Les Maîtres enlumineurs, Tome 1 : Les Maîtres enlumineurs

Pourquoi personne ne parle pas plus de ce bijou de la fantasy ? Clairement une masterpiece que nous avons la!

L’originalité du monde, sa complexité, les personnages construits et tous attachants … bref c’est une réussite sur tous les points!

J’étais un peu septique au début et passé les 300 premières pages je n’ai pas pu le lâcher. J’avais besoin de savoir ce qu’il allait se passer et l’auteur ne nous épargne rien. C’est un monde cruel qu’il a construit et magique, clairement magique. J’ai adoré l’héroïne Sancia mais aussi tous les protagonistes secondaires. J’ai souffert avec eux, ri avec eux, pleuré avec eux. Et si j’ai adoré Sancia, j’ai tellement aimé également Clef, Orso, et même Estelle …

Je me lance tout de suite avec le prochain et j’ai hâte de découvrir ce que nous réserve encore l’auteur. Je conseille vraiment ce livre à tous les amateurs de fantasy adulte, si vous avez aimé les livres de Sanderson vous retrouverez ce petit quelque chose dans ce livre.

C’est par hasard que j’ai découvert Les maîtres enlumineurs. C’est pour ses personnages, son worldbuiding et son système de magie que je l’ai adoré.

Même s’il m’aura certainement manqué quelque chose pour qu’il passe dans la catégorie des coups de cœur – néanmoins, je n’arrive pour autant pas à mettre le doigt dessus précisément – j’ai passé un très bon moment lors de ma lecture.

J’ai été charmée par son système de magie, à la fois simple et complexe, sans compter que je n’ai pas eu l’occasion de croiser quelque chose de vraiment semblable lors de mes précédentes lectures (la comparaison entre les dons de Sancia et ceux d’Ophélie dans la Passe-Miroir, notamment le fait de « dialoguer » avec les objets s’arrête assez vite lorsque l’on comprend un peu mieux les règles qui régissent le monde des maîtres enlumineurs). Les différentes applications de cette magie étaient ingénieuses et le potentiel énorme. J’ai également complètement adhéré à l’univers tout entier, la façon dont il était décrit, construit, qui rendait le tout cohérent, sans manquer de lancer quelques critiques acerbes sur notre propre mode de fonctionnement.

Tout n’a pas été parfait, la faute à quelques longueurs ou des situations similaires se répétant. Ce point pourra ne pas plaire à tout le monde. Certains personnages m’ont paru plus soignés que d’autres – j’ai particulièrement apprécié les questionnements autour de Sancia, sa condition, sa façon de se percevoir et ce que cela impliquait pour elle ou encore Clef, dont la venue apporte une sorte de vent de fraîcheur bienvenu. D’autres (particulièrement du côté des « méchants ») seront un peu trop manichéens à mon goût.

Ce tome est une très belle introduction à l’univers. Son final bouleverse suffisamment les choses pour donner envie d’aller ouvrir rapidement le deuxième tome !

J'ai eu peur en voyant tous les commentaires positifs, je comprends totalement les commentaires négatifs, mais j'ai adoré cette lecture. Alors oui, par moment on tourne en rond, mais l'histoire est simple et efficace, je kiffe ^^

Ma chronique complète ici >> http://moninstantlivre.canalblog.com/2024/03/les-maitres-enlumineurs-de-robert-jackson-bennett.html

Ah oui ! J'avoue l'avoir lu sur recommandation donc je n'ai pas eu le temps de me faire une idée de ce qu'il pouvait donner avant qu'on m'oblique à le lire ^^

Et bien ce fut une excellente chose ! Il est extrêmement bien écrit avec des protagonistes au poil et j'avoue ne pas avoir réussi à le lâcher avant la fin. Extrêmement hâte de pouvoir lire la suite.

Dans une ville imaginaire, la jeune Sancia est engagée par un commanditaire inconnu pour voler une petite boîte sur les quais du port. Elle a pour instruction de ne pas ouvrir la boîte… mais elle l’ouvre quand même. La boîte contient une clef. Une clef en or. Une clef qui lui parle.

Dans cet univers, la magie s’exprime grâce à des enluminures — en réalité des signes dessinés, les silligiums — qui obligent les objets à agir de telle ou telle façon. Les enluminures ont besoin pour fonctionner de la proximité de lexiques, sorte d’appareils géants qui regroupent les sceaux, à savoir les définitions des enluminures. Plus précisément, les enluminures peuvent changer la réalité : faire croire à du bois qu’il est aussi solide que la pierre, renforcer une armure, créer des serrures qui ne peuvent être ouvertes qu’avec le sang d’un individu en particulier, etc.

La ville de Tevanne est contrôlée par des maisons marchandes qui se partagent le territoire et s’épient mutuellement. Dans une ambiance qui m’a évoqué une ville italienne du début de la Renaissance, avec un zeste d’Antiquité, les quartiers sont répartis entre les vieux habitats des plus pauvres, appelés les Communes, et les riches territoires étroitement gardés des maisons marchandes aux mains des familles fondatrices. Les enluminures sont un dispositif clef de leur puissance, car elles font fonctionner les fonderies, renforcent les bateaux qui assurent la main mise sur les mers ou encore rendent les armes surpuissantes. Car ces maisons marchandes sont chacune des mini-États qui s’épient et se combattent en coulisse.

Revenons à Sancia : ancienne esclave qui s’est évadée d’une lointaine plantation, elle survit en volant et espère réunir les fonds pour enlever la plaque de métal greffé à son crâne. Car elle a été victime d’expérience d’un enlumineur ; elle peut sentir les objets en les touchant, voir leur passé, mais la contrepartie est un inconfort dès que quelque chose la touche, même les draps. Elle souhaite plus que tout redevenir normale et vole pour payer une opération qui la débarrasserait de cette greffe.

Quand Sancia touche Clef, Clef parle avec elle. Clef est impertinente, et semble venir d’un lointain passé, celui des Occidentaux qui maîtrisaient un haut niveau d’enluminure, connaissance en grande partie disparue au moment du roman. Sancia va se retrouver mêlée à des combats entre factions pour la maîtrise d’une magie qui sera décisive pour le contrôle de la cité. Car si la connaissance de la magie s’est en grande partie perdue et les enluminures de Tevanne un pâle reflet de ce qu’elles étaient, certains rêvent de redécouvrir les secrets des anciens en dénichant des artefacts dans les ruines. De plus, cette magie se combine avec une recherche qu’on pourrait qualifier de scientifique, conduisant à des inventions évoquant la Renaissance. Cet aspect du récit est l’un des plus intéressants : le développement technologique basé sur la magie et l’inventivité des enlumineurs mettent en avant l’esprit humain et créé un univers en mouvement puisque les possibilités de la magie évoluent.

Ce roman se lit avec avidité : très bien écrit et servi par une plume entraînante, il n’est pas dénué d’humour, de suspens, d’action, et de multiples personnages approfondis, notamment une galerie de femmes marquantes. Son monde riche et fouillé, son système de magie original, et ses aventures trépidantes fondent une Fantasy qui se place très au-dessus de la production habituelle du genre.

La scène finale retourne la situation et promet un tome 2 intense.

Waouh quelle claque !! Je n'avais pas été entraîné à ce point dans une histoire depuis longtemps, j'en ai souvent oublié l'heure. Le décor est simple et cohérent, mettant en avant les enluminures et la magie qui s'y installe. Les personnages sont attachants mais ce sont surtout le scénario et la capacité incroyable de R.J. Benett à impulser un rythme endiablé et des rebondissements toujours plus imprévisibles qui m'ont impressionné. "American elsewhere" était formidable, ce nouveau livre ne déçoit pas. J'enchaîne immédiatement sur la suite !

Il est grand temps que je vous parle de ma lecture de la trilogie "Les Maîtres Enlumineurs" de Robert Jackson Bennett publiée chez Albin Michel Imaginaire.

Si vous cherchez un univers riche avec un worldbuilding incroyable, un système de magie hyper original, vous êtes au bon endroit!

J'ai tout de suite accroché au personnage de Sancia et adoré découvrir petit à petit toute la complexité et la réflexion autour du système des enluminures.

Plus qu'une simple magie, c'est la base d'une technologie ultra performante permettant de contourner les lois de la physique, donnant un pouvoir incomparable aux puissantes corporations d'Enlumineurs de la tentaculaire cité de Tévanne.

La course à l'amélioration est permanente et lorsque Sancia, voleuse de son état, se retrouve missionnée pour voler un mystérieux coffret, elle pense à une simple mission de sabotage industriel.

C'est là qu'elle rencontre Clé, artéfact doué de raison qui va remettre en question tout ce qui est connu concernant les enluminures, ramenant sur le devant de la scène des puissances incontrôlées menaçant l'humanité, les hiérophantes.

C'était tellement bien dosé, l'intrigue en elle même, la magie, dont les explications m'ont régalée, la manière dont l'auteur faisait augmenter son niveau de complexité en rendant tout tellement accessible, c'était très fort!

Sans oublier des protagonistes forts et touchants, avec leurs failles, leurs révélations, mais toujours en évolution, c'était absolument captivant!

Impossible de ne pas accrocher aux rebondissements, astuces et magouilles pour s'en sortir, et éviter une catastrophe toujours imminente, ça prend aux tripes, ça déboussole, et la réussite de certains plans n'est clairement pas la norme.

J'ai aimé les sujets traités, les inégalités, le côté poudrière, la technologie creusant l'écart entre les gens mais aussi toute la dimension utopique développée dans le dernier tome.

C'était bien construit, rageant, mais aussi beau et touchant.

C'est un peu la meilleure des recettes pour faire un bon roman non?

En Bref: Une trilogie qui ravira tous les fans de fantasy!

C'est un roman moderne et bourré d'originalité, de surprise, et aux enjeux passionnants!

Une bonne découverte. Le récit est compliqué à rentrer dedans car au fil de la lecture, il y a un groupe de personnages qui se crée et qui permet de rendre le récit intéressant. Le système de magie est très complexe avec pas mal de révélations au fil de l'eau.

Un premier tome qui est assez sympathique, avec une histoire plutôt bien faite et attrayante.

Il m'a fallu quand même m'accrocher un peu avant d'entrer pleinement dans cette histoire. Avant la deux centièmes page, j'ai eu du mal à suivre le fil conducteur car tout été pour moi superficielle et pas intéressant. Mais une fois qu'on arrive au cœur de l'intrigue, tout s'éclaire et devient beaucoup plus fascinant.

Je ne pensais pas que j'allais avoir envie de lire la suite, car j'avais peur que l'histoire soit un peu bateau. Pourtant, les derniers chapitres sont bourrés d'action et donnent envie d'une seule chose, continuer.

Je lirais sans doute le second tome, espérons seulement, qu'il ne me faudra pas 200 pages avant de rentrer pleinement dans l'histoire.

Excellente lecture, et excellent début de trilogie.

J’ai tout aimé dans ce livre : les personnages, l’ambiance, le contexte…

Au début, ça m’a rappelé (et ça revient de très loin) les Mensonges de Lock Lamora de Scott Lynch : on est plonge, dès le début, dans cet environnement de hors la loi dans lequel évolue Sancia, l’heroinE ! Et c’était vraiment prenant, excitant.

Arrive un certain personnage… hilarant. Puis un autre, un homme fort avec des fêlures et un passé bien sombre, puis des savants fou à la moralité un peu douteuse… bref, une sacrée équipe de bras cassés, et quelle alchimie entre eux ! J’ai adoré leurs interactions et leurs plans qui partent d’une idée foireuse pour donner au final de petites merveilles de technologie.

Autre point positif de cette série, et non des moindres (les amateurs de cet aspect ont l’air plutôt d’accord entre eux d’après ce que j’ai pu voir) : le système de magie, basé sur les enluminures. Et bien ça m’a rappelé le développement informatique que je fais au quotidien, et j’ai trouvé ça génial. C’était comme si c’était mon boulot, mais en beaucoup plus fun et plus grandiose.

Plusieurs thèmes exploités ici : l’esclavage, la justice, le droit. Plusieurs discours d’un certain veteran m’ont mis la larme à l’oeil.

La fin pose plus de questions qu’elle ne donne de réponse, et je suis très curieuse de connaître les origines de certains « objets ».

En bref, j’ai adoré ma lecture et j’ai hâte de connaître le fin mot de l’histoire et le destin des personnages.

Un petit mot quand même pour la couverture : je la trouve magnifique et je ne me lasse pas de la regarder et de l’analyser. Encore une fois, un formidable travail de Didier Graffet.