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Commentaires de livres faits par Caly

Extraits de livres par Caly

Commentaires de livres appréciés par Caly

Extraits de livres appréciés par Caly

Une lecture en demi-teinte. Je sens du potentiel dans le récit mais l’auteure n’arrive pas à marquer l’essai.
La couverture et aguichante et le résumé donne envie (ce dernier en raconte toutefois beaucoup trop).

Rapidement, je reste dubitatif… Sans trop en révéler, l’héroïne survit dans la rue pendants quelques jours en mendiante affamé et l’auteure le raconte en 1 phrase? De plus à aucun moment Octavienne n’envisage dans sa misère d’abandonner sa fuite (soyons réaliste un petit peu!)?
Autre point négatif, les hommes. J’ai rapidement constaté que le récit nous présentait 2 type d’hommes : ceux qui sont honorable et la désire et les mauvais qui la désire aussi (merci pour la vision que l’on nous donne!). Cela n’empêche pas le personnage de Gungor d’être sympathique et intéressant en comparaison du cataclysme qui va faire descendre le roman dans les tréfonds : Adalgis. C’est simple, quand il arrive, je me retrouve dans un roman d’urban fantasy/bit-lit digne de la relation Richard/Anita Blake (et pour enfoncer le couteau, ont créer des liens magiques)! Nous voila donc partis dans des centaines de pages de chamailleries, de phrases du type "il ne faut pas m’aimer", de jalousie, d’immaturité… Le tout avec la sensibilité d’un bulldozer. J’aime la fantasy, et j’aime aussi les belles romances mais je ne trouve pas la sensibilité que l’on trouve dans des oeuvres tel Cavalier Vert, Kushiel, La Symphonie des Siècles, Le Royaume de Tobin, Trilogie du Magicien Noir… Mais surtout, je n’aime pas le personnage Adalgis. Comment se prendre d’affection un personnage qui rugit en permanence?
Le plus frustrant? Le système de magie est sympa et j’ai adoré la fin! Octavienne gagne en maturité et j’ai adoré le point de vue du palais qui nous présente des personnages touchants (mais pourquoi attendre la fin du récit pour développer le point de vue de ces personnages justement)?

En conclusion, je dirais que le roman à de bonnes idées, une narration sympa mais pêche par les personnages principaux et leurs relations. Dommage car on aurait vraiment pu avoir un livre sympa
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Comme beaucoup, j'ai acheté ce volume pour la partie Twilight réinventé et c'est donc de ce dernier que je critique.
Par ou commencer? Je n'étais pas chaud pour acheter le livre… Qu'est ce qui m'a convaincu? Et bien le fait que ce soit un roman et pas une simple nouvelle de 50 pages ainsi qu'un bref regard à la fin qui indique un dénouement entièrement remanié. Mais le principal argument est que contrairement à beaucoup de lecteur de Twilight, je suis un garçon et j'étais curieux de lire ce changement de sensibilité.

Enthousiasme qui est vide redescendu. L'histoire est, en grande partie, exactement identique à l'histoire de Bella avec seulement un changement systématique du sexe de presque tout les protagonistes. Ces derniers commencent par se voir affublés de prénom un peu grand-guignolesque. Difficile parfois de s'habituer quand on a suivi ces derniers sur 4 romans (et 5 films).
Un tel changement apporte des conséquences que l’auteure n'a pas su apporter et qui fait perdre énormément de crédibilité au récit. Dans sa préface, Stephenie Meyer indique qu'elle n'a pas changer le sexe du père et de la mère, Charlie et Renée, pour rester cohérent avec les droits de garde de l'enfant (une mère responsable n'aurait jamais perdu la garde de son fils face à un père irresponsable). Je le comprend parfaitement mais j'ai du mal a comprendre que de nombreux passages ne l'aient pas "gêner". J'ai ainsi du mal a concevoir qu'un garçon maladroit, timide et renfermé puisse susciter une telle passion envers les jeunes filles et que ces dernières n'hésitent pas à faire du "rentre-dedans". Ou encore se faire secourir en sport par le penchant féminin de Mike sans que cela ne porte atteinte à sa fierté.
Autre exemple toujours, le fait que Beau cache ses sorties avec Edythe à son père. Qu'un père ne veut pas voir grandir sa fille est une chose mais c'est tout autre chose avec un fils.
Ainsi, nombreuses filles du roman aiment rouler vites, la baston, les voitures, la mécanique… pendant que les garçon vont chercher des bouquets de fleurs pour le bal. Chacun ses passions vous me direz et vous avez raison, mais c'est fait de manière tellement systématique que j'ai l'impression d'être face à un reflet de miroir déformé.
Pour en finir avec les points qui fâchent : Beau. Je vous l'ai dit, je suis un garçon et je pense sincèrement que l'auteur n'a jamais cru bon de demander l'avis d'un garçon pour la reprise de son texte. Ainsi, le psyché de Beau ne colle pas trop à celui d'un jeune garçon romantique selon moi. On ne ressens pas trop ce désirs protecteurs et possessif avec cette forte envie d'enlacer l'objet aimé sans jamais la lâcher.

Maintenant, tout n'est pas noir pour autant. Le dernier tiers passe plutôt bien d'autant que Stephenie Meyer a conçu ce roman comme un one shot et a drastiquement modifié la fin pour donner un dénouement légèrement différent à celui que nous connaissons. L'auteur a aussi pu reprendre certains passages qui l'avaient gêné dans le roman initial…


Au final, je trouve ce roman bourré de défaut mais n'ai pas dénoué d'intérêt pour autant. Après de la à le conseiller, c'est un pas que je ne franchirais pas, tout dépend à quel point vous être fan de la saga
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date : 08-03-2015
Un bon livre mais qui s'attarde plus à traité la psychologie de son personnage principal que par ses prouesses.
Si vous espérez une oeuvre dans le style Marvel, autant passer votre chemin ou jeter votre dévolu sur un roman comme Coeur d'Acier de Brandon Sanderson.
Ici, Martin Page utilise la métaphore de super héros pour retranscrire la difficulté du passage de l'adolescence à l'age adulte et de la prise d'indépendance.
Sympathique, parfois étrange mais indéniablement touchant.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +2
Cela fait bien longtemps que je n'avais pas lu un roman de fantasy aussi addictif. Stormdancer n'est pas une œuvre sombre comme sortent de nombreux romans ces derniers temps. A dire vrai, ce dernier pourrait être facilement vu comme un roman de young adulte sans pour autant démériter. L’héroïne forte qui va se soulever contre la tyrannie en place n'est pas sans rappeler un certain Hunger Games. Pour autant, l’œuvre se démarque de par son univers et le lien qu'entretien l’héroïne avec son griffon.
Les premières pages demanderont un petit léger temps d'adaptation avec un auteur qui utilise pas mal de termes issus de la culture japonaise. Les gros lecteurs de mangas ou plus généralement de cultures japonaises seront sans doute plus à l’aise et ne seront pas dépaysés avec des termes comme Kitsune, Shogun, Seppuku... Pour les autres, un lexique est disponible en fin de roman et puis les termes spécifiques tendent à disparaitre avec l'avancée de l'histoire.
A noter qu'il s'agit d'un univers imaginaire de pure fantasy dans un style steampunk à l'époque des samouraïs. Steampunk désignant des avancées technologiques qui n'ont pas lieu d'être à l'époque dites en question (nous avons des navires volants par exemple).
L'autre grand atout du livre après son univers, c'est la relation que nous avons entre l’héroïne Yukiko et le griffon. Ces derniers partant tout deux du mauvais pieds pour finir par s'apprivoiser l'un l'autre et leurs échangent est un vrai régale à lire. Certains ont fait un rapprochement avec Eragon. Honnêtement, je n'ai pas lu ce dernier donc je ne peux pas dire mais je doute qu'Eragon soit dépositaire de ce genre de lien (la trilogie des Flèches de Mercedes Lackey est bien plus anciens par exemple).
Autre détail, si le livre peut s'apparenter à du young adult, il s'agit d'un auteur masculin et je dois dire que j'ai pris un plaisir fous à lire la nique que fait l'auteur à toutes ses romances lambda. Je n'en dis pas trop mais sachez juste que j'ai adoré le traitement de cette romance par l'auteure.
Au final, dire que c'est un roman original serait mentir puisque nous avons un cheminement des plus lambda. Pour autant, le rythme endiablé, les personnages hauts en couleurs et son univers original font de ce premier tome une lecture que je recommande vivement et espère vite avoir la suite (à noter que la fin du tome est des plus satisfaisante).
Avez vous apprécié ce commentaire ? +20
Après avoir refermé le livre, mon sentiment reste mitigé. Le synopsis du roman m'avait paru prometteur mais la lecture m'a laissé perplexe. Je sais qu'il s'agit d'un roman pour jeunes adultes mais cela n'empêche pas certains d'entre eux (je pense notamment à Hunger Games) d'avoir une vision mature. Rien de tout cela ici avec des éléments en complètes contradictions. Par exemple Keleana est une tueuse mais l'auteure la décrit juste comme une jeune adolescente en manque d'affection qui frise un peu trop la perfection pour être crédible : joue du piano, aime lire, belle... Et le roman est rempli de contradiction, par exemple l’héroïne trafique sa porte pour qu'elle grince et être prévenu de la moindre intrusion. Et bien cela ne l'empêche pas de n'avoir de cesse de se faire surprendre à ses réveils et la, dans ma tête je crie "mais c'est une tueuse oui ou non?" Autre exemple, le tournoi. Ce dernier est un tournoi pour choisir le champion du roi et est constitué de criminels et le tout sur la supervision d'un roi froid et cruel. Et bien ce tournoi n'est qu'une succession d'épreuve "pacifique" ou tout mal envers les autres concurrents est prohibé. Cela ne colle pas du tout, c'est mathématique : roi cruel + coupe jarrets ne peut pas donner une rencontre de bisounours!
Certes, je ne m'attendais pas un roman tel L'Ange de la Nuit mais surement pas à un récit aussi édulcoré qui se concentre sur les épanchement de cœur de Keleana.
L’héroïne demeure toutefois assez attachantes et l'histoire ce lit sans déplaisir à défaut d'être surprenante. Le récit est toutefois loin de satisfaire mes attentes en espérant que la suite prendra de l'envergure.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +9
date : 20-05-2013
Butcher Bird est un roman d'urban fantasy qui se suffit à lui même. Pas de suite, pas de clifhanger ou autre et je dois dire que cela fait un bien fou de ne pas toujours être dépendant d'un planning ou de la rentabilité d'un titre pour avoir la suite. De même, oublié le terme bit-lit et autres, ce livre n'a strictement rien à voir et est plus proche d'un roman fantasy. Écrit à la troisième personne, le livre se contente de ne suivre que le point de vue de son héros, Spyder et s'accompagne de nombreuses descriptions et d'une mythologie assez travaillé. Un livre qui est donc un peu moins accessible mais qui se montre immersif pour qui rentre dedans après un début un peu lent.
Les personnages, peu nombreux, s'avère toutefois haut en couleur à commencer par Pie-grièche, tueuse énigmatique ou bien encore le comte No qui réserve quelques surprises. Les dialogues sont eux aussi savoureux avec pas mal de répartie, notamment de la part du héros Spyder. Je regrette juste un peu le passage en Enfer qui est un peu trop court mais je dois avoué que le livre devient vraiment addictive à partir de ce passage et on ne voit plus les pages s'écouler.
Butcher Bird s'avère une très bonne lecture même si les descriptions et travail de mythologie donne l'impression d'un récit un peu lent. Cela n'en demeure pas moins un récit immersif et dont l'auteur semble avoir fait pas mal de recherche. Pas un coup de coeur à mes yeux mais une lecture plaisante qui mérite qu'on s'y attarde. De même, un grand merci à l'éditeur Denoël pour la très belle couverture de Lasth pour l'édition française.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +3
C'est d'abord intrigué par la couverture que je me suis renseigné avec la quatrième de couverture. Cendrillon à la sauce SF? Voilà de quoi m'intriguer encore plus même si je ne savais pas si je devais prendre la référence sur Star Wars d'un bon œil. Ce qui m'a poussé à l'achat au final, c'est sans doute qu'à première vue, tout semble indiqué un unique tome. Je suppose ne pas être le seul a voir des dizaines de séries en cours et qui aimerait, de temps à autres, conclure ces séries ou tout du moins me lancé sur un tome en sachant que je n'aurais pas à surveiller le planning pour avoir la suite... Grave erreur de ma part puisque comme vous vous en doutez, il s'agit bel et bien d'une saga qui aura au moins 4 tomes et si l'allusion au Chaperon Rouge dans le tome 2 peut laisser espérer que chaque récits soit plutôt autonomes, il n'en est absolument rien. Vous conviendrez que ce petit aparté n'est nul juge de la qualité de l'ouvrage en lui même et comme le "mal" est déjà fait, autant se lancer.
On se retrouve face à un récit à la troisième personne mais qui, comme souvent avec du Young Adult, se limite à un nombre de point de vue assez restreint. Pour le coup, j'en viens un peu à regretter que Marissa Meyer n'ai pas choisi la première personne car le coté mi-machine de l’héroïne ajoute un peu d'originalité avec notamment cette interface qui se rappelle à elle chaque fois que Cinder est en période de stress ou autres. Une héroïne attachante dont son coté mi-machine (36,28% machine pour être précis) et surtout la pour accentuer le coté paria de l’héroïne et son rejet par cette société futuriste tout en remettant au gout du jour (si on puis dire) le symbole de la pantoufle de verre. Par ailleurs pour les cinéphile, cette Cinder se rapproche bien plus de la Drew Barrymore du film A tout jamais que de la version Disney avec un caractère bien plus affirmé.
J'aime beaucoup aussi le traitement de la romance avec une Cinder qui à une vision déplorable d'elle même et ne cesse de rejeter toute affection du prince malgré les sentiments pures qu'elle éprouve pour lui. Dommage que l'auteure ne pense jamais à décrire les sentiments du prince Kai envers elle quand il est question de son point de vue à lui. Il aurait vraiment été bon je pense de connaitre la vision que ce dernier à de Cinder. Dans les points dommageable, je rajouterais aussi la scène du bal qui est très loin d'être aussi magique qu'elle aurait dû être aux yeux des protagonistes et du lectorat. Et pour finir au niveau des déceptions, le livre se termine de façon très peu satisfaisante et qui nous oblige à avoir la suite sous la main ou à surveiller le planning éditorial.
Cinder n'en demeure pas moins un livre plaisant à lire, bien écrit sans être prise de têtes. L'auteure a part ailleurs plutôt bien structuré son récit et donne sens à des éléments anodins que vers la fin. Je me demande juste si elle croyait vraiment que l’identité de Cinder secret vraiment un mystère tellement cela apparait avec évidence (héroïne amnésique...). Un récit addictif qui va rejoindre la liste de mes nombreuses saga en cours de lecture en attendant le tome 2 qui, en plus de Cendrillon, fera apparaitre le Chaperon Rouge (et je cherche toujours les référence à Star Wars!)
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Première surprise de ce tome 9, ce dernier, du haut de ces 336 pages, s'avère le tome le plus consistant depuis le premier tome. Est-on en droit de s'attendre à une intrigue un peu plus consistante? C'est avec un certain plaisir que je répond un grand OUI.
Si le premier tiers conserve les redondances habituelles de la série, le récit va vite gagner en consistance avec les voyages dans le temps. Le passage à Salem s'annonce déjà avec la fraicheur qui m'avait tant plut dans le premier tome. Fraicheur qui ne durera pas assez longtemps à mon gout mais qui sera remplacé par le passif dévoilé de Tina et Sinclair. En apprendre plus sur eux et quelques chose qui fera vraiment plaisir d'autant que l'auteure jouera avec les paradoxes temporelles (je vous rassure, rien de bien compliqué).
Donc même si Betsy reste désinvolte, la compréhension prendra le pas sur l'humour durant le dernier tiers du récit. D'autant que nous aurons aussi un bref aperçu de l'avenir qui est franchement sombre et même les pitreries de Betsy ne parviendront à compenser. Et que dire de l’Épilogue de ce neuvième tome qui est carrément glauque à donner des sueurs dans le dos.
Ce Vampire et Déboussolée est donc un tome en décalage avec les autres. Plus sombre dans sa seconde partie, on retient aussi que MaryJanice Davidson a cette fois-ci des choses à dire. Le lectorat assidu sera ravi d'en apprendre plus sur 2 des personnages les plus emblématiques de la série (Tina et Sinclair) et on sera aussi curieux de voir ou va nous mener l'auteure après une présentation d'un avenir aussi sombre. De quoi relancer l'intérêt de la lecture en espérant qu'il ne s'agira pas d'un soufflet qui se dégonfle.
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MaryJanice Davidson continue le cabotinage de son héroïne et dont la fraicheur des premiers tomes c'est depuis longtemps estompé. Même si cela devient légèrement plus sombre (mais bien moins que ne laissé présager la fin du précédent tome), la plus grosse tare de la série reste et demeure une Betsy qui n'évolue pas d'un poil et dont le narcissisme s'accompagne de responsabilités d'une reine qui touche le néant. Car qu'on se le dise, une Betsy narcissique et égoïste j'aime. Mais une "Reine" qui n'évolue pas en 8 tomes, cela devient vite agaçant.
Cela n'empêche pas le roman d'être facile à lire et sans prise de tête. Une longueur assez courte des différents tomes qui s'avère salvateur au final car je ne sais pas si j'aurais le courage de me lancer sur des gros pavés de cette série désormais. Au contraire, avec moins de 300 pages au compteur (sans prendre en compte les pages blanches, caractères et mini chapitres), je me dit que comme je suis déjà allé aussi loin, autant continuer et qui sait, la série pourrait reprendre un second souffle au lieu de juste être quelques heures à passer un après-midi pluvieux.
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Après l'excellente impression du premier tome, ce second tome fait presque aussi bien avec une intrigue menée tambours battants. Sur ce tome, l'auteure ne s'attarde pas tant à mettre en route le grand combat contre les gardiens mais prend au contraire le parti de décrire les exactions de ces derniers dans le monde humain tandis que Max est sur les routes afin de sauver sa famille (qu'elle n'a pas vu depuis 30 ans). On se retrouve donc devant un un monde qui prend de plus en plus d'allure apocalyptique tandis que les personnages de Max et Alexander se rapprochent l'un de l'autre. Une tension sexuelle qui a la fâcheuse tendance à revenir un peu trop à la charge à mon goût (ne peut-on pas faire une belle romance sans que les protagonistes se lèchent les babines devant le corps de l’autre?). Forte heureusement, cela ne prend jamais vraiment le pas sur l'intrigue avec une Max toujours aussi « rentre dedans » même si j'avoue préféré la version froide que l'on voit bien plus sur le tome 1 et qui la différencie des autres héroïnes du même genre.
Un second tome qui ne démérite pas et qui fut un vrai plaisir à lire. Une série que je recommande chaudement et qui sort des sentiers battus. C'est d'ailleurs avec plaisir que je lirais la suite.
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La Tentation des Ombres est le quatrième et avant dernier tome de la série Sabina Kane et je dois dire que je n'en suis pas mécontent. Pour tout dire, j'ignore si j'aurais continué la série si il restait encore plusieurs tomes par la suite. Le premier tome de la série était plutôt sympathique mais la on attends que la suite se bonifie, c'est l'inverse qui se produit ici avec une perte d'intérêt de plus en plus grandissante.
L'intrigue de ce tome 4 demeure dans le flou et dont l'enquête fait rapidement place aux problèmes personnels de Sabina. Une ligne directrice flou qui empêche de ressentir une quelconque additivité durant les 3 quarts du roman. On tourne donc les pages sans grande motivation et avec l'attente du climax final qui se révèle un peu trop expéditif. Mais la plus grande régression vient de l'héroïne principale. Que l'auteure l'humanise est une chose mais de la à passer d'une tueuse de sang froid à une Sabina qui se remet d'une peine amoureuse devant un pot de glace... Ou est donc passé la soit disant badass du premier tome ?
Pas vraiment drôle, manquant d'action avec des passage jouissif complètement absent, ce tome 4 continue son inlassable déchéance en espérant que Jaye Wells se réveillera pour nous offrir un final qui remonte le niveau.
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Je n'irais pas par 50 chemins, j'ai littéralement dévoré ce premier tome de Blood of Eden. Dès les premières pages, "Je suis une Immortelle" accroche le lecteur de par son univers et son héroïne principale.
Julie Kagawa nous dépeint un univers apocalyptique en suivant les pas d'Allison, une marginale, alors que cette dernière est encore humaine. Pour cela, le livre ne précipite pas les choses mais pense à bien poser les bases avant de faire d'Allie un vampire. Quand cela se produit, le récit n'en demeure pas moins addictif et nous dépeint l'univers des vampires avec pour seul regret une transformation un peu courte (j'avoue que la transformation de Bella dans Twilight demeure la référence pour moi). Toujours est-il qu'Allie va devoir s'habituer à son nouveau mode de vie qui est loin d'être rose. Notons d'ailleurs que son "mentor" possède une dimension bien plus intéressante que le mec "sexy millénaire qui en pince pour une jeune fille" qu'on l'habitude de nous présenter des romans d'Urban Fantasy pour adulte (et 1 point pour le Young adult!). Mais ce qui fait le vrai charme de la série, c'est Allison et son tiraillement entre son humanité et ses besoins bestiaires. Une véritable dualité toujours remis en balance après chaque coup dure et trahison qu'elle subira. Un personnage torturé qui m'a tout de suite conquit dans ses errances et permet sans peine de contrebalancé l'absence de véritable ligne directrice de l'intrigue pendant les 3 quarts du roman. La romance elle même s'installera de manière naturelle et nous présentera cela de manière touchante et humaine (encore 1 point pour le young adult).
Je suis une Immortelle s'avère donc un roman solide et bien construit au point de surpasser facilement bon nombre de roman adulte d'urban fantasy. Une véritable réussite avec un mélange apocalypse/vampirisme réussi avec brio et une héroïne véritablement attachante. Cela faisait bien longtemps qu'un livre ne m'avait pas conquit autant et me redonne littéralement gout à la lecture.
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La lecture du début de ce quatrième tome de Rebecca Kean ne s'est pas montré sous ses meilleurs hospices. Nous avions quitté le précédent volume sur un clifhanger qui nous faisait mariner beaucoup d'action en ce début de tome. Si l'auteure ne s'en dérobe pas, le traitement est loin d'être à la hauteur et semble faire étalage de tout les défauts de la série. A commencer par les scènes d'actions qui ne sont vraiment pas le fort de Cassandra O'Donnell. Beaucoup de parlotte au début et quand les choses bougent enfin, on se retrouve bien loin de passage épique et faisons plutôt face à de courtes scènes d'actions sans envergures. A ce sujet, on continu de nous assommer avec des pseudo liens et explications métaphysiques tout droit sorti des pires tomes d'Anita Blake tandis que tout comme cette dernière, tout les beaux mâles Alpha supers forts, supers sexys, supers riches et supers jaloux on des vues sur Rebecca (sérieusement, est-ce un code que j'ignore de l'urban fantasy qui veulent que tout les hommes trop beaux/bons/forts/riches/vieux pour être vrais tombent au pied de l’héroïne? Pour ma part, j'aurais tendance à penser que des mecs de 2 millénaires n'ont rien à battre d'une "gosse" de 29 ans). Ce que je veux dire par la, ces que l'auteure ne peut-elle pas se contenter d'un simple triangle amoureux plutôt que de compliquer inutilement les choses et faire perdre toujours plus de crédibilité au récit? D'ailleurs, je dois dire que les discussions dans la première partie du récit étaient un peu trop guimauve à mon gout dans le genre "on est venu sacrifier nos hommes pour toi Rebecca car on t'aimes bien". Sérieux? Ou sont donc les chefs et l’héroïne badass? D'ailleurs, pour en rajouter au niveau des relations, je trouve que pas mal de dialogues sonnent creux, notamment avec Beth et Leo dans le sens ou si l'auteure aime les réparties, ces dernières donnent surtout l'impression d'être scriptées.

Pourtant, malgré un début que je juge plutôt calamiteux, je dois dire que la suite c'est très bien passé quand l'enquête commence à prendre le pas sur tout le reste. Je retrouve peu à peu la Rebecca que j'ai aimé à connaître et ses méthodes musclés. Une intrigue qui manquera légèrement de relief toutefois et qui aurait sans doute mériter un meilleur traitement, notamment sur la fin et des motivations du méchant un peu farfelus (ou du moins qui tombent comme un cheveux sur la soupe pour justifier).
Un tome qui se rattrape sur sa seconde moitié mais je tire la sonnette d'alarme avec de nombreux petits points qui font perdre au récit son capital sympathie. En espérant que cela se rattrape au tome 5, surtout à la vu du clifhanger qui nous est donner en fin de tome.
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date : 28-03-2013
En quelques années, Brandon Sanderson s'est révélé comme une figure incontournable de la fantasy actuelle. Son premier livre Elantris montrait déjà une imagination débordante même si le rythme était parfois un peu faiblard. Warbreaker se rapproche par bien des aspects de ce dernier que d'un nerveux Fils-des-Brumes. Ainsi, ne vous attendez pas à un rythme endiablé et des scènes d'actions effrénés mais à des joutes verbales, des manœuvres politiques et pas mal de description de l'univers. D'ailleurs, Brandon Sanderson nous montre une nouvelle fois son tallent pour inventer des systèmes de "magies" sans pareils avec cette fois l'"Ars Arcanum", pouvoir obtenus par des souffles collectés et qui permettent d'éveiller des objets ou atteindre une "élévation" (un genre de "level up"). Le tout fonctionne plutôt bien même si il m'a fallu plus de temps à bien assimiler le système contrairement à l'allomancie de Fils-des-Brumes.
L'intrigue, bien que partant sur une bonne base de départ va toutefois être dans le brouillard sans trop connaitre exactement la direction que veut prendre l'auteur ce qui n'est pas vraiment en faveur d'un coté addictif. Quand aux des personnages, on retiendra surtout l'excellent Chanteflamme dont les échanges avec Tissepourpre sont un vrai régale. De même, on regrettera que le personnage de Vasher ne soit pas présent bien plus tôt dans le livre tant il fait montre de prestance et pour permettre de contrebalancé le coté un peu fade de Vivenna. C'est dernière voit d'ailleurs ses passages sauvés par la présence des 2 mercenaires : Denth et Tonk Fah qui pimentent un peu le tout. D'ailleurs, au niveau des remontrances, je trouve que l'auteur échoue une nouvelle fois pour ces embryons de romances qui ne parviennent pas à faire vibrer les émotions du lecteur.

Warbreaker est un roman qui devrait plaire aux amateurs de l'auteur et pour les autres même si il ne s'agit pas d'un incontournable à mes yeux. Le rythme un peu lent et le brouillard dans laquelle navigue l'intrigue durant les deux tiers du roman ne devrait pas être du goût de tout le monde mais il en demeure pas moins un roman avec une intrigue solide qui se suffit à elle seule même si l'auteur laisse des portes ouvertes pour une suite. Pour ma part, j'espère plus unepréquelle centré sur le personnage de Vasher.
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Une chose que j'ai tendance à faire avant la sortie d'un dernier tome traduit en France, c'est de lire les critiques anglophones. Ainsi, je sais un peu à quoi m'attendre, que ce soit une réussite ou bien une déception comme ce fut le cas sur mon précédent livre (La Reine Traîtresse de Trudi Canavan). Et bien je ne vous cache pas que cet "ultime" tome du cycle Cygne Noir est loin d'avoir fait l'unanimité outre Atlantique (et c'est la que l'on se rend compte que les avis sont souvent trop "partisan" en France).
Et bien contrairement à la conclusion de mon précédent livre, je dois dire que ce tome 4 est plutôt bien passé dans l'ensemble. Après quelques craintes au début que Eugénie face les mauvais choix, le tout s'est lu avec pas mal de fluidité. J'ai bien aimé le passage dans le monde humain qui permet de voir l’héroïne de manière plus posé et de faire le point. Si cela ne dure pas, c'est pour prendre la place d'une quête qui comme les précédents tomes, fait plus pensé à de la fantasy pure et dure qu'à de l'urban fantasy (ce qui n'est jamais pour me déplaire) d'autant que les dilemmes sentimentaux sont mis en stand by. Ainsi, Eugénie doit accourir au secours de ses royaumes prient en "otages". Une intrigue qui s'avère plutôt sympathique mais qui laisse toutefois un peu perplexe car pour un ultime tome, ne devions nous pas avoir la prophétie au centre du livre? Et comme si Richelle Mead s'était rendu compte sur le tard que sa conclusion n'en était pas une, nous nous retrouvons avec un dernier petit quart pour conclure comme si c'était une série ou on annonçait l'arrêt alors qu'il ne restait plus que 2 épisodes à tourner.
Du coup, je reste un peu mitigé par cette fin qui conclut de manière convenable sans pour autant être satisfaisante, le tout se déroulant bien trop vite et tombe comme un cheveux dans la soupe. Quand aux choix moraux finaux d'Eugénie, je dois dire que je n'ai pas tiqué plus que ça et révèle d'après moi un grand sens du sacrifice alors que je sais que cela a fait couler beaucoup d'encre aux États-Unis.
Au final, L'héritier de l'ombre est un bon tome de la saga mais une conclusion plutôt moyenne, finissant de faire de cette série une œuvre sympathique mais bien loin derrière Georgina Kincaid et Vampire Academy qui sont d'ailleurs grandement recommandé pour ceux qui n'ont pas lu ces cycles.
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Si il est une chose que les 2 précédentes trilogies de Trudi Canavan (Chronique du Magicien Noir et L’Âge des Cinq), c'est bien que l'auteure conservent énormément de cartouches pour son tome finale, allant jusqu'à nous donner des seconds tomes presque insipides (L'Âge des Cinq, tome 2 : La Sorcière indomptée). Après 2 tomes plaisants à lire mais manquant de véritables accroches, c'est avec une impatience non dissimulé que je me suis mis à la lecture de "La Reine Traîtresse". Et bien je peux dire que je suis tombé de haut.
Si le talent d'écriture est toujours là, le récit manque de véritable action ou plutôt d'implications des personnages. Les événements sont présent, rien à redire là-dessus mais nos protagonistes ne sont que spectateurs et donnent l’impression de regarder les événement par la fenêtre du second étage.
Sonea semble surtout faire du tourisme en compagnie de Regin. Si je n'ai rien contre l'évolution de ce dernier, je trouve que l'auteure ne parvient pas à réellement retranscrire la relation et les sentiments qu'il entretien envers Sonea. Danyl quand à lui semble surtout servir d'observateur tandis que Cery fera du surplace jusqu'à un dénouement certes, imprévisible mais un tantinet risible.
Le seul personnage à vraiment sortir du lot est Lorkin qui nous évitera de complètement sombrer dans l'ennui même si tout comme "L'Apprenti du Magicien", l'auteure ne parvient pas à retranscrire les batailles pour au final les expédier en quatrième vitesse et sans réellement impliquer le lecteur.

Un tome 3 qui ne rehaussera donc pas le niveau de cette seconde trilogie du Magicien Noir un peu trop ronflante. Une amère déception au vu de mes attentes et le regret que l'auteure n'ait pas laisser sa première trilogie tranquille d'autant que "Le Haut Seigneur" demeure un de mes meilleurs livres à ce jour.
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Vivants (ou Warm Bodies en anglais) fait partie de ces innombrables romans qui traitent de zombies mais la ou les uns étaient des œuvres terrifiantes et les autres, des œuvres humoristiques, Vivants fait parties de ces rares romans tels New Victoria à modifier la perception qu'ont fait des zombies pour créer une romance original.

Écrit à la première personne, le roman prend la perspective de R, un zombie sans passé qui agit par instinct. L'auteur Isaac Marion ne modifie guère la perception des zombies qu'en avait fait Roméro en 1968 mais derrière ce monstre de chaire cache un être dont les parties cognitives sont intacts, prisonnières de leurs prisons de chaires.
Je m'attendais d'ailleurs à une première partie assez relevé niveau humour mais j'avoue que de ce côté, je reste sur ma faim. Bien que la narration de R soit légère avec des descriptions désinvoltes, je n'ai pas vraiment trouvé des passages qui m'ont fait rire. L'adaptation cinématographique 2012 de Jonathan Levine devrait, de par son format, bien mieux réussir niveau humour je pense.
Un peu dommage mais rien de vraiment néfaste pour autant car ce qui ressort de Vivants, c'est la romance. Même les noms des protagonistes annoncent en une certaine mesure la couleur : Julie (un peu comme Juliette) et R (Roméo?). Si on dit que l'amour donne des ailes, il rendra surtout « vivant » dans cet ouvrage. R est d'ailleurs un personnage adorable plein de candeur. N'ayant plus de souvenir, il ne porte pas de jugement et montre des sentiments envers Julie d'une pureté incroyable. Julie quand à elle, est une jeune fille pleine de vie malgré les différents coups que lui ont réservé le destin et on s'attache la aussi, très rapidement à elle.
L'auteur n'en oubli pas de planter son univers apocalyptique mais en le faisant avec parcimonie et nous évite les "bourrages" de crânes indigestes. Pas d'explication scientifique et autres mais au contraire, une vision philosophique de la condition humaine des plus intéressantes.

J'ai pu lire ci et la des personnes assez déçu par le final. Pour ma part, rien de cela car c'est ce à quoi je m'attendais plus ou moins dés le début du récit. Pas de grand retournement mais au contraire, une belle histoire d'amour avec un soupçon de magie. C'est d'ailleurs ce qui a dû en décevoir certain qui s'attendaient à un grand roman alors que finalement, Vivants, c'est avant tout un Conte de fée apocalyptique.
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Ce tome 6 ne semble clairement pas faire l'unanimité dans le coeur des fans de la série, c'est derniers le taxant du plus faible récit de la saga. C'était donc presque à reculons que je me suis mis dans la lecture de ce tome 6. S'agit-il aussi de mon point de vue? Rien n'est si sûre. Il est clair que le sujet du livre n'est pas très palpitant. Les fantômes et autres ectoplasmes sont souvent les sujets "bouches trous" d'une série fantastique, quelque soit son support et se révèlent un peu trop souvent un devoir scolaire qui n'enthousiasme pas vraiment les foules. Ce D'outre Tombe ne fait pas exception avec un ennemi dont les scènes d'action manques de répondant et d'on l'histoire demeure un peu trop convenu.
Pourtant, tout n'est pas mauvais loin de la. D'une part, Jeaniene Frost nous délivre ce qui est sans doute son livre le mieux structuré depuis le premier tome. Elle sait ou elle va et propose une narration bien plus cohérente que dans les derniers tomes. De même, l'auteure ne semble pas faire un étalage de seconds rôles. Si nous en avons bien entendu, on est loin d'assisté à un défilé avec un tome qui se fera sans Vlad et autre Mencheres. L'auteure en profite même pour distillé une sous intrigue avec le personnage de Madigan dont les tenants et aboutissants ne se dévoileront que dans les prochains tomes. Quand à la cerise sur le gâteau, c'est la relation Bones/Cat qui est au beau fixe. Le couple atteint de la maturité et nous évite des querelles qui risqueraient de devenir lassantes et de tourner en rond.
Ce n'est donc certes, pas le meilleur tome de la série mais il révèle une bien meilleure maîtrise du sujet pas son auteure, ne péchant que par une intrigue en deçà. De quoi espérer du mieux pour la suite avec un tome 7 qui, on l'espère, se rattrapera niveau action.
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Au cour des tomes, la série Kate Daniels s'est clairement imposée comme l'une des meilleures séries d'Urban fantasy que j'ai pu lire (si ce n'est la meilleure série Bit-Lit), atteignant même son apogée lors du tome 4. La lecture de ce tome 5 était donc en soi un petit événement pour moi et c'est avec délectation que je me suis mis dans la lecture de ce Magic Slays.
Comme je l'ai dit plus haut, le tome 4 avait frappé très fort dans tout les sens du terme. Que ce soit les enjeux ou bien même coté sentiment avec la relation Kate/Curran. Difficile donc de faire aussi bien que ce tome 4 et sans trop de surprise, le tome 5 est un cran en dessous mais que l'on se rassure, cela reste du très bon. L'intrigue de ce Magic Slays, bien que moins personnel que celle du tome 4 Blessure Magique, propose toutefois des enjeux tout aussi important que précédemment voir même plus avec des phases d'actions toujours autant présente et rythmés pour mon plus grand plaisir. Cette fois, on s'attardera un peu plus sur les autres communautés surnaturels de la ville et même si cela demeure assez succinct dans l'ensemble, on se dit que cela pourra facilement être approfondi plus tard dans d'autres tomes. Mon seul regret vient plutôt de l'histoire qui fait plus « aparté » sans vraiment faire avancer le futur conflit Kate/Roland. On pourra toutefois se consoler avec quelques petites révélations sur le passé de Kate distillé avec intelligence par Ilona Andrews.
Niveau personnage et relation, c'est la aussi un peu en dessous que le tome 4 mais comment serait-il possible de faire mieux que ce tome ? On aura toutefois plaisir à voir la relation Kate/Curran évolué avec comme point fort une romance solide mais pas niaise pour autant et qui ne tombe jamais dans l'outrance comme c'est un peu trop souvent le cas en Bit-Lit. Juste dommage que les relations avec les autres personnages soit un peu plus en retrait comme Julie, Derek, Jim... Le seule personnage qui s'en sort assez bien hormis Curran (et quelques nouveaux) est Andrea que l'on aura plaisir à retrouver dans un spin of qui lui est dédié : Gunmetal Magic.
On est donc face à un tome encore une fois excellent. Pas de véritable lacune dans cette série qui reste forte en action et avec des personnages marquants. Le seul véritable défaut qui demeure toujours et encore à cette série, c'est son nombre de pages qui est irrémédiablement trop court. C'est simple, avec de tel livres, j'en veux toujours plus et ronge mon frein de devoir attendre un nouveau tome à chaque fois. Kate Daniels conserve donc son titre haut la main de Must Have du Bit-Lit.
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Ce troisième tome de Alpha & Oméga se passe chronologiquement peu de temps après le tome 6 de Mercy Thompson. Jeu de piste parvient d'ailleurs assez bien à renouveler l'intrigue en mettant Charles et Anna sur les traces d'un tueur en série qui s'attaque aux espèces surnaturels. Pour ce faire, ils devront donnés la mains à des agents du FBI dont l'agent Leslie que l'on aura plaisir à découvrir au début de l'ouvrage. C'est d'ailleurs la qu'apparait un hic car si j’apprécie beaucoup son point de vue au début de l'ouvrage, Patricia Briggs finira par complétement l'éclipser dés le premier quart du roman passé. Un peu dommage car ses réaction humaine et son point de vue extérieur du couple Anna/Charles apportait un peu de fraicheur à l'ouvrage.
L'intrigue quand a elle est sympa sans plus mais comme souvent avec Briggs, ce sont souvent les personnages qui primes et ici ne fait pas exception. Ainsi, c'est belle et bien la relation Anna/Charles qui demeure le vrai focus de l'ouvrage pour notre plus grands plaisir. A ce sujet, à noter que Briggs frôle la scène chaude dans ce tome pour ne pas dire qu'elle y est belle et bien. Cela est court et peu détaillé donc pas très dérangeant mais pour une auteure qui n'avait jamais joué le jeu jusqu’à maintenant, je trouve cela un peu dommage.
A noter aussi que ce tome se termine sur un événement majeur qui devrait avoir des répercutions sur les prochains tomes de Mercy Thompson. Je cite seulement Mercy Thompson car ce tome 3 mets fin aux aventures de Anna et Charles même si j'espère que Patricia Briggs finisse tôt ou tard par nous sortir un autre tome de Alpha & Oméga.
Encore un excellent tome d'Alpha & Oméga dont la série a su conserver des qualités constantes si ce n'est s’améliorer avec le temps. Anna est clairement le personnage que j'adore le plus chez Briggs et je trouve vraiment dommage de savoir qu'aucune suite n'est prévu à ce jour. Cela n'empêche pas ce tome 3 à se savourer sans modération même si il est, comme trop souvent avec les bons livres, irrémédiablement trop court.
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Un tome dont j'ai pris beaucoup de plaisir à lire et peut-être encore plus que le premier. Ce n'était pourtant pas gagné au début avec la relation Charley/Reyes. Soyons clair, je fais une véritable overdose de ces "Bad guys" sexys au possible et Reyes ne se démarque absolument pas du lot. Pourtant, Darynda Jones parvient petit à petit à faire de cette histoire quelques chose qui me deviens de plus en plus sympathique et notamment grâce à un gros frein sur les passages sexys. Ce fut presque un choc après avoir tourné les dernières pages mais c'est belle et bien le cas, pas un seul passage "hot" de tout le bouquin, que ce soit en rêve ou en réalité. Pour quelqu'un qui cherche avant tout de l'urban fantasy, c'est assez royal et donne à se bouquin, beaucoup plus de capital sympathie en proposant une avancée plus sereine de l'idylle. Ici, la relation Charley/Reyes prendra plus l'aspect d'une intrigue puisque Charley devra tout faire pour retrouver le corps de ce dernier. L'occasion d'en connaitre un peu plus sur Reyes qui en deviens que plus plaisant d'autant que tout ne va pas se passer comme prévu pour Charley sur les dernières lignes du livre.

J'ai aussi pris beaucoup de plaisir avec l'intrigue sur la disparition de l'amie de Cookie qui, bien que un peu en retrait, n'a eu de cesse d'être captivant et aurait mérité un peu plus d'attention et de pages de la part de l'auteure.
La force de ce qui faisait le premier tome est, bien évidemment présent à commencé par les réparties savoureuses de Charley et les personnages hauts en couleurs. Un second tome qui ne me déçoit absolument pas mais qui au contraire, créé la surprise de part l'absence de passage "hot" devenue trop souvent itinérant à ce genre de livre. J'espère que cela continuera et que Darynda Jones ne tombera pas dans la facilité pour la relation Charley/Reyes.
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Dernier tome de la Trilogie, ce dernier avait de quoi susciter quelques craintes et notamment sur la perte de l'un des protagonistes principaux dans le tome précédent. L'auteur aura t-il l'audace de le "ressusciter"? Rien est moins sûre mais on peut reconnaitre que Michael A. Stackpole ne tombe pas dans la facilité au risque de divisé les lecteurs de ce dernier tome.

Comme les tomes précédents, le récit mais assez longtemps à prendre sa vitesse de croisière mais une fois survenue, c'est la ligne droite jusqu'au dénouement finale. On retrouve d'ailleurs les mêmes défauts et qualités des tomes précédents. Ainsi, les protagonistes ont du mal à vraiment nous faire "vibrer" par la force de leurs émotions comme par exemple le couple Corbeau/Alexia dont la romance ne m'a nullement pris aux tripes mais a plutôt eu tendance à m'agacer par son coté facile. De même, le personnage de Sayce n'aura jamais eu les projecteurs qu'elle méritait et c'est la encore, bien dommage. Le seul personnage à vraiment sortir du lot, c'est Kerrigan et c'est d'ailleurs peut-être lui le "véritable" héros de ce cycle.
On peut toutefois se consoler avec les scènes d'actions qui ne manque guère de rythme et dont leurs nombres compensent le coté succinct de ces dernières. C'est d'ailleurs l'un des point que l'auteur devrait améliorer pour ses prochaines séries. Les armées qui convergent, nous avons mais malheureusement, Michael A. Stackpole manque vraiment d'inspiration quand il s'agit de décrire le coeur des batailles et fait au plus vite. De même pour les grands duels qui manquent d'ambitions et n'offre pas aux romans l’apogée qu'ils méritaient. N'en demeure pas moins un récit dynamique et qui ne souffre d'aucun temps mort.

Michael A. Stackpole nous offre là une conclusion satisfaisante avec une série suffisamment dynamique pour ne souffrir d'aucun temps morts. Cela reste toutefois de la High Fantasy des plus classiques même si nous avons quelques bonnes idées ci et là. Une trilogie que je recommande donc à ceux qui recherche quelques chose de bien huilé et d'épique en sachant que l'originalité est loin d'être de mise et que les personnages manquent de profondeur. Cela reste toutefois un bon choix au lecteurs de Fantasy. Pas le meilleur cycle qui soit mais un de ceux qui se lit sans déplaisir et c'est déjà pas si mal!
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Les zombies, ont les voit en film mais assez peu en livre même si ils ont quelques représentant dans différents genre (Vivants, Zombie Story, Zombie thérapie...). Ici, il s'agit d'une dystopie romanesque qui se destine avant tout aux jeunes adultes.
On est donc projeté dans un futur ou la terre a été complètement remodelé et ou les derniers survivants américains ont fondés en Amérique du Sud New Victoria. Genre de mixte entre l'ère victorienne du dix-neuvième siècle et d'éléments futuristes que l'auteure prend soin d'incorporer avec intelligence dans un univers rétro en évitant le trop "fourre tout" qu'on peut craindre.
Dans l'univers de Lia Habel, deux factions aux idées différentes s'affrontent. Ceux qui sont pour l'évolution et les punks, des rebelles qui ne souhaitent pas que l'évolution technologie se fassent au détriment de la mains d'oeuvre. Mais ceux que les gouvernements cache, c'est qu'un virus, le virus Z circule depuis quelques temps sur la frontière entre New Victoria et les Punks. Un virus qui transforme les gens en zombies mais la particularité ici, c'est que certains zombies se relèvent avec leurs parties cognitives intacts. Quoi de mieux alors pour affronter un zombie fou qu'un autre zombie qui ne risque pas la contamination?
Nora est une jeune fille de Bonne famille ruiné qui va se retrouver en plein milieu de ce conflit sans trop savoir pourquoi. Enlevée (sauvée?) par une faction de zombies qui dit ne lui vouloir que son bien et que cela a à voir avec son père qui est mort 1 ans plus tôt.

Le récit est écrit à la première personne. Pas vraiment surprenant pour du young adulte mais en revanche, le fait d'avoir pas 1 ni deux points de vue mais plutôt cinq l'est beaucoup plus. Je dois dire que c'est assez étrange à lire, surtout quand on à Nora suivi par Bram en narrateur lors d'une action continu. Je me suis d'ailleurs quelques fois emmêlé les pinceaux quand à savoir qui tient les rênes du récit sans que cela soit préjudiciable pour autant.
L'auteure a par ailleurs construit un très bon background à son récit et prend soin de bien nous expliquer de manière assez passionnante les événements qui ont conduit à New Victoria. Je dois d'ailleurs dire que se coté "Ère Victorienne" est très sympathique de par les mœurs assez différents de ceux de nos jours ou le moindre bout de peau montré par une jeune fille fait un scandale.
Autre truc appréciable, la romance. Ici, on est bien loin du glamour d'un vampire et il est bien moins reluisant de ce faire mordre par un zombie. Lia Habel ne nous montre guère de zombie très fringants. Même avec leurs esprits intacts, c'est derniers finissent petit à petit à se dégrader et même si Bran est plutôt bien conservé, il en faudra beaucoup à Nora pour ne pas voir en lui une bête de foire. On se rapproche donc pas mal d'un récit à "La Belle et la Bête" avec une Nora qui ne démérite pas face à Belle. C'est simple, j'adore son caractère de feu qui contraste avec le coté "jolie petite chose fragile" d'apparence.
Je dois quand même avoué que j'ai trouvé le récit assez long à démarrer. Les différents points de vues font que le rythme s’enlise pas mal et les événements ne semblent pas trop avancer. Au contraire, le dernier quart semble tout bousculer mais sans vraiment surprendre. Le tout manque de rebondissement et je me désole a voir l'action réduit à peau de chagrin, régler en 3 coups de cuillères tandis que Nora semble reléguer au second plan.

Un livre que je juge vraiment pas mal et assez original dans son genre. Le background est vraiment bon et le personnage de Nora adorable. Je trouve toutefois que l'auteure n'a pas entièrement réussi a happé son lectorat dans le dernier quart qui manque de surprise et dont l'auteure ne parvient pas à retranscrire tout l'intensité. Un peu dommage mais Lia Habel ne démérite pas, surtout pour une auteure aussi jeune (20 ans).
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Si le tome 2 commençait à faire dans l'épique, ce n'est rien face aux événements de ce troisième et dernier tome. Dans le précédent tome, Tobin avait révélé sa vraie nature de femme pour finalement prendre le nom de Tamir et revendiquer ses pleins droits sur le trône.
Si les personnages n'avaient alors pas eu trop le temps de faire le point, ce sera cette fois le cas pour le début du tome 3. Notamment pour le personnage de Ki et de Tamir et une romance qui profile, peut-être, à l'horizon. Si Tamir, même en étant physiquement un garçon, avait toujours eu des sentiments pour Ki, c'est loin d'être aussi facile pour Ki qui a du mal à admettre la nature de femme de Tobin/Tamir.
Ce début de récit sera aussi l'occasion de voir Tamir s'affirmer en tant que souveraine. On prend énormément de plaisir à la voir diriger avec force, sagesse et intelligence. Nous le prouve les batailles ou l'auteure nous dépeint avec brio quelle fin tacticienne elle fait. C'est d'ailleurs un aspect que j'adore dans cette série qui montre un protagoniste qui dirige et combat tout à la fois dans des combats toujours plus grandioses.
Combat qui sera d'ailleurs quelques peu amères puisqu'il s'agira ici de guerres civils qui verra les amis d'autrefois devenir les ennemis de maintenant. De quoi déchirer plus d'un personnage et notamment les Compagnons qui devront choisir leurs camps.

Ce troisième et dernier tome s'avère une pure merveille. Rythmé, je n'ai eu de cesse de le dévorer jusqu'au dénouement final. A noter que l'épilogue du livre qui fait tout juste une page recto verso est tout simplement sublime! Sans être triste, il en dégage une mélancolie qui n'a de cesse de me faire pleurer, même après plusieurs relecture! Il s'agit sans aucun doute d'un des épilogues le plus court mais aussi l'un des plus beaux qu'il m'est été donné de lire. Ce dernier parvient à retranscrire la grandeur et la magnificence des événements passés en seulement quelques lignes. Chapeau!
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Je ne garde pas un grand souvenir du premier tome. Bien que sympathique, ce dernier avait un rythme plutôt lent et une grande proportion à l'ambiance et un coté limite un peu épouvante avec la présence de "frère".
Si ce n'est les promesses futurs de l'intrigue, je n'aurais jamais dépassé ce premier tome et cela aurait été une grosse erreur de ma part.
La première moitié de ce tome 2 ne va toutefois pas chambouler énormément les choses. On reste dans la ligné de la fin du premier tome si ce n'est que Tobin ne cesse de grandir et gagne en maturité. Cela bouge donc un peu plus avec les premiers petits combats qui se profile et des protagoniste qui s'affirment. Les seconds rôles ne sont pas en reste avec Arkoniel en tête suivi de Tharin, les Compagnons...
Ce sera toutefois avec la seconde partie (tome 4 du découpage français) que les événements se mettront véritablement en marche. La guerre va venir pointer le bout de son nez, précipitant les événements et permettre à Tobin d'être en position pour revendiquer le trône qui lui appartient de droit. Autant dire que ce tome 2 se termine dans l'épique et augure du très bon pour le dernier tome.
Certains seront peut-être désappointer par la tournure plus conventionnelle que prend l'histoire de ce tome 2 mais pas moi. Le roman ne cesse de gagner en intensité et nous offre de voir Tobin brillé comme nulle autre et s'affirmer comme leader. Les scènes de combats sont admirablement bien traitées et le fait que ces dernières soient traitées du point de vue du commandement ne les rend que plus jouissifs. Ce tome 2 s'avère très bon et augure du meilleur pour la conclusion de cette grande fresque.
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date : 20-08-2012
Il est de ces livres ou la motivation n'y est pas à tel point que notre entourage doit nous rabâcher cent fois de le lire avant qu'on se décide à sauter le pas. Les Âmes Vagabondes a fait partie de ceux-là à mes yeux même si je sais qu'avec tant d'avis positive, il est de grandes chances que ce roman me plaise. Alors verdict?

J'ai beaucoup aimé Twilight mais reconnaissons que cette série n'a jamais brillé par son originalité. Cette fois, on peut dire que le concept de base est rafraichissant même si pas totalement inédit non plus (cf L'Invasion des profanateurs...). Pour autant, le traitement du sujet est quand à lui, bien plus original puisque ce dernier ce fait sous fond de romance impossible et d'une vision beaucoup plus clémente de l'envahisseur.
Contrairement à beaucoup, je n'ai pas trouvé la mise en bouche si longues au vu de la taille du roman. Si on avait dû attendre la moitié du roman, je ne dis pas, mais les choses bouges bien avant le 1er quart et n'en est pas moins intrigant. Je reconnais toutefois que la vraie force du roman apparait une fois que Vagabonde se trouve dans la grotte. Comment ne pas être transporter devant Vagabonde qui est pris entre le feu de l'amour inconditionnelle de Mélanie (qui déteint sur elle) envers Jared et la haine féroce de ce dernier envers l'être qui lui a enlevé celle qu'il aime. D'autant plus que Mélanie reste toujours en arrière plan et assiste, impuissante à tout ces drames...
J'ai trouvé la suite un peu routinier toutefois avec une Vagabonde qui va, petit à petit, se faire accepter par cette communauté et même leurs faire accepter que Mélanie est toujours présente en elle. Routinier mais pas dénué d'intérêt pour autant avec une Vagabonde/Gaby qui exprime toujours avec beaucoup d'intensité les sentiments qui l'anime. La romance prendra d'ailleurs une bonne part de la seconde moitié roman tout en faisant un peu la nique au standard du genre en prônant, de par cet amour inter-espèce, la vertus de l'esprit à celle du corps. C'est quelques chose que je trouve d'ailleurs assez merveilleux devant tant de cliché de nos jours.
La fin quand a elle est est émouvante et parvient à me tirer quelques larmes même si je trouve qu'à l'instar de Twilight, cette dernière manque d'un véritable coup d'éclat pour rehausser l'intensité du dernier quart d'un cran. Note aussi que si nous avons une vraie fin, l'auteure prévoit une porte pour une éventuelle suite.

Les Âmes Vagabondes est un roman que j'ai apprécié (ceux qui ont eu de cesse de me pousser à le lire peuvent se rassurer). Rarement un choix d'écrire à la première personne ne fut aussi judicieux que dans le cas présent mais j'espère toutefois que Stephenie Meyer n'en fasse pas une habitude et nous fasse profiter dans ses romans futur d'une narration externe.
Il s'agit d'un roman fort émouvant et avec d'excellent personnages, je ne ressent toutefois pas l'envie de le relire ce qui, pour moi, est la marque des plus grands romans. Les Âmes Vagabondes n'en demeure pas moins une très bonne surprise et une lecture que je conseil.
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