Gantz, Tome 1

C'est dans le Japon de l'époque d'Edo que nous suivons Hanbe'e et Masakichi, deux paysans qui après s'être noyés en voulant sauver un enfant se retrouvent téléportés dans un temple où les attendent d'autres personnes qui viennent de mourir. La panique s'installe alors que tout le monde pense avoir atterri en enfer. C'est alors qu'un jeune homme vêtu d'une étrange tenue, apparaît et leur dit qu'ils ont encore une chance de s'en sortir vivant. Pour cela ils doivent s'armer pour affronter des monstres et surtout anéantir Musashi Miyamoto. Nos héros ont très peu de temps pour se remettre de leurs émotions alors qu'ils sont téléportés à l'extérieur du temple, là où les monstres rôdent.

J'ai beaucoup aimé que l'auteur introduise des éléments futuristes dans une époque ancienne. Les personnages vont avoir bien plus de difficultés à s'adapter à la situation.

L'auteur a également fait en sorte de mélanger des personnages issus de différents milieux, on retrouve des samouraïs comme des paysans, des enfants ou même une jeune fille venant d'une riche famille.

Pour le moment, nous ne savons pas grand chose des autres personnages, je suis donc curieuse d'en apprendre plus à leur sujet dans les prochains tomes. Notre héros Hanbe'e paraît aimer le combat, surtout à mains nues et Masakichi qui semble s'être entraîné longtemps de son côté, va sans doute vite devenir un allié de taille pour le groupe. L'héroïne n'a encore rien révélé à son sujet mais a su se montrer courageuse, elle ne semble pas aussi fragile qu'elle y paraît.

Concernant les dessins, les arrière-plans sont très bien détaillés et assez sombres ce qui permet de rajouter un côté angoissant à l'atmosphère du manga. On y trouve de jolis paysages naturels qui tranchent avec l'équipement futuriste que les personnages utilisent.

C'est un premier tome convaincant, avec de beaux dessins et une histoire qui s'enchaine rapidement. Si vous aimez les histoires avec des jeux malveillants où les personnages doivent survivre, ce manga est clairement fait pour vous. Il est d'autant plus intéressant que le jeu se déroule à cette période troublée de l'Histoire du Japon.

J'ai vraiment beaucoup adoré l'univers !! Un manga très intense.

Des illustrations réalistes

J’ai trouvé les dessins très bien réalisés, quelques peu glauques mais très réalistes (les haut-le-cœur ont été de la partie). Petit aparté important : manga à public averti ! Les dessins conviennent très bien à l’histoire qui commence à se dessiner dans ce premier tome d’une longue série (de 37 tomes).

Où va cette histoire ?

Malheureusement, je ne suis pas parvenue à comprendre où voulait en venir l’auteur. Je n’ai pas tout compris en fait… L’histoire me semble plutôt originale – sur fond de lutte contre des extra-terrestres à la Men in Black – mais lire les prochains tomes m’aidera sûrement à mieux cerner le scénario et les intentions de l’auteur (je l’espère!).

Donc pas très convaincue par ce premier tome, mais quelque peu curieuse de lire la suite afin de comprendre un peu l’histoire.

Ce manga est vraiment très original et intéressant. J'aime vraiment le concept. Les personnages sont tous très différents les uns des autres et l'on est très loin des stéréotypes de héros habituels.

Les dessins sont assez trash voir carrément gore par moment, c'est clairement pas pour tout le monde mais personnellement ça ne me dérange pas.

Un pitch surprenant amorcé de façon intrigante, des personnages centraux ambivalents et du coup attachants, des monstres bizarres et des filles pas très vêtues... Oku introduit son histoire à toute allure et sans complexe. Tous les arguments de la série sont déjà bien présents, il n'y a plus qu'à se laisser porter.

Un premier tome brute, qui donne le ton dès les premières pages.

Âmes sensibles s'abstenir.

Un premier tome qui annonce la couleur !

Ce premier tome est très sympathique et nous donne une plutôt bonne idée de ce que sera le manga : une sorte de jeu de survie urbain contre des aliens. Dis comme ça, cela semble assez barré, mais l'histoire est très sérieuse et comprend certaines scènes assez dures.

En parlant de l'histoire, elle est bien écrite, tout qui les personnages. Personnages qui, à défaut d'être tous attachant, sont bien écrit et différents les uns des autres.

Les dessins sont plutôt bons eux aussi et correspondent bien à l'univers de la série.

En bref, un premier tome prometteur !

Ce manga est vraiment super, l'histoire est bien écrite et intéressante mais certaines scènes sont horribles.

Comment définir Gantz ?

Une sorte de trip entre Fantastique/Horreur et Science-Fiction Trash, le tout mélangé à de l'humour noir et cynique et une dose d'érotisme, sur un fond de combats désespéré et désespérant.

Une série qui captive dès son premier chapitre avec ce que j'adore dans le Fantastique/Horreur : le quotidien qui dérape. Un jour, comme ça, alors que tout allait bien, débarque LE truc qui fait que ça tourne plus bien. Là, le héro se fait tuer (ou du moins croit se faire tuer, on sait pas... c'est fou comme il y a peu de chose dont on soit sûr dans ce début de manga, et c'est ça qui est jouissif !) et débarque dans un appartement japonais avec une dizaine d'autres personnes, un chien et une grosse sphère noire entourant un mec à poil dans une sorte de stase, d'où sortent des combinaisons, des flingues, et... Ok, ça ne semble plus avoir de logique.

Gantz c'est typiquement le type d'ambiance qui t'attrape pour ne plus te lâcher : l'horreur et la tension sont savamment entretenus par le fait qu'on ne sache rien de ce qui se passe, ni comment cela fonctionne ni pourquoi : ça se passe, c'est tout.

Et c'est là aussi ce que je trouve génial avec ce type de Fantastique/Horreur : arriver à faire intuitivement comprendre une logique sous-jacente, sans jamais qu'on puisse vraiment mettre la main dessus ou la comprendre. Avec quelques indications, tu comprends comment ça fonctionne, tu comprends qu'est-ce qui est possible, qu'est-ce qui ne l'est pas, alors que si on devait te demander d'expliquer, tu ne saurais que répondre.

Les personnages quand à eux sont assez caricaturaux, mais ultra-réalistes. Attention, je ne veux pas dire qu'ils sont fondamentalement réalistes (non, il y a un stéréotype de grand-mère, un stéréotype de Yakuza, etc.) mais que leur réactions sont vraiment réalistes : le déni, la dérision, le conflit, etc. Gantz arrive à ne jamais être dans le sous-jeu ou dans le sur-jeux : il tape toujours juste dans les réactions de ses personnages, et ça c'est sacrément difficile.

Par exemple, on a une jeune fille à gros néné (elle est uniquement définie par ça dans le manga, désolé) qui est matérialisé dans l’appart : elle est nue, et a du sang sur les poignets. Elle s'est suicidée dans sa baignoire, et maintenant apparait ici nue et toute mouillée. Première chose qui se passe ? La grosse brute compulsive l’emmène à l’écart pour la violer. Et là ce qui est particulièrement intéressant ce sont les réactions des autres personnages : pas un ne bouge le petit doigt, essayant de se concentrer sur autre chose pour ne pas avoir à se confronter à cet horreur alors que la pauvre gamine est en train de se faire violer dans la pièce d'à-côté ! Il a fallu qu'un personnage se monte la tête, dégoulinant de sueur et stressé comme un pou, pour s'entêter à jouer les héros, pour que la scène se termine. Ce genre de traitement de situation, j'appelle ça du réalisme poussé à l’extrême, à la fin grinçant et lucide sur les phénomènes de groupe.

Reprenons. Le mystère autour de Gantz est total : on ne sait pas qui, pas comment, pas pourquoi... et pourtant on joue le jeu, par ce qu'on a pas le choix, même si on ne comprends pas. C'est dément.

Au milieu de tout ça, l'auteur fait de l'érotisme autour du personnage féminin, mais ce n'est pas du fan-service, puis-ce que c'est là son rôle dans le manga : servir de fantasme sexuel au personnage principal. Ce n'est pas forcé, et ça sert un développement psychologique (un peu dommage que sa personnalité passe au second plan par contre) alors je l'accepte bien que ce n'est pas ce que je recherche le plus dans un manga.

Un autre aspect génial de Gantz, c'est son humour grinçant, cynique et noir. Lorsqu'un personnage commence à raconter pathétiquement sa vie, le personnage principal se fait la réflexion "sérieux, mec ? On s'en fout !" et c'est tellement spontané que c'en est terriblement drôle. Après, il faut aussi précisé que je lis Gantz en Anglais, et ce genre d'humour qui joue sur les bords de l'humour noir et du cynisme sonne beaucoup plus "vrai" et plus rythmé que dans notre langue de Molière. (la traduction est meilleure aussi : la VF est traduite de l'Anglais et non du Japonais, donc certains blagues se perdent dans le tas)

Au final, Gantz c'est une atmosphère putain d’oppressante et indescriptible, des personnages basiques mais aux réactions réalistes, des combats somptueux par leur démence, un peu d'érotisme, un humour bien particulier, et toujours cette putain d'atmosphère qui s'intensifie à chaque tome. Ce putain de nœud dans les tripes qui te lâche plus...

Gantz, c'est une SF qui viole un concept Fantastique/Horreur et lui fait le plus glauque de toutes progénitures : un truc indéfinissablement bon !

Très bon premier tome, l'histoire est vraiment intéressante, je suis impatiente de pouvoir lire la suite.