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Le Bâtard de Kosigan, Tome 1 : L'Ombre du pouvoir



Description ajoutée par anonyme 2024-03-12T04:35:09+01:00

Résumé

Le chevalier assassin, Pierre Cordwain de Kosigan, dirige une compagnie de mercenaires d’élite triés sur le volet. Surnommé le « Bâtard », exilé d’une puissante lignée bourguignonne et pourchassé par les siens, il met ses hommes, ses pouvoirs et son art de la manipulation au service des plus grandes maisons d’Europe.

En ce mois de novembre 1339, sa présence en Champagne, dernier fief des princesses elfiques d’Aëlenwil, en inquiète plus d’un. De tournois officiels en actions diplomatiques, de la boue des bas fonds jusqu’au lit des princesses, chacun de ses actes semble servir un but précis.

À l’évidence, un plan de grande envergure se dissimule derrière ces manigances. Mais bien malin qui pourra déterminer lequel...

Dans la lignée des meilleurs romans de fantasy historique comme Le Lion de Macédoine de David Gemmell, Le Bâtard de Kosigan mélange avec brio la fantasy anglo-saxonne et l’histoire de France.

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Classement en biblio - 217 lecteurs

extrait

« Surveille tes paroles, Kosigan ! »

Je me retourne pour faire face à un baron d’Auxois dont la poigne, les yeux et les mâchoires serrées, lancent des éclairs.

Cela faisait un certain temps que j’attendais ça.

Je le regarde droit dans les yeux.

« Je ne dis rien d’autre que la vérité, d’Auxois. Regardez-vous, avec votre gros ventre et votre barbe à bière. Et regardez les d’Arcy, on croirait trois chatons tout mouillés. Entre vous et les petites damoiselles en armure qui vous accompagnent, je ne vois vraiment pas ce que je pourrais avoir à craindre sur un champ de bataille. Vous n’êtes pas de cet avis, chambellan ? »

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Commentaires les plus appréciés

Or

Pas de souffle épique traditionnel comme la fantasy sait le faire : on suit plutôt les péripéties douteuses d'un mercenaire plus vénal qu'héroïque, un peu comme Jaworski dans gagner la guerre en fait... L'histoire ne donne donc pas forcément envie présentée comme ca, à tort!

L'auteur nous sert un livre bien écrit et addictif dans un mélange entre histoire de France, chevalerie et ésotérisme bien intégré à l'histoire. D'ailleurs, la correspondance de l'héritier du héros dynamise toute l'histoire et rajoute une intrigue bien trouvée avec de courts chapitres épistolaires... entre deux récits haletants sur le héros.

En conclusion, un bon livre de fantasy historique, assez surprenant et décalé, bien que jouant sur des codes classiques de la fantasy.

A voir si le deuxième tome est à la hauteur.

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Diamant

Un must have pour tout qui aime la fantasy historique / uchronie ! Il mérite d'ailleurs entièrement son prix Imaginales. Tout est bon dans ce livre, l'intrigue est dynamique, les personnages principaux sont absolument géniaux, mention spéciale au style narratif très particulier, l'alternance entre le journal de Pierre et les lettres de Michael rend vraiment très bien. Je félicite l'auteur et j'attends avec impatience de pouvoir me procurer la suite ♥

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Commentaires récents

Diamant

Dès les premières pages du 'Bâtard de Kosigan' de Fabien Cerutti, j'ai été emporté dans un tourbillon d'aventures et de mystères. Ce qui m'a le plus captivé, c'est la complexité incroyable du personnage principal. Il est de ces personnages rares qui vous font vivre une montagne russe d'émotions : je me suis surpris à l'adorer pour son esprit vif et son courage, puis à le réprouver pour ses choix parfois sombres et controversés. Cette dualité, si humaine et si bien rendue par l'auteur, rend le personnage inoubliable.

Pour moi, ce roman se distingue par son mélange unique d'histoire et de magie. C'est un livre qui mêle habilement l'aventure à une réflexion sur les nuances de l'âme humaine, le rendant à la fois divertissant et édifiant. Une lecture essentielle pour ceux qui cherchent à être transportés dans un monde à la fois fantastique et étrangement réel.

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Bronze

Un ouvrage qui aurait pu être intéressant de par son côté médiéval et quête sans deux travers qui m'ont dérangée : 1/ le sexisme omniprésent (ouiiii Bâtard t'es trop sesky on veut TOUTES ton corps... sauf la vilaine qui est grosse et moche et BDSM (nan nan, sans rire), bien sûr) ; 2/ on sent le rôliste derrière l'auteur, et toutes les ficelles qui animent l'histoire. L'écriture n'est pas désagréable.

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Bronze

Bon travail historique, mais manque d'équilibre

D'un point de vue objectif pour ce qui est de la qualité de la plume et du travail historique, je n'ai rien à dire. L'intégration d'un univers magique au monde historique réel est bien réussi. Ce qui coince à mon sens, d'un point de vue personnel, est le choix mal calculé de l'auteur de ne se concentré que sur la politique, les combats et les complots dans ce livre. Les personnages sont froids. On ne s'y attache pas, car l'histoire du livre ne se penche très peu sur eux. Le côté fantastique de l'œuvre avec sa magie est trop peu présente aussi. Je suis donc très déçue, car je n'aime pas trop la politique. J'aime quand elle prend sa place et sert une histoire. Ça en fait partie et je peux aimer, mais pas quand elle prend trop de place. Ce livre manque de sentiments, ne montre pas le quotidien, le rire, l'amour et l'attachement qui devrait, selon moi, lié certains personnages. Je ne l'ai malheureusement pas fini et je n'écouterai pas les autres. Par contre, je conseillerais cette série à tous les amateurs de politique historique et qui apprécient la fantasy. C'est un bon travail en soi, mais ce n'est pas mon genre.

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Bronze

C'est le premier livre de fiction historique que je lis, et je dois avouer que c'est assez déstabilisant au début. Ce qui fait que j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le livre.

Une fois ce cap passé, je beaucoup apprécié l'histoire. Les personnages et l'intrigue sont sympathiques. Et je dois avouer que j'ai beaucoup aimer alterner entre les deux époques, et voir les deux intrigues se dérouler. J'ai hâte de voir où elles vont nous mener.

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Diamant

Gros coup de cœur pour ce livre que j'avais longtemps dans ma bibliothèque mais que j'avais pas forcément envie de lire.

On est ici dans un livre fantasy historique bien construit et surtout un heraut atypique ! Bref une vrais pepite !

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Or

Un bon premier tome qui nous fait bien rentré dans ce monde chevaleresque. Kosigan, un bâtard talentueux mais hait par sa famille et une bonne partie de l'aristocratie, doit se battre sans relâche pour sa survie et gagner sa croûte.

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Diamant

J’ai adoré ce livre ! Un immense coup de cœur !

La principale raison est que j’adore ce genre d'histoire et de personnage à la Arsène Lupin, où tout est prévu/manipulé d'avance. On sait que Kosigan a des plans dans tous les sens, qu’il a envoyé des gens de sa bande dans des endroits stratégiques depuis plusieurs semaines, et on essaie de trouver un sens à tout ça, à ce qu’il se passe dans le prologue, à tout ce qu’ils se passe au cour du tournoi !

Il se passe pas mal de choses dans le tournoi, mais l’auteur prend le temps de tout bien nous expliquer ce qu’il se passe, les tenants et les aboutissants de chaque clan/famille par rapport à lui et par rapport à la Champagne. Ca me laisse une impression étrange, dans le sens où le livre se lit tout seul, se lit très vite, mais où il y a quand même une impression de lenteur, avec toutes les explications, mais aussi Kosigan qui prend le temps de boire un verre au milieu de ses manigances.

Je trouve qu’il y a un bon équilibre entre l’action (le tournoi mais pas seulement) et tout l’aspect politique.

Petit bémol quand même sur l’absence de diversité des caractères féminins. Toutes les femmes qui tombent amoureuses du héros, c’est pas très crédible (mais c’est très Arsène Lupin, donc ça me va 😊). J’espère qu’il y aura plus de personnages féminins intéressants dans la suite.

J’ai également bien aimé le fait qu’il y a une double narration, où l’on découvre les lettres écrites par Michaël Konnigan, un descendant du bâtard de Kosigan, qui part à la recherche des traces historiques de son ancêtre. Cette histoire, qui se déroule au XIXème siècle nous fait bien cogiter sur ce qui est arrivé/va arriver au Bâtard de Kosigan au XIVème siècle ! On découvre l’histoire à la fois par le début et par la fin et j’aime beaucoup la façon dont ça nous est présenté ! J’ai mes petites hypothèses, et j’ai hâte de voir si j’ai raison ou si je suis totalement à côté de la plaque !

Et cet épilogue ! Il est très court mais il donne tellement envie de découvrir la suite !

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Or

Conflits politiques, menaces de guerre, mercenaires, complots, tournois, trahison, magie, créatures magiques, manipulation et encore.. Bienvenus dans l'univers extra-addictif du chevalier mercenaire Pierre Cordwain de Kosigan, dit Le Bâtard de Kosigan.

Ce premier volume prend place en Champagne, où, après le décès du comte et sans héritier mâle, la comtesse se voit obligée d'unir sa fille soit a un prince français ou au fils du duc bourguignon. C'est ici que nôtre mercenaire jouera un rôle clé.

Le personnage principal est très attachant quoi que un peu imbu de sa personne, ceci ne va nullement gâcher le roman, promis. On croit avoir affaire à un genre de superman médiéval mais au fil des pages et surement des volumes suivants, une autre façade de cette homme nous sera révélée.

L'intrigue m'a tenu en haleine, l'écriture très fluide et les connaissances en histoire de l'auteur ont rendu ce récit encore plus intéressant et divertissant. J'ai adoré les chapitres des tournois, et magouilles du protagoniste pour arriver à ses fins avec le moins de dégâts possible.

L'alternance entre le 14ème et le 19ème siècle où on rencontre l'un des descendants lointains du Bâtard et qui plus est un archéologue-aventurier à la découverte de son héritage fut un super plus vu que j'adore ce genre de récit.

Il existe certains petits trucs qui peuvent parfois gâcher l'atmosphère (la position des femmes par exemple) mais n'oublions pas qu'on est en 1330 quand même!

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Pas apprécié

Je n'ai pas aimé.

Les passages avec Kergaël m'ont tellement ennuyée...

J'ai fini par passer ces moments. J'ai essayé de tenir car je me doutais que son histoire devait servir à quelque chose mais j'ai fini par abandonner.

"...refusant finalement...", "...demandant silencieusement...", "...attendant visiblement..."

Je ne suis pas fan de ce genre de truc et il y en a un certain nombre ici. Quand on fait suivre un participe présent par un adverbe, je veux dire. Trop de sons en -en.

De manière plus générale, j'ai trouvé qu'il y avait trop d'adverbes et de participes présents.

Parfois, il y en avait BEAUCOUP trop.

Certains ne servaient à rien, voire ils nuisaient au texte. Le texte aurait été bien meilleur, percutant et digeste sans ces adverbes inutiles.

Je trouve que l'utilisation d'adverbes dans les phases d'actions diminue l'intensité de ce qui s'y passe.

De plus, ça alourdit la lecture de façon considérable.

J'ai toujours entendu que les adverbes sont à utiliser avec parcimonie (et/ou à éviter, si possible).

Il y a pas mal de répétitions. Des répétitions de mots (le plus souvent, des adverbes) mais aussi de tournures de phrases.

Tous ces problèmes d'écriture se trouvent surtout au début du roman. Une fois passé, ça s'améliore. Pour autant, la plume ne m'a pas convaincue.

J'ai trouvé le protagoniste de ce roman, Pierre Cordwain de Kosigan, particulièrement fade. Dénué de charisme.

En lisant le résumé, je m'attendais à voir un anti-héros comme je les aime et finalement j'ai eu droit à une sorte de Gary Stu.

J'ai été très déçue.

De plus, le fait qu'il nous rabâche combien il est spécial/unique/pas comme les autres a le don de m'agacer prodigieusement.

J'ai eu l'impression de me retrouver face à une héroïne clichée de roman pour ados qui répète à tout bout de champ qu'elle n'est "pas comme les autres filles".

Ça, plus le fait que la quasi-totalité des femmes qu'il rencontre tombent sous son "charme", ont achevé de m'en convaincre.

J'ai détesté devoir le supporter tout le long du roman.

En revanche, j'ai bien aimé découvrir ses ruses et manigances au fil de l'histoire. J'avais envie de voir ce qu'il avait préparé.

J'ai apprécié Edric. Je ne saurais pas trop dire pourquoi.

Même si on ne voit pas beaucoup les personnages secondaires tant le personnage principal prend de la place.

J'ai apprécié être du point de vue de Gunthar von Weisshaupt. Je l'ai trouvé sympathique et amusant.

J'ai largement préféré être de son point de vue que de celui du protagoniste.

J'aurais aimé plus voir la femme chevalier (dont j'ai déjà oublié le nom). Je pense qu'elle aurait pu être un personnage intéressant si elle était plus présente dans l'histoire.

L'image des femmes ici est terrible. La misogynie de ce livre est flagrante.

Elles sont CONSTAMMENT sexualisées.

À CHAQUE FOIS que l'un des deux narrateurs rencontre une femme, il commente son apparence physique (et, en particulier, ses seins). Même lorsque cette femme n'a aucun impact dans l'histoire, qu'elle n'est qu'une simple figurante présente moins d'une seconde et qu'on ne la revoit jamais.

Qu'elles soient belles ou hideuses, la description de leur physique est systématique et peut prendre jusqu'à presque une page entière.

Il y a d'ailleurs une certaine obsession pour les seins des femmes.

Le nombre de fois où on revient dessus... C'est INSUPPORTABLE.

En plus d'être sexualisées à longueur de temps, elles sont parfois même présentées comme des folles/perverses/vicieuses.

Ça m'a fortement irritée.

À un moment, lors d'une joute, Pierre Cordwain de Kosigan demande à l'un de ses hommes de faire diversion tandis qu'un autre éblouit son adversaire. On apprend juste après la joute que la "diversion" créée par cet homme a été d'agresser sexuellement une femme.

Il a fait semblant d'être saoul, s'est jeté sur elle, lui a arraché le bustier de sa robe pour lui toucher la poitrine.

(Ceci est écrit comme si c'était un moment drôle. C'est vrai que c'est vachement drôle une agression sexuelle...)

Sérieusement ?

On part VRAIMENT sur une agression sexuelle en guise de petite touche humoristique ?

Au 21e siècle ?

Je trouve ça répugnant de banaliser ainsi une agression sexuelle.

Qui plus est, la faire passer pour quelque chose d'amusant.

Je n'arrive pas à croire qu'à notre époque des auteurs écrivent encore ce genre de... bêtises.

Bref, je ne lirai pas la suite.

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Lu aussi

2 temporalités, 2 protagonistes liés par le sang, 2 escrocs (en quelques sortes) et un héritage mystérieux.

Point positif/original : l'action se déroule dans un moyen-âge français fantastique où les elfes et autres créatures côtoient les hommes en Champagne.

Point négatif : le héros du moyen-âge à qui tout réussit même quand il devrait pas; l'importance donné au physique surtout des femmes. Des joutes à n'en plus finir (une grosse moitié du livre).

J'ai préféré la partie moderne de l'histoire sous forme de correspondance. La recherche du héros de ses origines le rend plus intéressant que son ancêtre.

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Dates de sortie

Le Bâtard de Kosigan, Tome 1 : L'Ombre du pouvoir

  • France : 2014-02-06 (Français)
  • France : 2017-05-04 - Poche (Français)

Activité récente

Yekel l'ajoute dans sa biblio or
2024-02-26T11:19:56+01:00

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Commentaires 47
extraits 19
Evaluations 87
Note globale 7.94 / 10

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