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Dune est détruite, vitrifiée, atomisée. Sur tout l'em-
pire déferlent des hordes furieuses des Honorées
Matriarches, massacrant tout sur leur passage. Le
Bene Gesserit reste la seule force organisée. Mais
la solution n'est peut être dans le pouvoir des
armes. Darwi Odrade, la Mère Supérieure, propose
de négocier. La très Honorée Matriarche accepte :
elle s'attend à une capitulation sans conditions. Mais
Darwi a un plan.
Elle sait bien que l'entreprise est des plus risquées.
Si elle parvenait à ramener la paix, elles provoque-
raient des tensions insupportables et peut-être une
nouvelle Dispersion.
La différence entre le sentiment et le sentimentalisme est aisée à établir. Si, sur la chaussée vitrifiée, vous évitez d'écraser un animal appartenant à quelqu'un, c'est du sentiment. Si, pour l'éviter, vous avez donné un coup de volant qui vous a fait écraser deux ou trois piétons, alors c'était du sentimentalisme.
Ça me fend le cœur de finir Dune, cet univers magnifique, surtout sur une 'fin' aussi abrupte. Mais ces deux derniers tomes au cœur du Bene Gesserit furent intense... Moins prenant que les précédents je dirais mais intéressants à leur manière.
Toutefois je pense que le cycle se suffit en lui même, et ce manque de conclusion permettra une grande place à l'imagination du lecteur ennivré par l'histoire ces 6 livres. Ainsi je ne me lancerai pas dans '' l'œuvre '' de Brian Herbert et Kevin J. Anderson. Je resterai sur ma fin, celle de Frank Herbert.
Un vrai Frank Herbert, pas une insipide imitation de l'œuvre du maître, soi-disant écrite par son fils, (ou par des nègres). Les maisons d'éditions abusent de cette tactique, on a la même avec JJR Tolkien. J'ai même feuilleté un livre, qui reproduisait le graphisme du seigneur des anneaux, avec comme titre (écrit en tout petit) des nouvelles écrites dans le style de (écrit en grands) JJR TOLKIEN. Là, pas de doute, l'auteur est bien le maître, avec ses plans dans les plans et ses personnages complexes qui vous tiendront en haleine, tout au long des 632 pages.
Quelques années après le tome précédent : les Honorées Matriarches pourchassent les sœurs du Bene Gesserit dans tout l’univers connu, vitrifiant des planètes entières dans leur recherche effrénée du siège des Révérendes Mères que nous ne connaissons que sous le surnom de Chapitre (titre du tome en anglais). Sous la férule d’Odrade, nouvelle Mère Supérieure, le Bene Gesserit s’est engagé dans la transformation du Chapitre en un nouveau Dune : le ver emporté d’Arrakis a engendré des truites sauvages, le désert grignote les vergers, le climat se métamorphose, et tout le monde attend l’arrivée des nouveaux vers et ses promesses d’épice naturelle.
Le Bene Gesserit vit des heures sombres et sa survie est menacée. Alors qu’elles n’avaient plus de vrais contre-pouvoirs, elles sont confrontées à des ennemies impitoyables et doivent s’adapter pour ne pas mourir. Quant à Scytale, dernier survivant du Bene Tleilax, il garde caché en lui une capsule contenant les cellules des membres de sa communauté et d’autres éminents personnages, espérant les faire revivre grâce aux cuves axlotl : il ne peut pas imaginer être le dernier des siens, le dernier de son espèce et de sa religion.
Frank Herbert nous parle toujours de pouvoir et de manipulation de la religion, mais ce tome est axé sur la nécessité de l’adaptation pour survivre dans un contexte de crise. La menace de l’extinction est réelle face à des hordes meurtrières. Adaptation du Bene Gesserit, mais aussi adaptation des personnages : Duncan, Murbella et Sheeana évoluent en profondeur dans un environnement en mutation et doivent dépasser ce qu’ils sont pour trouver leur destin. Les Honorées Matriarches, quant à elles, semblent figées dans leur folie sanglante et leur hubris.
La tension est omniprésente, avec la nostalgie d’un passé qui ne reviendra pas. Nous apprenons mieux d’où sont nées les Honorées Matriarches, ce qui les caractérise, et pénétrons dans leur antre. Toujours la question demeure : que fuient-elles ?
Ce roman est dense, très dense, parfois touffu. Franck Herbert n’est pas un auteur « facile », et son histoire est au service d’une réflexion sur les mécanismes du pouvoir et les travers violents de l’humanité. Il nous livre parfois, au détour d’un paragraphe, tout un monde de démesure, comme quand une simple phrase suffit pour dire que les Honorées Matriarches ont tué des milliards d’êtres humains. On retrouvait déjà ce procédé dans le Messie de Dune pour les agissements du Jihad des Fremens sur l’Univers Connu : cette seule phrase, laissée isolée au milieu d’un long chapitre, fait froid dans le dos et souligne le dédain pour la vie humaine.
Et à la fin ?
On dit que l’auteur envisageait une saga en 7 tomes, mais il est mort peu après l’écriture de celui-ci. Et même si on a une fin ici, on sent bien qu’il pourrait y avoir une conclusion supplémentaire, pour le devenir de certains personnages qui reste en suspens, pour le destin du Bene Gesserit et pour l’humanité dans son ensemble. Le fils de l’auteur a prétendu avoir retrouvé 20 ans plus tard des notes de son père, affirmation à laquelle personne ne croit mais qui lui a permis de publier deux romans « concluant » la saga des Atréides. Cette suite semble moins bonne si j’en crois les commentaires, aussi je ne sais pas si je les lirai (je ne parle même pas du site internet des fans francophones qui exécutent littéralement les romans du fiston qui exploitent l’univers de papa en multipliant les préquelles et les séquelles).
En conclusion, cette saga monumentale a tout pour être hors-norme : une réinvention du space opera à l’époque, de nombreuses réflexions profondes (mais parfois absconses) sur le pouvoir et la religion, une histoire qui enjambe les millénaires, une profondeur dans la vision des forces qui font avancer l’humanité, un texte littéraire soigné, et des personnages mémorables.
Herbert revient au rythme plus lent qui était le sien avant "Les Hérétiques". Beaucoup de réflexions et d'intrigues tortueuses parfois difficiles à suivre pour le lecteur. Le recours systématique aux gholas pour ramener des personnages décédés devient ici une ficelle scénaristique un brin trop usée. Mais les Révérendes mères sont enfin complètement au centre du roman et cela démontre à quel point, de toutes les factions présentes dans la saga, c'est la plus pérenne et peut-être la plus importante. Mais le Bene Gesserit fait ici face à une situation dont elle ne pourra pas sortir inchangée. Raison de plus pour s'interroger en détail sur sa nature profonde. Peut-être pas le meilleur roman de la série, mais néanmoins une œuvre solide et interpellante qui amène une conclusion suffisamment ouverte pour qu'on n'ait pas trop de regret de la voir s'arrêter là, laissant place à notre imagination pour inventer la suite.
Vu l'ampleur de la tâche et de l'univers ainsi que de l'histoire qui s'étant sur des milliers d'année, il est difficile de clôturer une saga pareille.
Certain vous diront que ce livre n'est pas à la hauteur de la tache et après la première lecture c'était en effet mon sentiment. Mais après relecture en vue de livre les livres de Brian Herbert et de son univers étendu, il est au final une fin digne d'une univers que j'adore. Des secrets révélés, une faction nouvelle qui vient détruire le fragile équilibre, une vieille faction que l'on croyait malsaine et enterrer qui reste le dernier espoir. Cette ennemie lointain qui à fait fuire ces Honorées Matriarches (leur origines est un chef d'oeuvre d'écriture).
Non non c'est bien Dune, c'est bien superbe et ca reste une lecture obligatoire pour tout fan de Dune et de SF.
J'ai frissonné à lire tous les livres de la saga y compris celui-ci et je me retrouve à les relires tous (la saga originale de Frank Herbert) de temps en temps. Pour découvrir encore des détails et des indices de ce qui n'a pas été écrit au hasard mais bien pensé !!
Merci Monsieur Herbert pour ce chef d'oeuvre de Saga !
Combat final entre les Mères du Benegeserit et les Honorées Matriarches. Comme précédemment, des personnages ciselés, des dialogues atypiques, une attractivité constante. Une référence dans la science fiction.
Peut-être pas le meilleur de la saga, mais je suis quand triste de le finir... J'ai tellement aimé cet univers de Franck Herbert. La fin reste assez intrigante. J'aime toute la construction de cet univers qui m'a emporté durant plusieurs tomes. Une série que je recommande du début à la fin.
Je viens tout juste de finir ce sixième tome de Dune, moi qui pensait enfin avoir la réponse à toutes mes questions je me trompais ! Encore du suspens : les 4 dernières pages sont tellement intrigantes !!! Spoiler(cliquez pour révéler)qui sont Daniel et Marty ?
Résumé
Dune est détruite, vitrifiée, atomisée. Sur tout l'em- pire déferlent des hordes furieuses des Honorées
Matriarches, massacrant tout sur leur passage. Le
Bene Gesserit reste la seule force organisée. Mais la solution n'est peut être dans le pouvoir des armes. Darwi Odrade, la Mère Supérieure, propose de négocier. La très Honorée Matriarche accepte :
elle s'attend à une capitulation sans conditions. Mais
Darwi a un plan.
Elle sait bien que l'entreprise est des plus risquées.
Si elle parvenait à ramener la paix, elles provoque- raient des tensions insupportables et peut-être une nouvelle Dispersion.
Rien de moins.
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