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Les rêves échoués



Description ajoutée par NicolaK 2022-02-23T12:55:18+01:00

Résumé

À quatorze ans, Clarisse est considérée comme une adolescente difficile. L’étiquette dissimule les angoisses de sa mère, l’indifférence de son père, des difficultés scolaires de moins en moins surmontables. Clarisse hait son quotidien, rêve de fuir loin de tout et de tous, une liberté à la hauteur de ses rêves. Un jour, au lieu d’aller au collège, elle part. Au cours de sa fugue, sa route croise celle de Tony, jeune homme sensible et mystérieux qui la prend sous son aile. Sur les côtes paradisiaques et ensoleillées du Portugal, ils se découvrent, s’apprivoisent et vivent au jour le jour. Mais leurs doux rêves sont fragiles et la réalité menace de les rattraper, bien plus tortueuse et tenace que leur idylle. Jusqu’où devront-ils aller pour fuir un monde qui les condamne ?

Avec ce second roman, Carine Joaquim nous fait vibrer au cours d’une épopée initiatique de deux jeunes épris de liberté, prêts à tout pour défendre la pureté de leurs émotions, malgré les doutes qui s’immiscent, les corps qui les trahissent. Les rêves échoués est l’intense épopée d’une adolescence à fleur de peau.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Kiki1744 2023-07-28T15:45:22+02:00
Argent

Décidemment, Carine JOAQUIM, écrit juste sur ces jeunes filles, adolescentes et fêlées, dont elle décortique avec précision, cruauté et les imbroglios de l’existence qui est la leur et des relations familiales et avec les autres. Sans le faire exprès, je découvre son deuxième livre suite à son premier. Et c’est encore la même histoire : celui d’une famille complètement paumée.

Clarisse, la fille, est cette fois la narratrice. Sa violence disparaît quand Tony se met à l’écouter, à la faire sortir de sa prison familiale en l’aidant à être libre et insouciante, fuguant avec elle vers le Portugal. Là-bas, Clarisse devient « Nina », ébahie, subjuguée par l’authenticité des portugais, leur écoute, la rudesse de leur vie, la beauté et la richesse du Portugal, décrits avec magnificence, élégance et poésie.

Cette langue, dépourvue de haine, tranche avec son langage cru, provocateur, teinté de colère sourde et incomprise, avec l’avidité de s’échapper de ce corset familial et scolaire qui la ligote et l’empêche d’être-elle.

Clarisse oscille, chaque semaine, entre un père qui s’en fout et une mère qui pleure sur elle-même. D’ailleurs, le père s’en fout tellement, qu’il élève sa fille pour qu’elle lui foute la paix. Il appelle ça l’autonomie et l’amour. D’ailleurs, il s’en est toujours foutu et profitait, par exemple, de sortir au parc, sa fille âgée de quatre ans pour demander à la conquête du jour, à l’abri dans un fourré inextricable de « lui sucer la bite », laissant sa fille, seule folle de panique et puis spectatrice quand elle retrouve ce père, enfin complice du silence vis-à-vis de la mère. « Tu ne diras rien à ta mère. » Cette phrase sexuelle, suggestive, Clarisse va la prononcer pour exprimer sa colère, sa tristesse, son exaspération, son amertume sans en mesurer la véritable portée. Elle va même l’oser physiquement, sur un garçon de son âge, alors qu’elle est en maternelle. La mère, elle, elle pleure sur son sort, en s’automutilant. Elle s’inquiète pour sa fille, fait « tout » pour elle qu’elle veut élever dans le respect et l’ordre mais sans l’éduquer ou lui montrer des preuves d’amour. La mère, elle est pin-up et quand elle se fait larguer par son nouvel amant, elle vire à l’alcoolisme.

Forcément, c’est la fille qui va dès son plus jeune âge, consulter les psys, être entendue par la brigade des mineurs, alors que les parents, englués dans leurs fêlures, ne savent pas aimer leur fille et ne sont pas aptes à l’aider à grandir et à traverser cette période délicate qu’est l’adolescence. Les seuls adultes qui apaisent et sécurisent Clarisse sont ceux qui font attention à elle : d’abord Tony, puis les portugais et notamment une petite vieille qui se prend d’amour pour elle et réciproquement et enfin, la grand-mère maternelle de Tony.

A travers ce roman, on découvre par l’histoire de Clarisse racontée par elle, l’histoire de tous ces adolescents qui ont des rêves, que le destin leur permet de vivre, en partie mais qui deviennent « des rêves échoués », quand ils buttent sur la dure réalité conformiste des adultes et de la société. Une adolescence qui se traverse péniblement, regardé dans le prisme d’une enseignante, l’autrice, d’une cinquantaine d’années dont Clarisse , la narratrice, emprunte la voix.

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Commentaire ajouté par marie-nel 2022-06-02T11:54:59+02:00
Diamant

Je connais déjà Carine Joaquim pour avoir lu son précédent roman Nos corps étrangers qui m’avait profondément remuée. J'avais été touchée par sa grande sensibilité, son style fluide, précis, son amour des mots. Ce second roman, que je lis d'elle, me conforte dans ce même sentiment.

Clarisse est une jeune ado de treize ans et demi, c'est une gamine pleine de colère et de rancoeur, une écorchée vive comme il est dit dans le résumé. Elle est éternellement en opposition avec ses professeurs, avec ses parents, c'est encore pire. Il faut dire que sa mère est une femme stressée et dépassée, et son père un homme plus que laxiste qui se fiche complètement de ce que peut faire sa fille. Ils ne s'occupent pas de Clarisse, et petit à petit sont complètement dépassés devant ses paroles et ses agissements. Elle se sent seule. Un jour, après une énième bêtise faite au collège, elle décide de fuguer. Elle part. Au début, elle doit rejoindre un garçon qu'elle a rencontré sur le net...il va s'avérer qu'il n'est pas celui qu'elle croyait...mais dans son malheur, elle va trouver une personne sur qui s'appuyer. Et ensemble, ils vont partir, quitter Paris pour rejoindre le Portugal. Va s'en suivre une fuite infernale, une sensation de liberté folle que Clarisse voudra garder le plus longtemps possible. Mais la vie et ses malheurs sauront la rattraper…

Dans ce roman, Carine Joaquim m’a emmenée voyager au Portugal avec Clarisse. J’ai retrouvé avec plaisir sa façon de décrire les paysages, les villes, les plages, les routes avec les parfums, les goûts, les habitants. Une immersion totale dans ce pays. De même, on retrouve une nouvelle fois le domaine de l’enseignement avec les différents problèmes que l’on connait surtout dans les grandes villes, l’impossibilité pour certains profs de se faire entendre et avoir de l’autorité, la délinquance. C’est un thème qui revient et l'autrice en parle toujours aussi bien.

Il est impossible de ne pas s’attacher à Clarisse. C’est pourtant, au début du roman, une fille ingérable, qu’on ne sait pas comment prendre sans se récolter une réflexion, mais elle reste pour autant fragile sous ses allures de grande dure. Et plus son histoire va passer, et plus on aime cette gamine. J’ai eu envie de la consoler, de la guider, de l’aider à se confier, car on devine vite qu’elle cache un fait qui s’est passé dans son enfance. Et ces sentiments qu’on a envers elle vont en augmentant au fil des pages pour atteindre son paroxysme à la fin. Le personnage avec qui Clarisse fait sa fugue est aussi attachant…

La grande force de Carine Joaquim est la manière tellement réaliste qu’elle met dans ses romans. On découvre au début Clarisse avec un parler d’adolescente difficile, avec des gros mots, des expressions type de ces jeunes en difficultés. Plus Clarisse se sent mieux dans ses baskets, plus elle se détend, et plus son vocabulaire change, s’adoucit pour révéler la véritable belle gamine qu’elle est au fond d’elle. Carine Joaquim a su rendre Clarisse tellement réelle que j’avais presque envie de connaître son adresse pour aller la voir. Son histoire est bouleversante, elle va vivre des moments atroces, difficiles, à se demander comment elle va arriver à garder la santé et à se sortir debout de tout cela. Un très beau geste final lui permettra de continuer à aimer la vie malgré tout. Ça devient rare les romans qui me touchent, mais alors celui-ci...j'étais effondrée, j'ai versé ma larme, je me suis même exprimée à voix haute…j’étais tellement prise dans ce malström d’émotions que je n’arrivais pas à lever mes yeux de ma lecture.

Carine Joaquim m’a touchée en plein cœur plein de fois le temps d’un livre. Après lecture, je comprends la couverture, avec cette personne devant l’océan, comme au Portugal. Le titre prend lui aussi toute sa signification au fil de l’histoire, et surtout après cette phrase « Et alors il ne restera plus de nos rêves que des souvenirs lacérés. »….des rêves échoués…le mot est fort mais si bien trouvé quand on sait ce qu’il va se passer dans la vie de Clarisse…L’auteure nous transmet de très beaux messages d’amour, d’espoir, de liberté avec un grand L, elle nous parle aussi de la délinquance, des déséquilibrés sexuels, de la maltraitance…et tout ceci avec beaucoup de justesse, sans en rajouter de trop.

La lecture se fait avidement, à cause de l’histoire mais aussi par sa construction, avec ces chapitres en italique qui reviennent sur l’enfance de la jeune fille et ses souvenirs…on comprendra plus tard leurs douloureuses significations…

Je ne vais pas oublier de sitôt Clarisse..oh non…mon cœur de maman a saigné me rappelant en même temps mon adolescence…

J’espère avoir pu vous faire passer à travers cette chronique tout ce que j’ai ressenti en lisant ce rêve dévoré. Je ne peux que vous conseiller ce très bon roman. Si vous ne connaissez pas encore Carine Joaquim, n’hésitez pas à la découvrir. J’ai envie de me plonger à nouveau dans l’univers de Carine Joaquim, et hâte de la lire à nouveau.

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2022-06-11T12:00:54+02:00

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Les chiffres

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Note globale 8.6 / 10

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