Silence

Le titre peut paraitre simple, mais il cache une grande réflexion que développera le lecteur. Il prendra même tout son sens et nous incitera à réfléchir. Ce livre nous dévoile un pan de l'histoire du Japon du XVII siècle, avec la percussion des chrétiens au Japon. le début de cette oeuvre m'est parue agréable, lente aussi..Mais l'écriture fluide avec une touche très poétique nous permet de nous plonger à cette époque, aux côtés de ces missionnaires au pays du soleil levant, sans nous ennuyer. Mais j'ai été agréablement surprise, happée par l'intensité qui est développée dans le dernier tiers du livre , car on assiste à une scène émotionnellement forte. On ne peut pas s'empêcher de se demander « Et nous, que verrions-nous à leur place ? »

Je le conseille vivement.

https://mydearema.wordpress.com/2020/12/21/jai-lu-avis-de-lautomne-en-vrac/

Dans mes découvertes d'oeuvres japonaises, "Silence" est le livre de la sélection qui m’a le moins séduit. Ne te méprends pas, ce n’est pas que je ne l’ai pas aimé : au contraire. Les thèmes abordés me parlaient juste moins. Je ne peux par contre nier le fait que c’est, à nouveau, un auteur qui parvient à soulever moult réflexions. Ce n’est pas un livre qui se veut purement historique, à relater des événements sans rien provoquer d’autre. Il prend une tournure tout à fait philosophique qui m’a particulièrement plu, même sans être familière au sujet premier (aka la religion).

Une découverte plutôt intéressante.

Mon avis ne diffèrera pas trop des autres en ce que j'ai évidemment été attiré par la singularité des évènements relatés. Mais en fin de compte, le roman était un peu plus philosophique que prévu et oui, ça m'a déplu. Je ne suis pourtant pas fermé à ce genre d'approche. Disons ce n'était tout simplement pas ce à quoi je m'attendais en ouvrant ce livre. Je pensais que le tout serait plus palpitant et malgré la cruauté de certaines scènes, je n'ai pas obtenu satisfaction.

Une belle plume cependant et une aisance admirable pour plonger le lecteur dans la psychologie des personnages. Et ça, j'aime.

On ne sort pas indemne de cette lecture ! Ce livre est un vrai chef d'oeuvre psychologique. On est mené comme un bateau en tempête et on traverse la tempête dans la douleur et le combat du père Rodrigues. Combat contre lui même, contre ceux qui le persécutent et combat contre sa foi. C'est un voyage dans la foi tourmentée du prêtre on apprend avec lui l'amour du Christ mais on souffre également des tortures qui lui sont affligées on a vraiment l'impression de crier à l'aide au seigneur avec lui!

Une lecture pas facile ! (Certains passages de torture physique et psychologique) mais certainement un grand chef d'œuvre sur une page méconnue de l'Histoire !

J'ai du mal à trouver les mots pour décrire ce roman qui est juste bouleversant !

Avec ce roman, Shûsaku Endô nous transporte dans le Japon du 17e siècle. Malgré l'édit d'expulsion contre les missionnaires catholiques instauré par le shogun, trois jeune prêtres portugais partent sur les traces de leur maître, le père Ferreira, soupçonné d'avoir renié sa foi. Ils vont enquêter et surtout tenter de poursuivre la mission évangélisatrice qui leur a été confiée. J'ai apprécié dans ce roman le fait de découvrir une facette totalement méconnue de l'histoire du Japon (en tout cas pour ma part) et de suivre le parcours des personnages mais j'ai moins accroché à tout ce qui touchait à la religion et à la réflexion autour de cette question. Une lecture en demi teinte pour moi.

Je suis mitigée à la fin de cette lecture. J'avais envie d'un peu d'histoire et de faits réels, j'ai donc acheté ce livre car j'avais vu la bande annonce de son adaptation et les faits relatés m'avaient intrigués. J'ai donc commencé avec de l'enthousiasme. Malheureusement, j'ai eu un peu de mal à avancer dans la lecture. L'écriture est très travaillée mais parfois un peu dur à suivre. Cependant, l'histoire est assez prenante, et très méconnue. On comprend vraiment bien l'enjeu de la religion dans la vie des croyants, et toute les tentatives de christianisation du Japon. Certaines scènes de torture furent un peu dur à lire pour moi, mais elles sont importantes pour bien comprendre la situation. J'ai vraiment aimé les personnages dépeints dans ce roman, ils sont extrêmement réels et leur psychologie est bien décrite. J'avais hâte d'arriver à la fin pour connaître leur sort, et c'est ce qui m'a poussé à finir le livre. En conclusion, un pan de l'histoire du Japon très méconnue et très intéressant à découvrir, mais je m'attendais à plus de suspens dans l"histoire, que ce soit d'avantage haletant et moins psychologique. Je pensais plutôt lire une épopée dans le Japon du 17e siècle et finalement je n'ai pas trouvé cela. Cependant, les descriptions très précises des états d'âme des différents personnages étaient fascinantes pour comprendre l'importance de la religion et les motivations des différents protagonistes. La fin était vraiment surprenante et particulièrement pertinente, elle conclue bien ce récit. J'ai appris énormément de choses mais ce fut une lecture difficile, du fait des passages durs et de l'écriture particulière.

Le jeune père Rodrigues est prêt à tout pour retrouver son mentor le père Ferreira au Japon. Il part du Portugal avec son comparse. La route par mer est très longue, semée d’avaries. Ils arrivent clandestinement au Japon avec l’aide d’un japonais de confession chrétienne qui a apostasié. Leur arrivée se fera dans la peur d’être découverts, trahis, alors que les paysans, pour la plupart, dans certains sont près à les aider au péril de leur vie.

Ils seront vendus et emprisonnés.

Toute l’histoire, qui est à la fois une histoire vraie se basant sur des courriers émanant du père Rodrigues et romancée, fait montre de la lutte qui fait rage en ce dernier entre sa foi, ses certitudes et l’horreur dont il peut être témoin quotidiennement quant à la répression de la religion chrétienne qui sévit au Japon. Ses pensées se heurtent sans fin entre résister ou apostasier pour que toutes ces tueries cessent.

Au fond, il n’est qu’un homme… Et ce texte m’a vraiment ravi pour oscillé sur ces deux versant : la foi pure que l’on peut ressentir, et l’incompréhension des barbaries qui peuvent en découler.

La plume est magnifique, la vie au Japon mi 17ème est très dure, rien ne sera épargné au lecteur. Une plongée à la fois philosophique et une tranche de vie de ce pays si peu relatée en ce siècle-ci.

http://saginlibrio.over-blog.com/2016/09/silence-de-shusaku-endo.html