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A la fin de la guerre fédérale des états-Unis, les fanatiques artilleurs du Gun-Club (Club-Canon) de Baltimore sont bien désoeuvrés. Un beau jour, le président, Impey Barbicane, leur fait une proposition qui, le premier moment de stupeur passé, est accueillie avec un enthousiasme délirant. Il s'agit de se mettre en communication avec la Lune en lui envoyant un boulet, un énorme projectile qui serait lancé par un gigantesque canon ! Tandis que ce projet inouï est en voie d'exécution, un Parisien, Michel Ardan, un de ces originaux que le Créateur invente dans un moment de fantaisie, et dont il brise aussitôt le moule, télégraphie à Barbicane : « Remplacez obus sphérique par projectile cylindroconique. Partirai dedans »... Avec ses personnages parfaitement campés, son humour toujours présent, De la Terre à la Lune est une des grandes oeuvres de Jules Verne, une de ses plus audacieuses anticipations.
Lorsque, aux Etats-Unis, le président Barbicane annonce son intention d'envoyer un projectile sur la Lune, le monde entier s'emballe. Et lorsque le Français Michel Ardan émet l'idée que le projectile pourrait être habité, l'enthousiasme se transforme en délire. Et c'est ainsi qu'après avoir résolu de délicats problèmes techniques, trois hommes s'embarquent à bord d'un énorme obus. Destination : Lune !
Braves collègues, depuis trop longtemps déjà une paix inféconde est venue plonger les membres du Gun-Club dans un regrettable désœuvrement.
Après une période de quelques années, si pleine d'incidents, il a fallu abandonner nos travaux et nous arrêter net sur la route du progrès. Je ne crains pas de le proclamer à haute voix, toute guerre qui nous remettrait les armes à la main serait bien venue...
C'est fascinant de lire la clairvoyance et la projection de faits qui se révéleront réels, des dizaines d'annnées plus tard. Ce livre est une petite pépite à ce sujet. Jules Verne ne nous cache rien, tous est détaillés avec moults calculs, explications techniques. C'est d'ailleurs parfois très éprouvant à lire. Mais, je me suis accrochée car je voulais savoir le déroulement de cette réalisation jusqu'à son apothéose : le décollage. Il faut mordre sur sa chique à la lecture de certains chapitres mais ça vaut la peine. Le petit plus, qui rend parfois la lecture moins ardue, ce petit humour "pince sans rire" que j'aime beaucoup.
A chaque fois que je lis du Jules Verne, je suis surprise par la relative facilité que représente la lecture de ses romans. C'est-à-dire que je peux totalement comprendre que ce ton très descriptif puisse ne pas intéresser. Mais son style est accessible, utilisant des mots simples. On n'est ni noyé par le jargon scientifique, ni par du vocabulaire d'un autre âge. Et pour ma part, je prends un plaisir sincère à le lire ; ce que je ne dis pas de tous les classiques.
Pour le reste, ce voyage de la Terre à la Lune est bien entendu complètement dépassé au niveau des technologies décrites. Si on a pu le lire un jour comme un récit d'anticipation, on se rapproche aujourd'hui plutôt de l'esprit steampunk : on sait que c'est faux, que les choses ne se sont pas faites ainsi, mais qu'est ce que ça change au juste ? Pas grand chose. Le sérieux de la description, la recherche d'une cohérence, la présence de technologies la fois retros et futuristes, qu'on se plaît à découvrir, et finalement la rêverie qui est découle, restent intactes. L'histoire industrielle humaine a été différente ; mais elle aurait aussi pu être celle-ci.
Je suis cela dit un peu moins friande du choix d'un positionnement au sein d'un Gun Club de marchands d'armes. Cela permet de dérouler un récit crédible, mais le ton très belliqueux et va-t-en-guerre du roman me séduit moins. Difficile de dire où s'arrête une certaine forme de caricature, de critique de ces points de vue, et où commence l'adhésion à leurs idées. Quoi qu'il en soit, l'arrivée du personnage de Michel Ardan, est un vrai vent de fraîcheur. Même si ses théories sont clairement un peu fumeuse, ça fait du bien d'aborder le problème sous un angle plus aventureux, et avec une certaine naïveté.
Un classique de Jules Verne, décidément incroyablement visionnaire pour son époque !
J'ai apprécié l histoire, mais l accumulation des termes techniques m'ont perdu a la longue, ce qui a cassé complètement le côté addictif que le roman aurait pu avoir.
L auteur reste tellement extraordinaire pour moi que je compte bien découvrir d'autres romans de sa plume
*lecture audio* Pas de meilleur Jules Verne! Beaucoup trop de termes et d'explications techniques sur les éléments la pour la construction de l'engin et la physique pour la solution pour arriver au but de toucher la Lune, qui ont alourdit le récit. Cependant, la chose impressionnante de ce récit, c'est le côté visionnaire de Jules Verne qui est criant de vérité !!
Alors, celui-ci, je dois bien avouer que je ne suis pas arrivée à accrocher et rentrer dedans, et ce n'était pas dû à l'interprétation de Pierre Junières qui était tout à fait correcte. Je pense plutôt à la foison de détails scientifiques qui et ça ne tient qu'à moi, ne m'intéressent pas, du coup, j'ai décroché plus d'une fois. Cependant, on peut reconnaître à Jules Verne que c'est là son point-fort, une foison de détails, presque de manière encyclopédique, avec une vision très avant-gardiste, voire futuriste pour son époque. Je pense que je suis passée à côté pour cette fois-ci, mais il y a eu quelques passages où j'ai quand même bien ri avec les bisbrouilles entre les protagonistes ou les états.
Fin tout de même un peu décevante. Bref, je l'ai lu, enfin surtout écouté et c'était pas mon délire mais je lui reconnais ses qualités.
J'adore ce livre. Contrairement à la plupart des œuvres de Jules Verne, la lecture y est assez fluide malgré l'accumulation de faits scientifiques qui fait la marque de l'auteur.
Seul bémol à mon goût, les premiers chapitres avec l'apologie des États-Unis et le caractère belliqueux du gun club.
Mon tout premier Jules Verne est étonnant. Des détails qui rendent l'histoire vraie, des informations contextuelles fondées. On sent que l'auteur était une personne curieuse qui se renseignait et était avide de connaissances.
Si certains passages sont un peu longs, il fallait que je sache !! Vont-ils réussir leur entreprise ? Et la chute de l'histoire me laisse perplexe...
J'aime beaucoup les romans de Jules Verne qui sont fascinants par les idées visionnaires qu'il avait pour son époque et son imagination! Il y a malgré tout énormément de descriptions techniques et je suis un peu déçue de la fin
En 1865, Jules Vernes imaginait une ogive habitable propulsée dans l'espace vers la lune. Les passages sur les avancées de l'époque ; ainsi que toutes les théories et croyances de l'époque sont intéressantes mais alourdisse l'histoire qui contient, finalement, peu d'actions. Trop technique à mon goût, les descriptions m'ont rebutée. La mise en place du récit s'en retrouve ralenti. Ce roman reflète, surtout, la folie des grandeurs des Américains. Ce roman est un classique à découvrir pour le caractère visionnaire de l'auteur mais il ne faut pas s'attendre à des aventures palpitantes et pleines d'actions.
Résumé
A la fin de la guerre fédérale des états-Unis, les fanatiques artilleurs du Gun-Club (Club-Canon) de Baltimore sont bien désoeuvrés. Un beau jour, le président, Impey Barbicane, leur fait une proposition qui, le premier moment de stupeur passé, est accueillie avec un enthousiasme délirant. Il s'agit de se mettre en communication avec la Lune en lui envoyant un boulet, un énorme projectile qui serait lancé par un gigantesque canon ! Tandis que ce projet inouï est en voie d'exécution, un Parisien, Michel Ardan, un de ces originaux que le Créateur invente dans un moment de fantaisie, et dont il brise aussitôt le moule, télégraphie à Barbicane : « Remplacez obus sphérique par projectile cylindroconique. Partirai dedans »... Avec ses personnages parfaitement campés, son humour toujours présent, De la Terre à la Lune est une des grandes oeuvres de Jules Verne, une de ses plus audacieuses anticipations.
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Lorsque, aux Etats-Unis, le président Barbicane annonce son intention d'envoyer un projectile sur la Lune, le monde entier s'emballe. Et lorsque le Français Michel Ardan émet l'idée que le projectile pourrait être habité, l'enthousiasme se transforme en délire. Et c'est ainsi qu'après avoir résolu de délicats problèmes techniques, trois hommes s'embarquent à bord d'un énorme obus. Destination : Lune !
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