Commentaires de livres faits par Kiriu
Extraits de livres par Kiriu
Commentaires de livres appréciés par Kiriu
Extraits de livres appréciés par Kiriu
Il y a tant à dire de ce roman... Hugo nous offre un portrait riche de ce Paris médiéval, en passant par la place de la grève, la cour des miracles, et par la majestueuse cathédrale. On en apprend tellement sur les coutumes, le parler populaire, et sur les rapports sociaux du Moyen-Âge.
Des hommes totalement différents vont aimer la douce Esmeralda. Alors que l'amour de Quasimodo ne sera que générosité et sacrifice; celui du quelconque Phoebus ne sera que charnel; Frollo, lui, se rendra prisonnier d'un amour fou, possessif et jaloux. Les magnifiques déclamations de ce prêtre qui s'interdit d'aimer, mais qui se retrouve torturé par ses sentiments, m'ont bouleversée. (Les chapitres "ANATKH" (fatalité) et LASCIATE OGNI SPERANZA, et "Fièvre" sont à lire et à relire!). J'ai été surprise de ne finalement ressentir aucun mépris envers ce prêtre qui devient à la fois victime et bourreau. La fatalité d'un être damné, victime d'un désir d'autant plus fou qu'il est transgression, qui deviendra lui-même la fatalité d'Esmeralda...
Ce roman est bâti sur cette notion de fatalité. Celle de Quasimodo sera de ne connaître qu'humiliation, dédain et dégoût. Tous sont les victimes des lois. Hugo en profite ainsi pour critiquer les pouvoirs ecclésiastiques et judiciaires de l'époque. Il évoque également le symbole des architectures, le chapitre "Ceci tuera cela" ("le livre tuera la cathédrale") annonce que le peuple, en ayant accès au savoir grâce à la diffusion de l'écrit, se libérera de cette fatalité des lois.
C'est une jeune fille vive, pleine d'espoir et d'humour, que j'ai découvert en lisant les pages de ce journal. Une jeune fille tellement mature pour son âge, et dotée d'un talent d'écrivain indéniable. Une jeune fille qui se cherche, se révolte, s'interroge, se contredit... Une adolescente de 13 ans, parfois si touchante ou à l'inverse presque exaspérante, parfois si sûre d'elle ou si timide. Une jeune fille tout simplement humaine. Mais qui fait preuve d'une grande intelligence, j'ai tellement aimé sa franchise, ses interrogations existentielles, sa sensibilité, ses remarques profondes, sa volonté et sa soif de connaissance.
L'adolescence est l'âge de tous les espoirs, des doux rêves d'amour et du désir de liberté sans limite. Durant deux ans, Anne subit l'enfermement dans ce huis-clos qu'est l'Annexe. Elle doit se cacher pour survivre, et endurer chaque jour l'angoisse d'être découverte. Elle se réfugie dans les études, s'évade dans les livres, change, espère et rêve... Elle contemple le marronnier à la fenêtre du grenier, et tente de respirer un peu d'air frais sans trop ouvrir la fenêtre...
C'est aussi toute une famille que l'on suit à travers ce journal, Anne nous dévoile la routine des huit clandestins, et toute la difficulté de vivre les uns sur les autres, chaque jour; les tensions avec sa mère qu'elle ne comprend pas, et sa découverte de l'amour avec Peter...
Je me suis beaucoup attachée à chacun d'eux.
Et puis soudain... tout s'arrête.
Le seul survivant sera le père d'Anne.
Cette lecture ne peut être une lecture comme les autres. Elle est particulièrement intense, éprouvante et inoubliable. Je suis heureuse d'avoir enfin lu ce journal, je ne le regrette pas. J'y pense encore souvent et j'y penserai toujours, il m'a fait réfléchir sur moi-même, sur mes aspirations et m'a beaucoup appris.
En lisant ce journal, nous faisons revivre une part d'Anne à travers nous.
En 1692, un massacre a lieu à Glencoe en Écosse. Le Révérend Charles Leslie rend visite à une jeune femme emprisonnée afin de l'interroger sur les massacres dont celle-ci a été témoin. Du fond de son cachot, cette jeune femme, nommée Corrag, va lui livrer le récit de sa vie.
Elle lui raconte son enfance, sa vie passée à fuir ceux qui l'appellent "sorcière". Elle lui décrit la beauté des Highlands et des couchers de soleil sur les lochs, la magie des plantes qui guérissent et sa manière de vivre en symbiose avec la faune et la flore.
Corrag nous partage sa vision du monde, ainsi que ses réflexions sur la vie, la mort, l'amour et l'aberration de la violence.
Son récit est merveilleux, l'écriture est tellement poétique et sensorielle qu'elle nous berce et nous emporte dans cette contrée sauvage. Grâce à cette narration particulière, j'ai pu voir les paysages changer au fil des saisons, j'ai couru moi aussi sur les crêtes, j'ai senti les odeurs de plantes, et le vent dans mes cheveux. J'ai partagé sa vie, ses instants magiques, ses promenades, ses joies mais aussi ses craintes. Car ce roman a aussi une part de suspense : on se demande ce qu'il est véritablement arrivé, et quelles en sont les raisons ? Que sont devenus les personnes dont nous parle Corrag ?
Tout cela est très prenant, d'autant plus que ce roman est basé sur des faits historiques réels : le massacre de Glencoe a bien eu lieu.
Ce fut une lecture magique, que je conseille vraiment.
La fin du Seigneur des Anneaux est belle et triste, mais elle est magnifiquement triste.
J'ai beaucoup aimé cette fin en douceur, j'ai été agréablement surprise de découvrir ce chapitre sur le sauvetage de la Comté - qui n'apparaît pas dans le film et qui vient donc modifier beaucoup d'éléments -, c'était comme vivre une toute autre aventure, comme ouvrir un nouveau livre.
Les appendices contiennent aussi beaucoup d'éléments intéressants, notamment à propos des origines d'Aragorn et surtout au sujet de son histoire d'amour avec la belle Arwen. J'ai été très émue de lire ce chapitre les concernant, d'autant plus qu'au cours de l'histoire j'étais un peu déçue par l'absence de leur récit. Ces appendices viennent soulager nos frustrations et nous dévoilent également leur avenir, ainsi que celui de chaque membre de la Fraternité de l'Anneau.
Grâce à toutes ces précisions et à cette richesse de détails, il nous est impossible de ne pas croire en ce monde, de ne pas se sentir totalement immergé dans cet univers féerique. Dans mon cœur, tout cela a été, et restera à jamais réel.
Grâce à Merry et Pippin, nous faisons la connaissance d'un "arbre-qui-parle" nommé Barbebois, un Ent, et ces Ents sont des êtres fascinants ! J'ai adoré ce passage dans cette forêt mystérieuse. Tolkien nous offre une puissante mythologie étudiée jusque dans les moindres détails !
Puis vient la rencontre avec les rohirrims, ces cavaliers du Rohan et avec Théoden, leur chef. On rencontre aussi Faramir, homme du Gondor, qui se trouve être un personnage vraiment noble que j'ai beaucoup apprécié.
Tolkien, ce fabuleux poète, nous offre des descriptions magnifiques, notamment de la nature, à travers les bosquets de l'Ithilien , dans les jardins du Gondor...
Tout est ensuite devenu tellement sombre à mesure que Frodo et Sam se dirigent vers cette vallée d'ombre. C'est comme si j'y étais, j'ai ressenti ces ténèbres envahissantes et mon sang s'est glacé.
Les personnages y sont bien plus approfondis, les personnalités se révèlent. Celle de Merry et de Pippin, de Legolas et de Gimli... On y découvre aussi plus particulièrement la personnalité très complexe du sournois Gollum. Surtout, on se rend compte de la bravoure de Sam Gamgie, et cette bravoure vient conclure le tome. Cette fin m'a épatée et m'a réellement donné envie de savoir comment nos amis allaient s'en sortir !
Ce second tome est un véritable coup de cœur.
Nous suivons le parcours d'une de ses jeunes femmes marchandées, à travers les carnets fictifs qu'elle continuera à écrire tout au long de son aventure. Cette jeune femme téméraire décide de participer à ce terrible marché, afin d'être libérée de l'asile où elle s'est retrouvée enfermée par sa propre famille, pour cause d'avoir eu des enfants "hors mariage". Elle est animée par l'espoir de regagner sa liberté et de retrouver ses enfants. May fera preuve de beaucoup de courage pour s'adapter à sa nouvelle vie auprès des Cheyennes, mais aussi pour s'adapter à ce déroutant retour à la nature. Elle deviendra amie avec de nombreuses autres femmes très attachantes et aux caractères bien différents.
Une petite fille et une vieille âme alternent leur récit. La petite fille nous raconte son présent et la vieille âme l'écoute en se souvenant. J'ai trouvé cette narration captivante et originale !
La petite Blanche a douze ans, peu aimée et maltraitée par son père, elle rêve d'une vie meilleure. Un jour, ce dernier l’emmène brutalement loin de chez elle, sans même lui faire connaître leur destination. Elle apprend qu'elle est l'objet d'un mariage arrangé. Elle découvre alors un tout nouvel univers où les pères savent aimer leurs enfants, et où elle peut réaliser son plus grand rêve : apprendre à lire et écrire... Elle goûte enfin à la liberté. Elle se liera d'amitié avec Aymon, le petit prince sauvage au coeur pur, petit simple d'esprit qui aime vivre dans les arbres et qui déborde d'amour. Elle s'attachera à son fidèle cheval nommé Bouc, mais aussi au bel Eloi, le jeune charpentier.
Grâce à la Dame Verte, cette mystérieuse femme-rivière séduisante mais dangereuse, Blanche apprendra les secrets qui entourent sa naissance.
C'est un conte sur le passage de l'enfance à l'adolescence, l'entrée dans le monde violent des adultes. Je me suis laissée emportée par cette histoire entrainante, j'ai adoré m'imaginer les paysages de cette terre qui penche, ainsi que les berges de la Loue. Certains passages assez crus m'ont un peu perturbée (l'ogre croqueur de petites filles...), mais ce roman m'a emportée dans un univers que je ne voulais pas quitter.
Un roman saisissant, à la fois simple et réaliste, mais qui m'a vraiment captivée, et parfois même dérangée.
Un roman qui fait réfléchir et qui est terriblement d'actualité.
Rédigé sous la forme d'un journal intime, ce roman post-apocalyptique est magnifiquement écrit. C'est un beau message d'espoir qui suggère une remise en question de nos sociétés devenues trop dépendantes, et qui laisse entrevoir la possibilité de vivre autrement.
Deux jeunes soeurs, Eva, danseuse classique, et Nell, brillante intellectuelle, vivent seules dans la maison de leurs parents, à la lisière d'une grande forêt, loin de tout.
Au dehors, c'est l'effondrement de la société, l'apocalypse se produit progressivement pour des raisons vaguement évoquées. Des rumeurs de maladies infectieuses se propagent et il n'y a plus ni essence ni électricité.
Autour d'elles : la forêt, ce lieu en apparence tellement hostile. Mais Nell, jeune fille curieuse de tout, dévorant les livres et son "Encyclopédie" de A à Z, va découvrir les multiples bienfaits qu'offrent les plantes, les fruits et les arbres... La forêt va devenir pour elle une fascinante source de richesses.
Je me suis beaucoup attachée aux deux soeurs dont on suit les relations parfois difficiles. Il s'agit d'un huis clos très intimiste qui m'a paru parfois inquiétant, mais qui, paradoxalement, m'a apporté une certaine sérénité.
Il y a des livres dont on se souviendra. « Dans la forêt », fera partie, pour moi, de ces livres qui ont laissé leus empreintes.
Cependant, au cours de ma lecture, j'ai tout de même ressenti quelques petites déceptions, j'ai eu cette sensation de copié collé dont beaucoup parlent également, et j'ai relevé des défauts dans les dialogues qui étaient parfois incompréhensibles, (j'ai pensé que ça venait peut-être de la traduction)...
En tout cas il est certain que les personnes n'ayant pas lu le manga Fruits Basket ne peuvent ni comprendre, ni apprécier cette "suite", et c'est un peu dommage.
La fin m'a étonnée et me laisse perplexe, mais je la trouve tout de même originale. Malgré mon avis plutôt positif, ce roman reste une petite histoire amusante qui se lit facilement mais qui peut s'oublier tout aussi vite...
J'ai beaucoup aimé la manière dont l'auteure décrit des instants comme suspendus dans le temps, figés, dans un chalet où l'on se sent comme a l'abri du monde, avec pour seule compagnie la musique du clavecin et la nature silencieuse. Tout semble se figer dans une langueur agréable et réconfortante. J'ai trouvé refuge dans cette lecture calme, ce lieu à l'abri des vagues du temps.
Le roman offre aussi de nombreuses références musicales et j'ai pu découvrir de magnifiques morceaux. Cette musique cristalline correspond parfaitement aux trois personnages, dont les âmes meurtries sont si bien décrites par l'auteure.
Mais les sentiments amoureux y sont étudiés si brillamment... Aragon analyse différentes formes d'amours à travers différents personnages. C'est un roman sur l'amour impossible, irréel, sur l'amour fantasmé et sur ses illusions. Un roman baigné dans une ambiance artistique et mondaine. Paris y est merveilleusement décrit.
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Revenu d'une guerre dont il ne parvient pas à se remettre, Aurélien mène une vie de célibataire oisif, enchaînant les aventures amoureuses, et traînant sans but dans le Paris mondain des années 1920.
Et un jour il fait la rencontre de Bérénice, épouse d'un pharmacien de province. Ce n'est pourtant pas un coup de foudre, mais une suite de circonstances vont le mener à s'intéresser à elle, jusqu'à en tomber follement amoureux, semble-t-il. .
J'ai beaucoup aimé le personnage de Bérénice et je regrette qu'il ne soit pas plus développé. Celle-ci est sous le charme d'Aurélien mais demeure tout de même sur la réserve, car Bérénice a le fameux " goût de l'absolu " .
J'ai particulièrement aimé le récit de son enfance bretonne, au château de Combourg et lors de ses promenades dans les bois . C'est donc la partie "Mémoires de ma vie", qui se veut une autobiographie plus psychologique et intimiste, qui m'a le plus plu.
Mais j'ai adoré aussi son récit du voyage avec sa traversée de l'Océan, son arrivée en Amérique et sa découverte des civilisations du Nouveau monde.
Son écriture est tout simplement magnifique, il décrit ce qui l'entoure avec une poésie grandiose.
Le beau Julien de Lamare apparaît alors et le mariage ne tarde pas. Mais ce charmant jeune homme se révèle bien vite violent, avare et surtout infidèle. L'existence de Jeanne est brisée par ce mauvais mariage. Pour elle, comme pour beaucoup de femmes de son époque, ce n'est pas une vie, mais bel et bien une mort à petit feu. Jeanne subit tant de désillusions, elle renonce au bonheur avant même d'avoir pu y goûter.
Ce n'est pas le genre d'héroïne que l'on cotoie habituellement, mais elle est un personnage très réaliste, et j'ai pu comprendre ses réactions, sa passivité, ou encore cette adoration envers son fils, cet amour excessif, car il est tout ce qu'il lui reste.
De la jeune fille fraîche et pleine d'illusions, il ne reste plus rien après la découverte de la trahison, de la violence, et après la confrontation à la mort.
Comme tout auteur naturaliste, Maupassant décrit parfaitement l'environnement de cette campagne normande. La nature y est magnifiée, j'ai pu m'imaginer parfaitement les décors qui entourent Jeanne et qui représentent ses états d'âme.
« Les arbustes emmêlés, comme une dentelle de bois fin, heurtaient les unes aux autres leurs maigres branches ; et le murmure des feuilles tombées et sèches que la brise poussait, remuait, amoncelait en tas par endroits, semblait un douloureux soupir d’agonie.»
Les portraits sont également très travaillés, je n'ai donc eu aucun mal à me prendre d'affection pour Jeanne et pour ses parents. Je regrette que ce roman soit plutôt court, j'aurais tant aimé en apprendre davantage sur eux, et notamment sur Lison qui m'a fait tant de peine aussi, cette vieille fille qui « ne tenait point de place; un de ces êtres qui demeurent inconnus même à leurs proches, comme inexplorés, et dont la mort ne fait ni trou ni vide dans une maison, un de ces êtres qui ne savent entrer ni dans l'existence, ni dans les habitudes, ni dans l'amour de ceux qui vivent à côté d'eux. »
A travers la vie de Jeanne, Maupassant nous fait découvrir la condition féminine au XIXème siècle, mais il y traite aussi d'autres thèmes comme l'éducation des filles, les mariages arrangés, l'adultère, le fanatisme religieux, les vieilles filles abandonnées, les servantes filles-mères, l'argent, la maternité, et la famille.
Un roman dramatique et sombre mais qui se termine par une lueur d'espoir. Un cadeau que nous fait Maupassant, autant à nous lecteur qu'à cette très chère Jeanne. « La vie, voyez-vous, ça n'est jamais ni si bon ni si mauvais qu'on croit. »
Une tragédie sur ce combat perdu d'avance.
La belle Ariane, femme mariée à Adrien Deume dont elle n'est pas du tout amoureuse, tombe en adoration pour le charmant Solal. Celui-ci la séduit et se prend au jeu de l'amour charnel et du "paraître", qu'il critique pourtant farouchement et dont il se moque, car le double de lui-même sait déjà que leur histoire passionnelle est vouée à l'échec.
Au cours du roman, nous avons droit aux monologues intérieurs des personnages. J'ai autant aimé lire les monologues déjantés d'Ariane que ceux de Mariette, la femme de chambre, avec son patois drôle et ses avis si pleins de bon sens.
Leurs pensées sont écrites avec une absence totale de ponctuation et j'ai adoré lire ces divagations.
Ce roman soulève la question de cette passion qui finit toujours par s'estomper, malgré le nombre d'artifices et de simagrées, parfois si ridicules, que l'on peut déployer.
J'ai un immense coup de cœur pour ce chef d'œuvre monumental, tout en comprenant qu'il ne puisse pas plaire à tout le monde.
Ce roman nous introduit en Hollande, au XVIIème siècle. Afin d'aider sa famille financièrement, Griet entre au service de l'artiste Vermeer. Elle y devient servante et aura pour tâche de nettoyer l'atelier du peintre. Une relation ambiguë va s'installer entre la jeune femme et son maître.
Je dois avouer que le début du roman ne m'a pas passionné. Je l'ai trouvé très lent, avec si peu de rebondissement, et je ressentais une certaine distance vis-à-vis de Griet. Aussi, j'ai regretté que le peintre Vermeer soit si peu présent. On en sait si peu sur lui, il paraît presque invisible, et donc irréel. Mais, cette absence le rend d'autant plus mystérieux et cela ajoute finalement un charme au livre. Vous l'aurez compris, la dernière partie du roman m'a fait changer d'avis sur cette histoire, je la trouve tout simplement très réaliste. J'ai également apprécié en apprendre plus sur les procédés de peinture de l'époque. Ce roman offre de nombreux détails sur les différents matériaux à broyer afin d'obtenir certains pigments. Je conseille donc fortement ce livre aux amateurs d'art.
J'ai aimé lire le récit de Scout dans cette ambiance des années 1930. Cette petite fille vive et bagarreuse, nous raconte trois ans de son enfance. Son récit est plein d'humour et d'intelligence.
Scout vit avec son frère Jem, et son père, Atticus, un avocat admirable qui respecte les valeurs humaines. Il va tenter de défendre un Noir injustement accusé d'agression. Son combat est un message de tolérance.
Ce livre m'a permis d'aborder la Révolution française sous un angle différent, et de me mettre à la place de cette famille torturée... J'ai été sidérée par les horreurs qu'ils ont vécues ! Le passage sur la détention au Temple m'a beaucoup affectée, surtout le récit sur le petit Louis XVII...
Dans les années 1920, Cetta, émigre en Amérique, cette terre promise où tous les rêves semblent se réaliser. J'ai été captivée par son histoire. Et bien-sûr j'ai adoré Christmas, ce jeune garçon à l'imagination débordante et aux répliques vives. Son histoire avec Ruth, la jeune fille dont il est amoureux, m'a beaucoup émue.
Ce roman touche à tant de thèmes différents. Il nous attendri autant qu'il nous choque... Il est question de misère, de prostitution, de gangster, de racisme, d'immigration, de différentes formes d'amour mais aussi de violence.
Et cette violence c'est d'ailleurs le seul bémol de ce livre à mes yeux. Les chapitres sur Bill m'ont été assez désagréables. Les scènes de violences, notamment les violences sexuelles, ont été pour moi trop détaillées, trop visuelles. Je ne suis tout simplement pas habituée à ce genre de lecture. (Et je n'ai pas forcément envie de lire cela...) C'est pourquoi, ce livre, je le déconseille simplement aux âmes sensibles...
Le reste, j'ai eu du mal...
Ce roman porte sur la liaison adultère qui unit Anna, femme mariée belle et intelligente, et Vronski, un jeune officier célibataire.
Il raconte aussi l'histoire de Levine, et de sa bien aimée Kitty. J'ai préféré lire leur histoire plutôt que celle d'Anna.
Lévine est un personnage attachant qui m'a beaucoup intéressée. Il aspire à une vie simple, une vie à la campagne, et j'ai aimé sa façon de voir les choses.
J'ai également beaucoup apprécié de voir évoluer Kitty, qui passe de jeune fille capricieuse à femme raisonnable, elle est de ce fait en parfait contraste avec Anna...
Des thèmes indémodables y sont abordés : ceux de l'intolérance et du jugement d'autrui. En effet c'est ici le portrait d'une jeune fille sauvageonne, qui subit les moqueries et le mépris du village entier. Sa passion pour la nature et les remèdes qu'offrent les plantes, lui vaut la réputation de sorcière.
.J'ai adoré le personnage de cette petite Fadette, elle est au fond si pure, on dirait un ange.
L'intrigue principale est très émouvante, car il est aussi question d'une jolie histoire d'amour, ainsi que de l'affection que se portent deux frères jumeaux inséparables.
Les personnages sont tous très attachants et j'ai été très émue de la fin.
Je vous conseille ce roman si léger et simple à lire, malgré une langue un peu vieillie, mais qui colle bien à cette ambiance campagnarde du 19eme siècle.
J'ai le cœur lourd d'avoir fini ce livre. Suivre l'histoire de Tess m'a beaucoup affectée. Je me suis tellement attachée à Tess, elle m'a tellement émue... J'étais d'autant plus frustrée de la tournure que prenait sa vie, car je n'avais pas assez de temps pour lire et connaître la suite au plus vite. J'étais pleine d'espérances... Je me suis imaginée à sa place, j'ai ressenti chacune de ses émotions. Celles-ci étaient d'autant plus fortes qu'elles sont décrites en harmonie avec la nature.
Le héro du roman est Octave Mouret, un jeune homme séducteur, qui est venu à Paris dans l'idée d'y faire fortune, il est logé par la famille Campardon, dans un grand immeuble parisien, habitées par de nombreuses "honorables" familles, que l'on découvre chacune sous toutes les coutures.
On peut dire que je me suis régalée de cette "pot-bouille", cette popote des ménages. J'ai beaucoup ri de cette madame Josserand qui cherche par tous les moyens à marier ses filles.
Zola se fait un malin plaisir de nous dévoiler ce qu'il se passe une fois les portes closes, chez ses familles si distinguées. Les comportements sont en effet bien crasseux, on ne s'ennuie pas, entre adultère, médisance et hypocrisie... Une chose est sure : on n'en mangerait pas de leur tambouille !
Ce roman réaliste dépeint une société parisienne peuplées d'arrivistes immoraux. Les portraits de personnages sont très complexes, et ce pauvre père Goriot qui donne tout à ses filles ! Sa passion paternelle excessive m'a beaucoup touchée, j'ai vraiment eu de la peine pour lui...
« Goriot mettait ses filles au rang des anges, et nécessairement au-dessus de lui, le pauvre homme ! Il aimait jusqu’au mal qu’elles lui faisaient. »
Celui-ci reflète son histoire d'amour contrarié avec Adèle (Ethel) et lui-même (Ordener).
Les thèmes poétiques chers à Hugo y sont présents : l'amour, l'humanité, la justice, la liberté... Certaines réflexions annoncent même qu'Hugo entreprend son plaidoyer contre la peine de mort.
Son style est déjà affirmé, ses personnages, son écriture et ses descriptions sont sublimes, la nature est omniprésente et magnifiquement décrite.
Ce roman d'aventure et d'héroïsme, est un mélange de macabre gothique et de romantisme. L'histoire se déroule en Norvège au 17eme siècle et on y croise un être représentant le mal absolu, nommé Han d'Islande. Ce bandit si cruel et sanguinaire, est capable d'une telle barbarie que l'on se demande s'il n'est pas plutôt mi-homme, mi-démon. Cette créature issue des mythes nordiques peut d'ailleurs avoir donné à Hugo l'idée du très célèbre Quasimodo.