Le Ciel par-dessus le toit

Lu en 2020. Mon troisième roman de l'auteure, dont La noce d'Anna m'avait profondément émue. Bien que réellement ravie de renouer avec cette plume soignée et poétique, j'avais mis un certain temps à appréhender ce huis-clos familial. Déconcertée par la construction narrative (qui met lecteur un peu à distance), ce sentiment ne s'était estompé seulement dans la dernière partie du roman, lorsque la lumière et l'espoir étaient enfin venus me cueillir.

Un récit dramatique qui parle de maltraitance psychologique, de maternité, de colère, d'abandon, d'impuissance et de culpabilité. Il pose la question de l'inconscient, de sa force plus ou moins dommageable (via la reproduction de schémas toxiques)...

Natacha Appanah continue à me plaire avec sa belle écriture au mot juste et élégant. Comment la justice peut vite détruire un jeune sans chercher à comprendre un acte de courage ? Des personnages émouvants sur des libertés d'enfants entravées. Court, intense, profond.

Il m'a fallu attendre la moitié du livre pour comprendre ce livre. J'ai beaucoup aimé cette manière d'écrire.

Quand vous lisez Natacha Appanah, vous êtes transformé(e). Quand vous lirez "Le ciel par-dessus le toit ", qui sera édité le 21 août, vous serez bouleversé(e) Comment vous dire la beauté, la profondeur de ses mots ? Natacha Appanah parle directement à votre coeur, à cette part de vous qu'on vous pousse à ignorer, cette part qui sait l'infinie douceur des sentiments. C'est parfois très triste, c'est toujours rempli d'amour. Ce court roman, 125 pages, est une parenthèse, une bulle. Prenez le temps de la déguster.

Première fois pour moi avec la plume d'Appanah. Je n'ai pas aimé même si le sujet était prometteur. Mais pour moi le déroulement de l'histoire était trop lent. De plus je ne me suis pas attachée aux personnages dont les traits étaient trop lisses. Bref, un livre qui ne m'aura pas marquée.

Une magnifique écriture, précise, condensée et directe qui nous plonge au coeur de la vie d'Eliette devenue Phénix adulte. Un nouveau nom pour se protéger de la vie sans amour qu'elle a toujours connue et qu'elle transmet malgré elle à sa fille Paloma et son fils Loup. Malgré ce prénom d'animal sauvage certainement sensé l'armer face aux difficultés de la vie, ce dernier se retrouvera en maison d'arrêt pour jeune, et qu'il en fermera son coeur afin de résister.... Des ressentis profonds de la tension et la peur que l'on devine habiter dorénavant Loup..... Une claque magistrale face à cette magnifique retranscription littéraire d'une vie que l'on ressent par procuration.

C'est mon premier coup de cœur de la rentrée littéraire de cette année 2019 !

Ce livre est beau, puissant et déchirant.

J'ai été complètement séduite par l'écriture et par l'histoire.

Chronique complète à retrouver sur mon blog :

http://tralilou-lit.over-blog.com/2019/09/le-ciel-par-dessus-le-toit.html