Le Monde de Ben

Aussi malaisant, parfois, que Grenouille (dans "Le Parfum"), bien qu'ici Ben soit une belle âme à l'esprit simple qui s'il sert de "porte-bonheur" aux autres (qui s'en sortent bien grâce à lui) se fait manifestement exploiter bien plus souvent qu'à son tour.

Autant le personnage des "Fleurs pour Algernon" s'avère attachant autant là, bien que frustré, peiné, révolté même, pour Ben...les larmes ne viennent pas.

Pourquoi je fais référence à des titres sans lien avec Doris Lessing ? Parce que vraiment ce personnage m'a fait penser à eux.

La bêtise et surtout la méchanceté humaine est blessante dans ce roman.

Pourtant je n'ai pas réussi à être accrochée aussi fort que je m'y attendais. Pendant la majorité du récit...l'ensemble n'a ni queue ni tête. On enchaîne digression sur digression, qui au lieu d'être plaisantes m'ont surtout laissé froide ou perplexe.

La finalité est hard mais idem...une impression de "tout ça, pour ça". (Car ça traîne en longueur inutilement.) Et en même temps une nausée intrinsèque.

Verdict : Une histoire dépressive, crue et sans aucune réjouissance.

Pour découvrir l'auteure peut-être qu'un autre texte m'aurait séduit. Là ce n'est pas le cas. "Le monde de Ben" est la suite de "Le cinquième enfant"...que je ne lirais pas. Sachant déjà n'y être potentiellement spectatrice que de rejet...car vu les souvenirs de Ben a de forts rares exceptions il n'a connu que cela durant toute sa vie... pleine de désespoir et d'insatisfaction.

Si vous avez le blues...passez votre chemin.^^ Le positif fuit trop ces pages pour vous redonner bon moral.

Insaisissable. Complexe. Dérangeant. Ce sont les mots qui qualifient ma lecture de Ben in the world. Doris Lessing a une plume singulière que je n'ai retrouvé nulle part ailleurs, tout comme ses personnages qui, je le sais, continueront de me tourner dans la tête.

Une créature, mi-homme, mi-singe, rejeté par la société, va trouver sur son chemin des gens bien intentionné souhaitant aider ce marginal, ou moins intentionnés qui souhaitent exploiter cette différence. Un pitch plutôt enthousiasmant, promettant réflexions et émotions fortes, mais qui ne m’a apporté ni l’un ni l’autre.

Prix Nobel de la littérature, j’ai peut-être été trop alléchée par cette distinction, mettant la barre trop haute qui sait, mais quoi qu’il en soit, je n’ai pas accroché au personnage principal très simplet, ni aux personnages secondaires trop caricaturaux. Je ne dirai pas que je me suis ennuyée à la lecture, mais j’ai plutôt eu le sentiment que le récit n’a pas été complétement exploité. Même si le livre se fini, un sentiment d’inachevé se fait ressentir.

Bien en a prit à l’auteur, le livre est plutôt court. En effet, la seule pensée que j’avais en terminant le bouquin était « Tout ça pour ça ? ». Une petite déception.

Un livre sincèrement plaisant à lire. Le personnage de Ben est attachant et émouvant.

Une triste fin pour un personnage humain.

Ce livre nous fait changer totalement de point de vue sur Ben. Décrit comme un monstre dans Le cinquième enfant, on découvre ici son humanité. J'ai beaucoup aimé, Ben devient tellement attachant! La dernière phrase du livre m'a glacé le cœur.

J'ai tout de même une préférence pour Le cinquième enfant, totalement différent dans l'ambiance, beaucoup plus oppressante.

Jolie histoire, Ben est adorable, on ne peut qu'être touché par sa personnalité. C'est bien écrit, plaisant à lire, quelques passages un peu trop "cru" à mon goût et inutile pour saisir le caractère de Ben mais on les oublie vite. Triste fin ... ;-)