La Sentence

Un peu déçu malgré ce que j'avais pu lire en commentaires sur ce livre. J'ai trouvé des passages assez long...

On part en Amérique profonde, années 40, en pleine ségrégation et en plein traumatisme de la Première Guerre.

très bon romans.

Des personnages, qui nous font vivre de manière sincère

leurs histoire.

Un rappel sur la guerre dans les îles Philippines.

le dénouement qui est mis à nu a la fin du roman fait que l'on est tenu, en haleine jusqu'à la dernière page.

Une première partie très intéressante, une seconde partie trèèèès longue et une troisième partie cousue de fil blanc.

Très décevant.

J’ai assez peu aimé ce livre

Le suspense est là mais me réjouit moins que dans les 1ers Grisham.

La partie « guerre » est beaucoup trop longue et j’ai fini par sauter des pages..

Le roman se découpe en 3 parties. La première raconte l’histoire au présent de Pete Banning, le meurtre qu’il commet et son procès, fin des années 1940 lorsqu’il est propriétaire d’une plantation de coton assez importante pour l’époque avec un certain nombre d’ouvriers noirs. Il nous plonge dans l’ambiance de l’époque. Le procès est rapidement finaliser étant donné les faits sont établis et indiscutable, mais Pete ne donnera jamais la raison de son geste.

La seconde narre son passé lorsque qu’il rencontre sa future femme puis les affres de la guerre contre le Japon à laquelle il a participé, appartenant au 26 régiment de cavalerie de l’armée. Après avoir été fait prisonnier, puis intégrant la guérilla, il est prétendu mort pour sa famille, mais fini par rentrer chez lui couvert de médailles et avec une certains nombres de blessures physique et psychologiques. Cette partie est un peu longue, mais je l’ai trouvé très intéressante du point de vu historique. C’est une page de notre histoire que l’on apprend pas à l’école.

La troisième partie on reprends l’histoire de Pete – enfin de la famille Banning après son execution. Ses enfants essayent de revoir leur mère et de s’en sortir malgré toutes les attaques  de la femme du pasteur Bell. Ils se débattent jusqu’à la noyade, et sont obligés d’abandonner l’héritage Banning. Ils apprennent – tout comme nous – la vérité sur pourquoi leur père a tué le Révérend.

Cette formule est un peu nouvelle pour l’auteur et intéressante et nous plonge direct dans une autre époque. Il nous raconte ici une tragédie familiale, triste mais magnifique. Et John Grisham a su encore me surprendre avec ce roman – moins de juridique et plus sentimental. Du grand Grisham à savourer.

Le Masque et la Plume (France Inter) est unanime : excellent roman. Ces critiques m'ont donné envie de le lire.

Tout d’abord, je tiens à remercier Netgalley ainsi que les Editions J.C Lattès pour ce service presse. John Grisham est connu notamment pour l’Affaire Pélican, L’associé, des best-sellers vendus à des millions d’exemplaires. Forcément, quand un de ses romans sort, on est impatient… Ancien avocat, il est spécialisé dans les thrillers judiciaires et ils sont de grandes qualités. Pour ce nouveau roman, il reste fidèle à son style.

Peter Banning, fermier respecté de Clanton, petite ville du Mississipi, héros de la Seconde guerre mondiale, est accusé de meurtre après avoir assassiné le révérend de l’église méthodiste qu’il fréquente. Il refuse de donner une quelconque explication. Pourquoi a-t-il tué le révérend ? Y aurait-il un lien avec son épouse internée quelques mois auparavant ? Quelle va être la sentence ?

Avec La sentence, John Grisham nous emmène dans l’Amérique d’après-guerre, dans un état où règne encore la ségrégation. Le roman est riche en événements, ne se borne pas au procès de Pete Banning. En effet, on sait dès le départ qui est le meurtrier, il n’y a donc pas de surprises. C’est un roman plus profond qui traite de nombreux sujets : de la société de l’époque, de la justice, de la Seconde guerre mondiale, mais également de ce que peuvent engendrer les non-dits et les mensonges.

Ce livre se compose de 3 parties. La première reprend le meurtre du révérend, l’arrestation de Pete Banning, l’enquête, le procès, la sentence. Pete Banning se mure dans le silence, ses avocats ont bien du mal à trouver une ligne de défense, il refuse que ses enfants soient présents, refuse de parler avec sa sœur également. C’est un homme fier, sûr de lui. Pour autant, le suspense reste très présent car on ne comprend toujours pas la raison de ce meurtre, on se pose mille questions. La seconde partie aborde la rencontre entre Pete Banning et son épouse, puis son départ pour la guerre. On découvre l’horreur vécue par ces soldats lors de la bataille des Philippines, les marches forcées vers les camps de prisonnier. Pete Banning a été porté disparu un long moment durant cette guerre, a connu de grandes souffrances, est rentré en héros. On découvre tout un pan de l’histoire de la Seconde guerre mondiale, les conditions de vie des soldats, des prisonniers de guerre. Certaines scènes sont très difficiles à supporter. Cette partie est un peu longue, il faut aimer l’histoire pour l’apprécier dans son intégralité. On se sent quelque peu frustré, puisqu’on s’attend alors à savoir pourquoi Pete tue le révérend, mais l’auteur décide de nous faire encore languir. La troisième partie; enfin; traite de la vie après le procès, pour la famille de Pete, pour celle du révérend aussi. Là encore, la justice va devoir intervenir, mais ce sont les enfants de Pete Banning qui vont faire les frais des erreurs de leur père.

Comme dans tous ses romans, John Grisham est très précis dans toutes ses descriptions. Il nous dresse le portrait d’une société ségrégationniste. Bien que l’esclavagisme soit aboli depuis 1865, on est loin d’avoir une égalité entre noirs et blancs : on ne trouve pas de noirs dans le jury par exemple, les toilettes sont séparés, dans la salle du tribunal les noirs doivent rester au balcon pour y assister… Il parle également de la culture du coton, de la place de la femme dans la société de l’époque. Il dresse également un tableau assez effrayant de la justice. Ce roman est très prenant, dur également. On assiste au procès d’un coupable, mais on souffre aussi pour ses enfants qui ne comprennent pas le geste de leur père.

L’écriture de l’auteur est agréable, rythmée, il nous tient en haleine jusqu’au bout avant de nous révéler enfin les raisons qui ont poussé l’homme à ce geste et autant dire que la fin est juste bluffante !

Un roman fort, superbement écrit, que je vous recommande vivement si vous aimez les thrillers judiciaires.