J'ai tout de suite été attiré par ce manhua, le contexte historique me plaisant énormément. Finalement je n'ai que très moyennement accroché. Le scénario est pour le moment pas très original, une énième histoire de vengeance pleine de clichés du genre, tant dans les situations que dans les dialogues et les personnages. On a que très peu d'infos sur ce qui ce passe dans les premières pages, et puis bon, Li Chang Ge s'en sort très facilement. On ne sait pas comment elle s'y prend pour se procurer le poison

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(sans compter qu'elle s'introduit dans le palais comme si de rien n'était), on ne sait même pas comment elle est devenu une aussi fine lame (c'est une princesse après tout). Bref, beaucoup de facilités scénaristiques. Cependant, l'ambiance est vraiment réussite, la suite promet de vrais complots et stratégies militaires. Et puis personnages sont plutôt charismatiques. Mais surtout, les dessins sont sublimes ! Un style vraiment particulier, au combien détaillé en ce qui concerne le background, et les personnages, qui ont quelques fois, des expressions tellement mélancoliques. Je me suis égaré en cour de lecture ^^
Je ne désespère pas, ce n'est que le premier tome après tout, et je compte bien lire la suite.

J'ai enfin fini ce manga, bonus y compris. J'admets avoir repousser la lecture des chapitres au maximum, comprenez moi, je ne voulais pas le finir :(
En tout cas Dengeki Daisy est un manga qui m'a beaucoup surpris. Les premiers tomes comportent un début d'histoire sympathique même si cliché et qui ne parait pas très recherché. Mais plus les chapitres se succèdent et plus on se rend compte que la mangaka cherche vraiment à rendre son histoire dynamique et recherché. Les codes du shojo tranche de vie ne se sont pas cassés, mais exploités au maximum pour créer des situations vraiment intéressantes, et des personnages, clichés au départ, attachants et avec des personnalités curieusement bien fouillées. Particulièrement Kurosaki, personnage au paroxysme du cliché quand on connait ses motivations, sans compter son côté "âme torturé". Mais finalement toute son histoire est tellement bien écrite et traitée, que son caractère s'inscrit bien dans l'histoire. Sans compter que ce n'est pas le héros typiquement idéalisé. Je pense aussi à Akira (que j'ai toujours bien aimé malgré tout). Son histoire aurait pu tourner façon "le mal contre le bien", mais est finalement bien écrite aussi, et ne tombe pas dans dans la facilité. En somme, des thèmes qui semblent basiques (la solitude, la culpabilité...), deviennent intéressants, puisque bien abordés.

Ce côté "shojo exploité" apporte encore d'autres avantages. Déjà le mystère Daisy dure beaucoup moins longtemps que je pensais. Là où un autre manga tranche de vie aurait pris 10 tomes à régler un tout petit détail (et croyez-moi, j'en connais un paquet), ici, les "problèmes" sont pour la plupart vite résolus. Finalement l'histoire ne se concentre pas uniquement sur la relation entre Teru et Kurosaki, mais part sur une intrigue plutôt surprenante, qui au fil des tomes devient curieusement palpitante. Ça doit même être la seule et unique fois où je tombe sur une intrigue aussi complète pour un manga du genre.

Alors non, malgré tout ce que je dis, Dengeki Daisy n'est pas un manga à prendre totalement au sérieux. Ce n'est pas révolutionnaire. C'est avant tout attendrissant, léger, avec des moments drôles et absurdes. C'est niais aussi. Quelques fois. Et même ennuyant durant les chapitres remplis d'explications. La fin n'est pas une grande surprise, mais je dois avouer que je suis pleinement satisfaite. Entant que fan, tout ça, tout ça.

Assez sympa au début, avec l’héroïne garçon manqué qui cherche à devenir féminine sans y arriver, ça apporte un côté humoristique que j'ai bien aimé. Cependant ce côté garçon manqué, qui était une originalité au début, se transforme vite en un prétexte pour faire de l’héroïne, une fille incroyablement naïve et crédule. Sans compter que ce qu'elle veut ce n'est pas tomber amoureuse, mais simplement se trouver un copain, sans vraiment savoir se que ça implique, ni si elle est vraiment amoureuse. Comme ça, pour le fun quoi. Yoh quant à lui est un cliché ambulant. Le garçon mystérieux et grossier envers les filles parce qu’il a eu une mauvaise expérience. Ok. Je m'attendais à ce que leur amitié apporte quelque chose d'assez différent à l'histoire à travers les tomes, mais finalement ils ne tardent pas à se mettent ensemble. Bon, il y a quelques moment assez sympas dans les tomes suivants, mais je n'arrive vraiment pas à accrocher. Dernier point : les dessins. Ils ne sont pas particulièrement originaux, ni très beaux en fait. C'est dommage, le pitch promettait quelque chose de différent des autres shojos.

Ayant beaucoup apprécié Dengeki Daisy, j'ai voulu tester un autre manga de l'auteur et j'ai une nouvelle fois, beaucoup aimé.
On retrouve ici l'humour bien particulier de l'auteur, et ces personnages pour le moins atypiques et attachants. L'histoire est super fun et sans prise de tête. Cette histoire d'héritage était plutôt surprenante dans le sens où elle apporte son lot de scènes farfelues et absurdes ^^
J'ai aussi aimé les personnages, surtout Léo qui est vraiment trop chou. En fait c'est assez sympa la manière dont le mangaka exploite les apparences de ses personnages. D'ailleur, c'est un peu dommage de pas en savoir d'avantage sur les personnages secondaires.
Mais le point fort c'est que l'histoire est qu'elle tient de deux tomes. Ça change des shojos interminables.

Un premier tome vraiment sympathique. C'est assez inhabituel d'avoir le point de vue du garçon dans un shojo, d'autant plus que ce n'est pas le personnage typique de ce genre de manga. J'ai aussi beaucoup aimé Kujo, qui a un caractère assez froid et distant, et qui pour une fois à une motivation touchante et réaliste. Et enfin, dernier point qui m'a plu, on fait un grand bond dans le temps à la fin du tome. Ça permet en effet de découvrir l'amitié qui lie désormais les deux protagonistes.
Les dessins par contre ne m'ont pas tellement plu. C'est un style vu et revu. Ils ne sont pas particulièrement bien détaillés non plus. Néanmoins l'histoire me plait assez, donc à suivre !

Je suis une grande adepte de shojos, bien que le plus souvent, ils se révèlent assez niais. Ça ne m'embête jamais plus que ça, ne se prenant pas très au sérieux, ils ont un second degré agréable à la lecture. Et bien c'est tout à fait ça pour In Love with you et c'est d'ailleur pour cette raison que je l'ai lu jusqu'au bout. Mais malgré ce côté que j'aime bien, ça ne sauve pas tout. Une histoire qui tourne en rond et qui aurait pu se finir en un seul tome. Des personnages au summum du cliché et pas charismatiques pour un sou. Mais tout ça n'est rien comparé au triangle amoureux que je trouve assez injuste.

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Après tout Shina se trouve coincé entre les deux autres, alors qu'on sait dès le départ qu'il sera mis sur la touche. Donc même s'il n'y avait rien d'extraordinaire à en attendre, le personnage faire-valoir, le faux suspens plus le manque total d'intrigue devient vite très énervant.

Un survival game qui tombe dans les clichés dès les premières pages. C'est dommage, le côté "je méprisse les méchants et ne veut pas tuer les gentils" et le côté jeu vidéo de l'histoire aurait pu donner quelque chose d'assez divertissant. Mais voilà, du gore, du sang, un héro beau mais naïf, stupide même et des seins, ça devient vite le combo gagnant pour plaire au public visé, et malheureusement il ne sort pas de ses clichés. Même le côté jeu vidéo devient vite un prétexte pour plaire un publique encore plus ciblé. Les rebondissements se voient donc à des kilomètres. La suite sera donc sans moi.

Premier tome qui m'a vraiment convaincue. C'est un coup de coeur, j'espère pouvoir lire la suite très vite.

Troie est une épopée dont tout le monde à déjà entendue parler au moins une fois. Dans ce roman, l'histoire qui nous est conté, est très différente de ce qu'on connait du mythe. Ici on oublie l’intervention des dieux dans l'histoire, l'auteur a surtout voulu mettre en avant les conflits entre les nations qui ont déclenché cette guerre.

Dans ce premier tome on fait la rencontre des personnages qui sont à la l'origine de certains conflits. Des personnages mythiques font leur apparition dans ce premier tome, comme Priam et Hector, mais c'est surtout à travers les yeux d'Andromaque, d'Hélicon et d'Argurios que nous vivons ce premier tome. Des personnages très différents, qui apportent des éléments très différents à l'histoire.

J'ai vraiment adoré les personnages. Ils sont beaucoup moins manichéens et idéalisés qu'il en avaient l'air au premier abord. Ils sont des personnalités crédibles et compréhensibles, même les plus odieux personnages ont des motivations qui nous sont expliqués. Et pour une fois, ils ne sont pas tous ce qu'ils ont l'air. Ils m'ont surpris plus d'une fois. Coup de coeur pour le personnage d'Andromaque qui est une vrai protagoniste forte et intelligente

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Par contre son histoire d'amour avec Hélicon tombe un peu de nul part. Pareil pour le personnage d'Ulysse qui est très différent de ce que je m’imaginais.

Maintenant que j'ai parlé des personnages, je vais passer à l'histoire (oui, c'est d'une logique incontestable).

Le début de l'histoire est assez lent, il faut s'accrocher. Personnellement, ça m'a tout de suite passionnée (quand on parle de bateau et de pirates, je ne suis jamais loin), mais je comprends que ça puisse décourager. Toute fois, arrivé à Troie l'histoire devient clairement surprenante et passionnante. On se retrouve immergés dans un univers de complots, alliances et trahisons. C'est tout à fait le genre d'histoires que j'aime, j'ai vraiment accroché de ce côté-là.

Les derniers chapitres rattrapent bien le manque d'action. C'était des scènes de combat très bien gérés de la part de l'auteur. Et puis cette fin ! Grr, j'avais encore envie de lire la suite après ça.

L'écriture de l'auteur est aussi un très bon point. Certains passages sont assez philosophiques, ce que j'aime beaucoup.
Tout dans cette interprétation a su me plaire. Non seulement le côté historique est très intéressant, mais le côté fantasy est aussi superbe. Je ne peux que recommander.

Ça fessait déjà un petit moment qu'il traînait dans ma PAL, mais le côté jeunesse m'avais un peu rebuté. Finalement c'était beaucoup plus sympathique que je pensais, même si effectivement, c'est assez enfantin.

L'histoire est pas mal, pas très originale mais sympathique. C'est dommage qu'elle ne soit pas plus fouillé. Après tout on en sait que très peu sur l'univers crée par l'auteure. On sait qu'il y a un roi et une reine, des seigneur, des chevaliers, de la magie, mais tout ça n'est que survolé. C'est dommage, un monde plus approfondi aurait pu rendre l'histoire plus intéressante. Et puis ils parlent souvent d'étique, pourtant le prince est élevé avec des pages, il est ami avec des voleurs etc.

Je me suis assez ennuyé durant ma lecture, alors que ce premier tome est relativement court. Il ne se passe vraiment pas grand chose. L'histoire se concentre surtout sur l'entrainement d'Alanna, donc forcément, pas très passionnant pour moi. Et visiblement l'auteure ne connait la subtilité. C'est ce qui est le plus dérangeant dans ce premier tome : le manque total de suspens. Les supposés rebondissements sont prévisibles à deux kilomètres.

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Le fait que Jonathan découvre la vérité sur Alanna si tôt dans la saga est dommage. Surtout qu'il n'a pas l'air si surpris.

L'écriture de l'auteure est très simple, livre jeunesse oblige sans doute. Après les livres très bien écrits que j'ai lu récemment, le contraste est saisissant. Mais ça reste tout de même fluide, ça se laisse lire assez rapidement.

Les personnages n'ont pas des personnalités très approfondies, mais ils sont sympas, agréables à suivre. Alanna est une bonne protagoniste qui a toutes les qualités propres aux héroïnes, j'ai envie de dire. Par contre le fait que même ses défauts soient en fait des qualités (elle est bornée et bien sûr ça va lui servir durant son entrainement, elle est effrontée, ça va l'aider dans les situations délicates...) est carrément agaçant.

En fait, c'est un livre que j'aurais adoré lire il y a quelques années. Maintenant je suis un peu trop consciente de ses défauts. J'ai tout de même la suite dans ma Pal, donc bon, pourquoi pas.

Acheté au hasard, j'ai été très agréablement surprise par cette histoire.

Le premier point qui est frappant dans ce roman, est sans nul doute sa résonance avec notre époque. Avec cette société qui ne peux plus penser, étouffé par toute cette consommation. Les pompiers devenus pyromanes qui ont pour but de brûler les livres. On est donc dans un univers ou aucune forme de réflexion n'est possible, les citoyens noyés dans une masse d'informations (je pense que c'est aussi le même concept dans le meilleur des mondes, que je n'ai pas encore lu). C'est donc un univers dystopique simple, mais bien pensé, qui comporte une multitude de petits détails à donner froid dans le dos (les écrans diffusant "la famille", cette course technologique, bien présente de nos jours...).

On suit donc Guy, "pompier" dans cet univers, et c'est aussi un autre des points intéressants de l'histoire. On a à faire à un homme qui se complaît dans ce système, ne cherchant pas à le remette en question au premier abord. C'est à sa rencontre avec Clarisse qu'il cherchera à voir le monde comme elle le fait. Et ce n'est pas avec du cynisme ou de la haine que ça se fait, Bradbury cherche à donner un optimisme profond à son histoire.
C'est, je pense, assez inhabituel dans le genre dystopique.
Et puis les personnages sont très bien écrits, arrivée à la dernière ligne, j'ai vraiment eu l'impression de bien les connaitre. Guy est un personnage qui change beaucoup à travers l'histoire. Et puis Clarisse (mon personnage préféré oh !), elle apporte une vraie bouffée d'air frai. Elle se pose des questions parce qu'elle en a envie. C'est un personnage qui apporte une certaine innocence, pas par ce qu'elle ne soit pas consciente des événements, mais parce qu'elle cherche à donner de bons sentiments.

J'ai trouvé l'histoire passionnante mais tristement courte. Je pense qu'avant de vouloir faire une histoire pleine de rebondissements et d'action, l'auteur à surtout voulu mettre en avant le changement intellectuel de Guy, ce qui fut très bien fait. Malheureusement j'ai trouvé certaines scènes mal amenés, surtout la fin. Et puis ça manque beaucoup de rythme, je trouve.
Mais juste pour la plume de Bradbury, ce livre vaut la peine d'être lu. Punaise que c'est beau !

Fate/Zero est sans nul doute l'un de mes animés favoris, alors je ne pouvais que me plonger dans la lecture de sa version papier.

Ce premier tome est un tome d'introduction pour la série. On fait la rencontre des personnages qui font la cette histoire, ils sont en effet assez nombreux. Leurs motivations ne sont pas encore bien définies, mais on peut déjà remarquer que certains personnages se démarquent des autres. Je pense notamment à Emiya Kiritsugu qui a une vision des choses assez particulière. En fait c'est un des éléments qui m'a fait aimé cette histoire, c'est un manga qui fait de la philosophie. Bon, pas des plus profondes, mais ça reste très intéressant.

A part ça, j'adore le concept. Ça fait un peu jeu de rôle, mais ça me plait énormément. En tout cas ça promet des combats épiques et des intrigues pour la suite. Dans ce premier tome, bien que les combats n'aient pas encore commencés, on a déjà un avant gout des intrigues qui se déroulent entre les personnages. On est témoins d'alliances et de plans plutôt bien pensés.

Le fait que les servants soient des personnages de l'histoire où de mythologies et encore un point que j'ai adoré (mon côté fan d'histoire je présume). Et quelles figures historiques ! Le manga a vraiment su choisir des personnalités qui collent bien avec ces personnages que tout le monde connait.

Enfin dernier point, les dessins m'ont un peu surpris dans la mesure où ils sont assez différents de l'animé. Mais le fait qu'il y est beaucoup de texte, m'a fait oublié ce qui me tout ça. Bon, je ne dis pas qu'ils sont mauvais, loin de là, mais l'aspect graphique de l'animé est un des point qui m'avais beaucoup plu, donc c'est une petite déception ici. En tout cas, j'ai hâte de me procurer les prochains tomes !

Un véritable coup de coeur pour ce roman.

Au delà de l'aspect surnaturel, c'est un roman qui nous fait vraiment réfléchir. C'est philosophique sur beaucoup de points. La beauté, la jeunesse, l'avarice, mais surtout l'art. La place de l'art dans la société et celle de son artiste. C'est moral et bien traité.

Il y a aussi cette critique sur la société de l'époque qui est bien exposé. On sent que l'auteur veut montrer du doigt les défauts de ce système. Les personnages se perdent parfois dans ce qui leur parait important, mais qui pour nous ne l'est pas. En tout cas, chaque point qui est abordé, l'est d'une justesse impressionnante. C'est assez déroutant puisque malgré les crimes commis par les personnages, c'est surtout leurs fascinations qui seront mises en avant. Leurs fascinations pour d'autres, pour des œuvres ou, tout simplement, pour eux mêmes. Celle qui m'a le plus intrigué est celle de Dorian. C'est un personnage toxique, dément, on sent qu'il est au bout du gouffre.

Le côté surnaturel est assez effrayant. C'est très bien pensé. On est dans l'attente où toute cette histoire va déraper. Et c'était très bien menée.

La plume de l'auteur est absolument magnifique. Je me très vite laissé entraîner par cette histoire, qui conté, ma foi, magnifiquement bien. Un des meilleurs romans que j'ai pu lire.

Les Métamorphoses est un texte absolument magnifique et brillant. Ça fessait déjà quelques temps que je voulais le lire et je n'ai pas été déçue.

En fait, c'est un superbe tour d'horizon à travers les mythes gréco-romains, jusqu'à la période de l’empereur Auguste. C'est passionnant, magnifiquement bien écrit, poétique et fluide. J'ai vraiment beaucoup aimé la période du siège de Troie, qui me passionne depuis longtemps. Néanmoins, je trouve que les histoires nous sont racontés sans foi, on sent qu'Ovide n'y croit pas vraiment. On s'en l'ironie qui s'écoule de sa plume. La seule période qui raconté avec une véritable passion est l'époque de l’empereur Auguste. Donc, moi qui adore tout ce qui touche la mythologie, j'ai été pas mal rebuté par cet aspect. On ne peut pas réellement plonger dans le récit, ce que je déplore vraiment. Ça reste néanmoins instructif et intéressant. A lire !

Premier recueil de nouvelles de Sherlock Holmes que je lis et je dois dire que j'ai plutôt bien aimé.

Les premières nouvelles ne sont pas particulièrement intéressantes ni fracassantes, ou le seul qui semble beaucoup s'amuser est Sherlock. Heureusement les dernières rattrapent tout. Je pense notamment à la nouvelle L'Interpénètre Grec, où l'on fait la rencontre de Mycroft. (Et pour une fois c'est Watson qui résout l'enquête.) Mais c'est surtout la nouvelle Le Dernier Problème qui est frappante dans ce recueil. Avec l'arrivé du professeur Moriarty et cette fin pour le moins surprenante, c'est à mon sens la nouvelle la plus intéressante et prenante.

Sinon, le style de l'auteur est toujours aussi bien et agréable à lire. On se laisse très vite emporté par les histoires, qui sont d'habitude très bien pensés et ficelés. Le cadre de l'histoire est un point que j'aime beaucoup. On est complètement immergé dans cet univers, cette époque. L'ambiance victorienne est un vrai plaisir.

Après cette fin, je ne peux qu'être impatiente de lire la suite !

Vraiment Excellent ! J'avais déjà beaucoup aimé lors de ma première lecture, mais cette seconde fois m'a définitivement convaincue.

A travers les nouvelles on immerge dans l'univers de ce héro (pas tout à fait anti-héro je pense) qui est charismatique, intelligent, drôle et élégant. Il semble beaucoup s'amuser avec tous ces policiers à ses trousses. Les histoires, bien que pas des plus mémorables, restent finement ficelés, intrigantes et comiques, tout ça sous un cadre fin du 19ème siècle tout à fait plaisant. L'atmosphère du livre est propre à cette époque, mais aussi légère et agréable.
La plume de l'auteur est elle aussi très agréable à lire, belle et élégante si je puis dire.

Dans ce recueil de huit nouvelles, dont certaines nous permettent de connaitre les début de notre cher Arsène Lupin, toutes ne sont pas forcément égales ni toutes très palpitantes, mais ça reste plaisant et agréable. Le changement de narrateur ne m'a pas vraiment dérangé, ça nous permet de voir les histoires sous un jour nouveau. De plus, il y a toujours cette complicité entre le narrateur et le lecteur qui est quelque chose de très sympathique.

Je regrette un peu que les histoires d'Arsène Lupin soient découpés en nouvelles, j'aurais vraiment voulu lire un livre entier de ces aventures ! Mais bon, ce découpage reste tout de même très intéressant, avec des points qui n'auraient pas pu être présents dans un roman. En tout cas, j'ai vraiment hâte de découvrir la suite !

J'ai tout de suite été attiré par la couverture et le résumé, mais au final je n'ai pas tellement accroché. Bon ça reste un premier tome donc l'histoire peut encore s'améliorer, mais pour l'instant c'est assez plat et prévisible.

Cette histoire de jeu de la mort est plutôt cool, même si pas très bien exploité à mon avis. J'ai tout de même envie de voir comment ça va évoluer. Mais bon, je suis tout de même déçue que la ressemblance entre les deux personnages n'ai donné rien de très concret. C'est donc pas si important ?

Les personnages ne sont pas très fouillés mais restent sympathiques à suivre. J'ai vraiment envie d'en savoir plus à leur sujet.

Au final, je suis curieuse de lire la suite, même si franchement mitigée.

Wa, je suis vraiment impressionné par ce tome. C'est difficile d'en parler sans spoilers.

Le mystère autour du personnage de Hohenheim épaissit après l’étonnante révélation au début de ce tome. C'est assez comique la façon dont il grade son calme et semble plutôt blasé face une situation pareille.

Mais l'élément principal de ce tome est la grande bataille qui se déroule à Central.

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Entre Gluttony qui attaque Riza et Roy qui vient à la rescousse, Ling et Lan Fan qui affrontent Gluttony et King Bradley, et Ed et Al qui se battent contre Scar, on n'a vraiment pas le temps de s’ennuyer ! Et puis le sacrifice de Lan Fan quoi ! Si je me souviens bien, Ed avait fait la même chose avec son bras auto-mail quand il avait affronté Lan Fan. On peu donc on déduire que son sacrifice à été inspiré par Ed ? hum hum [/spoiler] C'était vraiment intense et passionnant. Et puis toutes ces scènes riches en émotions qui se sont produites durant le combat ! [spoiler]La scène avec Winry m'a vraiment fait de la peine. Mais bon, j'avoue avoir été assez contente de voir Ed aussi chou avec Winry ^^ [/spoiler]

Un autre élément intéressant de ce tome est la confrontation entre Ed et Scar. Il ont des visions de voir les choses très différentes. Et pourtant on sent qu'ils comprennent les motivations de l'autre. C'est élément du manga que j'aime beaucoup, le fait que pour une fois, la mal soit représenté de manière subjective.

A part ça, les combats sont épiques. J'ai tout particulièrement aimé le fait que May prennent part à la bataille. [spoiler]Elle bat Ed et Al, impressionne tout le monde et protège Scar.[/spoiler] C'est la petite fille la plus badass et adorable que j'ai jamais vu. Et bien sûr, Riza qui sauve la situation, comme d'habitude.

Un autre élément que j'aime beaucoup dans ce manga, ce sont les parallèles qui sont faites entre les personnages. Même entre ceux qui ne semble n'avoir aucun point commun. [spoiler]Comme je l'ai dis plus haut, il y a une parallèle entre Lan fan et Ed. Mais aussi entre Scar, son frère et Ed et Winry, et bien sûr, entre Winry et Havoc. C'est plutôt bien pensé de la part de l'auteure.

Les homonculus prennent de plus en plus de place dans l'histoire. On sent que la trame principale de l'histoire commence à changer. D'ailleur on connait enfin la vraie forme de Gluttony. Je dois avouez qu'il est assez impressionnant. Nos pauvres personnages n'ont vraiment pas le temps de ce reposer !

Encore un excellent tome, comme toujours j’ai envie de dire.

De nombreux personnages font leur apparition, qu’ils soient nouveaux ou pas. Dans le lot des nouveaux personnages nous rencontrons le père d’Ed et Al : Hohenheim. Enfin ! Je l’aime beaucoup dans l’animé, j’ai donc hâte de voir dans les prochains tomes. En effet, son passage est très rapide. Néanmoins, on apprend à découvrir sa personnalité et je dois avouer qu’il est assez éloigné de l’idée que je m’en fessais. Encore un point ou FMA casse un cliché du Nekkestu ! Dans tous les cas, j’ai juste adoré la scène entre père et fils, qui était vraiment comique. Et puis, lors de son passage éclair, il soulève deux questions : la première sur la transmutation humaine, et la seconde sur les événements à venir. Il laisse entendre qu’une catastrophe se produira au pays d'Amestris. Affaire à suivre.

En parlant de la transmutation humaine, on a des grandes révélations à ce sujet. La vérité se révèle être une leçon cruelle pour nos personnages, mais qui apporte tout de même un certain réconfort. On voit que Ed et Al retrouve espoir et une nouvelle force pour atteindre leur but. Je dois dire que j’ai été particulièrement touché par ce tome. Ed, Al et même Izumi qui étaient hantés par leur erreur passé sont enfin soulagés. Et puis c’est tellement attendrissant cette complicité qui existe entre les personnages. Surtout l’amitié qui lie Winry aux garçons (Oui j’aime beaucoup Winry ^^). Bref, un tome riche en émotions !

On a aussi pas mal de révélations. On en apprend plus sur le pays de Xing et sur la quête qu’entreprennent Ling et May. On en sait un peu plus sur les Homonculus, qui prennent peu à peu plus d’importance dans l’histoire. L’histoire du « père » reste tout de même toujours aussi mystérieuse.

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(moi qui pensais que c’était Hohenheim !) Et n’oublions pas le retour de Scar à Central (d’ailleurs la scène où Ed fait tout pour se faire remarquer est juste hilarante). Il forme d’ailleurs un drôle de trio avec May et Yoki !

Et puis cette fin ! Le début de la seconde grande bataille de la série !

Enfin ! Depuis le temps que je voulais lire ce dernier tome. Il faut dire qu’après la fin de second tome, je n’avais qu’une seule hâte : lire la suite !

Bon, maintenant que c’est fait, je dois dire que je suis chagriné d’arriver à la fin des aventures d’Allie et Zeke. Pourtant c’est loin d’être mon tome préféré.

J’étais vraiment heureuse de retrouver tous les personnages qui font cette trilogie, d’autant plus que la fin du second tome se finissait en chiffhangeur (et quel chiffhangeur !). Pour les généralités : l’auteure écrit toujours aussi bien, c’est toujours aussi agréable à lire. Les scènes d’action et émotionnelles s’alternent avec facilité. Et puis l’auteure sait très bien rythmer son histoire et son suspens. Les scènes de combat sont assez impressionnantes, avec des vampires et des enragés toujours aussi agiles pour les premiers, forts et déchainés pour les seconds. Les derniers chapitres ont un rythme effréné, avec des retournements de situations. Le monde dystopique est toujours aussi bien dépeint. C’est sombre et brutal, avec de vrais vampires méchants (oh euphémisme). Et enfin, les personnages ont toujours des personnalités très bien écrites. Et puis merde quoi ! Enfin des méchants effrayants et charismatiques !

Ce qui m’a gêné dans ce tome c’est le scénario. Ça a beau être rythmé, ce n’est pas toujours très passionnant. (Du moins au début). La deuxième moitié du roman est beaucoup plus passionnante, même si ça tombe un peu dans la facilité je trouve.

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Avec Ali qui dit avoir enfin accepté sa nature de vampire, mais qui redevient elle-même seulement à un chapitre de retrouver Zeke. Zeke qui est sauvé par « l’amour d’Ali ». Jakal et Kanin qui peuvent rentrer à Eden sans être suspecté d’être des vampires. Jakal qui dit s’en aller, mais qui en fait était là depuis le début. AH et puis le remède était là sous leurs yeux. (Ben zut alors ! Si on l’avait su plutôt !) etc. [/spoiler] Tout ça était extrêmement prévisible. Et puis, l’intrigue générale de l’histoire est assez classique. Depuis le premier tome j’attends une intrigue plus originale et surprenante, donc déception pour ma part en constatant que ça n’était toujours pas le cas dans ce tome. Parce que vu le monde très intéressant qui est mis en place, c’est décevant de n’ai pas été plus développé (Ça vaut aussi pour les royaumes invisibles de la même auteure !). Ce n’est donc pas mauvais, mais la trilogie possède un potentiel qui a été manqué et qui déçoit. Et j’en suis la première à le déplorer. (Je pleure intérieurement.)

Même si c’était prévisible je ne peux décidément pas dire que je n’ai pas aimé. En fait cette trilogie ce distingue assez des autres livres de YA que j’ai pu lire. J’aime le monde sombre, les vampires qui sont pour une fois, vraiment effrayants. Mais surtout j’adore les personnages. Allison est une de mes héroïnes préférées. Je trouve que sa personnalité est très bien écrite. C’est une héroïne avec un vrai caractère. Pas une fille qui se dit forte alors qu’elle a des changements d’humeur toute les deux pages comme j’en vois souvent. Arrivés à la fin de ce tome, on constate à quel point elle a changé. Elle a une vraie évolution de caractère. Bon j’arrête mes éloges sur elle, vous l’aurez compris, j’adore Allison.

Bien évidemment, ce n’est pas le seul personnage fort de cette série. Il y a aussi Kanin, Jakal (coup de cœur pour ce personnage !) et Zeke bien sûr. J’étais vraiment heureuse de retrouver Zeke. En parlant de Zeke, je dois dire que j’aime beaucoup l’histoire d’amour entre Alli et lui. Je trouve que, d’une certaine façon, elle enrichit l’histoire, dans le sens où ils apprennent l’un de l’autre. Mais aussi parce qu’elle force Alli à mettre en question ses principes. A partir de là, on découvre une nouvelle facette d’Alli, jusqu’à celle qu’elle a choisi d’être arrivé à la fin. Et c’est ça aussi qui a été très bien maitrisé par l’auteure, elle réussit à faire des personnages avec de bons sentiments et de nobles desseins, sans tomber dans la niaiserie (enfin, presque pas) et les clichés. C’est aussi une histoire d’amour qui semble évidente. Zeke représente pour Allie une vie différente, heureuse, qu’elle n’aurait pu imaginer jusque-là. Je trouve ça tout simplement beau.

Pour la fin.. Que dire ? Ça conclut bien l’histoire, même si ça dégouline de bons sentiments. Ça ne correspond pas vraiment avec l’atmosphère de la saga. Je dois avouer qu’elle m’a donné envie de prendre le premier avion pour les Etats-Unis pour rendre une petite visite à l'auteure. [spoiler]Après tout finir en happy-end ? Pourquoi ? :(

En bref, c'est une trilogie qui vaut vraiment le détour et que je conseille les yeux fermés.

After est un livre qui a beaucoup fait parler de lui ces derniers temps, et même s’il ne me tentait pas le moins du monde, j’ai eu l’occasion de lire grâce à une amie. J’aurai dû m’en tenir à mon instinct. Pourtant on ne pourra me reprocher de ne pas avoir donné une chance au genre New Adult. Quatrième essais, quatrième ratage. Bref, assez parlé de moi, concentrons-nous sur ce qui intéresse tout le monde : le livre !

After raconte donc l’histoire de Tessa une gentille fille, brillante et sans histoire, qui débarque à l’université. Elle fait donc la rencontre de sa cocolc punkette, qui a inévitablement un groupe d’amis rebelles et tatoués. (Oui, parce que punk et tatouages veut forcément dire problèmes..) C’est là que notre chère innocente protagoniste fait la rencontre de Hardin (sans blague, c'est quoi ce prénom ?), le bad boy mystérieux qui va « changer sa vie ». Bref, ou comment avoir la sensation de lire la même histoire pour la centième fois. Où en l’occurrence, la même histoire présente dans tous les livres new-adult que j’ai pu lire jusqu’à maintenant.

Concernant l’histoire.. hum à part l’histoire d’amour entre Tessa et Hardin il n’y a aucune intrigue. C’est plat et si on n’accroche pas avec l’histoire d’amour, il n’y a malheureusement pas d’autre élément sur lequel jeter son dévolu. L’écriture de l’auteure n’est vraiment pas mémorable. Il y a autant de dialogue que de narration. On a des ombres en guise de personnages secondaires. Ils ne sont là que pour mettre Tessa et Hardin en valeur, c’est tout. Bon, je ne vais pas beaucoup m’en plaindre, après tout vu le nombre de stéréotypes que véhicule le bouquin, je ne suis pas mécontentente que les autres personnages ne soient pas très fouillés. Je vois déjà les pales et insupportables personnalités qu’ils auraient récoltées. (Je déteste ce livre pour me faire dire ça grr) Mais ce qui est surprenant c’est que toute l’université se résume au groupe d’amis de Tessa. C’est à se demander où ils sont tous passés. Ah oui, Tessa est censée être à l’université mais on ne sait pas quel cursus elle suit, à part la littérature anglaise (attention, elle a lu les hauts de hurlevent hoho). Mais puisque l’auteure nous dit qu’elle est intelligente et bosseuse, ça doit être vrai… Ah oui ! Elle obtient un boulot sans même avoir à le chercher. Tout est si facile au pays de Cendrillon.

Sinon, l’histoire d’amour entre Tessa et Hardin est très prévisible. Le genre de relation « cercle vicieux » typique du new-adult : On s’aime, on s’engueule inutilement, on se déteste, on se rend compte qu’on ne peut pas vivre sans l’autre, on couche ensemble, on recommence tout depuis le début. Voici donc les piliers de cette histoire. Autant dire que ça m’a fortement ennuyé et énervé. Cet espèce de faux suspens (alors même que l'on sait dès les premières pages comment ça va finir tout ça) est insupportable. Et puis les scènes censées être « émouvantes » on une sorte d’ambiance larmoyante, pas crédible pour un sou. En parlant d’ambiance, je l’ai trouvé assez… étrange. En fait, elle ne collait pas particulièrement avec ce qui ce passe. En d’autres termes, c’est complètement superficiel. C’est dommage, c’est ce qui aurait pu être le mieux réussit.

Pour les personnages *sigh* il n’y a pas grand-chose à dire sur eux. Tessa est typiquement le genre d’héroïne faite de façon à ce qu’on puisse s’identifier à elle. Normale, pas très populaire, travailleuse (hein ?), prude (extrêmement prude)… Mais qui va commencer à fréquenter des personnes infréquentables (des vrais rebelles tatoués, je vous dis !). Bref, la même héroïne qu’on a vu une centaine de fois. En plus de ça elle a un espèce de faux caractère fort. Parce que oui, mademoiselle est tellement intelligente, elle ne veut pas se laisser marcher sur les pieds ! Mais au final, Hardin la traite tellement mal que ça casse son côté super héroïne indépendante.

Hardin lui est l'archétype du personnage cliché du genre New Adult. Mais si vous savez, le gars qui se veut bad boy avec des tatouages et qui se conduit en parfait salaud envers tout le monde, avec un passé super dark (ridicule serait un terme plus avenant), qui au milieu du bouquin fait sa crise émotionnelle (crédible quand t'as 40 ans) parce que la fille principale dont il est tombé désespérément amoureux (dont on ne connait même pas les raisons, ben non il faudrait pas que ce soit logique) veut le quitter.

Bref, des personnages qui brillent par leur manque de personnalité et par le nombre de clichés et préjugés qu’ils véhiculent. Je ne peux même pas concevoir que certains les qualifient de parfaits. Sérieusement ? Personnellement, un garçon aussi antipathique et abusif, et une relation formé à partir de sexe et d’apparences ne me fait pas du tout rêver. Parce que, au final, qu’elle est la morale de ce livre ? Que c’est correct que ton copain traite comme une moins que rien, tant qu’il est beau garçon ? Que tu ne peux que t’amuser qu’une fois que tu fais ce que tes amis font ? Qu’une fille bien élevée est une pauvre fille coincée ? Ben voyons. Ou comment idéaliser une relation abusive.

Pour la fin, dont on me fessait pourtant les éloges, n’est pas si surprenante ni très originale (c’est loin d’être la première fois que je vois ça). C’est juste là pour justifier les tomes suivants (les tomeS, oh ciel).

Pour conclure, je dirais que ce n’est pas une déception, je m’attendais au pire et malheureusement c’était pire. Par contre je peux comprendre que ce genre d’histoire puisse plaire. C’est facile à lire, malgré sa grosse taille, et même assez addictif. Et puis, si ça plait, pourquoi arrêter d’écrire ce style de livres ? Ce n’est juste pas mon genre de livres.

Je n’ai su qu’après ma lecture que c’était au départ une fan-fiction, ce qui éclaire en effet certains points…

L’expérience est très particulière, dérangeante. Je suis même surprise d'avoir assez accroché. Non pas que les histoires soient inintéressantes, mais plus parce que c'est rude et ce depuis le début. Ce fut une lecture assez pénible.
Je regrette aussi le fait que les histoire ne suivent un scénario de longue durée, car on se retrouve alors avec pleins de petites histoires relativement simples au niveau du scénario et pas particulièrement bien développés. En fait, on dirait un recueil de légendes urbaines. Ce qui est cool, mais souvent ce genre d'histoires n'ont pas de grand intérêt et manquent vraiment de réalisme (Après tout personne ne cherche à quitter cette ville. Personnellement, je serais partie dès le début !).

Pour les personnages, ils ne sont pas spécialement attachants, ni même bien fouillés, même si ce n'est pas le propos au fond. On s’intéresse plus à l'apparition des spirales et ce qu'elles entraînent. Cette obsession est plutôt originale, même si au combien malsaine. Au fur et à mesure qu'on avance dans l'histoire, on commence à se méfier de chaque objet, de chaque détail, aussi insignifiant soit-il. Les événements prennent toujours une tournure horrifique, les spirales pouvant apparaître partout, que ce soit dans de simples objets, comme dans les traits de personnalité d'un personnage. Tout ça donne le vertige.

L'atmosphère est ce qui est le plus réussit à mon sens. C'est tordu, glauque et complètement fou. On suit l'histoire avec une certaine fascination malgré toute l'horreur qu'elle nous inspire.

Les dessins ne sont pas vraiment dans le genre de ceux que j'aime, mais ils accentuent parfaitement l'ambiance de l'histoire, rendent chaque scène sale et qui fait naître un dégoût certain pour ma part.
Je finirai par dire que c'est surement un manga qui apporte un grand symbolisme et qui mériterait d'être traité plus en profondeur, mais j'admets ne pas avoir eu envie d'y chercher quoi que ce soit. Sur ce, je vais vomir. x-x

Un bon premier tome, avec des bons personnages charismatiques et une histoire qui promet. Bon, il y a quelques clichés ici et là, mais ça ne gêne pas plus que ça. Les dessins sont aussi très beaux, détaillés d'une façon impressionnante.

Ce qui m'emballe le plus pour l'instant c'est le scénario, qui malgré quelques airs de déjà-vu, est bien maîtrisé et intéressant. Par contre, je trouve ça dommage qu'on plonge déjà dans un long flash-back sur l'enfance du héro (qui en plus s’étale sur plusieurs tomes). Je pense que ça aurai été plus intéressant si ce flash-back avait été un peu mieux réparti à travers les tomes. Mais bon, ce n'est pas non plus très déplaisant.

Un autre bon point c'est l'aspect historique de l'histoire, c'est définitivement ce qui m'a poussé à le lire. Ça et les Vikings. En parlant de ça, l'histoire tente d'éviter certains clichés sur les Vikings, ce qui rend le tout encore plus sympathique à lire.

C'est donc un premier tome très plaisant. Il ce passe pas mal de choses, donc pas le temps de s’ennuyer. En tout cas, ça me donne bien envie de connaitre la suite.

J’ai entamé ce roman sans préjugés, n’ayant jamais vu le film, qui fait tout de même beaucoup parler de lui. Finalement, c'est un peu loin de ce que je m'imaginais, mais ce fut malgré tout une bonne lecture.

Pour les bons points, l’histoire sans être très originale, arrive à sortir des sentiers battus. En effet on se retrouve ici avec une intrigue en apparence simple, une famille dont le père doit s'occuper d'un hôtel pendant les périodes estivales, mais, finalement cette intrigue est travaillé au maximum. Elle se transforme peu à peu en véritable histoire d'horreur. On se retrouve vite dans un huit clos avec une tension qui monte en crescendo. Justement, cette tension est vraiment frappante, Stephen King sachant choisir très bien ses mots pour nous la faire ressentir. C’est vraiment une ambiance glauque, presque malsaine qui se ressent à travers les lignes.

J'ai tout simplement adoré toute cette histoire autour de l'Overlook, comme une mémoire des murs de cet hotel, qui aurait vu des histoires de tous genres. C'était bien trouvé et très bien exploité, l'univers du roman recèle d'une quantité de détails. Même si quelques uns de ses détails horrifiques m'ont semblé assez kitch (notamment les animaux) et n'apportant pas grand chose de concret à l'histoire. Cependant on est très bien immergé dans l'intrigue, King prenant son temps pour créer son histoire, donc rien de tout ça semble déplacé dans cet univers.

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Le côté horreur qui m’a vraiment plu, tient de la psychologie dégradante de Jack. Au long du récit, on est spectateurs de la décente aux enfers des Torrence, par le biais de petits détails et indices assez subtils et répartis dans toute l'histoire. C’est donc bien développé et mené. On est comme dans l’attente du « moment » où tout s’écroulera. Et c’était juste dingue. Les derniers chapitres sont à la fois fous et complètement malsains.

Les personnages sont donc vraiment bons. Ils ont des psychologies bien poussés et surtout éclatantes de vérité. Ils sont le point central de l’histoire. On oublie, l’hôtel, les fantômes et autres apparitions, ici on apprend à connaitre cette famille, les Torrance. Une famille que l’on sent au bord de l’éclatement, à travers les points de vue des trois protagonistes. Ils ont un background assez réaliste, loin des familles parfaites, ce qui est bien, mais franchement à force de nous le répéter tout le temps, ça devient lassant.
On a bien senti que King voulait avant tout les mettre eux, au centre de tout, mais du coup la fin m'a semblé presque indigeste et peu convaincante, même si elle est remplis de bons sentiments. Je passe un peu pour une sadique en disant ça, mais vraiment ça colle pas avec les chapitres qui la précédait, même si logique avec le message que voulait nous faire passer l'auteur. Dommage, de finir ce roman, que j'ai vraiment aimé, avec ce sentiment.

Un livre très court, entre la nouvelle et le roman, qui se lit très rapidement.

Je dois dire que l’auteur m’a grandement impressionné. Il a réussi à faire évoluer un sentiment d’une façon si méthodique en seulement quelques pages. Et ce n’est pas n’importe quel sentiment qui se développe. Ici on assiste à la transformation d’un petit béguin que n’importe qui pourrait éprouver pour un inconnu, qui se transforme peu à peu en un amour fanatique. Un amour qui la ronge à travers les années.

Vu le thème, je ne m’attendais pas à ressentir les même sentiments que notre héroïne anonyme. Pourtant, son chagrin face à cet amour à sens unique se ressent tellement à travers le récit, que l’on ne peut que ressentir de la compassion pour elle. En vérité, j’ai rarement été aussi ému par un texte.

La façon dont l’histoire nous est racontée, est encore un point que j’ai beaucoup aimé. En effet, on vit cette histoire à travers la longue lettre qui est envoyé à l’écrivain R. On suit donc avec précision, malgré le peu de pages, l’histoire est l’évolution de notre protagoniste inconnue. De son amour qui naît avant même son adolescence et qui devient à travers le temps, une obsession qui la hante et la chagrine au point de n’avoir plus de vie, de devenir une ombre. Et c’est un chagrin qui se ressent à travers les lignes. Chagrin pour amour qui n’est pas réciproque, chagrin pour cet homme qui lui semble inaccessible, chagrin de n’être jamais reconnue.

C'est toujours difficile de parler d'un roman qui nous touche tellement, donc je dirais que c'est un texte qui est à la fois beau et douloureux. Beau pour la profondeur des sentiments, leur justesse. Douloureux, parce que la détresse de la narratrice est palpable.
Je compte bien me lancer dans la lecture des romans du même auteur.

Lu il y a pas mal de temps, j'ai finalement vu son adaptation cinématographique, c'est donc ce qui me pousse aujourd'hui à rédiger mon commentaire.

Par où commencer ?

Le style de l'auteure est simple mais beau et terriblement efficace. La narration, sous le point de vue de Scout, une petite fille, est donc assez naïf, drôle et insouciant. Ça colle bien au personnage et c'est tellement rafraîchissant de voir le monde à travers les yeux de cette petite fille, qui au final, nous fait réfléchir sur bien des choses. En effet, elle met souvent en avant les comportement et réactions assez absurdes que peuvent avoir les adultes. J'ai juste adoré. C'est attendrissant et comique tout en étant intelligent.

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur c'est aussi une immersion dans une époque, un quartier, une famille. C'est d'une justesse remarquable. La morale de l'époque, l'état d'esprit de ces personnes est criante de vérité. Tout est magnifiquement bien mis en contexte. Les aventures de quartiers ne sont pas forcément très originales, mais on se laisse entraîner pas l'histoire.
Les thèmes abordés et surtout la manière dont ils sont abordés sont intéressants. C'est vu d'une façon tellement juste que ça ne peut que nous faire réfléchir, nous toucher.

Les personnages m'ont beaucoup plu. Particulièrement Scout, qui est une petite fille garçon manqué et qui ne manque pas de bravoure, ni de réparties.

C'est vraiment un livre qui marque, par sa simplicité et sa complexité mêlé parfaitement. Par les sentiments qui s'en écoulent. Le film est tout aussi beau, une très bonne adaptation.

Un de mes premiers Stephen King, juste après Carrie. L'histoire est assez éloignée du genre de prédilection de cet auteur, à savoir l'horreur. Il existe cependant un tout autre genre d'horreur dans cette histoire : la méchanceté gratuite venant de personnes qui devraient être digne de confiance, l'injustice vue de près et surtout l'horreur de certains crimes.

Pour commencer, le style de King est très bon et facile à lire. Pas forcément des plus imagé dans ce roman, mais ça colle bien avec son contenu. C'est toujours un auteur dont j'affectionne l’écriture, car elle colle toujours avec son temps, ces personnages et qui avec subtilité nous pousse à nous questionner. De plus, le scénario est bien maîtrisé. Ça reste toujours prenant et intéressant. L’alternance entre le passé et le présent est un autre point qui rend l'histoire intéressante, on sent d’emblée quelque chose qui cloche, un "orage dans l'air", ce qui m'a tenue en haleine durant toute l'histoire. Même si les ficelles de l'histoire sont faciles à deviner, il y a tout de même une additivité qui m'a poussée à lire cette histoire très rapidement.

L'atmosphère carcérale est très réussite. Ce n'est pas édulcoré, c'est brut et j'ai vraiment pu le ressentir. Pour moi, c'était une grande première, n'ayant jamais lu de livre qui se passe en prison, j'ai donc été très agréablement surprise. Même si parfois, j'ai eu une sensation de "remplissage" devant certaines scènes qui ne donnent rien de concret et qui stage la progression de l'histoire. J'ai donc trouvé rythme plutôt long, et même si je suis du genre à apprécier les histoires qui prennent leur temps, j'ai personnellement eu du mal avec certaines scènes.

Les personnages tous intéressants à leur façon, même si j'ai pu noter quelque fois des exagérations. Même en prison on a le droit aux gentils d'un coté et aux méchants tyranniques de l'autre. Mais je leur ai tout de même trouvé des personnalités bien réalistes, comme dans tous les romans de cet auteur que j'ai lu jusqu'à maintenant. Mais bon, cette exagération ajoute certaines fois une espèce d'ambiance larmoyante qui ne m'a pas tellement plu. Et puis le dénouement final, bien que touchant et pleins de sentiments, m'a plu.. mais je l'ai trouvé... prévisible ? Je ne saurai dire ce qui m'a gêné en fait.

Ce qu'il faut aussi retenir de ce livre c'est le thème principal de l'histoire, qui est la peine de mort (je suis contre si vous vous le demandez :p), c'est assez bien traité, la façon dont SK nous fait réfléchir est subtile, comme je l'ai dit plus haut. Il ne cherche pas vraiment à nous donner de leçon, mais on peut en tirer des conclusions (personnellement, je préfère ça à des livres qui nous balancent des morales toutes faites, comme si nous étions des idiots..). Il y a aussi cette parallèle entre la prison et la maison de retraite qui est faite, qui m'a fait de la peine, je dois l'admettre, et qui est bien trouvé.. je dirais ? Dans les deux cas, ça reste clair et ça nous donne une belle morale. Le meilleur aspect du bouquin pour moi.