La naissance de Vénus

J'aime beaucoup la Renaissance, c'est une époque magnifique à tous niveaux, arts, inventions etc., mais le roman m'a déplu.

Je pensais qu'il y aurait plus d'action dans ce livre qu'il y en n'a réellement. La lecture était fluide donc ça ne m'a pas pris trop de temps à passer au travers des quelques 400 pages. J'aime beaucoup la trame historique dans laquelle les personnages évoluent. Les mœurs du temps sont aussi bien décrits. Bref, je conseille ce livre à ceux et celles qui aime voyager dans le temps et dans un pays où l'art était son essence.

Seigneur… Quel roman époustouflant.

Je ressors de ce livre toute tremblante et lessivée, vidée de mes émotions. Que dire de ce livre sinon qu’il m’a rappelée à quel point la lecture est merveilleuse, à quel point un livre peut être un voyage palpitant qui nous emmène dans des endroits qu’on ne pourra jamais voir en vrai ? Rien peut-être, à part qu’il est magnifique. Parfait. Excellent. Une fois La Naissance de Vénus ouvert, on dit adieu à notre pour plonger dans la Renaissance des années 1490/1500, en plein Florence, dans le règne sanglante du moine Savonarole. Déjà, un contexte historique de fond réelle et fort pour un roman sublime.

Nous voilà donc dans la célèbre Florence de la Renaissance, où l’art grandit et se fait une place majeure dans la république de Toscane. Parmi tout ces artistes, on trouve une jeune fille de noble famille : Alessandra Cechi, qui ne marche pas dans les pas d’une jeune fille droite mais montre son intelligence à tous, désespérant ses parents et poursuit son rêve de devenir peintre comme les grands artistes. On suit le destin surprenant et fort de cette jeune femme hors du commun et de sa famille qui l’aime et la soutient malgré le fait qu’elle l’a désapprouve au moment où Florence tombe dans une descente aux enfers en commençant par la mort de Laurent de Médicis, mécène et chef de la ville, ce qui laisse leur nouvelle Athènes entre les mains du dangereux moine Savonarole…

En dehors des faits historiques réels qui sont repris d’une manière fidèle et parfaite, l’auteur à su créer des personnages d’une telle intensité ! On s’attache, on adore même, à tout les personnages les personnages, même les plus ignobles, Sarah Dunant à su leur donner une telle vie, une telle âme qu’on se sent connectés à chacun d’entre eux, qu’on vibre avec eux ! Et le plus grand personnage bien sur est l’héroïne, Alessandra, une jeune femme forte et terriblement intelligente, trop intelligente pour une femme dans son époque, mais elle n’a peur de rien et certainement pas des lois et des mœurs, rien ne l’empêchera de poursuivre son rêve. Puis il y’a son peintre, qui se révèle être au final être Spoiler(cliquez pour révéler)le grand Michel-Ange, nom gardé secret jusqu’à la toute fin du roman, et leur relation est passionnante. Ce jeune peintre est fascinant, mené d’une main de maître surtout quand on sait de qui il s’agit. J’ai adorée leur couple. J’ai également adorée le frère d’Alessandra, Tomaso, qui malgré les malheurs qu’il lui inflige, reste un personnage fort et captivant je trouve. Sa relation avec Alessandra est un mélange de haine et de tendresse, de rivalité et d’amusement qui m’a énormément plu. Je me suis également terriblement attachée à la soeur et la mère d’Alessandra, des femmes fortes auquel on s’attache, de même qu’à tant d’autres personnages ! C’est tellement fort, tellement.

L’univers de la Renaissance est dépeint avec une telle perfection, une telle finesse qu’on s’y croirait, l’auteur à approfondi son sujet, cette période terrible où le moine Savonarole prit possession de Florence et la condamna aux pires actes, condamnant chaque plaisir et provoquant son célèbre « Bûcher des Vanités ». Sarah Dunant connaît son sujet et sait très bien le manier, sans pour autant faire de ce roman un de ses gros livres bourrés de détails sur les faits historiques au point qu’ils en deviennent terriblement lents et ennuyeux, non pas du tout, elle à su fusionner faits historiques et fiction avec majesté et perfection. C’est un talent rare. Voir cette période de l’histoire à travers les yeux d’une jeune fille Florentine, qui est entraînée dans cet engrenage infernale malgré elle, c’est fascinant, mené d’une main experte et passionnée. Cette magie est agrémentée par des personnages forts aux relations encore plus fortes, tout est tellement travaillée, approfondie, complexe et grandiose… J’avais déjà pu lire un roman de cet auteure, qui s’appelait « Sang & Beauté : Le Roman des Borgia » que j’avais déjà adorée et « La Naissance de Vénus » me prouve à quel point Sarah Dunant est une auteure merveilleuse. En bref, ce livre est à mes yeux une perle, un bijou, qui vous plongera sans limite dans la Renaissance Italienne avec des histoires de famille, d’amour, d’art et de passion, de religion et d’horreur.

Ce livre est un triomphe, un pur chef d’œuvre.

Sarah Dunant reconstitue avec beaucoup de talent la splendeur et la décadence de la Renaissance italienne. Le roman est bien documenté, les personnages interessants et l'histoire prenante.