La Valse des arbres et du ciel

A la fin de sa vie, Marguerite Gachet, fille du docteur Gachet, se souvient de sa rencontre avec Vincent Van Gogh, à Auvers sur Oise et nous confie ses souvenirs.

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Ce livre est exceptionnel, il nous fait revivre les deux mois du peintre avant sa mort, au sein du village, on en apprend plus sur son art, sa psychologie et la vie à l'époque puisque nous sommes à la fin des années 1880 début 1890.

C'est une immersion dans le mouvement impressionnisme et plus généralement dans la perception de l'Art. On y évoque notre chère Tour Eiffel , perçue à l'époque comme une abomination, la difficulté pour un peintre à l'époque de se faire reconnaitre à sa juste valeur. Et quelle valeur méconnue il avait Van Gogh, comme tant d'autres de l’époque qui se sont battus pour leur art qu'ils avaient dans la peau et dont le succès ne viendra qu'à titre posthume.

On suit l'histoire à travers les yeux de Marguerite et on découvre avec effroi, les valeurs de l'époque et la place de la femme dans la société. On découvre la vie sociale avec ses parenthèses épistolaires et journalistiques qui m'ont donné envie de m'insurger contre la société.

L'histoire se déroule quelques années avant la séparation de l'église et de l'état (1905) et pourtant je me suis sentie oppressée et choquée de découvrir tous les préceptes d'éducation et de valeurs de ces années là.

On plonge dans l'histoire d'amour de Marguerite et Vincent, délicate, précieuse et pourtant cachée, cette romance vivra dans le cœur, dans la tête et dans le corps de celle-ci jusqu'à sa mort. Elle aimait d'un amour fou, dévastateur et sans limite. Cet amour , Vincent le vivra pour son art, qu'il ressentait au plus profond de son être, chaque cellule de son corps et qui donnera les chefs d’œuvres que nous connaissons et admirons tant.

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Ce livre m'a captivé par la plume de l'auteur mais aussi parce que c'est mon peintre préféré dont j'ai eu la chance d'aller à Amsterdam admirer son œuvre ainsi que le musée impressionniste d'Auvers sur Oise. Elle me transporte à chaque fois. Rien que sur les 2 mois il a peint 70 toiles, son art est immense et son héritage intemporel.

On ne dira jamais combien le rôle des libraires est important dans les découvertes livresques !

Ce livre m'a été très gentiment offert par une employée de la FNAC, alors que je venais effectuer des commandes. Sans elle, je n'aurai jamais eu l'occasion ou la volonté de lire ce superbe roman.

Je ne suis pas très fan des peintures de Vincent van Gogh, qui ne me parlent pas… Mais ce livre m'a donné l'envie de connaître plus ce peintre !

Par une écriture légère, et descriptive, l'auteur nous plonge tout de suite dans les souvenirs de Marguerite, la fille du Docteur Gachet, à Auvers sur Oise en juin 1890, en alternance avec les pensées de Vincent Van Gogh.

La jeune fille nous conte ses premiers émois et son amour éperdu pour Vincent van Gogh !

On sent la tension s'intensifier au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire.

Les descriptions des paysages, des manières de peindre de van Gogh sont immersives et l'on sent la brise légère, on voit les rivières, les bois et les terres cultivées, les fleurs…

J'ai même eu l'impression d'entendre le pinceau glisser sur la toile avec des mouvements vifs !

Comme a justement dit une autre chroniqueuse, "on a l'impression d'être derrière l'épaule de Vincent Van Gogh et le regarder peindre" !

On croirait vraiment la transcription d'un journal intime, le roman étant ponctué de vrais articles de journaux de l'époque qui apportent de la crédibilité au récit.

Ceci est bien sûr un roman, sur une possibilité de la mort accidentelle de Vincent ; elle fait écho à une nouvelle hypothèse en 2011 sur la mort de Vincent van Gogh : il aurait été victime par accident d'une balle tirée par deux adolescents qu'il connaissait. Avant de succomber deux jours plus tard, le peintre aurait alors décidé d'endosser toute la responsabilité de l'acte en déclarant s'être visé lui-même, dans le but de protéger les garçons et par amour pour son frère Théo, pour lequel il pensait être devenu un fardeau trop pesant….

Une hypothèse réfutée en 2020 par un chercheur.

La série française "L'Art du crime" consacre un épisode sur ce mystère (je vous conseille d'ailleurs cette série qui sous prétexte d'une enquête policière, détaille les œuvres et la vie d'un artiste).

Revenons au roman de Jean-Michel Guenassia, dont l'histoire est tellement bien rédigée, que l'on s'y plonge sans hésitation, avec délice, puis avec tristesse…

Un excellent roman par un auteur sous-estimé.

On sait des choses sur Vincent Van Gogh. Cetaines vraies, d’autre pas. Et d’autres restent dans l’ombre. La valse des arbres et du ciel imagine une partie de l’histoire…

Durant enviton 70 jours, Vincent Van Gogh est venu à Auvers, en France. Là-bas, il a rencontré un médecin qu l’a aidé, mais aussi sa fille de 19 ans, Marguerite, dont il fit au moins 2 tableaux. Et ils ont vécus une histoire d’amour (tout du moins dans le livre)…

Car au fil du roman, c’est Marguerite qui livre sa vie, sa relation amoureuse avec Vincent Van Gogh. Evidemment, si celle-ci est une possibilité de la vie du bonhomme, il n’y a jamais eu de preuve qu’elle ait réellement eu lieu. Guenassia prend donc le parti de la définir comme réelle et de la raconter. Marguerite voulait être peintre, et était doué pour la copie. On imagine donc qu’elle aurait pu demander conseil à Vincent, deux fois plus âgé qu’elle, et en tomber follement amoureuse, alors que lui semble plus distant. C’est l’histoire d’un premier amour qui est ici contée.

Particuliérement bien écrit, et s’incrustant parfaitement dans les faits connus (même si certains sont discutés, notamment le suicide de Van Gogh), le roman est bien renseigné et ne se laisse pas dépassé par son aspect réel, mêlant comme il faut la fiction et les faits. Ce qui ne l’empêche aucunement de bien développer Marguerite et de lancer des clins d’oeils vers de grandes oeuvres de la littérature du genre, notamment romantique. Le résultat est des plus satisfaisant !

Encore une fois, Jean-Michel Guenassia réussit à produire un roman touchant, puissant, convaincant. Décidé à se pencher sur les dernières semaines de Vincent Van Gogh à travers l' aspect inédit d' une jeune fille amoureuse, l' auteur nous transporte à la fin du dix neuvième siècle, en région parisienne. Vincent van Gogh vient dans ce village pour consulter un médecin qui devrait l' aider à soigner un mal... Finalement assez flou. C'est donc suite à une consultation médicale que Van Gogh fait connaissance de la fille dudit médecin ; passionnée de peinture et Ô combien rebelle. Cette rencontre, d' après l'auteur aura un impact considérable pour chacun des deux protagonistes. Un livre qui fait forcément réagir et réfléchir le lecteur sur la société de l' époque.A travers cet ouvrage bien construit quoique un peu longuet , le doute s’installe.

Une question se pose réalité ou fiction ? Guenassia mène intelligemment cette histoire et entraine le lecteur par son habileté à croire son interprétation sur la mort de Van Gogh.

Mon avis mitigé ne vient pas de la qualité du roman, ni de l'écriture, ni des thèmes... Il vient du fait que cette histoire soit fictive, mais à propos de personnes qui ont existé, et sur lesquelles on a déjà beaucoup parlé. Pendant toute ma lecture, j'ai eu du mal à rentrer dans le récit, parce que je me demandais sans arrêt ce qui était basé sur des faits réels, et ce qui sortait complètement de l'imagination de l'auteur.

J'ai pourtant beaucoup aimé l'interprétation de Guenassia quant aux personnages principaux : Marguerite, jeune femme passionnée mais coincée par sa condition de femme et par son père ; Van Gogh, obsédé par la peinture, et son rapport ambigu à Marguerite ; et le Docteur Gachet, qu'il a transformé en personnage détestable sous tous points de vue.

Les moments les plus touchants sont tous liés pour moi à la frustration de Marguerite, qui voudrait être indépendante, étudier, voyager, mais qui est privée des moyens de le faire parce qu'elle est une femme. Le passage à l'Académie de Jullian, seule école à enseigner l'art aux femmes, est glaçant, tout comme la dernière partie du roman. Les coupures de journaux intégrés au roman viennent aussi rajouter du contexte sur la vie politique et sociale de l'époque, ce que j'ai apprécié. Et tout ça, Guenassia aurait pu le faire sans y mêler Van Gogh...

Mon premier Guenassia, et je ne suis pas déçue ! Un style fluide et poétique qui s'accorde parfaitement au sujet et aux personnages. J'ai découvert un Van Gogh boulversant, singulier, et surtout réel, loin d'être idéalisé. Comme beaucoup de grands artistes, son art prend tout, sa vie y est consacrée, ce qui le détache du monde, et surtout des autres autour de lui, y compris Marguerite.

Cette réecriture du mystère autour de sa mort est parfaitement maîtrisée, et le point de vue de Marguerite, une jeune femme qui voudrait être artiste, et par dessus tout être indépendante, est rafraîchissant et offre un oeil neuf et extérieur sur Van Gogh, qui est pour elle à la fois proche et inaccessible. J'ai également été sensible à la condition sociale des femmes à cette époque, que Marguerite combat avec la véhémence propre à sa jeunesse et son désir de liberté. Magnifique roman !

J'aime décidément beaucoup les livres de Jean-Michel Guenassia. Celui-ci nous permet de rencontrer le personnage de Marguerite, jeune femme talentueuse qui rêve d'échapper aux contraintes de son époque. Il est d'ailleurs intéressant de voir tout ce qu'on pouvait légalement faire subir à ses enfants à la fin du 19e siècle. Et sa relation avec Van Gogh sonne vrai. Bref, une lecture agréable que je conseille.

Une véritable déclaration d'amour à la peinture et à l'art en général le tout sublimée par l'écriture simple et poétique de Jean-Michel Guenassia. A lire absolument!

La valse des arbres et du ciel se présente comme le journal de Marguerite Gachet, fille du docteur Gachet, présenté comme l'ami des peintres impressionnistes, tenu en 1890. Le récit de la vie de la jeune femme est entrecoupé d’extraits de journaux et de lettres évoquant l’actualité et les mœurs de la France à cette époque. Et si l’intérêt de ces derniers est parfois discutable, les pensées et le récit de la vie de Marguerite sont stupéfiants de réalisme. La jeune femme est l'héroïne féminine la plus convaincante dont j'ai pu lire les aventures ces derniers temps - j'exclus les personnages modernes qui ne s'inscrivent pas dans le même schémas. Elle est à la fois moderne et bien ancrée dans ce 1890 auquel elle appartient.

Je suis moins convaincue par le style, mais La valse des arbres et du ciel reste un excellent roman à mettre entre toutes les mains!

Une plongée dans le XIXème siècle, un aperçu de la lutte des femmes pour leur émancipation et un regard sur la mort de Van Goth. J'ignorai tout des doutes qui pèsent sur le non-suicide de Van Gogh. C'est donc avec fascination que j'ai lu et dévoré ce roman, dont l'hypothèse me laisse perplexe. Un roman d'autant plus appréciable qu'il nous permet de plonger dans le siècle au gré des extraits de journaux d'époque. Un beau roman.