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"Je me souviens d'avoir eu des battements de cœur, d'avoir ressenti un plaisir violent en contemplant un mur de l'Acropole, un mur tout nu (celui qui est à gauche quand on monte aux Propylées). Eh bien ! je me demande si un livre, indépendamment de ce qu'il dit, ne peut pas produire le même effet.
Dans la précision des assemblages, la rareté des éléments, le poli de la surface, l'harmonie de l'ensemble, n'y a-t-il pas une vertu intrinsèque, une espèce de force divine, quelque chose d'éternel comme une principe ? "
Ce principe, évoqué par Flaubert à l'adresse de son amie George Sand, c'est celui des Trois contes qu'il publie en 1877, trois ans avant sa mort, et qui sont comme le testament littéraire où s'affirme son ultime conception de l'écriture.
Récits éblouissants, limpides, et cependant énigmatiques. Un cœur simple, La Légende de saint Julien l'Hospitalier et Hérodias nous conduisent de l'Occident moderne à l'Orient des débuts de notre ère : entre mots et images, ils nous parlent du quotidien et du sacré, et de notre inexorable besoin d'éternité.
Le Tétrarque n’écoutait plus. Il regardait la plate-forme d’une maison, où il y avait une jeune fille, et une vieille femme tenant un parasol à manche de roseau, long comme la ligne d’un pêcheur. Au milieu du tapis, un grand panier de voyage restait ouvert. Des ceintures, des voiles, des pendeloques d’orfèvrerie en débordaient confusément. La jeune fille, par intervalles, se penchaient vers ces choses, et les secouait à l’air. Elle était vêtue, comme les Romaines, d’une tunique calamistrée avec un péplum à glands d’émeraude ; et des lanières bleues enfermaient sa chevelure, trop lourde, sans doute, car, de temps à autre, elle y portait la main. L’ombre du parasol se promenait au-dessus d’elle, en la cachant à demi. Antipas aperçut deux ou trois fois son col délicat, l’angle d’un oeil, le coin d’une petite bouche. Mais il voyait, des hanches à la nuque, toute sa taille qui s’inclinait pour se redresser d’une manière élastique. Il épiait le retour de ce mouvement, et sa respiration devenait plus forte ; des flammes s’allumaient dans ses yeux. Hérodias l’observait.
Il demanda : - « Qui est-ce ? »
Elle répondit n’en rien savoir - et s’en alla soudainement apaisée.
Fille de pauvres paysans normands, Félicité après quelques engagements malheureux comme fille de ferme a trouvé un certain équilibre et une certaine sécurité chez Madame Aubain où elle sert de domestique depuis si longtemps qu’elle semble faire partie des meubles. Elle s’attache à la fille de sa patronne, mais après son décès, reporte toute son affection sur un joli perroquet… Fils d’un grand seigneur, Julien est promis à un bel avenir. Mais, à force de chasser et de tuer des animaux, il prend tellement le goût du sang qu’il prend un malin plaisir à pratiquer de véritables carnages avant d’en arriver à tuer père et mère sur un coup de folie. Pour expier son forfait, il part sur les chemins, pieds nus, tout juste revêtu d’une robe de bure. Il finit par s’installer sur la rive d’un fleuve et par se dévouer comme passeur bénévole… En Galilée, le tétrarque Hérode Antipas craignant pour son pouvoir, a fait arrêter et jeter dans un cul de basse fosse Ioakannan, prophète connu sous le nom de Jean le Baptiste. Ce petit potentat local est sous la coupe de son épouse Hérodias qui déteste le prédicateur. Et voilà que se présente le Consul Vitellius qu’il a convié à un grand banquet dont il espère beaucoup…
« Trois contes » est un recueil de textes relativement courts et bien rythmés qui pourraient représenter la quintessence de l’œuvre et des thèmes de Flaubert. On y retrouve son goût de l’histoire ancienne, des légendes, de la mythologie et de la vie des petites gens. Son style inimitable, peut-être un brin trop descriptif et trop attaché au détail et à la précision, mais si plein de charme et d’efficacité narrative. Tout comme Balzac, Maupassant ou Zola, Flaubert transcende les époques, il est intemporel et même au-delà du temps et des modes. Le lecteur pourra toujours trouver un immense plaisir en lisant des nouvelles si bien écrites et en particulier la première « Un cœur simple » pour la personnalité attachante de Félicité, la très dévouée servante…
Le seul point positif que j'ai trouvé à ces contes est l'écriture très poétique et imagé de monsieur Gustave. Quant aux histoires elles étaient affreuses, surtout les deux premières. Dans un cœur simple il arrive tout ces malheurs à cette femme mais tout va bien parce qu'elle reste une bonne chrétienne (on s'en fout???) Et ce perroquet hante encore mes nuits, j'avais arrêté ma lecture de ces contes en janvier 2017 tellement un cœur simple m'avait perturbé. J'ai finalement trouvé le courage de lire les deux suivants aujourd'hui pour arriver à l'histoire de Saint Julien. C'est une des pires choses que j'ai jamais lu. Toutes ces tueries d'animaux j'en ai eu la nausée. Et la fin ? Aucun sens. Puis Hérodias à sûrement était le moins pire des trois contes mais je n'ai pas trouvé beaucoup d'intérêt.
Je suis très mitigée. C'est très étrange d'être transporter par la narration et la fluidité de l'écriture tout en détestant le contenu.
Monsieur Gustave je ne sais pas si j'aurais le courage de lire votre madame de Bovary. Ce qui est sûr c'est que vous ne m'avez pas laissé indifférente.
Je ne donnerai, dans cette chronique, que mon avis personnel, mon ressenti par rapport à ces trois contes car, comment pouvoir critiquer une oeuvre qui date de si longtemps et surtout, comment pouvoir émettre une critique sur un classique de la littérature française?
Ce livre, comme l’indique son nom, se compose de trois contes :
Un Coeur simple :
Saint Julien l’Hospitalier
Hérodias.
J’ai beaucoup aimé les deux premiers, par contre le dernier m’a semblé bien long, alors qu’il ne fait que 40 pages…
Flaubert aborde dans ces contes des thématiques diverses telles que la psychologie et la violence.
J’ai passé un bon moment de lecture, c’est toujours un plaisir de (re)découvrir des classiques. J’ai l’impression que l’on peut les lire n’importe quand, il ne seront jamais démodés.
Je lirai encore avec plaisir d’autres œuvres de Flaubert, et j’aimerais me permettre de vous inviter à relire de temps en temps ces pépites de la littérature française.
Un classique qu'il faut avoir lu, par soif de culture ou divertissement personnel. ce n'est pas le meilleur de Flaubert mais cela se laisse lire sans soucis.
Les lectures obligées du parcours scolaire ont du bon.
C'est seulement quand on commence à faire ses propres choix de lecture que l'on peut comparer à quel point les œuvres de Flaubert vous auront marqué de leur empreinte.
Avec la sortie du livre de Postel "Un automne de Flaubert", voilà l'occasion rêvée de replonger dans ces contes...
Résumé
"Je me souviens d'avoir eu des battements de cœur, d'avoir ressenti un plaisir violent en contemplant un mur de l'Acropole, un mur tout nu (celui qui est à gauche quand on monte aux Propylées). Eh bien ! je me demande si un livre, indépendamment de ce qu'il dit, ne peut pas produire le même effet.
Dans la précision des assemblages, la rareté des éléments, le poli de la surface, l'harmonie de l'ensemble, n'y a-t-il pas une vertu intrinsèque, une espèce de force divine, quelque chose d'éternel comme une principe ? "
Ce principe, évoqué par Flaubert à l'adresse de son amie George Sand, c'est celui des Trois contes qu'il publie en 1877, trois ans avant sa mort, et qui sont comme le testament littéraire où s'affirme son ultime conception de l'écriture.
Récits éblouissants, limpides, et cependant énigmatiques. Un cœur simple, La Légende de saint Julien l'Hospitalier et Hérodias nous conduisent de l'Occident moderne à l'Orient des débuts de notre ère : entre mots et images, ils nous parlent du quotidien et du sacré, et de notre inexorable besoin d'éternité.
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