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L'attente comprend deux phases, l'ennui et l'angoisse. La pièce comprend donc deux actes, l'un grotesque, l'autre grave. Préoccupé de peu de choses hormis ses chaussures, la perspective de se pendre au seul arbre qui rompt la monotonie du paysage et Vladimir, son compagnon d'infortune, Estragon attend. Il attend Godot comme un sauveur. Mais pas plus que Vladimir, il ne connaît Godot. Aucun ne sait au juste de quoi ce mystérieux personnage doit les sauver, si ce n'est peut-être, justement, de l'horrible attente. Liés par un étrange rapport de force et de tendresse, ils se haranguent l'un et l'autre et s'affublent de surnoms ridicules. Outre que ces diminutifs suggèrent que Godot pourrait bien être une synthèse qui ne se réalisera qu'au prix d'un anéantissement, Didi et Gogo portent en leur sein la répétition, tout comme le discours de Lucky, disque rayé qui figure le piétinement incessant auquel se réduit toute tentative de production de sens. Cette pièce composée en 1952, quinze ans avant que Beckett ne soit couronné par le prix Nobel de littérature, est un tour de force qui démontre les profondeurs que peut atteindre un langage en apparence absurde. --Sana Tang-Léopold Wauters
"En attendant Godot", est une pièce de théâtre en prose et en deux actes mettant en scène Vladimir et Estragon, deux vieux clochards vagabonds qui croisent la route de Pozzo et Lucky respectivement maître et "esclave", et celle du messager de Godot. Le décor est dépouillé, quasi inexistant, en un lieu indéfini, sur une route de campagne avec un seul arbre. Deux clochards discutent pour tuer le temps, échangent des propos superficiels et plats, ressassent leur malheur et leur ennui. Ils attendent l'arrivée d'un certain Godot qui devrait les secourir et avec lequel ils croient avoir rendez-vous.
Un théâtre de l'Absurde, un nouveau théâtre en rupture avec le théâtre "traditionnel", une pièce qui présente quelques thèmes majeurs : l'absurdité de l'existence (Vladimir et Estragon sont totalement abandonnés et voués à une misère totale), l'immobilité du temps (du premier acte au second, le temps a passé, l'arbre s'est couvert de feuilles, mais ce temps est immobile, rien n'a changé sauf que Pozzo est devenu aveugle), l'inutilité de la mémoire (le passé évoqué par les deux clochards n'ouvre aucune perspective ni sur le présent ni sur l'avenir)... On aime ou on n'aime pas mais il s'agit d'un genre nouveau, une pièce avec son lot de réflexions philosophiques, une lecture intéressante.
Le chef d'oeuvre du génial irlandais francophone est devenu un classique universel. Conversation à bâtons rompus entre deux clochards, Estragon et Vladimir, qui attendent, on ne sait quoi... Enfin si, le fameux Godot, qui n'arrive jamais. Un sens extraordinaire du dialogue rend cette pièce désespérée complètement amusante, bien qu'il ne s'y passe rien ou presque rien ; tour de force unique dans l'histoir du théâtre.....
Seulement 2 actes, 124 pages, et pourtant j'ai trouvé cela extrêmement long... Il ne se passe pas grand chose en attendant Godot, et Estragon et Vladimir sont au (même) point mort du début à la fin.
Si on aime l'absurde, il faut reconnaître que la pièce est bien écrite, et que les répliques ne manquent pas d'humour.
C'est un classique que je voulais lire depuis longtemps, mais je crois qu'il serait préférable de voir la pièce jouée.
Personne ne sait qui est Godot et personne ne le saura jamais. On l'attend mais il ne paraît pas. Cette pièce de théâtre aborde le thème de l'attente et de ses effets : l'ennui et l'angoisse. Les personnages attendent pour arrêter d'attendre. Cette réflexion sur ce thème abordé également par le romancier italien, Dino Buzzati dans le Désert des tartares, nous affecte de près car au fond nous attendons tous quelqu'un ou quelque chose.
Hantée par cette lecture qui date d'il y a maintenant deux mois, je reviens ici poster le souvenir des impressions qu'elle m'a laissé.
En repensant à ces pauvres personnages, je suis parfois saisie d'angoisse et je supprime ces réminiscences inquiètes.
Car en réalité, il m'a été impossible, en finissant l'ouvrage, de ne pas me retrouver face au vide terrible qui nous entoure.
La pièce à cela de merveilleux que lorsque l'on s'en souvient, elle apparaît comme un rêve fiévreux - ce qu'elle est en réalité : scènes étranges et déroutantes, répétitions terribles et dysphoriques, absurdités, que d'absurdités ! L'absurdité même qui donne mal au ventre le soir avant de s'endormir. L'impression d'avancer à tâtons dans le noir sans avoir où l'on va : c'est l'horrible tragédie de l'existence pour ceux qui la supporte mal.
Et c'est tout ce dont parle la pièce : elle vous perce le cœur à vous en faire crever.
Pièce honorable qui ne mérite cependant pas le retentissement historique qu'elle a connu. Beckett déclarait d'ailleurs lui-même n'avoir pas chercher à lui donner une signification précise ou cachée.
Dans le même registre, "Tueur sans gages" de Ionesco fait pareillement ressortir l'absurdité de l'existence en y injectant davantage de burlesque.
Synopsis de la pièce: 2 hommes, Estragon et Vladimir, attendent désespérément la venue de Godot. Leur attente est troublée par leurs babils, leurs interrogations ainsi que par l'irruption de 2 autres hommes, Pozzo et son esclave, Lucky. Beckett passe au crible de l'absurde les thèmes suivants: le temps, l'ennui, l'angoisse, l'espoir, la communication, l'amitié, l'ombre et la lumière dans l'homme.
Résumé
L'attente comprend deux phases, l'ennui et l'angoisse. La pièce comprend donc deux actes, l'un grotesque, l'autre grave. Préoccupé de peu de choses hormis ses chaussures, la perspective de se pendre au seul arbre qui rompt la monotonie du paysage et Vladimir, son compagnon d'infortune, Estragon attend. Il attend Godot comme un sauveur. Mais pas plus que Vladimir, il ne connaît Godot. Aucun ne sait au juste de quoi ce mystérieux personnage doit les sauver, si ce n'est peut-être, justement, de l'horrible attente. Liés par un étrange rapport de force et de tendresse, ils se haranguent l'un et l'autre et s'affublent de surnoms ridicules. Outre que ces diminutifs suggèrent que Godot pourrait bien être une synthèse qui ne se réalisera qu'au prix d'un anéantissement, Didi et Gogo portent en leur sein la répétition, tout comme le discours de Lucky, disque rayé qui figure le piétinement incessant auquel se réduit toute tentative de production de sens. Cette pièce composée en 1952, quinze ans avant que Beckett ne soit couronné par le prix Nobel de littérature, est un tour de force qui démontre les profondeurs que peut atteindre un langage en apparence absurde. --Sana Tang-Léopold Wauters
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