Cesare, Tome 3

Lecture très plaisant de ce tome 3. Je continue de découvrir ce personnage haut en couleur et cette époque. J'aime toujours autant les dessins. Je vais définitivement continuer à lire les prochains tomes.

Ce manga est impressionnant par sa richesse historique. C'est très rare dans un manga et cela en est bien admirable.

Le personnage de Cesare est déjà fascinant dans les livres d'histoire et il l'est encore plus dans le manga. L'auteure est parvenue à le rendre, comme le décrivent si bien Miguel et Angelo, un animal rusé, intelligent et très charismatique. On tombe facilement sous le charme mais je ne peux m'empêcher de remarquer que Miguel semble moins confiant envers Cesare.

Je suis devenue accro à ce manga c'est clair. L'écriture nous entraîne très facilement dans l'Italie de la Renaissance et ses multiples rivalités pour le pouvoir sans rendre l'ensemble indigeste.

Encore un très bon tome où le personnage de Cesare est encore un peu plus approfondi mais je le sens mal avec Angelo (pourvu qu'il ne lui arrive rien!). J'ai adoré la confrontation Cesare avec Henri, qui montre à la fois toute la classe de Cesare mais aussi le lien fort qui l'unit à Miguel. La fin est ainsi d'autant plus intrigante. J'ai hâte de connaître la suite!

Ce troisième tome nous permet d'en savoir plus sur le caractère de Cesare, et il force vraiment à l'admiration. Il faut dire que derrière un visage parfait et un talent inné pour mener les hommes on peut voir la manipulation, la stratégie et la volonté de tout faire pour atteindre son but... Bref, un vrai génie avec son côté assez obscur qui nous est parfaitement démontré à travers encore une fois des dessins sublimes.

N'oublions pas une scène de corrida très spéciale que je ne me lasse pas de lire et relire juste pour le plaisir.

La relation entre Cesare et Miguel est toujours aussi fascinante et l'entrée d'un nouveau personnage non négligeable va rendre le scénario encore plus interressant surtout avec la présence d'Angelo qui est toujours aussi naïf et bien trop gentil pour fair face aux danger du monde où il vit...

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Après un second tome plus éparpillé, ce troisième volume de Cesare se recentre sur l'université de la Sapienza et les personnages principaux. On y retrouve un Angelo qui s'interroge à propos de l'absence de Cesare, en voyage à Florence, et qui s'attire des ennuis, une fois n'est pas coutume.

Sa franche naïveté lui attire encore les foudres des Français, et surtout d'Henri, ce qui débouche sur une excellente scène de corrida, avec nul autre que Cesare dans le rôle du matador, ce qui nous offre une nouvelle occasion d'admirer toute l'étendue de son charisme.

Si ses qualités de meneur sont indiscutables, il dévoile en plus dans ce tome une autre facette de sa personnalité, beaucoup plus sombre, qui commence à apparaître sous son visage d'ange. Intelligent, calculateur et manipulateur, il serait presque sans égal sans l'apparition d'un nouveau personnage...

... Qui n'est autre que Niccolo Machiavelli en personne, chargé d'espionner pour le compte de Florence. Grâce à d'habiles stratagèmes, qui incluent Angelo, il parvient à se mettre en relation avec Cesare, et tous deux conviennent d'une alliance.

Les protagonistes s'étoffent, gagnent en importance et en profondeur, à l'exception de Giovanni qui se démarque par son inutilité chronique et n'en devient que plus agaçant. La relation entre Cesare et Miguel est toujours aussi fascinante, sans parler du rapprochement progressif entre ce dernier et Angelo, qu'il n'hésite pas à mettre en garde contre Cesare lui-même. C'est cette ambiguïté qui fait tout l'intérêt des deux Espagnols.

L'histoire en elle-même progresse à son rythme et continue à nous abreuver d'anecdotes historiques toutes plus passionnantes les unes que les autres. Les dessins sont précis, raffinés et on ne se lasse pas de les parcourir des yeux. Ce manga qui se bonifie de tome en tome sait captiver le lecteur, si bien qu'on en redemande.

Il n'est pas sans défauts, il possède des choses assez gênantes pour qui serait sensible à ces points. On plonge dans un vrai nid de guêpes ! Entre les Médicis, les Borgia et autres grandes familles politiques européennes et italiennes, Angelo se voit devenir un instrument, un pion, un ami, un espion... Bon gré, mal gré, il tente de comprendre le monde qui l'entoure, sa complexité, la religion et la politique entre amour et haine, la pauvreté et la misère, les arts et l'humanisme. L'univers est clairement ancré dans la Renaissance italienne. L'histoire est respectée, en témoigne les nombreuses pages de documentations en fin de mangas. Je ne suis pas mécontente de ce voyage prenant et riche. Surtout que les dessins sont somptueux. Les décors sont merveilleux, on reconnaît Florence, Pise, Rome, le Vatican... l'architecture et ses détails font rêver, c'est totalement immersif !

On retrouve Angelo alors que Cesare rentre à Pise et les enjeux politiques entrent à l'université. Les choses se développent un peu plus et le plan de Cesare s'étoffe et se déroule. J'ai vraiment aimé l'intrigue autour de Niccolo. Les personnages secondaires deviennent de plus en plus étudiés et intéressants. ce sont de véritables enjeux dans l'histoire et non plus des faire valoir du héros ce qui est très plaisant.

Encore une fois, je loue la facilité avec laquelle l'auteur parvient à faire un récit fluide et compréhensible avec des faits historiques et des enjeux si complexe et enchevêtrés. on comprend tout, on identifie aisément les personnages et les enjeux... la narration est vraiment parfaite ! Il n'y a pas une case en trop ou en moins, tout est justifié.. c'est vraiment très agréable de lire un manga de cette qualité !

Encore un superbe tome... La suite avec impatience

Encore un tome magnifique! En voila une série historique vraiment intéressante!!