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Dans le pays, on l'appelait la petite Fadette, car elle avait la taille d'un farfadet et les pouvoirs d'une fée. Comme sa grand-mère, elle guérissait les hommes et les animaux. Landry, l'un des jumeaux de la ferme voisine, tombe amoureux d'elle. Mais l'amour d'une sorcière est mal vu dans cette famille, et il rend malade de jalousie Sylvinet, l'autre «besson». Après La Mare au diable et François le Champi, c'est le troisième roman champêtre de George Sand. Elle y exprime tout ce que la vie lui a appris. L'apparence des êtres ne compte pas, il faut percer l'écorce. La richesse des filles ne fait pas leur bonheur et l'amour est difficile à construire. Son désir inassouvi est là, aussi, d'un amour qui durerait toujours. La Petite Fadette illustre le grand dessein de George Sand : enseigner le respect de Dieu, de la nature, de la sagesse, de l'amour.
— Adieu donc, le beau besson sans cœur, qui laisse son frère derrière lui. Tu auras beau l’attendre pour souper, tu ne le verras pas d’aujourd’hui ni de demain non plus ; car là où il est, il ne bouge non plus qu’une pauvre pierre, et voilà l’orage qui vient. Il y aura des arbres dans la rivière encore cette nuit, et la rivière emportera Sylvinet si loin, si loin, que jamais plus tu ne le retrouveras.
Toutes ces mauvaises paroles, que Landry écoutait quasi malgré lui, lui firent passer la sueur froide par tout le corps. Il n’y croyait pas absolument, mais enfin la famille Fadet était réputée avoir tel entendement avec le diable, qu’on ne pouvait pas être bien assuré qu’il n’en fût rien.
— Allons, Fanchon, dit Landry, en s’arrêtant, veux-tu, oui ou non, me laisser tranquille, ou me dire, si, de vrai, tu sais quelque chose de mon frère ?
— Et qu’est-ce que tu me donneras si, avant que la pluie ait commencé de tomber, je te le fais retrouver ? dit la Fadette en se dressant debout sur la barre du sautoir, et en remuant les bras comme si elle voulait s’envoler.
Landry ne savait pas ce qu’il pouvait lui promettre, et il commençait à croire qu’elle voulait l’affiner pour lui tirer quelque argent. Mais le vent qui soufflait dans les arbres et le tonnerre qui commençait à gronder lui mettaient dans le sang comme une fièvre de peur. Ce n’est pas qu’il craignît l’orage, mais, de fait, cet orage-là était venu tout d’un coup et d’une manière qui ne lui paraissait pas naturelle. Possible est que, dans son tourment, Landry ne l’eût pas vu monter derrière les arbres de la rivière, d’autant plus que se tenant depuis deux heures dans le fond du Val, il n’avait pu voir le ciel que dans le moment où il avait gagné le haut. Mais, en fait, il ne s’était avisé de l’orage qu’au moment où la petite Fadette le lui avait annoncé, et tout aussitôt, son jupon s’était enflé ; ses vilains cheveux noirs sortant de sa coiffe, qu’elle avait toujours mal attachée, et quintant sur son oreille, s’étaient dressés comme des crins ; le sauteriot avait eu sa casquette emportée par un grand coup de vent, et c’était à grand’peine que Landry avait pu empêcher son chapeau de s’envoler aussi.
Et puis le ciel, en deux minutes, était devenu tout noir, et la Fadette, debout sur la barre, lui paraissait deux fois plus grande qu’à l’ordinaire ; enfin Landry avait peur, il faut bien le confesser.
Ce livre a été un véritable tremplin, pour moi, alors que j'étais enfant ...Il m'avait été offert par mon père qui m'invitait toujours à lire ! et cette fois là, ce fut un succès total car après la lecture de ce roman, je crois que je n'ai plus jamais cessé de lire !
Découvert lorsque j'étais encore adolescente, je ne compte plus le nombre fois que j'ai dévoré ce livre.
La petite Fadette, c'est l'histoire de Françoise et de son petit frère, élevés par une grand-mère pauvre mais aimante. Si tout le monde vient la voir discrètement pour ses remèdes naturels, elle est surtout mise au ban du village car soigner ainsi s'apparente souvent à de la sorcellerie et c'est très mal vu. De plus, ce sont des femmes indépendantes qui se débrouillent très bien sans hommes. Et dans une telle société c'est impensable! Mais la grand-mère va pourtant transmettre son savoir à Fadette. Ici la nature est respectée et bien mise en avant.
Landry lui est le fils d'un riche propriétaire. Si il est fort et autonome, son jumeau Sylvinet et excessivement sensible et très égoïste. Leur éducation va d'ailleurs dans ce sens puisque Sylvinet reste bien choyé par sa mère tandis que son frère va travailler. Ainsi chacun se voit attribué un rôle et chacun s'y tient puisque la famille a une influence considérable.
Un jour Landry et Fadette vont faire connaissance. Loin des préjugés des gens, le jeune homme va apprendre à connaître la jolie sauvageonne au-delà des apparences. Peu à peu une tendre relation va naître et elle sera terriblement mal perçue par les gens du village, la famille de Landry et surtout Sylvinet.
Faisant preuve d'une grande force de caractère, la petite Fadette va se battre et va accepter de faire un grand sacrifice pour prouver qu'elle est digne de Landry.
De nombreux thèmes sont ici représentés. Entre les croyances des gens et les préjugés qui font lois dans les villages, la place de la femme, l'éducation (ici d'enfants jumeaux) et la place de la famille dans la vie des jeunes gens, la relation de Landry et la petite Fadette partait mal. Pourtant, avec beaucoup de courage, ils vont tout affronter ensemble.
Georges Sand a une plume merveilleuse pour nous conduire dans ces villages ruraux d'antan. Elle n'a pas son pareil pour parler du féminisme en créant un personnage aussi fort comme cette petite Fadette. C'est une lecture merveilleuse dont on ne se lasse pas!
Une romance adorable entre la pouilleuse et un garçon respectable du village. Parce que ce garçon est respectable il ne jette pas la pouilleuse comme tout les autres mais à prit le temps de la connaître cela a permi à cette jeune fille de devenir une femme respectable pas pour les autres mais surtout pour qu’elle puisse realiser ses projets de vie. Le message de ce livre
est simple : être une personne respectable qui se respecte et respecte les autres finit par le remporter surtout si cette personnes est une bonne dévot car elle aura sa place au coté de Dieu.
Je l'ai préféré de loin à "La mare au Diable" ! C'est un énorme coup de cœur ! je le relirai avec grand grand plaisir et il me tarde de lire "François le Champi" ! Vraiment qu'elle plume !
Un roman jeunesse doux et paisible qui fait du bien. Une petite souillon face au monde paysan, une fenêtre sur le passé, un bref instant de vie de nos aïeux. J'ai beaucoup aimé leurs raisonnements, leur vision de la vie et leurs actes du quotidien. Fadette est entière, vive et futée. Et elle doit affronter une vie pleine de souffrances et d'hostilités. Et personne ne la ménage...Spoiler(cliquez pour révéler)J'ai beaucoup aimé sa romance avec Landry, sincère, pure comme autrefois et en même temps magique. Et grâce à lui, elle va réapprendre à vivre.
L'une des plus belles histoires d'amour que j'ai pu lire !
J'ai tout simplement adoré la relation entre La Petite Fadette et Landry. Par ailleurs les deux protagonistes sont extrêmement bien écrit et tout simplement admirables.
Délicieux roman où l'on se laisse porter au gré des mots simples et délicats de Georges Sand qui a pris le parti que son histoire se terminerait de manière positive. Un roman feel-good avant l'heure, avec une pincée de Berrichon par dessus. Un peu de douceur dans ce monde de brutes. Laissez-vous tenter !
Il s'agit de ma seconde lecture pour ce roman. La plume de George Sand est à la fois avant gardiste et traditionnelle. Tout en racontant des contes inspirés de Légendes d'autrefois, elle partage ses idées qui pour l'époque pouvaient paraître "modernes". La lecture de ce roman peut se faire facilement car l'écriture de G.S. est certes écrite d'un français du 19ème siècle mais elle n'est pas pour autant compliquée à comprendre, le vocabulaire utilisé est très proche de celui que nous utilisons. Sa lecture reste un plaisir, ce que j'y préfère ce sont les passages nocturnes éclairés des feux follets ✨️✨️
Une jeune fille, vivant avec sa grand-mère et son jeune frère dans les bois, et un jeune fils de paysan, dans le Berry, tombe amoureux l'un de l'autre au grand désarroi de la famille paysanne.
Quelle joie de relire ce roman, lu la première fois durant mon enfance. La sensibilité des descriptions de George Sand est telle que dans mon souvenir : les personnages, les paysages, les sentiments sont peints, analysés, et lire cette histoire est, comme toujours avec cet auteur (/autrice), une plongée dans le XIXème siècle en France. C'est comme lire un conte. A lire par tous.
Résumé
Dans le pays, on l'appelait la petite Fadette, car elle avait la taille d'un farfadet et les pouvoirs d'une fée. Comme sa grand-mère, elle guérissait les hommes et les animaux. Landry, l'un des jumeaux de la ferme voisine, tombe amoureux d'elle. Mais l'amour d'une sorcière est mal vu dans cette famille, et il rend malade de jalousie Sylvinet, l'autre «besson». Après La Mare au diable et François le Champi, c'est le troisième roman champêtre de George Sand. Elle y exprime tout ce que la vie lui a appris. L'apparence des êtres ne compte pas, il faut percer l'écorce. La richesse des filles ne fait pas leur bonheur et l'amour est difficile à construire. Son désir inassouvi est là, aussi, d'un amour qui durerait toujours. La Petite Fadette illustre le grand dessein de George Sand : enseigner le respect de Dieu, de la nature, de la sagesse, de l'amour.
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