Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre
navigation
sur
notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces
outils,
nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des
publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et
l'art.
Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans
ces
domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des
offres
pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien
vouloir
désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à
vous
fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et
tendances de
la
littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités
et
cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre
option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée,
sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement,
cliquez ici.
Je ne voudrais que l’oubli, rien d’autre. Je trouve injuste, presque indécent, d’avoir traversé dix-huit mois de Buchenwald sans une seule minute d’angoisse, sans un seul cauchemar, porté par une curiosité toujours renouvelée, soutenu par un appétit de vivre insatiable –quels que fussent, par ailleurs, la certitude de la mort, son expérience quotidienne, son vécu innommable et précieux-, pour me retrouver désormais, revenu de tout cela, mais en proie parfois à l’angoisse la plus nue, la plus insensée, puisque nourrie par la vie même, par la sérénité et les joies de la vie, autant que par le souvenir de la mort.
J'ai choisi de lire ce livre parmi d'autre pour l'école, car j'aime beaucoup le thème abordé. C'est un livre tellement émouvant, qui peint une telle horreur... L'auteur est vraiment touchant. Quand j'ai commencé ce livre, Jorge Semprun était vivant. Mais lorsque je l'eût finit, je suis aller voir sur internet ce qu'il devenait : il était mort il y a deux jours... Ce fut un choc pour moi étant donné que je suis l'une des dernières lectrices de son livre de son vivant... Je n'oublierais jamais son oeuvre. A lire !
Bon le premier truc que j'ai a dire c'est que je suis un peu déçu parce que je pensais que ça serai vraiment triste et que je me retrouverai plongée dans les camps de concentration et en faite pas temps que ça. L'auteur parlait souvent pour ne rien dire si je puis m'exprimer ainsi. Il partait sur plusieurs idées à la fois. Quand on addition se fait au nombre de personnages on est très vite perdu.
Je trouve aussi étrange que l'auteur parle 3 langues couramment.
Après je ne peux pas dire que je n'aime pas ce livre. Il ne fait pas du tout parti de mes préférés mais j'ai déjà lu pire
J’ai appréciés le livre jusqu’aux pages 150. Après, j’ai été vraiment déçu, le livre se concentrait bien plus sur les références.. que sur les souvenirs de guerre..
Belle écriture mais sûrement une histoire trop volatile pour moi
Un témoignage sur la vie dans les camps par Jorge Semprun, communiste mais non-Juif. Beaucoup d'images très fortes, beaucoup de digressions, des flash-back ; c'est un livre non-linéaire comme si malgré le fait qu'il se soit autorisé à témoigner, Jorge Semprun diluait la violence du vécu dans un présent plus glorieux et facile. Ce qu'il dit sur la vie et la mort semble impossible à décrire. Il parle de la sortie du camp comme un retour à quelque chose qui n'est peut-être pas la vie. Un texte violent écrit sans violence.
Semprun, rescapé du camp de concentration de Buchenwald, a mis des années à écrire ce récit-témoignage ; il a eu l'impression de vivre sa mort pendant son incarcération et a été incapable pendant très longtemps de le revivre en pensée pour l'écrire, d'où le titre : " L'écriture ou la vie". C'est un récit de haute tenue, plein de références littéraires et philosophiques, parfois difficiles à suivre d'autant que les disgressions sont nombreuses. Mais on ne peut qu'admirer le courage de cet homme, son engagement, sa culture et son humanité.
C'est par la narration du retour du camp qu'on comprends l'impact d'un tel drame sur les survivants : on est jamais complètement libérés du poids de tels souvenirs.
Un livre qui, à mon sens, donne une véritable vue sur ce qu'est de survivre avec des souvenirs d'une violence inouïe. La plume de l'auteur espagnol peut donner des moments de lourdeurs, comme elle peut impressionner par sa finesse de se dire après un traumatisme pareil. Un très bel ouvrage, même si les références littéraires et philosophiques peuvent paraître ardue, il ne faut pas se bloquer dessus.
Loin, bien loin d'un témoignage à la narration linéaire ou thématique, Semprun crée des ellipses où il mélange les temporalités. "Ça commence avant, ou après, ou autour, ça ne commence jamais dans le camp," comme il l'écrit lui-même alors qu'il aborde le contexte dans lequel il a écrit cet ouvrage. Il est donc facile de se perdre.
Je sais que je me suis perdue à plusieurs reprises et que ma rencontre avec ce livre n'a pas eu lieu. A relire dans quelques années, donc...
Bien loin d'un témoignage linéaire, Jorge Semprun nous raconte plutôt le "retour à la vie" après les camps et le long travail psychologique qui à suivi tout au long des années entre oubli, mort et vie. L'écriture peut ne pas être facile à suivre car elle suit les pensées soudaine de l'auteur entre ses souvenirs et ses émotions du moment. Un des témoignages les plus forts que j'ai pu lire jusqu'à maintenant et nous donne une autre vision de ce qu'on pu subir les victimes de cette guerre.
Semprun ne nous offre pas une simple biographie mais un témoignage poignant des horreurs de Buchenwald, entremêlé dans un tourbillon de souvenirs où la philosophie règne en maître.
Le livre débute le 11 avril 1945, à la libération du camp de Buchenwald, puis l'auteur, à l'évocation d'un poème, d'un livre ou d'une personne, va nous plonger dans un souvenir d'une autre époque : en parcourant ainsi la mémoire de l'auteur au grès de ces évocations, nous allons comprendre peu à peu son cheminement, son histoire, l'avant et l'après Buchenwald.
Comme je l'ai déjà mentionné çi-dessus, les pensées philosophiques de l'auteur berce cet ouvrage et nous mène à de nombreuses réflexions, comme celle sur le Mal radical, mais surtout sur la mort que l'auteur estime avoir traversé lors de son séjour à Buchenwald : l'auteur se considère donc comme un revenant pour qui la mort est derrière lui.
Finalement je dirais que le titre du livre se suffit à lui même et pose une réelle réflexion sur l'écriture, qui ramène nécessairement l'auteur à ses souvenirs et donc à la mort : d'où ce dilemme "L'écriture ou la vie".
Un véritable bijoux d'écriture, à la fois philosophique, personnel et historique que je vous supplie de lire : c'est un chef d'oeuvre qui se lit et se relit avec la même passion.
La première chose à dire sur ce genre de témoignage à propos de la seconde guerre mondiale, c'est avant tout que c'est un livre qui ne peut pas être qualifié de bon ou de mauvais, et il m'est tout simplement impossible de le noter ou de le classer.
Ensuite, c'est un témoignage que j'ai du lire dans le cadre d'un cours de FAC de Mr. Jeannelle sur La mémoire.
La première partie du livre concerne ce qui se passe véritablement dans les camps, la mort, le besoin de survivre, comment ça se passe. On ne nous décrit pas la mort, ni même la sélection qui est faîte à l'entrée des camps, ce n'est pas le but de ce récit que nous pouvons, en revanche lire dans Si c'est un homme de Primo Levi.
La deuxième partie du livre exprime le retour après Buchenwald, la douleur, la peur de ne pas être cru, le besoin de parler, et à la fois de se taire.
Et la troisième partie exprime la douleur et le besoin de l'écriture, de revenir sur ce qui s'est passé, pour ne pas oublier, tout en restant dans l'optique que J. Semprun était un communiste.
C'est un témoignage touchant, comme on en lit peu. Il est question de se mettre dans la pensée, et l'horreur de quelqu'un qui a vécu les camps tout au long de sa vie et pas seulement sur les années mêmes de la Seconde Guerre Mondiale.
L'écriture de Jorge Semprun confond parfaitement sa pensée : les allers et retours dans le temps, la difficulté d'exprimer ce qui s'est passé et comment on y survit quand on a vécu la mort et qu'on en est revenu. C'est un livre à lire, pour lequel j'ai d'autant plus de respect qu'il est cru, et qu'on ne cherche pas à traduire chaque mot pour mieux les comprendre, tout comment on ne traduit pas les différents passages en espagnol, allemand et italien. (Ce qui n'empêche en aucun cas la compréhension du livre.)
Cependant, si vous recherchez un livre qui décrit les conditions de vie des camps, passez votre chemin, cela ne vous apportera rien, car justement, il n'est pas question de raconter l'horreur là-bas, c'est une question de la survie ou de la mort d'un homme. Ce n'est pas un témoignage à chaud, cru, c'est un témoignage qui a été mûrement réfléchi pendant des années et qui ne conviendra pas à un public seulement "curieux" et désireux de connaître ce qui s'est passé dans les camps pour ne pas que ça recommence.
Résumé
Déporté à Buchenwald, Jorge Semprun est libéré par les troupes de Patton, le 11 avril 1945. L'étudiant du lycée Henri©lV, le lauréat du concours général de philosophie, le jeune poète qui connaît déjà tous les intellectuels parisiens découvre à Buchenwald ce qui n'est pas donné à ceux qui n'ont pas connu les camps : vivre sa mort. Un temps, il va croire qu'on peu exorciser la mort par l'écriture. Mais écrire renvoie à la mort. Pour s'arracher à ce cercle vicieux, il sera aidé par une femme, bien sûr, et peut©être par un objet très prosaïque : le parapluie de Bakounine, conservé à Locarno. Dans ce tourbillon de la mémoire, mille scènes, mille histoires rendent ce livre sur la mort extrêmement vivant. Semprun aurait pu se contenter d'écrire des souvenirs, ou un document. Mais il a composé une oeuvre d'art, où l'on n'oublie jamais que Weimar, la petite ville de Goethe, n'est qu'à quelques pas de Buchenwald.
Afficher en entier