Parler comme tu respires

Encore un super livre d'Isabelle Pandazopoulos.

On touche encore une fois à un théme très original qu'est celui des études professionnelles et des métiers artistiques et manuels et aussi dans la conservation des monuments.

Dans un milieu très masculin où on suit une jeune femme j'ai adoré cet autre roman de l'autrice !

J'ai décidé de retenter l'aventure avec "Parler comme tu respires" d'Isabelle Pandazopoulos.

J'avais en effet abandonné ce livre il y a un an, je pense que ce n'était pas le bon moment pour moi. J'avoue que le thème ne m'attirait pas particulièrement, pourtant c'est très original, on ne voit pas souvent des romans parlant des personnes bègues, et je trouve que c'est une bonne initiative d'en parler pour sensibiliser les gens.

Mais j'ai eu du mal à m'identifier aux personnages, je ne me suis pas vraiment attachée à eux, Sibylle me frustrait souvent même si j'avais beaucoup d'empathie pour elle, elle faisait des choix que je ne partageais pas du tout. Et pour les autres personnages, aucun ne m'a marqué. Ah si, il y avait Emma, la copine du collège, mais on n'en entend plus parler après quelques chapitres... dommage !

Certains passages étaient très prévisibles, donc ça aussi cela m'a déçue.

Je n'ai pas trop saisi le choix de la narration non plus, un coup c'était Sibylle, un coup c'était un narrateur extérieur, comme ça, ça changeait sans prévenir au milieu du chapitre. Ce qui faisait que j'étais obligée de relire certaines phrases plusieurs fois pour comprendre qui parlait ou pensait...😕

Et puis il y a un autre gros point négatif, il y a une histoire d'amour entre une ado et un majeur... Bon, même si le gars était très bienveillant et qu'il faisait attention, il faut arrêter de banaliser ces situations donc ça m'a gênée aussi.

Bref j'ai été un peu déçue mais cela reste une lecture très correcte, je ne la recommencerait pas forcément mais peut être que ce n'est qu'une histoire de goût !? 🙃

Très beau livre sur la confiance en soi et sur le fait d'être maître de son destin !

Un coup de cœur !

Lu le mois dernier. Une auteure prisée de nos CDI pour son traitement souvent juste et efficace de sujets sociétaux.

Il s'agit ici non seulement de handicap mais aussi de quête d'identité. L'héroïne est une adolescente en colère et frustrée, ne pouvant s'exprimer aussi librement et naturellement qu'elle le voudrait. Et ce n'est pas vers ses parents, qui la protègent trop et maladroitement, qu'elle se tournera pour prendre enfin son envol...

L'auteure a encore fait mouche, malgré un scénario un peu trop facile par moments.

Je suis plutôt surprise parce qu'au vu du résumé je m'attendais à un roman sur le fait d'être bègue et comment on vit avec ça. Alors qu'en fait...eh bien oui, le personnage principal est bègue, mais ce n'est certainement pas le sujet du bouquin. Surtout que c'est traité un peu bizarrement. Des fois, elle bégaie, des fois pas. Et ça joue sur son quotidien, un peu, mais au fond, ça reste plus que secondaire.

Alors on se retrouve finalement avec un roman pour ados assez quelconque, qui comme beaucoup de livres du genre essaie de soulever beaucoup de thèmes de société ou qui touchent les ados : les histoires d'amour, d'amitié, l'homosexualité, les secrets de famille, et ici l'orientation professionnelle dans un milieu manuel.

Et c'est le cadre scolaire dans une formation de tailleur de pierre qui va prendre le plus de place. Un décor assez inhabituel, il est vrai, mais qui prend trop le pas sur le reste.

Parce que tous ces autres thèmes sont bien souvent mal amenés : notamment l'homosexualité d'une amie qui n'apporte strictement rien. C'est mentionné et puis on passe à autre chose. Le comportement de notre narratrice est vraiment extrême, et il est difficile de la comprendre, elle et ses accès de violence et son attitude de petite fille puérile et capricieuse...

La révélation finale sur les secrets de famille et le drame familial qui s'est déroulé des années avant arrive comme un cheveu sur la soupe.

Bref, y'a quelques bonnes idées, mais tout se mélange, tout est trop vite expédié, et on se retrouve avec un ensemble vraiment fouillis, qui se lit facilement mais qui est loin d'être mémorable.

Sibylle est bègue. Depuis qu'elle est rentrée à l'école elle bégaie, les mots n'arrivent pas à franchir les portes blindées que forment des lèvres. Personne ne sait pourquoi et cela est encore plus frustrant pour elle.

Sissi se questionne sur son avenir, sur ses études futures, qu'on lui demande déjà de décider alors qu'elle est en troisième au lycée. Et quand un orientateur lui dit qu'elle est faite pour être une artiste elle n'en croit pas ses oreilles. Personne ne lui avais jamais dit que c'était possible.

Sa mamie la connaît, elle sait qui elle est au fond d'elle. C'est elle qui lui donne sa force de continuer. Grand-mère a aidé à construire sa carapace

Ce silence qu'on lui impose depuis des années, car elle bégaye trop, met trop de temps à parler, l'exaspère.

Depuis toujours l'amour de ses parents l'étouffe, l'enferme et la met son silence. Depuis toujours le silence l'entoure, mais que peut-il bien cacher ?

Elle est persuadée qu'elle a une vie remplie de passion, d'aventures, qui l'attend, et elle en est impatiente.

C'est l'histoire d'une fille qui se sent exclue, rejetée, et qui, grâce à sa passion, va trouver des gens comme elle, avec le même désir, la même envie. Elle a enfin trouvé d'où venait cette petite voix qui l'appelait au fond d'elle. Elle est à sa place, et c'est magnifique.

Grâce aux autres "pierreux", comme ils s'appellent, elle va apprendre à ne pas se laisser faire, à s'exprimer, à prendre sa place. Et même quand elle ira moins bien ils sauront toujours la pour la relever, le soutenir, l’encourager.

Sibylle a 15 ans et bégaie depuis toute petite. Ca la ronge, la freine, l'empêche de vivre comme elle le voudrait. Elle en a même honte parfois, n'ose le montrer devant un garçon qui lui plait, se déteste lors d'un exposé car elle n'arrive pas à dire tout ce qu'elle voudrait. Ses parents essaient de l'aider mais rien n'y fait. Et puis, une porte de sortie émerge liée à son orientation. Sibylle voudrait être Tailleuse de pierre. Appréhension des parents. Puis acceptation mais à quel prix ? Sibylle va pourtant s'épanouir, trouver sa voie, chercher qui elle est....

Ce roman est celui de la construction d'une identité à l'heure où il faut faire des choix: l'orientation professionnelle ou sexuelle est évoquée, l'amitié, l'amour, la famille, les secrets inavoués. Tout cela nous impacte et le personnage est façonnée comme une pierre avec ses failles et ses doutes mais aussi ses joies et ses envies. Tailler la pierre, sculpter, devient une véritable thérapie pour l'héroïne.

L'écriture est belle, simple, bien menée. Les pensées de Sibylle nous happent, ainsi que son vécu. C'est très sensible, très beau. C'est l'histoire d'une vie, d'un handicap, et la rage qui en découle dans laquelle va puiser la jeune fille pour exister. Il y a tellement de points abordés que ce roman se dévore.

Je m'attendais à bien autre chose de ce roman car la quatrième de couverture m'avait emballée.

J'ai aimé la façon dont l'auteur aborde la question de l'orientation car c'est un sujet primordial pour nos jeunes mais ça s'arrête là.

Une famille étouffante, une fille égoïste, un secret de famille étouffant.

Je n'ai pas adhéré.

Livre en compétition pour le Prix Ado 2022.

La quatrième de couverture était pleine de promesses, mais c'est un échec pour ma part. J'ai très vite détesté le personnage principal, qui me semble être une fille épouvantablement égoïste, immature et capricieuse. Par exemple, son explosion de violence contre une de ses amies apparaît comme totalement injustifié. J'ai trouvé tous ses accès de déprime peu profonds et assez ridicules. Enfin, son attitude envers ses parents est sans à la fois puérile et lamentable.

En outre, certains passages étaient très mal amenés : par exemple, Spoiler(cliquez pour révéler)l'homosexualité de la meilleure amie arrive vraiment comme un cheveu sur la soupe. On n'avait même pas effleuré le sujet avant, et l'auteur n'en parle plus du tout après : ç'a l'air très important, et ça dure... 2 pages. Pourquoi, mystère. J'ai également eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire d'amour Spoiler(cliquez pour révéler)avec Balthasar : on s'y attend, mais les sentiments Spoiler(cliquez pour révéler)de Balthasar à son égard sont mal amenés.

Bref, un roman sans grand intérêt.

Bof. J’attendais plus de ce livre. Je trouve l’histoire très décousue et on passe du coq à l’âne sans être prévenu. Il y a encore pleins de questions sans réponse et c’est bien dommage.