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Une longue et solide complicité unit Max et Martin, deux associés marchands d'art. En 1932, Martin retourne vivre en Allemagne, tandis que Max, juif américain, demeure en Californie. "Je crois que Hitler est bon pour le pays, mais je n'en suis pas sûr", lui confie bientôt Martin. Un sombre pressentiment envahit Max à mesure que son compagnon espace leur correspondance.
Maintenant je dois te demander de ne plus m’écrire. Chaque mot qui arrive dans cette maison est désormais censuré, et je me demande dans combien de temps, à la banque, ils se mettront à ouvrir le courrier. Je ne veux plus rien avoir à faire avec les juifs, mis à part les virements bancaires et leurs reçus
Super livre, vraiment triste. C'est dingue de voir à quel point la guerre peut changer les relations entre des personnes au point de renier une amitié. C'est un peu court, mais c'est génial, je le conseille vraiment.
Récit épistolaire surprenant et efficace. On ressent la monté du totalitarisme en Allemagne durant les années 30 et l’augmentation progressive du fanatisme dans la population.
Un tout petit livre de 86 pages, lu en une heure à peine. Une nouvelle épistolaire impactante. C'est court, mais terriblement efficace.
Max et Martin sont amis, presque comme des frères et associés dans une galerie d'art. Ils sont allemands, l'un est juif, l'autre pas, mais se sont expatriés aux États-Unis. Quand l'un rentre au pays, ils commencent des échanges épistolaires. Nous sommes en novembre 1932, Hitler n'est pas encore chancelier.
À travers cette correspondance, nous aurons deux visions de l'histoire, du nazisme et de l'endoctrinement. C'est une histoire d'amitié bouleversante qui vous poussera à la réflexion et au questionnement.
Un texte épuré qui, avec seulement une vingtaine de lettres, va vous secouer. Peu de mots suffisent et, de la première phrase à la formule de politesse, ils sont pesés et méticuleusement choisis. L'auteure raconte très peu, elle se contente plus de suggérer et le choix du roman épistolaire fait merveille.
La construction est excellente, la montée en puissance remarquable jusqu'à un final qui vous laissera sans voix. C'est une vague d'émotions qui va vous submerger.
Publié en 1938, l'auteure était une visionnaire ou juste une lanceuse d'alerte ?
Comme beaucoup l'ont dit avant moi, le seul défaut de cette nouvelle, c'est qu'elle est trop courte !
Un classique intemporel, fort et intense, à découvrir de toute urgence, si ce n'est déjà fait.
Un petit livre choc, puissant et poignant, une construction parfaite, un ascenseur émotionnel. Magistral !
Quand j'étais en 3e, notre professeure de français nous avait distribué une petite fiche avec quelques titres de livres. Nous devions en choisir un, et j'avais sélectionné "Le Journal d'Anne Frank" (si mes souvenirs sont bons). J'avais donc laissé de côté "Inconnu à cette adresse", mais les oraux enjoués de mes camarades sur le sujet m'avaient motivé à l'acheter. Et ce n'est qu'en 2024, soit 2 ans plus tard, que je l'ouvre enfin.
Quel livre ! "Inconnu à cette adresse" est un échange épistolaire entre Martin Schulse, un Allemand non Juif vivant en Allemagne, et Max Eisenstein, un Allemand Juif vivant aux États-Unis, gérant de la galerie d'art qu'il a fondée avec Martin avant que celui-ci rentre en Allemagne. Les lettres sont, pour certaines, fortement inspirées d'un véritable échange épistolaire de la sorte, pour d'autres, inventées par l'autrice, Kressmann Taylor. Elles sont envoyées dans les années 1930, plus précisément autour de l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler en 1933. Spoiler(cliquez pour révéler)L'idéologie nazie qui se développe en Allemagne finit par séduire Martin qui veut rompre tout contact avec Max.
Certains passages sont, je trouve, très touchants, et il est difficile de s'arrêter dans la lecture, d'autant que la petite taille d'une lettre (de 2 à 4 pages) nous donne envie de passer à la suivante. Le livre est excellent, et mérite sa place dans ma liste d'Or ! (Petit bémol : un peu trop court, comme toute nouvelle, pour vraiment s'attacher aux personnages et à l'intrigue. Le rythme est parfois un peu trop saccadé !)
Ce récit, sous forme de nouvelle épistolaire, nous emporte au début des années 1930.
L'amitié de Max et Martin est confrontée à ce qui va bouleverser des vies et cette période : la montée du nazisme. Au fil des lettres, on en découvre un peu plus sur eux, sur leur quotidien, sur leurs vies.
Un récit qui se lit facilement, rapidement mais qui marque.
Nous sommes en 1938 et Max s’inquiète de la montée du Nazisme dans leur pays d’origine. Dans un premier temps, Martin semble dubitatif face au personnage d’Adolf Hitler. Mais, très vite, il prend fait et cause pour le Chancelier du Reich et se montre de plus en plus froid et distant d’avec Max… Ecrit en 1938 et inspiré par une correspondance réelle entre deux Allemands, Inconnu à cette adresse semble avoir saisi un instantané de la montée du Nazisme au pouvoir et de la façon dont cette idéologie a phagocyté les esprits. La montée dramatique se fait vite sentir dans le changement de ton qu’emploie Martin à l’égard de Max. le coup de poignard que reçoit ce dernier l’amènera à commettre à son tour un acte irréparable. Fonctionnant parfaitement lorsqu’on ne connait pas l’histoire, Inconnu à cette adresse paraît moins remarquable en seconde lecture mais n’en reste pas moins une nouvelle dont la maîtrise ne pourra qu’enthousiasmer l’amateur de textes littéraires de qualité.
Résumé
Une longue et solide complicité unit Max et Martin, deux associés marchands d'art. En 1932, Martin retourne vivre en Allemagne, tandis que Max, juif américain, demeure en Californie. "Je crois que Hitler est bon pour le pays, mais je n'en suis pas sûr", lui confie bientôt Martin. Un sombre pressentiment envahit Max à mesure que son compagnon espace leur correspondance.
L'Histoire aura-t-elle raison de leur amitié ?
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