Seven Deadly Sins, Tome 41

Après toutes ces années passées ensemble, Merlin révèle enfin ces véritables motivations et ce qui la amener à faire ce choix. Mais la nouvelle puissance d'Arthur n'est pas sans conséquences et alors que Meliodas est projeté d'un futur alternatif, ensemble le groupe essais d'agir au mieux pour soutenir leur amie, et être prêt si un jour un nouveau conflit devais éclater.

Une belle fin pour ce manga qui m'a fait rire et qui m'a arraché une petite larme vers la fin, Seven Deadly Sins est un vraiment un excellent manga à relire sans modération.

Voici sept ans (peu ou prou) que j'ai commencé cette série, et voilà que je la finis !

C'est donc l'heure du bilan !

Il m'a fallu environ deux mois et demi pour relire cette série, ce qui est assez lent pour moi-même mais il faut bien l'avouer, je n'ai plus le même rythme que pendant mon adolescence. Et donc il pouvait s'écouler une ou deux semaines sans que je touche un tome.

La série en elle-même est sympathique Ce n'est pas du grand manga, mais en tant que shônen sans prétention, ça fait son job. Les personnages tiennent la route, il y en a même un ou deux sans gros archétype (genre, Gowther et Escanor sont assez intéressant), les relations sont intéressantes (bien que les romances puissent devenir liurdes à la longues), et bien entendu les dessins sont quand même vachement beau. (J'aurais deux-trois trucs à dire sur l'anatomie incertaine dans certaines cases, mais ça serait pinailler.) Le point fort de l'auteur, c'est très clairement les décors, époustouflants quand il y met du sien.

Quand à c e dernier tome, je ne pourrais pas trop dire qu'il me plaise...

Le dernier arc ne sort pas nulle part, on avait des "indices" depuis une dizaine de tomes, mais ça donne l'impression qu'il restait deux-trois pistes à explorer qu'il avait pas réussi à caser avant. Et puis, bon, ça m'énerve le trope de "oh-tiens-cette-menace-qu'on-ne-connaissait-même-pas-il-y-a-deux-minutes-et-encore-pire-que-la-précédente-qui-nous-a-pris-vingt-cing-tomes-à-régler", et qui se règle au final en trois chapitres. Soupir.

Et l'épilogue est un eu pourri.Spoiler(cliquez pour révéler)Déjà, les prénoms sont clairement là pour rafistoler la légende arthurienne, qui tenait comme du béton collé au scotch de base, donc bon. Ensuite, le gamin de Méliodas... Alors, c'est bien d'avoir compris que la génétique c'est souvent un mélange des deux parents, mais là... C'est trop. C'est pas 50/50, surtout au niveau de la couleur des yeux et de la coupe de cheveux !! Raaah! (Mais ce n'est pas un problème inhérent au mangaka, c'est clairement un truc récurrent dans les oeuvres graphiques.)

Sans parler que si je me souviens bien, le Tristan de la séquelle a pas du tout la même tronche. (A vérifier, ne me croyez pas sur parole sur ce point là)

Et oui il y a une suite ! Il me semble que pour l'instant ce ne sont pas du tout les mêmes personnages, et de toute façon je ne me sens pas de me relance dedans, donc on verra si je la lis plus attentivement qu'en diagonale un jour.