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Se le dire enfin



Description ajoutée par carohem 2019-12-10T20:01:44+01:00

Résumé

De retour de vacances, sur le parvis d’une gare, Édouard laisse derrière lui sa femme et sa valise. Un départ sans préméditation. Une vieille romancière anglaise en est le déclic, la forêt de Brocéliande le refuge. Là, dans une chambre d’hôtes environnée d’arbres centenaires, encore hagard de son geste insensé, il va rencontrer Gaëlle la douce, son fils Gauvain, enfermé dans le silence d’un terrible secret, Raymond et ses mots anciens, Adèle, jeune femme aussi mystérieuse qu’une légende. Et Platon, un chat philosophe. Qui sont ces êtres curieux et attachants ? Et lui, qui est-il vraiment ? S'il cherche dans cette nature puissante les raisons de son départ, il va surtout y retrouver sa raison d’être.

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Classement en biblio - 348 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par dreamygirl 2023-02-07T09:52:00+01:00

Édouard raccrocha, un sourire satisfait sur les lèvres.

Il observait sa femme apporter quelques corrections à son maquillage à l’aide de son miroir de poche. Longs cils, grands yeux noisette, pommettes hautes, lèvres pulpeuses, chevelure soyeuse. Son épouse était une très belle femme. Longtemps il avait ressenti cette fierté de voir les hommes se retourner sur son passage, lorsqu’il l’avait à son bras. Assis en terrasse sur le parvis de la gare de Vannes, ils terminaient leur verre. Leur TGV entrerait bientôt en gare pour les déposer à Paris. Ils reprenaient le travail deux jours plus tard. Armelle était heureuse de rentrer. Ce séjour dans le golfe du Morbihan avait eu beau être charmant, elle n’avait pas pu décrocher de ses mails professionnels dont elle était inondée au quotidien. Une négligence de deux semaines l’aurait condamnée à la noyade dès son retour. De quoi la rendre nerveuse durant toutes les vacances. Et puis, Armelle avait engagé un processus important avant leur départ. Elle était impatiente d’en constater les effets.

— Le notaire, annonça Édouard en rangeant le téléphone dans sa poche. La maison de ma mère est vendue.

— En voilà une bonne nouvelle ! Nous allons enfin pouvoir refaire la cuisine.

— Elle est encore fonctionnelle, non ?

— On voit bien que tu n’y passes pas beaucoup de temps !

Alors qu’il avalait en silence cette dernière remarque, Édouard aperçut une vieille dame, petite et menue, qui sortait de la gare. D’une main, elle tirait avec difficulté une lourde valise sur laquelle était calé un gros vanity-case. De l’autre, elle tenait un sac à main en cuir rouge. La femme portait un élégant chemisier à fleurs sur une jupe plissée, et sa chevelure blanche relevée en un chignon parfait était surmontée d’un chapeau en feutre de couleur crème orné d’une fine dentelle. De minuscules lunettes rondes menaçaient de s’échapper du bout de son nez. Un personnage d’Agatha Christie, se dit Édouard, jusque dans les moindres détails, hormis des baskets aux pieds qui la reliaient à la modernité au même titre qu’un éclairage LED dans une grotte du paléolithique. Elle s’immobilisa, leva la main pour se protéger du soleil et poussa un bruyant soupir en scrutant au loin les autobus en correspondance.

— Vous voulez de l’aide ? proposa Édouard en se levant.

— Well ! Voilà qui est fort aimable, cher monsieur, répondit-elle avec un fort accent anglais. Cette valise doit peser autant livres que moi.

— Fais vite, s’agaça Armelle, le train ne va pas tarder.

— Au pire je te rejoins sur le quai, dit Édouard en enfilant son sac à dos. C’est juste à côté.

— Tu ne veux pas me laisser ton sac ?

Il ne répondit pas.

Armelle les regarda s’éloigner sur le parvis en direction de la gare routière, de l’autre côté de la route. Son mari avait pris un peu d’embonpoint ces dernières années. Il était grand, pour le moment cela se voyait peu. L’âge et l’effet d’un certain relâchement alimentaire œuvraient. Si l’ensemble restait tonique, le ventre commençait à prendre ses aises. Armelle lui faisait régulièrement la remarque, elle qui entretenait son corps à l’équerre comme une haie de thuyas. Il lui renvoyait toujours un « à quoi bon ? » blessant.

Après tout, c’est son problème, pensa-t-elle sans état d’âme.

Édouard portait le gros vanity-case d’une main et tirait la valise dont les roulettes martelaient le pavé tel un roulement de tambour sur le chemin du condamné vers l’échafaud. L’idée lui glaça le sang. Pourquoi cette image alors qu’il n’avait aucune raison de ressentir la situation comme telle ? La vieille dame suivait en trottinant derrière lui, sans se laisser distancer. Ils disparurent derrière le premier bus de la rangée.

Armelle ferma son miroir d’un geste lent. Saisir un verre, ouvrir son agenda, écrire un message sur son téléphone, chaque mouvement de ses doigts fins toujours parés d’un vernis rouge était gracieux. Elle rassembla ses affaires, sortit son porte-monnaie pour régler les consommations. Le train serait bientôt en gare et Édouard ne revenait pas. Elle hésitait à l’appeler pour lui préciser l’horaire de départ. Il le connaissait. Elle se fit violence pour ranger son téléphone dans son sac et pesta contre l’irresponsabilité de son mari.

Debout, chargée de bagages, elle vit le troisième bus s’engager sur la route à destination de Rennes et passer à sa hauteur. Son regard s’attarda sur les occupants. Un indéfinissable mélange de colère et de panique s’empara d’elle quand elle aperçut son mari assis sur un siège à côté de la vieille dame au chapeau.

Édouard la regarda à peine avant de tourner la tête. Cette lâcheté légendaire qu’elle lui avait toujours prêtée, sans pour autant l’imaginer capable d’un tel acte.

L’autocar venait de disparaître au bout de la rue quand un haut-parleur annonça l’arrivée imminente du TGV pour Paris.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Florence-354 2024-02-29T07:43:01+01:00
Pas apprécié

pour une première lecture de livre d'agnès ledig je n'ai pas été emballée plus que ça.....

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Commentaire ajouté par alyssa2410 2024-02-14T16:20:06+01:00
Argent

Si j'ai toujours beaucoup aimé les romans de Agnès Ledig, "Se le dire enfin" sera celui que je positionne en tout dernier dans mon ordre de préférence. L'histoire n'est pas déplaisante mais elle n'est pas folichonne en terme d'intrigue. On découvre un havre de paix et de tranquillité, en plein cœur de la forêt de Brocéliande où va vivre une petite palette de personnages, que je n'ai pas trouvé très crédibles et que j'ai trouvé très antagonistes dans leur personnalité. L'histoire entre tous ces personnages permet avant tout d'être la vitrine de l'idée principale de ce roman, à savoir le rappel du lien très fort qui existe entre les Hommes et la Nature. Pour imager cette connexion indéniable, l'autrice use de beaucoup de descriptions d'arbres, de la forêt, ainsi que des descriptions sur la réflexion sur la condition humaines, nos envies, nos besoins, nos attentes qui génèrent quelques longueurs. Le livre fait davantage penser à un livre de développement personnel, mêlé à une fiction, mais le tout ne fonctionne pas vraiment, même si la plume poétique et caractéristique de l'autrice est là et est toujours agréable.

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Commentaire ajouté par empathie01 2024-01-30T20:04:43+01:00
Diamant

Edouard laisse sa femme sur le quai de la gare où ils devaient rentrer chez eux pour suivre une vieille dame dans un autocar en partance pour la forêt de Brocéliande. ....il se retrouve dans une chambre d'hôte gérée par Gaëlle et son fils Gauvain. il a emmené avec lui une lettre qu'il venait de recevoir...

J'ai adoré ce roman.

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Commentaire ajouté par Elodu17 2024-01-30T19:06:40+01:00
Or

Agnès Ledig me bouleverse à chacun de ses romans. Elle a cette facilité à faire s'interroger sur l'essentiel, à travers des récits touchants et sincères.

Les personnages de ce roman sont attendrissants, même si certaines voix restent un peu sous-exploitées (celle de Gaëlle ou Adèle notamment), ce qui donne un très léger goût d'inabouti.

Le paysage est magnifique, la forêt de Brocéliande et les côtes de Bretagne. Cela invite au voyage et au changement.

Je suis une fan de cette autrice et vais me lancer avec beaucoup de sérénité dans chacun de ses prochains livres.

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Commentaire ajouté par gigiroro01979 2023-09-10T16:21:16+02:00
Lu aussi

roman d' amour changement de vie

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Commentaire ajouté par Mamyfran 2023-07-24T11:21:44+02:00
Argent

Qu’est-ce qui a poussé Édouard à abandonner sa femme sur un quai de gare pour suivre cette vieille dame anglaise au cœur de la forêt de Brocéliande ?

C’est que la cinquantaine passée, Édouard a besoin de faire le point : sur sa vie sentimentale d’abord, mais pas seulement… Et pour y arriver, quoi de mieux que le retour aux fondamentaux comme la nature et la solitude.

Mais dans le roman d’Agnès Ledig, « Se le dire enfin », Édouard n’est pas seul.

Dans sa quête, il va rencontrer des personnages aussi touchants que riches d’enseignements. Edouard va s’attacher à eux et c’est mutuellement qu’ils vont accéder à une étape de leur vie qui leur permettra enfin de se réaliser et faire fi du passé.

J’ai vraiment apprécié ce roman où chacun découvre que l’on peut donner mais l’on peut aussi recevoir....

https://memoiredeliseuse.odoo.com/blog/news-2/se-le-dire-enfin-164

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Commentaire ajouté par Loulou120109 2023-07-17T08:56:38+02:00
Lu aussi

Avoir le courage de tout quitter pour mieux reconstruire ailleurs n'est pas donné à tout le monde. C'est ce qu'Edouard a réussi à faire, juste en aidant une personne âgée à monter sa valise dans un car en partance pour Brocéliande. Un roman qui fait du bien au moral.

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Commentaire ajouté par Anne-Elisabeth 2023-04-17T14:38:58+02:00
Argent

Roman.

Ce livre est différent des deux autres que j'ai lus de cette auteure.

Il y a beaucoup de mystère, d'amour de la nature, de la magie de la forêt de Brocéliande. Mais il y a également les difficultés des relations humaines, les bleus, l'amitié, le ressourcement auprès de la nature, des animaux, le respect de soi et des autres...

Lecture recommandée.

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Commentaire ajouté par Mamanlilirose 2023-01-10T15:03:50+01:00
Pas apprécié

Sans intérêt -

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Commentaire ajouté par MissPrairie 2022-11-18T00:01:19+01:00
Argent

Encore un magnifique livre d'Agnès Ledig. J'ai eu beaucoup de mal à le lâcher ! Les personnages que l'on découvre petit à petit dans son livre sont très touchants et très attachants.

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Dates de sortie

Se le dire enfin

  • France : 2020-02-26 (Français)
  • France : 2021-03-10 - Poche (Français)

Activité récente

Elodu17 l'ajoute dans sa biblio or
2024-01-30T19:02:37+01:00

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