Les Contes Interdits : Bambi

Toute l’histoire est cohérente, juste trop bien écrit. On s’attache à Liam, prévisible par contre, jamais on ne peut croire à cette secte, mais malgré ça, j’ai kiffer, franchement trop bien, hyper triste. Mais surtout une belle reprise de Bambi !

J'ai adoré ce livre.

Tout était PARFAIT. Le lieu, les croyances, les personnages, les descriptions, l'horreur olala comme on est servi c'était inimaginable. Et cette fin ?? Pardon ??

Le lien avec le disney de Bambi est très flou, on voit vraiment que c'est sorti de l'Auteur et pas un copié collé.

Que dire de cette lecture ? Une expérience empreinte de malaise, de dégoût, et de manipulation. Une chose est certaine : l’auteur maîtrise parfaitement sa plume et son univers. Il nous entraîne dans un monde captivant, impossible à ignorer, qui ne laisse personne indifférent.

Bambi est un conte interdit qui m'a véritablement retourné l'estomac. L'autrice parvient à dénoncer avec brio l'emprise mentale et la manipulation qui entourent les dérives sectaires. La dimension victimologique est parfaitement dépeinte, rendant le récit à la fois poignant et terrifiant.

L'horreur est omniprésente, entre rituels sanglants, déviances et croyances douteuses, créant une atmosphère oppressante qui m'a profondément marqué. Ce livre m'a déchiré et m'a laissé une impression durable.

Dès les premières pages de Bambi, Contes interdits, j'ai su que je ne me trouvais plus du tout dans la version Disney où un faon tout mignon gambade joyeusement dans la forêt. Non, ici, Bambi est passé du côté obscur, et l'atmosphère du livre est plus lourde qu'une chape de plomb en pleine canicule. Maude Royer n'a pas eu peur de nous entrainer dans les ténèbres dès le départ, en balançant un extrait du texte original. On a tout de suite envie d'allumer toutes les lumières et de se dire : "Ok, ce n'est pas le Bambi de mon enfance."

Alors, je vais être honnête : au début, l'alternance des périodes dans l'intrigue m'a fait un peu peur. J'avais déjà du mal à gérer le changement d'heure été/hiver, alors jongler entre plusieurs époques, ce n'était pas gagné. Mais en fait, ça passe crème. Par contre, ce qui ne passe pas la crème du tout, ce sont les chapitres… ou plutôt, l'absence totale de chapitres. Imaginez des blocs narratifs qui durent des plombes. À un moment, je me suis dit : "Mais Maude, t'es sûre que tu n'as pas oublié de découper ton texte ?" Il y a un passage qui fait près de 100 pages. Cent. Pages. J'ai failli envoyer un SOS à la SPA des lecteurs pour abus de bloc narratif. Une petite pause de temps en temps, ça aurait été sympa pour souffler, non ?

Passons à l'histoire. Ce Léandre, le chaman-gourou, ne m'a pas inspiré confiance dès le début. Imaginez un type qui se pointe et qui a déjà une pancarte invisible "méfiez-vous de moi" accrochée au cou. Plus j'avançais, plus je sentais que ce personnage allait transformer cette histoire en quelque chose de très, très glauque. Un peu comme quand on sait qu'on va regarder un film d'horreur où personne ne survit... et qu'on y va quand même, popcorn à la main.

Je vous le dis tout de suite : Bambi version Royer, ce n'est pas le livre que vous offrez à votre petit cousin pour lui rappeler les doux souvenirs de son enfance. Non, ici, c'est une ambiance malsaine, dérangeante, un peu comme si Bambi avait décidé de s'associer à un tueur en série. C'est plus du registre de l'horreur psychologique que du gore pur et dur, mais laissez-moi vous dire que certaines pratiques dans cette communauté sont à faire frémir même les amateurs de thérapie de groupe. Niveau trash, ça va, j'ai lu pire, mais niveau "malaise qui te colle à la peau comme une mauvaise odeur", on est au top.

Quant à Liam, il m'a fait de la peine. Vraiment. On le voit plonger, lentement, mais sûrement, dans une spirale descendante. Sa quête pour découvrir la vérité sur la mort de sa mère le pousse à des limites extrêmes. Plus ça va, plus son mal-être devient palpable. C'est un peu comme regarder une personne essayer de remonter une pente glissante... en chaussettes. On sait qu'il va chuter, mais on espère jusqu'à la fin qu'il s'en sortira.

Viens-en à ce qui m'a vraiment perturbée : la fin. J'étais là, prête à tout comprendre, à avoir enfin le fin mot de l'histoire, et... pschitt ! Pas mal de questions restent en suspens. Est-ce une fin ouverte ? Est-ce que Maude Royer a juste voulu nous laisser dans le flou, comme quand on essaie de comprendre les fins des films d'auteur ultra-pointus ? Je ne sais pas. Mais moi, j'aime bien savoir si le verre est à moitié plein ou à moitié vide, et là, on m'a laissé avec un verre dans le brouillard.

Au final, Bambi, ce n'est peut-être pas la lecture la plus gore, mais c'est clairement l'une des plus dérangeantes au niveau des manipulations et des révélations. Ce n'est pas pour tout le monde, mais si vous aimez plonger dans des récits qui grattent là où ça fait mal, ce livre est pour vous. Moi, il s'est facilement glissé dans mon top 3 des Contes interdits, et je vais m'en souvenir longtemps… tout en imposant de ne plus jamais associer Bambi à quelque chose de mignon.

Première lectures des comptes interdits.

J'ai bien aimé, je ne l'ai pas trouvé si hard que ça et j'avais hâte de découvrir le fin mot de l'histoire !

Alors j'en ai lu des Contes Interdits, mais lui, c'est la première fois que je vois ce thème en particulier aussi poussé. Si vous aimez les animaux, passez votre chemin, très peu de détails nous sont épargnés.

La plume de l'autrice est toujours agréable, et heureusement, car elle ne nous ménage clairement pas, quand on pense que l'on ne peut pas lire pire, elle nous prouve le contraire.

Liam est le personnage le plus censé de cette histoire et on a eu de la peine pour lui.

Pour le reste, il est difficile de compatir malgré les révélations finales, l'endoctrinement est poussé à son maximum et c'est vraiment glaçant.

J'étais assez excité à l'idée de lire un conte interdit qui revisite Bambi. L'histoire est plutôt sympa mais je m'attendais à un peu plus. La fin est intéressante et surprenante.

Bambi fait partie des contes interdits que je n'ai pas dévoré : j'ai eu du mal à ne pas couper mes moments de lecture car je trouvais le livre assez long à certains moments et je n'avais pas cette impatience de connaitre la suite comme c'est le cas pour certains tomes.

Par contre, j'ai trouvé la revisite de ce conte très "original" et innovant, je ne m'attendais pas du tout à çà....

C'est un conte interdit que j'ai bien aimé malgré les petites incohérence concernant la biologie (ce qui est possible biologiquement parlant) des "mutants" créés.

Mais l'histoire en reste quand même bien, le sujet est original et c'est très plaisant.

Je lirais d'autres livres de cette auteure.