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Commentaires de livres faits par Maks

Extraits de livres par Maks

Commentaires de livres appréciés par Maks

Extraits de livres appréciés par Maks

date : 02-07-2017
Je vais le dire franchement et sans concessions, "Le Gang des rêves" est un chef-d'œuvre de la littérature contemporaine, il deviendra très certainement un classique du genre (dans mon cœur il l'est déjà, d'ailleurs depuis que je l'ai terminé il ne quitte plus mon esprit jour et nuit).

La lecture se fait en deux temps, en parallèle à chaque chapitre on bascule, tout d'abord du point de vue de Cetta Luminata, puis de celui de son fils Christmas Luminata, une dizaine d'années séparent les deux lignes de lecture.

Le roman se déroule tel une chronique familiale et sociale sur une période de 20 ans (de 1910 à 1930), la grande époque où tout le monde croyait au rêve américain, mais si vous veniez du Lower East Side, il n'était même pas concevable de le toucher du bout des doigts.
Ne parlons même pas de pouvoir aimer une belle et jeune fille riche si vous veniez de là, impossible, inadmissible.
Tout ce à quoi vous pouviez aspirer tenait en deux choses, soit crever de faim en faisant des petits boulots miteux sans gagner un sous ou presque, soit devenir un voyou, et avec beaucoup de chance, devenir un gangster, à condition de ne pas finir mort dans le caniveau pour une histoire d'argent, de prostitution ou de contrebande.

Ici sont abordés pleins de thèmes différents, c'est un roman difficile à cataloguer de par son côté "fresque", disons que pour rester dans une ligne de conduite purement thématique, ont y parle de misère, de débrouille, de survie, d'amour impossible, d'amour tout court, de la vie, de gangsters, de prostitution, de prohibition, de racisme, de la mort, d'immigration, de violence physique ou morale etc.. etc..
Pour aller plus loin on parle alors de dépassement de soi, d'encouragement, de force mentale, de faiblesse charnelle, d'appât du gain, de volonté, du refus de baisser les bras, de trahison, d'amitié, d'espoir...

"Le Gang des rêves" est un roman très visuel, je dirais même cinématographique, tout du long de ma lecture je n'ai pas pu m'empêcher de trouver des références à mes films préférés, tels que Les Affranchis (regarde m'man mes chaussures elle sont pas extras ? Mon Dieu, tu a l'air d'un gangster), Gang of New-York (les five points), Il était une fois en Amérique, Good Morning Vietnam, Des hommes sans lois, Public enemies, la série Boardwalk empire (la Ford T), les incorruptibles, et même Titanic pour son côté "découverte de l'amour" (impossible entre un pauvre et une riche) et encore plein d'autres, mais aussi à des acteurs, chacun aura son propre ressenti là dessus mais pour ma part j'en ai fait un casting complément dingue, je voyais le jeune Di Caprio de la période entre Titanic et Gang of New-York dans le rôle de Christmas, Emma Watson (actuelle) dans le rôle de Ruth, Vin Diesel dans le rôle de Sal (allez comprendre pourquoi, peut-être le côté taiseux), même la petite chienne "Lillipute" m'est apparue comme une espèce de york mélangé à un teckel sans poils haha, bref tout un monde qui s'est étoffé au fil de la lecture pour m'agripper et ne plus ma lâcher alors que d'habitude j'ai du mal à imaginer les traits des personnages de roman, ils sont toujours un peu flous.
Malgré cela, le roman à sa propre identité, fabuleux.

Du côté de l'écriture c'est fluide, on ne souhaite pas s'arrêter, aucunes longueurs sur 950 pages qui passent à une vitesse folle, de plus c'est rempli de petites phrases qui pourraient devenir cultes, c'est excellent.

Attention ce roman est aussi une bombe émotionnelle, j'ai lâché ma petite larme minimum deux fois alors que cela ne m'arrive jamais, la colère est parfois montée, le stress et l'angoisse aussi, la peur, un sentiment de dégoût et d'horreur à un certain moment, heureusement que l'auteur réussi à nous faire souvent sourire au milieux de tout ça !!

Je précise que je n'ai aucun intérêt particulier à encenser ce roman, si ce n'est que j'ai tellement accroché, que j'aimerai que tous les gens que j'apprécie le lisent, que ce soit mes proches ou mes connaissances sur la toile, j'ai été littéralement absorbé par la plume de Monsieur Di Fulvio, il m'a épaté, merci à lui.

Je n'ai au final plus qu'une seule chose à dire avant de remettre les souvenirs de cette superbe lecture dans un coin de ma tête pour moi tout seul, lisez le ! (vous ferez partie du gang)

HISSEZ LE TORCHON
! BONSOIR NEW-YORK, DIAMOND DOGS !

Voir la chronique sur mon blog :
https://unbouquinsinonrien.blogspot.fr/2017/07/le-gang-des-reves-luca-di-fulvio.html
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date : 16-11-2016
J'ai attendu quelques jours avant de rédiger cet avis car ce récit à été, pour moi en tout cas, assez difficile à encaisser de part la dureté des faits et des sentiments qu'il procure. J'ai pourtant l'habitude de faire mes chroniques à chaud mais là je n'ai pas pu, c'est une réaction assez rare de ma part.

Nous suivons dans cette histoire, Gabriel, un jeune garçon métisse dont le père est français et la mère réfugiée rwandaise au Burundi. Gaby va au cours de cette jeunesse, essuyer les aléas de tout jeunes garçons pris entre deux cultures, dans un pays où la guerre ethnique va s'installer. Ce n'est déjà pas facile de grandir dans des conditions normales donc je vous laisse imaginer la montagne à gravir pour sortir indemne de cette enfance.

Ce jeune garçon m'a beaucoup plus, il est sensible, courageux et intelligent, de plus, malgré la guerre, le Burundi à l'air d'un pays très beau.

Les thèmes abordés en parallèle de cette guerre civile et ethnique sont évidement la politique, l'amitié, la séparation, l'ennuie, la vie, la mort et encore plein d'autres thèmes et sentiments que je tairai pour ne pas trop dévoiler l'histoire.

J'ai donc vraiment adoré ce livre, j'avais l'impression d'être avec ces gens tellement le récit respire le "vrai", tellement il m'as pris aux tripes, je ne pleure jamais sur un livre, je prend en général assez de distances pour faire la part des choses, mais la, la fin m'a tiré des yeux rouges et humides ainsi qu'un sentiment de tristesse immédiate. Relire un roman est une chose que je déteste et bien ici j'ai déjà envie de m'y replonger.

À lire absolument, c'est une histoire qui va certainement jouer avec vos sentiments, elle est horrible et elle est si belle !

Voir la chronique sur mon blog :
http://unbouquinsinonrien.blogspot.fr/2016/11/petit-pays-gael-faye.html
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date : 10-10-2016
Demain les chats, en voyant la couverture pour commencer, si on aime les chats, on ne peut que la trouver magnifique, ce chat noir si beau et ses yeux qui vous captivent.

Vous connaissez Werber ? Vous avez aimé les fourmis ? (Moi ça passe mais tout de même bof). Et bien Demain les chats n’a rien à voir si ce n’est qu'on lit d’un point de vue d’un animal et qu’une lutte de survie et de pouvoir sera engagée.

Comme pour la couverture, de toute évidence le livre attirera d’abord les amis des chats, mais vous vous tromperiez si vous restiez sur cette impression, que vous aimiez ou non les chats ce livre peut vous plaire. Une chose est aussi certaine, il ne plaira pas à tout le monde, c’est un roman d’anticipation (oui oui vu avez bien lu “anticipation”) qui ne laissera personne indifférent. C’est le genre de récit qui vous accroche ou que vous refermez, il m’a accroché du début à la fin, j'espère que ce sera votre cas également.

Nous suivons “Bastet” une chatte au nom de déesse égyptienne (Une femme à tête de chat), avec un caractère bien trempé, vivant dans un appartement Parisien avec sa “servante”. C’est la façon dont Bastet voie l’humaine qui lui donne à manger et s’occupe d’elle.

Bastet veut communiquer, avec tout être vivants car elle considère que pour s'élever en tant qu'espèce elle doit avoir le savoir de toute choses, elle va croiser le chemin d’un chat voisin (ex chat de laboratoire), intelligent et snob au grand nom de “Pythagore” qui va l’aider dans sa quête !
Je m'arrêterai là pour ce qui est de l’histoire sinon les surprises seraient gâchées mais sachez que c’est un livre à classer en anticipation, post-apocalyptique, science-fiction.

J’ai été surpris par le scénario, par les événements, par les déductions philosophiques des chats, de trouver des chats si humain, par le rythme qui s’emballe, par les récits historiques, par la facilité à ingurgiter tout cela, par le thème de la science-fiction (alors que je m'attendais à du fantastique). Ce roman m’a littéralement happé et va directement dans la case coup de cœur tant j’ai apprécié ma lecture, c’est le deuxième énorme coup de cœur que j’ai pour un livre depuis la rentrée (il y en a eu d’autres mais pas à ce point).

Lire la chronique sur mon blog :
http://unbouquinsinonrien.blogspot.fr/2016/10/demain-les-chats-bernard-werber.html
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Liu Cixin, auteur chinois dont je ne connaissais pas le nom il y a encore deux mois (pourtant le livre à été écrit en 2008 mais non traduit jusqu'à present, merci aux éditions Actes sud d'avoir comblé cette lacune), il a un style d'écriture et de raisonnement très recherché.
Je peut dire que c'est le meilleur roman de SF/Hard Science que j'ai lu jusqu'à présent, je ne m'y attendais pas et je suis subjugué par la complexité et la ligne de conduite du scénario, de l'écriture, de l'univers fouillé et des personnages charismatiques de ce roman.

Alors oui c'est une lecture assez complexe car l'histoire et toutes les parties de l'intrigue sont très développées, s'imbriquent parfaitement, et le suspense est omniprésent, les éléments scientifiques eux sont extrêmement détaillés (de manière forte agréable), donc oui c'est compliqué mais si l'ont prend le temps de lire en étant concentré sur le récit alors la complexité devient un atout qui en fait un livre intelligent et divertissent ou plusieurs grands thèmes sont abordés tel que la politique en Chine, les sectes et déviances religieuses et encore d'autres sujets divers, le tout mené comme un polar.

Pour le côté scientifique (oui j'insiste mais c'est le sujet principal du livre), ont parle beaucoup d'astronomie, d'accélérateur de particules et de l'atome, de communication, de macro technologie, de la possibilité de forme de vie dans l'univers, de physique quantique, de réalité virtuelle et autres.

Je ne dirait rien sur le scénario lui même car on ne peut pas en parler sans spolier, d'ailleurs le quatrième de couverture est un peu trop révélateur à mon goût, c'est dommage.

Par contre, je ne pense pas que ce soit le meilleur roman pour les personnes voulant découvrir la science-fiction, ou même pour ceux qui veulent passer de la SF Young Adult a un récit plus travaillé.

J'ai très envie de lire la suite et espère que le deuxième tome sorte en français très bientôt !

Voir la chronique sur mon blog :
http://unbouquinsinonrien.blogspot.fr/2016/11/le-probleme-trois-corps-liu-cixin.html
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Un roman SF Young Adult qui conviendra finalement à tout âges, déjà par son format, la mise en page est une mine de créativité, remplie de plans, de rapports, de feuilles noires quand l'I.A. s'exprime, d'infographies diverses, le tout de manière très réfléchie et ne posant aucun problème de compréhension, un véritable tour de maître visuel.

De plus nous nous retrouvons dans une histoire où l'on sent que les auteurs ont des références SF et fantastique, le récit m'as fait penser à un mélange entre Battlestar Gallactica et 2001 l'odyssée de l'espace à la sauce virus !!

Les personnages principaux sont classiques du genre Young Adult, une jeune fille rebelle qui apprend le Hacking, un jeune homme un peu gauche qui se retrouve pilote de chasseurs galactique et une entité donnant une âme au vaisseau à l'intelligence artificielle hors norme, beaucoup d'action, le roman est monté sous forme de rapports, comptes rendus, e-mail et captures de messagerie instantanée, ce qui donne pas mal de nouveautés et de différences sur le fond par rapport aux autre livres SF Young Adult.

Je ne dirai rien du tout de l'intrigue pour vous laisser la surprise de la découverte mais sachez que si vous aimez les voyages dans l'espace, l'action et l'originalité vous en aurez pour votre argent.

Voir la chronique sur mon blog :
http://unbouquinsinonrien.blogspot.fr/2017/02/illuminae-tome-1-dossier-alexander-jay.html
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date : 04-03-2016
Un récit de SF exceptionnel, il est vrai que c'est un roman très dur voir hyper violent pour certaines scènes mais c'est aussi un roman très riche qui ne fait pas 726 pages pour rien.

Je vous avouerais que au début j'ai eu un peu de mal avec l'écriture, c'était difficile de tout comprendre, de par les mots utilisés mais aussi a cause de flashback sous forme de souvenirs mais aussi de rêves, finalement une fois habitué après quelques chapitres on rentre vraiment dedans et c'est génial.

Notre personnage principal 717 est un homme dur, violent, sanguin et un peu antipathique, c'est déjà un bon point car c'est vrai que des romans ou les personnages principaux sont tout beau tout gentil il n'y à pratiquement que ça ces derniers temps.
Ici il lui arrive plein de péripéties que le mène à réfléchir, à se prendre la tête à changer. A changer oui car personne n'est parfait et il se rend compte que sa vie n'a pas de vrai sens, l'amour s'immisce en lui sans qu'il s'y attende.

Je ne vous en dit pas plus sur l'histoire sinon cela vous gâcherait le plaisir, on ne peut pas en dire trop sans spoiler.

Pour ce qui est de l'environnement on est dans de la pure anticipation, il y à sur Terre 170 millards d'humains, ils sont immortels. Notre histoire se déroule en Europe qui est devenue une ville, une "Gigapole" de 70 milliards d'âmes ou la verdure n'existe plus, le ciel n'est pas visible, l'horizon non plus si ce n'est que par les très très riche habitants des penthouse en haut des buildings qui jouissent de jardin privatif sur les toits.
Car l'Europe cette Gigapole est remplie d'immeubles, de tours et de building allant de 1 à 2 kilomètres de hauteur, en bas se trouvent les pauvres, au milieu les classes moyenne vivent dans des petites boite de 2 mètre sur 2 pour une personne seule et les riches on le haut et toute la place qu'ils veulent.

J'ai littéralement été absorbé par cette histoire, un livre à vraiment découvrir, pour ma part il fini dans mes coups de coeur de 2016 (le premier), je suis certain que je me souviendrais longtemps de cette histoire et que je vais repensé à des détails et des scènes souvent.

Attention aux personnes sensibles, c'est un roman de SF noir, très noir, cru, cash, réaliste avec des scènes choquantes par moment, ce n'est vraiment pas un livre pour les plus jeunes, même pour les fan de dystopie jeunesse je pense qu'il faut être assez mûre pour s'attaquer à ce pavé.
Pour les autres, si vous aimez la SF et les romans noir, allez y sans hésiter.
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date : 15-07-2016
Un scénario catastrophe digne d'un blockbuster au cinéma faisant penser à des films comme 2012 ou encore San Andrea donc forcément pas très littéraire mais assumé, ce roman est un veritable Pages turner.

Action non stop, suspense omniprésent quelques doses d'émotions familiales font de La vague un très bon divertissement qui permet de se vider la tête des tracas quotidien.
Les personnages sont typiquement sortis de ce genre de scénarios, le père de famille qui est directeur du centre d'alerte aux Tsunamis fera tout pour sauver la population et ses proches, comportement héroïque de plusieurs personnages mais aussi le salaud de service et son écervelée de femme ainsi que des ados inconscients.

Un livre parfait pour les vacances.
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Véritable coup de massue, ce thriller est une réussite totale, malgré une violence accrue, on ne peut qu'adhérer au sujet que Karine Giebel met en lumière, L'esclavage moderne.

L'écriture est à la hauteur du sujet, violente, crue, sans tabous mais avec son style inimitable, un style qui capte l'attention jusqu'au point de nous faire avaler les 750 pages de ce roman sans s'en rendre compte.

Les personnages sont simplement extraordinaires, à différents niveaux car si certains sont dépeints de manière à nous faire comprendre les blessures physiques et morales d'une personne réduite à l'état d'esclave, battue et traité comme un chien voire pire, d'autres sont détaillés tels le diable en personne, d'une cruauté sans nom, ayant toujours plus d'imagination pour rabaisser plus bas que terre leurs souffres douleurs. L'auteure ne fait pas de quartier, pas de distinction, chacun des personnages est aussi travaillé et détaillé avec la même conviction de dénoncer le pire.

Le sujet est bien l'esclavage moderne, en plus, cela commence avec une petite fille marocaine de 9 ans vendue par son père à une marchande d'esclaves qui va rapporter la petite fille en France et la présenter à des familles sans scrupules.
Le fait est que l'eslavage traité ici va entraîner des dommages collatéraux atroces comme les violences conjugales, le viol, la pédophilie, le harcèlement moral et sexuel. Heureusement il y a aussi du positif comme l'espoir, l'amour, la compassion, l'entraide, entre autres.
Heureusement pour le lecteur, il y a aussi quelques éclaircies, des gens gentils de nature.

La trame de l'histoire se déroule en deux lignes de conduite, d'un côté nous sommes avec une petite esclave et son parcours semé d'embûches et de violences, parallèlement une jeune femme amnésique se retrouvant chez un tueur au grand cœur. La deuxième trame équilibre un peu cette violence que nous mangeons littéralement à côté et rend certainement le tout plus digeste.

Nous sommes en présence d'un thriller, c'est indéniable, mais on peut y greffer d'autres genres, notamment le "Drame" ou la "Psychologie".

"Toutes blessent, la dernière tue" nous embarque en enfer, et je ne dirais pas âmes sensibles s'abstenir mais plutôt "âmes sensibles, lisez le et accrochez vous" car c'est une lecture utile, Karine Giebel a écrit ce roman en enquêtant auprès de L'OICEM (organisation internationale contre l'esclavage moderne), elle nous l'explique dans le roman et donne notamment les coordonnées de cette association que je vais vous retransmettre ici en guise de conclusion, je la remercie sincèrement d'avoir écrit ce livre.

OICEM : 72 rue de la république, 13002 Marseille
Tél : +33 (0)4 91 54 90 68
Site web : www.oicem.org

Voir la chronique sur mon blog :
https://unbouquinsinonrien.blogspot.fr/2018/04/toutes-blessent-la-derniere-tue-karine.html
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date : 26-08-2017
Mercurio, Giuditta, Benedetta, Isacco, Anna, Scarabello, le capitaine Lanzafame et bien d'autres sont les merveilleux personnages de cette fresque sociale se déroulant dans le Venise de la renaissance.

Vous y croiserez des orphelins, des arnaqueurs, un médecin, des militaires, de riches nobles, des politiciens, des prostituées, des voyous, des marchands, la naissance du premier guetto juif (ou y sont parqués les célèbres "bonnets jaunes") et la ségrégation qui va avec, la chasse aux sorcières de certains illuminés, de la jalousie, de la crasse et des poux, de la haine, de la vengeance, du sang, de la boue, la maladie, du désespoir, de l'incompréhension, de l'injustice mais aussi de la générosité, de l'amitié, de l'entraide, de la loyauté, du pardon, de la tendresse, de l'amour et des rêves. On s'arrête là ? Oui car la liste serait bien plus longue mais rien que ça devrait vous convaincre de le lire.

Les lieux sont simplement retranscrits à la perfection, Rome, Venise, la lagune, les marais, les canaux, le chantier naval de l'époque, les ponts et les ruelles, un décor parfois sordide, comme les quartiers populaires ou malfamés parfois éblouissants comme la place Saint Marc et le palais des Doges. Moi qui aime beaucoup Venise j'ai été servi plus que je ne l'espérais.

La plume de Luca Di Fulvio, à l'instar du Gang des rêves est toujours aussi captivante et cinématographique, cet homme a le don de modeler les histoires de manière à vous passionner.

Je me suis dit en réfléchissant à cette chronique que je me devais de faire un comparatif avec Le gang des rêves, seulement voilà, c'est simplement impossible car c'est tellement différent et tellement similaire à la fois (paradoxe ?) que mes idées s'embrouillent. Je ne ferais donc pas de parallèle entre ces deux œuvres, mais vous conseillerais de simplement les lire, absolument, les deux.

Pour conclure, je ne vais pas noter ce roman car il dépasse toutes notes (et oui, comme pour Le Gang), mais je vous dirais simplement que Le gang des rêves était devenu mon roman préféré et que maintenant j'ai deux romans préférés d'égal à égal sur la première marche du podium, et en plus du même auteur ! Ils seront très difficiles à détrôner, à moins que Luca Di Fulvio et les éditions Slatkine & Cie poursuivent ensemble sur le chemin de la littérature émotionnellement marquante (au fer rouge).

Voir la chronique sur mon blog :
https://unbouquinsinonrien.blogspot.fr/2017/08/les-enfants-de-venise-luca-di-fulvio.html
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Une nouvelle onirique magnifique avec ses airs de conte.
C'est un peu glauque mais aussi féerique, j'ai ressenti les mêmes sensations que en regardant Le voyage de Chihiro de Miyazaki ou encore d'être dans une ambiance à la Tim Burton.

Les dessins vectoriels qui accompagnent chaque chapitre sont très beau et apportent un vrai plus au récit, ce n'est pas juste pour faire chouette, l'histoire vous happe et comme c'est assez court (trop court ? Perso c'est mon regret car j'en aurais bien lu un court roman plutôt qu'une nouvelle) vous êtes embarqué pour le lire d'une traite et d'en ressortir avec des etoiles plein la tête.

Un Murakami en grande forme !
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date : 25-08-2016
Nothomb et son style inimitable, tranchant et décalé, voici se que l'on retrouve dans ce nouveau roman, adaptation d'un conte (à l'instar de Barbe bleue), et il est très bon.
Beaucoup d'humour noir, non pas dans le propos mais dans les situations, nous suivons deux personnages différents au long du livre, chacun a l'opposé de l'autre physiquement et intellectuellement, c'est ce qui fait la force de ce roman car même si il n'y a pas d'action, l'auteure nous tient en haleine grâce à ce passe passe.

Les personnages sont haut en couleur, ont du caractère, ils ont aussi des prénoms à dormir debout comme sait si bien le faire Mlle Norhomb, je me demande sérieusement où elle va les chercher.
On a bien évidemment une morale à la fin, j'ai adhéré.

Je ne peux développer l'histoire plus que cela car le spoil est facile sur cette lecture, surtout pour ceux qui ne connaissaient pas le conte original (ce qui est mon cas), le suspense est total.
Je pense que ceux qui connaissent l'orignal de Riquet à la houppe eux seront déçus car ils savent certainement le dénouement.

Vous me direz, Nothomb fait toujours la même chose, c'est peut être un peu vrai, surtout ces dernières années (1 livre par an, moins de 200 pages, à la rentrée littéraire pour plus de 15€), mais en même temps ici elle le fait, mais elle le fait bien !
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Dans ce roman horrifique on aborde tout d’abord un prologue qui nous met tout de suite dans le bain (de sang) et donne le ton sur le reste du récit. Du gore du gore et du gore, lors de l’intro je me suis vraiment demandé si j’allai continuer ma lecture tellement les scènes sont trash.
(Je précise que c’est mon premier Clive Barker mise à part là BD de Secret Show et le film Cabale que j’ai vu il y a des années.)
J’ai tout de même poursuivis par fierté de ne pas abandonner mon livre si vite.
C’est ce qu’il fallait évidemment faire, continuer !

L’aventure commence réellement après le prologue, nous suivons Harry D’Amour un détective mi alcoolique mi étrange qui fait des enquêtes souvent proche de l'illégalité et également proche des sciences occultes, il s’y connaît en démons et fantômes et son cercle d’amis n’est que du même type.

Alors effectivement même lors du reste du bouquin c’est violent, cruel et gore mais on s’y fait tellement l’aventure qui se profile est excitante et sans temps morts.
Harry sera accompagné d’un groupe de 3 amis (un couple Homo et une belle nana au caractère de cochon) pour aller sauver une amie de longue date, aveugle, kidnappée par Pinhead (ceux qui connaissent Cabale ou Hellraiser connaissent, c’est un prêtre de l’enfer au crâne rasé et avec des clou plantés partout sur le crâne), le voyage se fera “en enfer” et ne sera ni simple ni facile !

En plus de l’horreur, c'est une aventure rythmée, on est surpris à chaque chapitres et les personnages ont un humour noir assez intéressant, ce qui équilibre le reste et fait finalement passer la pilule du gore.

Au final j’ai apprécié, les personnages m'ont captivé et on donc réussis à me mener au bout de l’aventure sans que je ne me rende compte de mon avancée dans le livre.
Bien évidemment les âmes sensibles au sang et autres profusions de tortures passeront leur chemin ainsi que les plus jeunes d’entre nous, pour les autres allez sans regrets c’est assez captivant au final et surtout très original.

Voir la chronique sur mon blog :
http://unbouquinsinonrien.blogspot.fr/2016/10/les-evangiles-ecarlates-clive-barker.html
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Virginie Despentes nous livre avec Vernon Subutex une véritable peinture du climat social français actuel.
Elle aborde un nombre incroyable de thèmes tel que la précarité, la drogue, la violence conjugale, le milieu du X, l'homosexualité, les trans-genres, les relations de couple, l'engagement, la politique, la musique, la rue, le showbiz, l'argent, la trahison, la confiance ou l'amitié, entre autres, et tout autant de personnages avec comme fil rouge ce fameux Vernon, ex disquaire recyclé en chômeur de longue durée que l'on va suivre et voir glisser de plus en plus bas.

Vernon est un personnage attachant. Presque le seul personnage attachant du roman d'ailleurs et je pense que c'est pour cela qu'il a ce rôle central.
Les autres personnages croisés ont tous quelque chose de profondément mauvais ou de mesquin mais son très intéressant et développés afin d'aborder chaque thème de cette description sociale.

Certains passages sont assez démoralisants, surtout au début, l'ambiance du livre en générale n'est pas faite pour les lecteurs qui souhaitent se détendre, on est clairement dans la déprime organisée, dans un livre coup de poing, qui veut choquer mais subtilement, choquer par l'émotion, vous rentrer dans le cerveau sans l'oublier.

C'est mon premier roman de Despentes, j'ai vraiment apprécié, contrairement à ses films que je n'aime pas trop, ici le récit est intéressant, je pense qu'un film serait trop court pour décrire une histoire pareille.

En conclusion si vous aimez les récits forts et éparpillés, si vous aimez les chroniques avec pleins de personnages divers et variés mais un livre tout de même intelligent avec un phrasé cru mais jamais gratuitement, alors Vernon Subutex est fait pour vous, dans le cas contraire je ne suis pas certain que ça vous plaira mais essayez on ne sait jamais !

Voir la chronique sur mon blog :
http://unbouquinsinonrien.blogspot.fr/2016/10/vernon-subutex-virginie-despentes.html
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Billy Milligan est un jeune homme aux personnalités multiples, l'histoire de sa vie qui nous est racontée ici est vraie pourtant l'écriture fait réellement penser à la construction d'un roman.
Original grâce à cette façon de raconter, on plonge dans "les" vies de Billy dès les premières pages.

Prison, procès, internement en établissement psychiatrique en milieu ouvert, placé d'office en unité psychiatrique sécurisée, B. Milligan sera passé par tous les stades, et cela à cause de ses personnalités multiples.
C'est une personne attachante et unique, je me suis retrouvé à détester ou au contraire beaucoup aimé certains de ses personnages (Arthur, Ragen entre autres sont stupéfiants).

Nous découvrirons au cours de cette lecture les différents événements que Billy a vécu depuis sont arrestation pour le viol de 3 jeunes femmes mais également son enfance, ses relations amicales ou familiales, tout ce qui a fait la construction de sa personnalité surprenante.

J'ai trouvé que Les milles et une vie de Billy Milligan était une bonne biographie, bien écrite et interessante malgré pas mal de longueurs, surtout dans la deuxième partie du récit, c'est le seul reproche que je peux véritablement faire.
À conseiller à toute personne s'intéressant aux troubles psychiatriques et à la psychologie, mais aussi à ceux qui cherchent simplement une bonne lecture.

Voir la chronique sur mon blog :
http://unbouquinsinonrien.blogspot.fr/2017/03/les-mille-et-une-vies-de-billy-milligan.html
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ATTENTION ce roman fait partie de l'univers créer par Paolo Bacigalupi dans Ferailleurs des mers, même si Les cités englouties peut être lu indépendamment je vous conseille tout de même de lire l'autre roman avant car on retrouve en particulier un personnage mais aussi des lieux, des termes, des technologies, clans et croyances dans les deux livres.

Mis à part ça le livre est excellent, les personnages ont un charisme fou et l'ambiance est glauque à souhait.
C'est un petit peu long à démarrer mais une fois passé quelques chapitres c'est plein d'action et de compassion.
La fin est magistrale.
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date : 01-09-2015
Un roman surprenant à l'ambiance oppressante, on ne s'ennuie pas car tout se déroule toujours en mouvement, les personnages et événements sont inquiétants avec un fin mot de l'histoire bluffant et impressionnant.
L'écriture est très dynamique et très fluide, je pense que ce livre risque de devenir un classique du genre.
J'ai adoré !
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date : 27-01-2016
Ce thriller est tout simplement excellent, d'une qualité irréprochable on est tenu en haleine de bout en bout dans une histoire sordide et disons-le assez flippante et macabre.
La lecture se passe sur deux périodes (actuelle autour de Yakuza et 1937 en plein conflit Sino-Japonais).
L'un et l'autre finissent par s'imbriquer de façon tout à fait inattendue.
Certains personnages sont assez bizarre, notamment la narratrice de l'époque actuelle mais aussi le personnage se nommant la Nurse qui est juste impressionnante.
Les lieux de l'intrigue sont tous atypique, presque envoûtant.
Un excellent moment de lecture.
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Une lecture très agréable dont je me souviendrai longtemps, je suis très surpris car ce n'est pas du tout à quoi je m'attendais, je m'attendais à un énième roman sur la segregation raciale mais ici c'est bien plus que ça !

Déjà le point de vue d'une enfant rend un œil frais sur l'histoire qui elle est assez dure ce qui donne un équilibre et empêche de tombé dans la lourdeur et la déprime, je dirais même que cette petite fille donne du peps alors que les événements se passent lentement, ce qui fait que pas une seconde d'ennuie ne s'installe.

J'ai adoré la partie procès qui est très riche et passionnante ainsi que les événements de la fin auxquels je ne m'attendais pas du tout.

Un roman que je me suis décidé à lire à cause de l'annonce de la mort de l'auteure Harper Lee alors que je le possedais depuis un bon moment et je me rend compte que je ratais quelque chose de très intéressant.

À lire sans concessions !
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Une lecture assez imbuvable, non pas parce que c'est mal écrit mais parce que l'héroïne est un cliché, l'action n'est pas recherchée du tout aller vas y des les premières pages j'assome tout le monde d'un coup seule contre tous, génial.
Disons peut être que je le donnerais à mon fils pour l'initié à la Fantasy, quoi que je lui rendrais service en évitant et en lui proposant plutôt du Pierre Bottero.

Désolé de parler comme cela du livre mais c'est ce que je rescent, Druide ou Game of Throne ou encore La compagnie noire sont bien plus captivants à mon goût.
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date : 05-02-2017
Je savais à l'avance que j'aimerais (ayant fait les 2 jeux vidéo), mais je ne me doutais pas à quel point je serais absorbé par les pages.

J'ai entendu dire que c'était un peu long parfois, je ne l'ai pas ressenti comme ça, je trouve que cette lecture démarre doucement pour passer la vitesse supérieure à chaque chapitre, de plus comment développer un personnage aussi complet que Artyum sans descriptions, comment dépeindre l'ambiance des stations et la politique de chacune d'entre elles sans descriptions ? Impossible tout simplement à moins de survoler le tout et en faire un énième post-apo qui ressemblerait aux autres.

J'ai beaucoup aimé également les personnages que l'ont croise au long de cette aventure même si certains sont un peu caricaturaux, nous ressentons vraiment que c'est un livre écrit par un auteur russe, au moins ça me change un peu des américains que l'on connaît par cœur (sans vouloir faire de conflit, mes propos n'ont rien à voir avec la politique mondiale actuelle).

Pour les lieux, le métro, bon jusque là c'est assez classique, par contre chaque tunnel, chaque station, sont vraiment différentes et les tunnels sont limite flippants, je n'aimerai pas les empreinter en vrai.

Le bestiaire est génial et les passages en exterieur sont vraiment bien travaillés, de plus cette édition augmentée embarque un chapitre supplémentaire très intéressant sur le point de vue de Artyum sur l'aventure qu'il a vécu. Comme dans la version brochée on retrouve deux cartes du métro en 2ème et 3ème de couverture.

Bien sûr il y a quelques erreurs narratives comme le fait qu'il n'y ai quasiment pas de femmes mis à part les femmes de ménage et les prostituées...la c'est un peu la loose.

Pour conclure je vous dirai que c'est un gros coup de cœur (oui encore, mais j'y peux rien si je choisi mes livres en fonction de ce que je suis certain d'aimer). J'ai hâte au mois d'Avril pour la version poche de Metro 2034 et peut être sa suite 2035 en grand format qui sort en mars. Parallèlement il y a deux spin off écrits par un autre auteur dans le même univers (Vers la lumière et Vers les ténèbres), je les possède, cela me fera patienter jusque avril.

Voir la chronique sur mon blog :
http://unbouquinsinonrien.blogspot.fr/2017/02/metro-2033-dmitry-glukhovsky.html
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date : 14-02-2017
L'homme des morts est un zombies like qui ne fait pas dans la dentelle, action non stop, pas de répit ou presque et se lit très vite malgré ses 500 pages.

Attention certaines scènes sont très sanglantes, il y a un côté vraiment horreur que paradoxalement on ne trouve pas souvent aussi élevé dans un roman de zombies. Il faut avoir le cœur, ou non, plutôt l'estomac bien accroché.

Pour ce qui est de l'histoire c'est du classique, rien d'extraordinaire, l'auteur fait le job et s'en contente. Les personnages eux sont déjà un peu plus recherchés que le scénario, de forts caractères et de la testostérone.

Un récit tout de même impossible à lâcher à la façon d'un blockbuster américain, les amateurs de zombies seront ravis.

Voir la chronique sur mon blog :
http://unbouquinsinonrien.blogspot.fr/2017/02/lhomme-des-morts-vm-zito.html
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date : 15-09-2017
Dark Net est un techno-thriller haletant sans aucun répit du début à la fin, l'action est présente non stop et le lecteur ne peut pas s'ennuyer avec cette écriture nerveuse.

Nous sommes en présence d'une multitude de personnages aux personnalités originales et variées, dont certains sont même excellents (le personnage de la journaliste technophobe et peu douée socialement parlant m'a vraiment donner le sourire plusieurs fois).

Le scénario lui est digne des maîtres du genre tel que Clive Barker ou Graham Masterton, voire une pointe de King avec une technologie hyper pointue en plus, quand je dis technologie je parle du web, de serveurs surpuissants contenant les données de toutes personnes à la manière de Google puissance 1000, ou encore en matière de vidéo surveillance, de prise de contrôle, de médecine et de sécurité digitale, cela mêlé à un bestiaire fantastique bien étudié et un groupe de dangereux personnages aux allures de secte.

Où sont les limites de la croyance ? La rédemption existe elle ? Où sont les limites de la conscience et du corps ? Et bien sûr où sont les limites de la technologie ? Y en a t'il véritablement ? Voilà les questions que l'on aborde ici.

Tout cela peut vous sembler complexe et même si le début paraît décousu il serait dommage de baisser les bras car il n'en est rien, tout s'imbrique finalement comme il faut pour ne pas perdre le fil des événements ce qui rend la lecture agréable.

Les amateurs de fantastique, du web et des thrillers seront conquis !

Voir la chronique sur mon blog :
https://unbouquinsinonrien.blogspot.fr/2017/09/dark-net-benjamin-percy.html
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date : 13-11-2017
Une lecture que j'appréhendais vraiment car j'avais envie de le lire depuis sa sortie, l'histoire est tout à fait ce que j'aime, c'est ma came, le post-apocalyptique survival. Je l'appréhendais parce qu'on en a tellement parlé, le roman a fait un effet boule de neige chez les lecteurs.
C'est toujours un coup de poker, tout bon ou tout mauvais.
Je me suis tout de même décidé à l'acheter il y a quelques temps et il a végété sur mon étagère un petit moment avant que je décide enfin de me lancer. C'est au moment de refermer la dernière page que je me dis "non mais pourquoi j'ai attendu ?" Car c'est un fait, ce roman est extraordinaire, pas exempt de défauts (notamment quelques longueurs dans le récit), mais tellement intense émotionnellement qu'il vous touche à l'âme, comme peu de livres peuvent le faire.
Des paysages magnifiques, des personnages sensibles et torturés par les événements et par le fait de ne pas savoir ce qui arrive réellement, ce qui vous agrippe dans ce récit aussi doux que dur, c'est cette proximité que l'on ressent pour les personnages, le récit paraît réel, pas de héros, pas d'événements hors du commun juste un écroulement du quotidien, essence, nourriture et soins ne sont plus accessibles. En fin de compte dans une situation pareille, pour des gens normaux, chaque erreur se paye cash, et c'est la qu'est tout l'intérêt, on s'y croirait.
"Dans la forêt", que dire de plus, si ce n'est que c'est un coup de cœur viscéral ? Si ce n'est que malgré quelques maladresses, c'est un roman poignant qui, si vous vous laissez séduire, vous prendra aux tripes.

Voir la chronique sur mon blog ainsi que celle du film :
https://unbouquinsinonrien.blogspot.fr/2017/11/chronique-romanfilm-dans-la-foret-jean.html
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date : 19-04-2015
Saez, c'est tout simplement un génie de la plume, un homme écorché et romantique, je l'ai vu 5 fois en concert et c'est toujours 3h de magie. Ce recueil reprend des textes inédits de l'époque jours étranges et GodBlesses ainsi que des passage réécrit ou des essais, magnifique c'est mon livre de chevet.
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date : 30-11-2015
Je viens de me prendre une belle grosse claque par surprise avec ce livre.
N'ayant jamais lu Zweig avant, je ne connaissais pas le style, le résumé m'a branché et là, quelle surprise, cette lecture est tout simplement excellente, la plume de l'auteur est d'une douceur et d'une fluidité incroyable.
L'histoire en elle même est aussi belle que glauque, j'ai comme une boule au ventre depuis que je l'ai fini tout à l'heure et pourtant je ne suis pas spécialement un émotif.
Un bouquin à devorer !!
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Une très très bonne histoire sous forme de nouvelle de Lovecraft, y a pas à dire c'est vraiment un des meilleurs conteur d'histoire horrifique.

L'ambiance dans cette nouvelle est lugubre, froide, on s'attend presque à ce que la lumiere s'éteigne chez nous comme dans l'histoire !!

À ne surtout pas lire dans le noir un soir d'orage !
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