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Décembre 2008, dans une vallée encaissée des Pyrénées. Au petit matin, les ouvriers d'une centrale hydroélectrique découvrent le cadavre d'un cheval sans tête, accroché à la falaise glacée.
Le même jour, une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée.
Le commandant Servaz, 40 ans, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier cette enquête, la plus étrange de toute sa carrière. Pourquoi avoir tué ce cheval à 2 000 mètres d altitude ? Serait-ce, pour Servaz, le début du cauchemar ?
Tiens , si tu avais le choix au moment des élections entre trois candidats: le premier à moitié paralysé par la polio, souffrant d'hypertension, d'anémie et de nombreuses pathologies lourdes, mentant à l'occasion, consultant une astrologue, trompant sa femme, fumant des cigarettes à la chaîne et buvant trop de martinis; le deuxième obèse, ayant déjà perdu trois élections fait une dépression et deux crises cardiaques, fumant des cigares te s'imbibant le soir au champagne, au porto, au cognac et au whisky avant de perdre deux somnifères; le troisième enfin un héros de guerre décoré, respectant les femmes, aimant les animaux, ne buvant qu'une bière de temps en temps et ne fumant pas, lequel choisirais-tu? Servaz sourit.
_Je suppose que vous vous attendez à ce que je réponde le troisième?
_Et bien bravo, tu viens de rejeter Roosevelt et Churchill et d'élire Adolf Hitler. Tu vois: les choses ne sont jamais ce qu'elles paraissent.
C'était une excellente lecture. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de thriller et je suis contente d'avoir recommencé avec ce livre-ci.
J'ai eu un peu peur au début avec l'aperçu de l'hôpital psychiatrique car je ne suis pas une grande fan de tous les thrillers psychologiques qui se passent au milieu des fous, mais ce n'est finalement qu'un petit élément de l'enquête et non pas son cœur.
J'ai adoré l'enquête : dès le début du livre Bernard Minier nous met dans l'ambiance avec ce premier cadavre macabre. Puis l'enquête nous emporte sur différentes pistes.
Même vers la fin, quand les soupçons se précisent il y a encore des rebondissements. Et j'ai apprécié la fin car au fond l'explication était assez logique et le dénouement assez réaliste. J'aurais certes aimé en savoir un peu plus ce qu'étaient devenus certaines personnes de l'institut notamment, mais cela ne m'a pas vraiment dérangé.
En bref, je le recommande parce que passé l'appréhension du début (qui m'est donc propre) j'ai été captivée tout au long du roman.
Un premier tome intéressant et intriguant. J'ai adoré le personnage de Martin Servaz. Et quelle originalité de démarrer cette histoire avec un crime comme celui-ci. Même si j'ai trouve qu'il traînait un peu en longueur et que l'on relatait trop souvent la nature et la météo, j'ai hâte d'aller découvrir le second roman de la Saga Servaz.
Bon, ben Minier a gagné un prix avec ce livre et fait partie des auteurs appréciés.
Ça sera sans moi…
J’y ai cru, pourtant, dans la veine des Thilliez, Bussi, Lemaître à l’époque des polars, Commère, Dicker…
Pis non.
Ce livre a des personnages assez classiques, plutôt banals, qui suivent une enquête assez classique qui se révèle finalement sans surprise.
Le tout en s’étalant en d’interminables descriptions qui sont entre le dilué, l’inutile et le trop détaillé…
J’ai donc souffert à la lecture que j’ai trouvée interminable pour une histoire qui dans les années 70/80 serait sortie chez le Fleuve Noir du mois en 250 pages…
Un bon roman policier à nous Glacé le sang, beaucoup de pistes à suivre dans ces montagnes. Pas mal de rebondissements un enquêteur qui se donne à fond et qui est sur tous les fronts, parfois une ambiance un peu glauque dans les montagnes qui s'ajoute au supens pour notre plus grand plaisir de lecture. Bien écrit, un roman à lire dans la pénombre pour garder cette ambiance et un Martin Servaz bien attachant.
2024 sera l'année où je vais relire quelques séries qui m'ont marquée.
Je commence par celle du commandant Servaz.
J'ai adoré replonger dans cette ambiance glacée et glaçante.
Je l'avais lu à sa sortie en 2012 et j'ai redécouvert cette enquête atypique avec autant de plaisir.
L'intrigue est assez originale et démarre plutôt fort pour nous emmener ensuite entre une ancienne colonie de vacances, un asile psychiatrique très particulier et un trio masculin peu recommandable.
Les événements et les rebondissements s'enchaînent et même s'il y a quelques scènes invraisemblables on ne peut s'empêcher de tourner les pages avec angoisse pour savoir ce qui se cache dans la suivante.
Si j'ai parfois eu l'impression d'être dans "Le silence des agneaux" et "Les rivières pourpres", l'auteur sait maintenir son lecteur en haleine car tout y est, depuis les pistes qu'il va brouiller, les suspects qu'on croit avoir découvert, les doutes qui vont s'installer, les révélations qui vont nous surprendre, cette ambiance glauque et cette neige, ce blanc toujours et à l'infini.
Première retrouvailles avec Servaz et je me prépare avec enthousiasme à replonger dès le mois prochain dans cet univers stressant avec "Le cercle".
Le roman est addictif et l’intrigue passionnante. On suit les aventures du commandant Servaz qui va devoir enquêter dans un lieu inquiétant sur le meurtre d’un cheval retrouvé accroché à une falaise.
On se laisse complètement bercé par l’atmosphère (à lire si possible l’hiver bien chaudement sous la couette) et par les multiples rebondissements que nous offre l’auteur.
Bernard Minier parvient à rendre l’ensemble des personnages du roman attachant en particulier les personnages principaux.
Les informations et le suspens sont remarquablement bien distillés et comme tout bon thriller, la fin répond à nos attentes tout en nous surprenant.
Ce roman pourrait donner lieu à une éminente adaptation cinématographique.
« Glacé » est un excellent thriller et Bernad Minier manie avec brio toutes les ficelles du genre.
Ce livre a longtemps attendu dans ma PAL, enfin je découvre Bernard Minier, et je ne suis pas déçue ! Il nous propose une enquête originale et pleine de rebondissements savamment dosés, dans un cadre sublime et cruel. L’ambiance calfeutrée de la vallée, le climat et les mœurs donnent le ton d’un huis clos qui rappelle “Les rivières pourpres” de Jean-Christophe Grangé.
Certains éléments de l’intrigue se comprennent aisément, d’autres sont inattendus. Je reste toutefois avec des questions en tête. J’imagine (et espère !) que les tomes suivants apporteront certaines réponses. Je pensais notamment que la psychologue serait plus présente.
En toile de fond, on suit le commandant Servaz et son entourage, notamment son équipe d’enquêteurs. L’immersion en est renforcée et je me suis attachée aux personnages.
La plume de Bernard Minier est agréable, rapide et sans fioritures. Le suspense est bien entretenu, avec des fins de chapitres qui laissent le lecteur dans l’attente, et on apprécie la recherche documentaire. Entre autres, je pense aux descriptions des pratiques psychiatriques.
Quelle plongée dans une enquête menée au plus profond d'un paysage tout droit sorti d'un film ou le froid et l'effroi se mêlent !
Durant la lecture, on frisonne tout dans tout les sens du terme et les différents personnages nous emmènent dans des lieux tellement sombres qu'ils nous font presque trembler.
Résumé
Décembre 2008, dans une vallée encaissée des Pyrénées. Au petit matin, les ouvriers d'une centrale hydroélectrique découvrent le cadavre d'un cheval sans tête, accroché à la falaise glacée.
Le même jour, une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée.
Le commandant Servaz, 40 ans, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier cette enquête, la plus étrange de toute sa carrière. Pourquoi avoir tué ce cheval à 2 000 mètres d altitude ? Serait-ce, pour Servaz, le début du cauchemar ?
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