Alabama Song

L'auteur nous décrit les scènes avec une telle poésie et une telle esthétique.

Zelda va connaître la gloire à ses débuts mais elle va vite être éclipsée par la réussite de son mari. Peu à peu les scandales vont se succéder et notre héroïne va sombrer dans la déchéance et la folie.

Certes, avec ces voyages dans le temps, ce roman n'est pas des plus simples mais il mérite amplement le Goncourt car nous avons droit ici à de la haute littérature digne des grands auteurs classiques.

Bref, un incontournable pour tous les amoureux des belles lettres.

J'ai vu dans ce livre une oeuvre bien tournée dans laquelle il est question de passion, de folie et de création artistique. J'ai aimé déméler les fils d'une narration décousue, reflet de la perte par la protagoniste des repères qui la relient à sa réalité. Oui, c'est une histoire triste. Oui, c'est l'histoire d'une femme abusée ET ou CAR paranoïaque.

J'ai aimé ce roman car il m'a entraîné dans les méandres d'une pensée décousue dans laquelle souvenirs et hallucinations se côtoient sans être toujours différenciables. Je trouve que le style, parfois hésitant, parfois passioné, parfois vulgaire, sert au mieux ce portrait d'une femme décadente, hors norme, et submergée par ses émotions, quelles qu'elles soient.

Une lecture agréable...

Un très bon Goncourt. En générale ne peux pas les supporter. Celui là est parfait... L'auteur nous livre une très belle biographie romancée éloignée souvent de la réalité - de Zelda Sayre, ou Zelda Sayre Fitzgerald, née à Montgomery en Alabama , une romancière américaine. Elle fut l'épouse et l'égérie de l'écrivain Francis Scott Fitzgerald. Une union qui fut dans l'ensemble très difficile au quotidien. F.S. Fitzgerald étant d'un égocentrisme terrible.

L'auteur d'une plume agréable et parfois magique fait parler Zelda et on ne peut que l'écouter attentivement nous raconter sa détresse psychologique de plus en plus profonde et ses rares moments de bonheur. J'ai dévoré avec plaisir, ce roman / biographie

Très beau roman relatant la vie de Zelda Sayre et du célèbre romancier Francis Scott Fitzgerald. Très bien écrit et très émouvant.

J'ai eu du mal à me mettre dedans pourtant, au début. Mais après j'étais happée, et malgré avoir commencé et recommencé de multiples fois, j'ai fini les 75% restants du livre en quelques jours.

Le livre est romancé bien sur, mais proche de la réalité de la vie du romancier ou de ce que l'on en sait, on sent des recherches approfondies...

Merci!

Alabama song est l'histoire d'un couple mythique, formé de Scott et Zelda Fitzgerald, qui a connu son heure de gloire dans les années 1920 aux Etats-Unis, puis en France.

Lorsqu'ils se rencontrent un soir de bal en juin 1918, Francis Scott Fitzgerald et Zelda Sayre sont pris dans un « tourbillon » auquel ils ne pourront échapper. Scott vient d'un milieu modeste du Minnesota, Zelda de l'aristocratie sudiste. Pour Zelda, Scott est une bouffée d'air frais qui va la sortir de son milieu bourgeois et étriqué. Scott va rapidement devenir célèbre, auteur de plusieurs livres majeurs, dont Gatsby le magnifique (1925). Zelda peint, danse et écrit des nouvelles, sans toutefois réussir à se faire connaître. Leur belle histoire va rapidement mal tourner et mal se terminer après de multiples disputes et séparations. Scott Fitzgerald, alcoolique et débauché va mourir dans la misère et l'anonymat. Zelda va finir sa vie dans un hôpital psychiatrique où elle meurt dans un incendie.

Avec talent, Gilles Leroy fait parler Zelda Fitzgerald à la première personne pour nous conter l'histoire de ce couple mythique. Mélangeant faits réels et fiction, il dresse le portrait d'une femme humiliée qui souhaite simplement exister mais qui descend lentement en enfer. Il imagine un Scott Fitzgerald plagiaire qui signe de son nom les nouvelles écrites par sa femme, sous prétexte que son public le réclame.

Ce roman, bien documenté n'est toutefois pas une biographie, car trop éloigné de ce qu'on sait de la véritable histoire. On entend uniquement la voix de Zelda, et son mari apparait presque comme un monstre que pourtant elle ne cesse d'aimer. Gilles Leroy souligne un problème profond : pourquoi accepte-t-on l'emprise d'une personne jalouse et névrosée ?

J'ai beaucoup apprécié cette fiction biographique. Gilles Leroy a une écriture magnifique , qui sait faire partager au lecteur l'empathie qu'il éprouve pour le personnage de Zelda. J'ai trouvé l'analyse psychologique très aboutie . Même si Zelda a probablement effectivement un trouble psychiatrique , on ne peut qu'être ému par le ressenti de cette femme , qui a l'impression de s'être fait voler sa vie .

Pour commencer, j’ai rarement tant souffert au cours d’une lecture. Et savoir à l’avance que tout n’était qu’un tissus de mensonge ne m’as pas aider à continuer. Même en essayant de ce dire que c’était une fiction simplement avec des personnage connut comme rôle principal, je me suis ENNUYER comme jamais !

Tout en lui ma déplut malheureusement et je ne voit pas grand chose à sauver à pars peut être quelque phrase joliment tourner. Je me suis perdu avec tout ses changement de style dans l’écriture. Les dialogue théâtraux, puis soudain « normaux », les phase dans la tête de Zelda qui soudainement devienne une dictée de psychologue bref un calvaire à mes yeux.

Quand à la fin elle me fait simplement penser que l’auteur c’est lui même pris pour Zelda et la « fiction » est en faite baser pars moment sur sa propre expérience cars il le dit lui même a la fin qu’il était avec un amant jaloux. Une histoire qui semble donc semblable à c’elle de Scott et Zelda.

Je n’est pas vraiment envie de trop m’étaler sur ce livre donc je serait brève, c’est pour l’instant ma pire lecture depuis bien longtemps ! Et je vais vite passer à autre chose !

J'avais espéré en apprendre plus sur la vie et sur l'oeuvre de Francis Scott Fitzgerald . De ce point de vue, c'est loupé. Personnage antipathique, mari brutal, il est l'alcoolique qui délaisse sa femme, la violant parfois dans des scènes très crues, le "prépuce enflammé par l'alcool".

Portrait sans complaisance, donc, où l'homme est mis en avant bien plus que l'écrivain.

Mais Gilles Leroy n'a pas voulu écrire une biographie. Il s'en défend lui-même dans une note : "Il faut lire Alabama Song comme un roman et non comme une biographie de Zelda Fitzgerald en tant que personne historique."

L'emploi de la focalisation interne, la progression chronologique qui n'est pas linéaire mais entremêle les dates, 1927, 1940, 2007 enfin, pour laisser la voix de l'auteur supplanter celle de Zelda, sont bien maîtrisées et donnent à la fiction une vraie valeur littéraire, l'ensemble se construisant autour de la figure fascinante de Zelda Fizgerald, héroïne qui a fasciné l'auteur, la métaphore de l'écrivain se brûlant les ailes structurant l'ouvrage.

Mêlant biographie et fiction, c'est peut-être tout simplement une oeuvre sur l'écriture que nous donne l'auteur, qui se livre lui-même dans les dernières pages du livre...Une oeuvre réflexive, donc, dont la lecture soulève quelques interrogations.

Un très joli roman, très bien écrit. J'ai découvert une femme méconnue grâce à ce livre.

J'ai vraiment eu du mal dans la construction du livre et au niveau de l'écriture assez hermétique.

Après, tout est une question de goût. Dans mon entourage des lecteurs ont trouvé cela sublime.

Respect donc à l'auteur.