Rêves de femmes

Petit livre au vu de son nombre de pages, mais ô combien instructif et particulièrement bien composé. Le court essai, Les femmes et le roman, ouvre merveilleusement bien cet ouvrage et donne le ton des nouvelles qui suivent, tout en préfigurant un autre essai de l’auteure, plus développé, Une chambre à soi. Virginia Woolf s’interroge : pourquoi les femmes n’ont-elles pas écrit de manière soutenue avant le XVIIIe siècle ? Pourquoi ensuite ont-elles produit plusieurs classiques de la fiction anglaise avec Jane Austen, Emily et Charlotte Brontë, Georges Eliot ? Et pourquoi n’écrivent-elles que de la fiction ? Je vous laisse découvrir ses arguments, et de conclure sur cette prophétie « Pour peu qu’elles jouissent d’un peu d’argent et d’un peu de temps libre, les femmes se mêleront plus que par le passé de l’art d’écrire. Elles feront un usage plus abouti et plus subtil de l’instrument qu’est l’écriture. Leur technique gagnera en audace et en richesse. »

Les six nouvelles illustrent ces réflexions ou promeuvent l’émancipation de la femme et sa volonté d’autonomie, qu’elle soit sociale ou affective. Une Société, est un texte très amusant combattant la misogynie ambiante ; Dans le verger, rêverie d’une jeune fille, n’est pas sans évoquer un certain Marcel Proust avec ses références aux sens, images et sons. Lappin et Lapinova, aborde le thème du mariage, un sujet pesant pour Virginia Woolf…

Un excellent bouquin sur lequel se précipiteront les lecteurs qui ne connaissent pas la grande dame des Lettres, et que les autres (re)liront avec intérêt.

La littérature est un échappatoire pour les lectrices et un outil de libération pour les quelques auteures qui s'expriment dans la fiction. Je fus un peu déroutée par le style et le contenu de ces nouvelles écrites par une grande écrivaine anglaise de la première partie du vingtième siècle. Des nouvelles assez divergentes mais dont le principal sujet est le "rêve des femmes". Ceux-ci sont parfois très différents suivant la "rêveuse" . La dernière nouvelle- sur les six - m'a particulièrement enthousiasmé : "le legs" avec sa chute vraiment inattendue.

Je n'approfondirai cependant pas la découverte de cette auteure.

Des nouvelles plutôt sympathiques. J’ai du mal à accrocher au format, mais j’ai tout de même apprécié l’écriture, très jolie.

Six nouvelles de qualité très inégale, comme toujours dans les livres de nouvelles.

Moments d'être : " Les épingles de chez Slater ne piquent pas". Je n'ai rien compris à cette nouvelle!

"Lappin et Lapinova" m'a amusée.

Et "Le Legs" pour moi, c'est la meilleure, la chute est bien.

Livre très intéressant qui traite les rêves des femmes pendant le 19ème siècle par le biais de courte nouvelle.

Un petit livre agréable pour commencer Virginia Woolf même si je pense que je vais plus apprécier le côté roman que nouvelles. Je l'ai lu il y a peu et je ne m'en souviens déjà presque plus (c'est dire si les nouvelles sont courtes).

J'ai beaucoup aimé la deuxième nouvelle "Une société" puisqu'on y retrouve des femmes qui s'interrogent sur les choses qui les entourent, un moyen intéressant de découvrir les mœurs (entre autre) de l'époque.

"Lappin et Lapinova", l'avant dernière nouvelle m'a laissée perplexe. Beaucoup plus "noir" que les précédentes nouvelles, elle dévoile le caractère cruelle que peut prendre une relation.

Un recueil intéressant mais qui ne me laissera pas un souvenir indélébile.