Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 800
Membres
1 013 883

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Une journée d'Ivan Denissovitch



Description ajoutée par anonyme 2010-04-16T18:33:21+02:00

Résumé

Choukhov (CH-854) a été condamné à la déportation en camp de travail pour « trahison de la patrie » (accusation forcée d'espionnage) car il a été fait prisonnier au cours de la Seconde Guerre mondiale par les Allemands. Bien qu'il ait été condamné à 10 ans, Choukhov sait qu'à l'instar des autres bagnards, il ne quittera vraisemblablement pas le camp vivant.

Le livre s'ouvre sur le réveil de Choukhov, malade. Pour avoir rejoint les autres en retard, il est contraint de nettoyer le sol du corps de garde. Sa punition effectuée, il se rend au dispensaire pour y chercher des soins. Le médecin ne peut pas l'exempter car il a déjà dépassé son quota quotidien d'arrêts de travail, et renvoie Choukhov au travail. Choukhov appartient au 104e peloton de travailleurs, composé de 23 hommes et d'un chef à qui les prisonniers doivent une totale obéissance. Les hommes du camp partagent leur temps entre travaux forcés et méthodes de survie, subissant une loi brutale et primaire ne permettant qu'aux plus résistants de s'en sortir. Choukhov est un dur et un travailleur, ce qui lui a valu le respect de ses pairs. Les rations de nourriture (kacha) sont très limitées, et représentent pour les prisonniers leur seule richesse que certains capitalisent, comme le fait Choukhov. A la fin de la journée, il arrive à rendre de petits services à César, un intellectuel capable d'échapper aux travaux manuels en s'étant rendu utile aux services administratifs. César est aussi privilégié, car il reçoit des paquets de nourriture de ses proches, qu'il partage avec Choukhov en remerciement de ses services.

Finalement, la journée de Choukhov a été productive, presque une bonne journée, car il a pu survivre. Ce point de vue restrictif proposé par Soljenitsyne sur la vie au Goulag arrive à faire évoquer l'horreur banalisée que subissent les prisonniers, écrasés par des conditions de vie intolérables et pourtant supportées sans cri, les tortures que l'on devine sans y être confrontées, les petites rapines qui permettent à certains, comme Choukhov, de vivoter, entouré de ceux qui s'écroulent en silence, vaincus par une violence sourde. Soljenitsyne offre à ses lecteurs, dans un livre court et très accessible, une peinture de la cruauté du système concentrationnaire du Goulag encore renforcée par le point de vue subjectif de son héros, bagnard banal, résolu à accepter la violence du système en ayant restreint son humanité aux besoins élémentaires de subsistance et ses espoirs à survivre jusqu'au lendemain.

Afficher en entier

Classement en biblio - 178 lecteurs

extrait

Le vrai ennemi du prisonnier, c'est le prisonnier son frère. Si les zeks n'étaient pas des chiens entre soi...eh bien, les chefs, ils ne seraient plus de force à les commander.

...marche! qu'il crie, le sous-chef d'escorte.

On arrive au poste de garde.

Le poste, cinq routes y mènent. Une heure avant, elles fourmillaient de zeks.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Pas apprécié

J'ai trouvé ce livre d'un ennui profond.

Afficher en entier
Or

J'ai beaucoup apprécié cette lecture, du fait que le vécu soit décrit avec précision, clarté et sincérité.

Je ne peux pas attester de la qualité de la traduction française qui ne m'a pas choqué outre mesure, n'étant pas apte à comparer avec la version originale et n'ayant pas lu d'autres œuvres de Soljenitsyne.

Afficher en entier
Lu aussi

"Une journée d'Ivan Denissovitch" Alexandre Soljenitsyne

Ed. Robert Laffont poche (226p).

Bonjour les lecteurs ...

Soljenitsyne ne m'était pas inconnu, l'archipel du gouag, le pavillon des cancéreux, la maison de Matriona

S'attaquer à " la journée d'Ivan Denissovitch" est autre chose.

Pendant un peu plus de 220 pages, Ivan, prisonnier dans un goulag depuis plus de 8 ans, raconte une de ses journée type par le menu.

Ceci depuis le réveil à 5 h du matin jusqu'au couché.

Tout y est minutieusement décrit . De ces quelques instants volés à l'aube, jusqu'aux rassemblements, les " repas", les corvées.

Ivan, détenu modèle, a su se fondre dans le moule et chaque jour, tente de survivre dans cet enfer glacé.

Sa vie est fait de petits rien, quelques miettes qui améliorent son ordinaire et suite de vexations.

Il relate les règles ridicules, la transformation de l'être humain en bête de somme.

La ruse, la perte de l'espoir, le fatalisme.

Ivan se pose aussi des questions sur l'existence de Dieu, se sentant proche de la sortie, de la fin de sa vie.

A sa sortie en 1962, ce livre a eu l'effet d'une bombe: pour une fois, quelqu'un osait relater les conditions de vie à l'intérieur d'un goulag.

Cette vie devenue inutile ou chaque journée se traîne, ou chaque journée ressemble à celle d'hier et est identique à celle de demain.

Avec un recul de plus de 50 ans, que dire ?

Le texte récit est certes intéressant.. mais ces 200 pages sont lourdes, plombantes.

J'ai été déçue par l'écriture poussive (problème de traduction?).

Je n'avais pas eu ce ressenti par exemple lors de la lecture de " l'archipel du goulag".

Je referme ce livre mitigée, comme anesthésiée, lassée

Afficher en entier
Or

Livre que j'ai lu dans ma jeunesse et qui m'a énormément marquée. C'est un livre très poignant, à faire lire.

Afficher en entier
Diamant

"Une journée d'Ivan Denissovitch", c'est du café fort, du café fort noir, bien qu'en apparence, il n'en ait pas l'air. À vue de nez, le café a l'air fort clair, pour peu, on apercevrait le clocher de l'église dans le fond de la tasse, mais lorsqu'on le goûte, sa force se fait ressentir dans la bouche et elle vous prend à la gorge.

Étrange pourtant, puisque ce récit d'une journée dans un goulag, en plein hiver, ne comporte pas de scènes violentes, ni de scènes de tortures. Pour peu, on lirait bien cette histoire avec le sourire... jusqu'à ce que la dure réalité se fasse ressentir : hé, on est au goulag !

Voilà toute la force du roman de Soljénitsyne : faire du roman fort, nous prendre par les tripes, nous faire ressentir la faim d'Ivan et des autres, nous faire ressentir le froid mordant, la peur, la résignation, la violence des gardiens, l'inhumanité des lieux, le travail titanesque qu'on leur demande d'accomplir, le tout sans épanchements, sans forcer le trait, en restant sobre... Tout en nous donnant un récit d'une forte intensité.

Ben oui, c'est quoi une journée dans toute une vie ? Rien... Mais pourtant, si importante. Surtout qu'au goulag, il faut rester en vie.

Il ne se passe pas de choses exceptionnelles dans le roman, pourtant, l'ennui est impossible et j'ai suivi cette journée d'Ivan avec passion, mes les tripes nouées tout de même.

Ivan, il est un homme simple, avec de l'enthousiasme. Ce n'est pas un tire-au-flanc ou un salaud, mais pour survivre au goulag, il doit ruser afin que son morceau de pain qu'il a caché ne soit pas dérobé durant son absence, ne pas se faire donner par un autre qui aurait à gagner un petit avantage, bref, éviter de se faire remarquer et d'aller au cachot qui signifierait la presque mort.

Mieux qu'un Spartiate, le prisonnier CH-854 de la brigade 104 a mis au point tout un tas de petites combines afin d'améliorer quelque peu sa détention inhumaine : ne pas dévorer toute sa miche de pain le matin pour la faire durer; magouiller afin d'avoir une soupe en plus; rendre des services à ceux qui reçoivent des colis; faire correctement son travail pour ne pas mettre leur brigadier dans la merde; cacher quelque lames dans son uniforme et faire en sorte de ne pas se faire attraper...

Denissovitch se permet même le luxe, à la fin, d'être optimiste et de se dire qu'une journée de plus était passée, sans seulement un nuage, presque un bonheur...

Un récit minimaliste qui donne naissance à une oeuvre puissante, fallait le faire et le génie de l'auteur l'a fait. Poignant.

Et si le lecteur se donne la peine de réfléchir à l'envers du décor, cela lui donnera la vision d'un système totalitaire qui nie l'individu, qui lui enlève tout espoir et toute possibilité de réintégrer la vie normale. Ils savent tous qu'ils ne sortiront jamais de là...

On peut comprendre qu'à l'époque où le roman fut publié dans le "Novy Mir" il fallu couper quelques passages pour la publication (pourtant, ils n'étaient pas excessifs, ces passages) et que cela péta comme une bombe dans l'opinion russe puisque c'était la première fois qu'un écrivain parlait des goulags, lui qui y avait été.

Un grand roman à découvrir !

Afficher en entier
Lu aussi

J'ai trouvé la traduction pas terrible, malheureusement, mais cela ne m'a pas empêché de bien apprécier ce livre. J'ai aimé la façon dont Soljenitsyne amène les conditions de vie au goulag, la façon dont on se rend compte que certains hommes ont perdus tellement de leur identité.. C'est un très bon roman, très riche, que je pense que j'aurais plus apprécié avec une meilleure traduction.

Afficher en entier
Or

Ce livre est magnifique de pédagogie ... la façon dont A.Soljenitsyne rend supportable la découverte des conditions de vie des prisonniers du goulag est à la fois impressionnante et terrifiante. Ces hommes n'ont plus d'identité, d'autonomie, de liberté. Ils souffrent de froid de faim, de mauvais traitement. Et pourtant ils trouvent du réconfort de de la satisfaction dans des "accidents positifs" de leurs journées. Soljenitsyne s'y prend à merveille pour nous montrer à quel point on leur a tout retiré, jusqu'à l'envie même de sortir pour certains ... c'est terrifiant de voir que des hommes sont capables de faire cela à d'autres hommes.

Afficher en entier
Diamant

Un roman passionnant pour dénoncer l'enfer du Goulag, c'est dingue qu'il ai réussit à le publier ! La base de l'Archipel du Goulag car c'est après avoir publié ce livre que Soljénistyne a reçu des milliers de témoignages sur le Goulag.

Afficher en entier
Argent

Les goulags est un sujet assez tabou et lugubres pour l'époque mais Soljénitsyne abord parfaitement le sujet. Il relate la journée d'une personne lambda qui se retrouve dans l'enfer qu'est la goulag. Une merveilleuse façon de dénoncer le régime mis en place.

Afficher en entier
Argent

Lu au lycée, en 84, puis récemment j'ai relu "l'archipel du goulag", ces deux livres, je dirai que j'ai aimé les lire, même s'il n'était pas toujours facile de le faire

Afficher en entier

Date de sortie

Une journée d'Ivan Denissovitch

  • France : 2010-03-18 - Poche (Français)

Activité récente

Luneli l'ajoute dans sa biblio or
2021-09-30T15:33:45+02:00

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 178
Commentaires 17
extraits 6
Evaluations 46
Note globale 7.73 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode