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Commentaires de livres faits par Kesciana

Extraits de livres par Kesciana

Commentaires de livres appréciés par Kesciana

Extraits de livres appréciés par Kesciana

https://aliceneverland.com/2018/05/08/sous-ta-peau-tome-3-pure-scarlett-cole/

Nous avions déjà découvert le personnage de Pixie dans les tomes précédents. La jeune fille travaille au salon de tatouage depuis quasiment son ouverture, et elle doit tout à Cujo et Trent qui ont su lui laisser sa chance au moment où elle en avait le plus besoin. Mais son passé est loin de la laisser tranquille et est prêt à resurgir à n’importe quel moment. C’est bien ce qui l’empêche aujourd’hui de succomber aux multiples avances de Dred, chanteur star d’un groupe de métal mondialement connu et co-juré de l’émission de tatouage à laquelle participe également Trent. Mais Dred est loin d’avoir dit son dernier mot…

Pixie est une jeune femme qui cache bien des squelettes dans ses placards. Plus elle se dévoile, plus on commence à saisir toute l’horreur de la situation qu’elle a dû fuir il y a des années, mais aussi la peur d’être un jour retrouvée. Cette peur l’empêche vraiment de vivre, elle est prête à tout pour protéger ce qu’elle a pu construire depuis, mais sent tout de même que ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’elle ne doive fuir à nouveau…

Sa rencontre avec Dred va lui apporter la petite étincelle de vie qui lui manquer jusque là. Irrémédiablement attirée par le chanteur, et après de multiples refus, elle va enfin s’autoriser à profiter quelque peu de ce que la vie a à lui apporter. Mais Dred en a bien bavé lui aussi, et son histoire est bien loin de ce que les gens imaginent.

L’attirance entre Dred et Pixie est plus que fusionnelle. Pixie va petit à petit céder un peu plus de son cœur pour faire rentrer Dred dans sa vie. Et ce que ce dernier va y découvrir va le faire succomber un peu plus à chaque fois. Leur couple est mignon, plein de sincérité et j’ai vraiment beaucoup aimé leur évolution tout au long de cette histoire.

L’intrigue, quant à elle, reste un brin trop prévisible. Malgré tout, la situation fonctionne et Scarlett Cole nous fait passer, une nouvelle fois, un bon moment. Ce fut un plaisir de retrouver l’ambiance du salon de tatouage, et j’ai hâte de voir ce que l’auteure nous réserve pour le prochain tome consacré à Lia.
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https://aliceneverland.com/2018/05/06/les-ombres-de-julia-tome-1-la-fille-de-la-noyee-catherine-egan/

Ce roman m’a immédiatement attirée. Entre sa superbe couverture et son résumé, j’étais impatiente de découvrir une nouvelle histoire de sorcières. Surtout que c’est un thème que je trouve assez absent en ce moment dans la littérature young adult. Il ne m’en fallait donc pas plus pour m’intriguer.

Julia est une jeune fille qui possède un don assez remarquable : celui de se rendre invisible. Enfin, pas tout à fait, elle a plutôt l’impression de « glisser » dans un recoin de notre dimension et d’évoluer sur un autre plan, d’être là sans l’être vraiment. Une capacité indispensable étant donné que cela lui a permis de devenir espionne et d’intégrer la maison de Mme Och, à la recherche d’éléments. Dans un monde où la chasse aux sorcières est une activité lucrative comme une autre, Julia évolue donc avec équilibre et discrétion. Jusqu’au jour où toutes ses certitudes vont être mises à mal…

Je ne vous cache pas à avoir eu beaucoup de mal à appréhender cet univers. A vrai dire, le début est assez long à se mettre en place, nous donnant des éléments sans que l’on puisse vraiment en saisir toute leur importance. J’ai donc eu l’impression d’évoluer, durant une certaine partie du roman, dans une sorte de brouillard, sans trop savoir vers quoi j’allais, et ce que voulait nous faire comprendre l’auteur. J’aurais vraiment aimer que Catherine Egan développe un peu plus son monde au départ, pour mieux réussir à le prendre en main.

J’ai également eu du mal avec Julia, que je n’arrivais pas vraiment à cerner. J’ai apprécié son histoire et j’ai beaucoup aimé en découvrir plus sur son don. Par contre, certaines de ses actions m’ont laissée perplexe. Si j’ai aimé son caractère intrépide et la façon avec laquelle elle tire profit de chaque situation, je l’ai également trouvée assez malveillante par moment. Une dualité qui la rend plus humaine étant donné son passé et la situation incertaine dans laquelle elle évolue.

L’histoire, quant à elle, est pleine de rebondissements. Entre les découvertes de Julia, ses enquêtes et les révélations qu’elle va surprendre, l’auteur réussit vraiment à nous maintenir en haleine. J’étais curieuse de voir comment tout cela allait se finir, même si je regrette de n’avoir commencé à saisir la profondeur de l’intrigue que vers la fin.

En bref, des sorcières, un univers sombre et dangereux et une héroïne rusée et imparfaite qui se cherche tout au long de ce premier tome… Catherin Egan met en place un univers complexe qu’il faut prendre le temps d’appréhender, avant de nous entrainer dans une intrigue riche en rebondissements et découvertes. Je suis curieuse de voir ce qui attend Julia dans les prochains tomes !
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https://aliceneverland.com/2018/05/03/le-faiseur-de-reves-tome-1-laini-taylor/

Comme dans un rêve, ce livre m’a appelée.. Avec sa couleur bleutée, ses reflets dorés et son titre onirique, les éditions Lumen m’ont une nouvelle fois attrapée dans leurs filets. Le tout pour une lecture magistrale et un fantastique coup de cœur !

J’ai adoré ce monde, j’ai adoré cette atmosphère, entre réalité, magie, exotisme, mythe et rêve. Ce roman possède une touche d’inexplicable qui nous absorbe : j’ai eu beaucoup de mal à reposer ce roman, et je me suis imprégnée de chaque petite touche de merveilleux que l’auteur y glisse.

Et, du merveilleux, il y en. A chaque recoin de page, tout est fait pour émerveiller le lecteur, que ce soit par la beauté des découvertes, l’horreur ou l’injustice de certaines situations. Mais il est impossible de rester de marbre devant le gigantisme de cet univers. Je ne sais pas comment vous décrire le plus justement possible l’attrait, l’obsession que ce livre a eu pour moi mais, bien des jours après l’avoir terminé, je suis encore imprégnée de la magie de cette histoire.

Créatures magiques, mystères inexpliqués, cité oubliée, peuple exploité… Et, au milieu de tout cela, Lazlo, notre bibliothécaire, un petit rêveur qui ne s’épanouit que dans les contes. Il a longtemps subit les moqueries de ses semblables et de ses aînés, pour qui les contes ne sont que des textes enfantins qui n’apportent rien à l’Esprit. Mais Lazlo ne peut s’empêcher de les lire, ces contes, de les étudier, de s’en enrichir et de vivre à travers eux. Pourtant, c’est cette passion pour le merveilleux qui va marquer un tournant dans sa vie et qui va l’entraîner sur le chemin d’un destin beaucoup plus grand…

Laini Taylor possède un vrai talent de conteuse. Elle nous peint son univers avec éclat, à la façon d’un peintre devant son tableau, le parsemant de touches lumineuses. Son histoire est tellement riche, que ce soit en détails ou en intrigues, à un tel point qu’on sent presque la chaleur étouffante de l’Elmuthaleth, le désespoir de la Cité Oubliée et de ses habitants, ou encore la peur des Mésarthim. Et tous ces petits détails ne font que rendre cet univers plus réel encore. On pénètre véritablement dans ce monde, dans ce livre, dans cette histoire où de nombreux secrets ne demandent qu’à être découverts. Et, si certains sont assez évidents, d’autres m’ont littéralement scotchée, me poussant dans une véritable frénésie pour en découvrir plus encore.

Et puis la fin surgit. Éprouvante, surprenante, bien mystérieuse. Elle annonce un prochain tome encore plus merveilleux encore. Et, après ce fantastique coup de cœur, je serai bien évidemment au rendez-vous pour découvrir la suite. Dans tous les cas, Laini Taylor nous offre un roman fantasy magistral et je ne peux que vous conseiller de partir, vous aussi, à la découverte de la Cité Oubliée et de ses secrets…
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date : 02-05-2018
https://aliceneverland.com/2018/05/02/alabaster-et-moi-e-lockhart/

Si Nous les menteurs et Trouble vérité sont assez similaires dans leur construction, par le choc des révélations que ces deux histoires génèrent, Alabaster et moi s’en éloigne radicalement. Il faut savoir qu’il fait partie des premiers romans de l’auteur. Le style est donc assez différent des deux autres romans précédemment cités. Pour autant, j’ai beaucoup aimé le regard qu’E. Lockart porte sur Alabaster…

Frankie est une jeune lycéenne qui étudie dans une école d’élite, où seuls les plus privilégiés sont acceptés. Mais, tandis qu’elle cherche doucement à y faire sa place, elle découvre une société secrète au sein même de son école dans laquelle seuls les garçons sont acceptés, ce qui ne manque pas d’insupporter Frankie. Car, pour elle qui veut changer les choses et voit plus grand, plus loin, cette société serait parfaite pour mener ses combats… si elle en faisait partie.

L’histoire est assez subtile. Il faut saisir toute l’ironie et le cynisme pour vraiment comprendre la démarche de Frankie. C’est une jeune fille assez féministe, même si elle ne s’en rend pas forcément compte, et qui essaie de s’affranchir de tout ce qu’on lui a enseigné jusque là, à savoir ne pas faire de vague et étudier gentiment tout en construisant son cercle social. Et j’ai beaucoup aimé son intelligence, sa combattivité qu’elle est presque obligée de cacher « parce qu’elle est une fille ».

Car son pensionnat pour élèves riches n’est mixte que depuis peu d’années. Résultat : les filles sont très peu mises en avant. Une situation qui énerve Frankie. Elle va donc prendre les choses en même pour mener sa petite révolution, à l’insu de tous, et avec un certain panache.

Alors oui, finalement, il ne se passe pas grand chose, et il faut attendre un certain temps avant de comprendre dans quoi Frankie se lance. Mais on sent déjà, dans l’écriture d’E. Lockhart, les prémices de ce qui fera toute la singularité de Nous les menteurs ou de Trouble vérité. Les éléments nous sont donnés dès le départ, à travers une lettre d’excuse, et il est très intéressant de voir comment Frankie a pu en arriver jusque là. Comment, aussi, elle va véritablement révéler toute son intelligence dans cette lutte.

Je regrette quelque peu de ne pas avoir eu d’épilogue, car je serais bien curieuse de savoir ce que Frankie est devenue. Mais, une chose est sûre : avec une telle volonté et un vraie caractère, Frankie est une héroïne forte qui va vraiment trouver le sens de sa vie à travers la lutte qu’elle va mener…
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https://aliceneverland.com/2018/05/01/you-kill-me-boy-tome-1-tina-ayme/

J’avais toujours entendu parler de Tina Ayme pour sa série Les Anges. Je ne savais donc pas trop à quoi m’attendre pour cette nouvelle parution mais j’en avais de grandes attentes. Peut être trop d’ailleurs.

Tandis que Lexie traverse une mauvaise période et sombre chaque jour un peu plus, mise au pied du mur par son père, elle part vivre chez sa grand-mère maternelle à Mary Island. Dès le premier jour dans son nouveau lycée, elle y fera alors la rencontre d’Austin, un jeune homme qui semble cacher bien des secrets et vers lequel elle se sent irrémédiablement attirée…

Je ne sais pas trop comment décrire mon état après ce premier tome. Car, si le roman s’est révélé assez addictif, je n’ai eu de cesse de soupirer devant les – trop – nombreux clichés de la romance new adult que l’on y retrouve. Pourtant, le résumé faisait envie, j’étais plus que motivée en commençant ma lecture. Un enthousiasme qui est, malheureusement, vite retombé.

L’écriture de Tina Ayme n’est pas désagréable, et je comprends les retours que j’ai eu sur cette auteure. Mais, avec cette série, ça ne l’a pas fait. Pas du tout même. J’ai eu l’impression qu’elle reprenait tous les plus gros clichés du genre, en s’étant très largement inspiré d’After. Beaucoup trop même, ce qui m’a bien vite énervée. Ce qui aurait pu être un beau coup de coeur n’a finalement été qu’un enchaînement de désillusions, et je me suis très vite lassée du sempiternel «Je t’aime moi non plus ». Surtout que cette redondance est omniprésente et a, au final, plus gâché cette histoire que lui apporter un réel intérêt…

Lexie était, au départ, touchante, mais elle a vite changé. A vrai dire, plus l’histoire avançait, plus elle m’insupportait. Pourtant, avec les épreuves qu’elle a traversé, il y avait de quoi lui apporter une vraie profondeur. Mais, finalement, elle apparaît plus caractérielle qu’autre chose. Elle a des sautes d’humeur, change constamment d’avis… Bref, une vraie girouette qui ne sait jamais sur quel pied danser, l’héroïne tête à claques par excellence.

Quant à Austin, j’ai malheureusement trop vite compris de quoi il était question avec lui. Du coup, je n’ai pas du tout pu m’attacher à son personnage. Surtout que son comportement m’a également agacée, sa jalousie trop possessive m’a dérangée et, au lieu de me faire rêver, il m’a plus mise mal à l’aise qu’autre chose. Je me rends compte que je commence à saturer de ces personnages masculins à la Hardin Scott, qui se croient tout permis et qui, aujourd’hui, m’hérissent plus le cheveu qu’autre chose…

Vous l’aurez compris, j’ai vite déchanté avec cette histoire. Ce que je trouve vraiment dommage car le résumé avait de quoi promettre une romance comme je les aime. Mais les personnages principaux sont beaucoup trop insipides et regorgent de tous les plus gros facepalm de la new romance à un tel point que j’étais vraiment soulagée de terminer ce roman. Je ne pense donc pas lire la suite, et je ne sais même pas si j’ai envie de retenter l’aventure avec l’autre série de l’auteur. Une vraie désillusion pour ce roman qui avait, pourtant, tous les ingrédients pour nous offrir une belle histoire…
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date : 01-05-2018
https://aliceneverland.com/2018/04/26/trouble-verite-e-lockhart/

Depuis mon coup de cœur pour Nous les menteurs, j’attendais la parution d’un nouveau roman d’E. Lockhart. Alors, à l’annonce de la sortie de celui-ci, j’étais plus qu’impatiente de retrouver la plume de cette auteur.

Je savais d’avance qu’il fallait s’attendre à tout de sa part. Mais, sincèrement, je ne m’attendais pas vraiment à ce thriller. Dès le premier chapitre, E. Lockhart nous capture et nous entraine tout au long de son histoire. Elle déroule le fil, tel un compte à rebours, et on en découvre une intrigue à l’envers. Chaque chapitre nous entraine quelques semaines plus tôt que le précédent. Une construction originale qui fait toute la force addictive de ce roman.

Car on s’attache très vite à Jule, notre héroïne. A son histoire, que l’on découvre morceau par morceau. On sent que Jule nous cache quelque chose. Mais elle a tellement de personnalités qu’il devient très difficile de démêler le vrai du faux. Petit à petit, tandis que le lecteur remonte le temps, ses masques tombent et on découvre un personnage effrayant que l’on a pourtant appris à aimer. Un personnage prêt à tout, absolument tout, pour arriver à ses fins.

A l’instar de Nous les menteurs, Trouble Vérité est un roman qui nous laisse stupéfait. Je sentais que Jule avait des secrets, mais je ne m’attendais pas à une telle histoire, à une telle violence de la part de cette jeune fille. Je ne vous en dirai pas plus mais, comme je vous le précisais plus haut, il faut vraiment s’attendre à tout de la part d’E. Lockhart.

Une nouvelle fois, l’auteur a réussi à me retourner le cerveau. Elle m’a emmenée exactement là où elle le voulait et je me suis laissée faire comme une poupée de chiffon, effarée par l’ampleur de l’histoire que je découvrais. Plus je remontais le temps, plus l’histoire s’avérait bien plus complexe que ce qu’elle laissait présager. En somme, un livre indéfinissable pour un récit aux antipodes de ce à quoi on pouvait s’attendre…
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https://aliceneverland.com/2018/04/24/les-maccoy-tome-1-logre-et-le-chardon-alexiane-thill/

Imaginez donc les romances historiques écossaises version contemporaines. Des clans écossais qui se font toujours la guerre, des châteaux centenaires dans lesquels on trouve machine à laver, lave-vaisselle et autres éléments de notre époque. C’est bien dans cet univers que nous transpose Alexiane Thill.

Les clans écossais continuent de régenter l’Écosse, à l’insu de tous, y compris de la couronne. Ces clans cherchent toujours à asseoir leur pouvoir et à l’agrandir à travers les terres et les mariages générant de multiples alliances claniques. C’est dans ce monde que va plonger Phèdre, une franco-écossaisse. A la mort de son père, qu’elle n’avait plus revu depuis son enfance, elle retourne aux sources de ses origines, pleine de rancœur mais aussi de peurs.

Ce voyage, pourtant, va lever le voile sur des évènements l’ayant traumatisée des années durant. Phèdre va enfin découvrir l’histoire de ses ancêtres, de son père, mais aussi la sienne. Sa propre histoire qui recèle bien des secrets enfouis à travers des légendes et des mythes dans lesquels la réalité pourrait bien se frayer un chemin.

J’ai dévoré les pages de ce premier tome avec un empressement qui m’a surprise. Alexiane Thill nous livre une intrigue aux multiples facettes. Dès qu’un voile se lève sur un élément, on découvre encore un secret bien enfoui. J’ai donc dénoué ce fil rouge et j’ai découvert une intrigue vraiment riche en rebondissements.

Mon seul point négatif viendra sur la condition féminine. Même si cela colle avec l’ambiance clanique de l’écosse d’autrefois, j’avoue avoir eu du mal face à certains passages qui ramène la femme à sa condition d’objet et de faire-valoir. Un aspect qui, je trouve, ne colle pas avec la volonté de transposer ces clans au XXI ème siècle, comme si on les avait fait évoluer uniquement sur l’aspect technologique mais que, mentalement, ils restaient coincés dans le XVIII ème siècle. C’est un détail qui m’a vraiment fait grincer des dents, et avec lequel j’ai vraiment eu beaucoup de mal

Pour le reste, je me suis laissée convaincre facilement. Il y a encore de nombreux mystères qui restent à éclaircir. Et, après une telle fin, je suis curieuse de voir comment l’auteur va faire évoluer son intrigue.
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date : 23-04-2018
https://aliceneverland.com/2018/04/23/malibu-plongez-au-coeur-de-la-deferlante-lily-haime/

Lill est un jeune garçon de – presque – dix-huit qui était sur une planche de surf avant même de savoir marcher. Son amour pour la mer est toujours là et conduit ses journées. La mer, qu’il respecte, qu’il vénère, et qui remplace un peu la mère qu’il n’a jamais connue, qui l’a abandonné pour vivre avec un autre homme. Même si Lill n’a jamais manqué d’amour, avec un père toujours présent, cette blessure ne s’est jamais vraiment refermée.

Et puis Lara débarque. Sa soeur, si parfaite, petite princesse new-yorkaise, qui était « assez » pour que leur mère l’emmène avec elle. Sa sœur, qui va briser le calme paisible dans lequel Lill vivait jusque là. Une sœur, qui va, un jour, ramener son petit ami, Aidan. Aidan, qui fait un peut trop battre le cœur de Lill…

Comment vous définir mon coup de cœur pour ce livre... Je ne m’attendais pas du tout à une telle construction, j’avais peur de tomber sur un triangle amoureux, ou encore que l’histoire se bloque un peu trop sur le coming-out (comme c’est très souvent le cas dans les M/M). Mais non. Lill est gay, certes, mais tout le monde le sait et… tout le monde s’en fout, tout simplement. Et j’ai aimé le naturel avec lequel Lily Haime installe ce fait, comme si c’était juste un simple élément supplémentaire de la biographie de Lill. Juste parfait.

Lill est un jeune homme que j’ai adoré. Il n’est pas parfait, un brin colérique, un ado normal quoi, mais qui fait preuve d’une maturité saisissante. Pourtant, il est plein de doutes, et c’est ce qui le rend si imparfaitement parfait. Je l’ai juste immédiatement aimé, un coup de foudre littéraire comme on en rencontre peu. Son amour pour l’océan est merveilleux, sa passion pour le surf le fait vibrer, et sa bande d’amis est juste délicieuse. Ils sont tous vivants, et apportent une vraie profondeur au récit. Ils ne sont pas là pour la déco, ils prennent leur place comme il se doit et nous profitons d’eux à chaque instant.

L’atmosphère du roman est toute aussi douce, comme si on regarde un cocher de soleil sur la plage, simplement accompagné du bruit des vague. J’ai rarement lu un roman si apaisant, je ne saurai pas vous dire pourquoi, mais c’est vraiment la sensation que j’avais. L’histoire ne vire pas au drame malgré les péripéties qui la construisent, il n’y a jamais un mot plus haut que l’autre, tout coule de source, comme une évidence. C’est doux, plein d’amour et ça m’a donné un sentiment de réconfort qui m’a bercée de la première à la dernière page…

Malibu fait parti de ces romans qui sont de vrais petits paradis. Lily Haime nous raconte son histoire avec simplicité, mais aussi une douceur et un naturel qui m’a émerveillée et apaisée dès les premiers mots. J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai rougi, mais je me suis surtout incroyablement attachée à tous ces personnages. Lill, Aidan, Clay, Calliope, Peer, Iris, Manny, Vince, Ryan, Calliope.. Et même Lara, cette peste au cœur de glace. Je suis tombée amoureuse de « La Chose », des plages de Malibu, du surf et de l’Océan, si doux, si dangereux, si merveilleux… De La Déferlante, tout simplement…
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https://aliceneverland.com/2018/04/19/les-heritiers-tome-4-le-prince-dechu-erin-watt/

Après la fin de la première trilogie, j’étais impatiente de découvrir l’histoire d’Easton. En effet, le jeune frère de Reed m’avait beaucoup intriguée dans les tomes précédents, et je voulais vraiment en découvrir un peu plus à son propos.

Reed étant parti à la fac, Easton se retrouve l’ainé à la maison. Mais Easton a toujours eu du mal à trouver sa place, entre les jumeaux qui restent entre eux, Gideon et Reed qui se retrouvent à l’université, Ella qui profite de chaque instant pour rejoindre Reed… La solitude se fait sentir pour Easton et, dans ces conditions, il a du mal à se sortir de la roue infernale dans laquelle il est depuis des années. L’arrivée d’Hartley va recolorer quelque peu son univers. La jeune fille, bien mystérieuse, est bien une des rare à ne pas succomber devant son charme fou. D’abord déstabilisé, Easton va alors se rapprocher d’Hartley bien malgré elle.

Easton est un personnage aux multiples facettes, et il nous en avait montré quelques unes dans les premiers tomes. Mais là, être dans sa tête m’a vraiment déstabilisée. Easton est assez tordu en fait, il ne connait aucune limite et son mal-être est impressionnant. Aucun adulte, aucune autorité n’arrive à l’encadrer et j’avais l’impression de rencontrer un jeune homme à mi-chemin entre l’adulte et l’enfant.

Easton connait de graves problèmes qu’il a plus ou moins résolus : alcoolisme, recherche de l’adrénaline, bagarres, addiction au fille… il dérive complètement et n’arrive plus à remonter la pente. Pourtant, il reste persuadé qu’il a toujours le contrôle de lui même, le point le plus dangereux pour moi du roman. D’ailleurs, la fin du livre, cruelle, va lui donner tort de la plus horrible des façons.

Hartley va devenir une constante dans l’univers d’Easton. Sa seule amie, même si ce dernier à une définition de l’amitié bien à lui. Heureusement, la demoiselle ne va pas hésiter à le remettre à sa place, et à de nombreuses reprises. J’ai aimé le caractère droit d’Hartley et c’est, pour moi, le gros point fort du roman. A l’inverse, Easton m’a déçue, énormément. Son égoïsme et son ego démesuré le rendent vraiment antipathique, alors que j’avais adoré le jeune homme que j’avais découvert dans le premier tome.

Pour autant, je ne peux pas dire que ce roman m’a déçue. Si Easton m’a agacée, j’ai quand même dévoré ce quatrième tome de la première à la dernière page. Je sens que Easton va comprendre la leçon, même si cela ne va pas être chose aisée, mais le final laisse supposer une énorme remise en question du jeune homme. Je suis curieuse de voir de quelle façon il va évoluer par la suite, et j’espère que les auteurs réussiront à redorer son blason (ce dont je ne doute pas vraiment !)
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date : 21-04-2018
https://aliceneverland.com/2018/04/20/seuls-au-monde-caroline-mongas/

Humour, survie, sensualité et dépaysement. Les ingrédients sont là pour nous faire profiter de cette histoire. Et, si cette dernière reste tout de même assez prévisible, et un peu trop belle pour être vraie (surtout dans de telles conditions), je ne vous cache pas que j‘ai passé un très bon moment avec.

Déborah travaille pour Daniel depuis des années : un patron aussi magnifique qu’insolent. A l’inverse, Déborah apparaît comme une jeune femme coincée. Rien ne pouvait plus les opposer ! Et, pourtant, Déborah est la seule qui reste, celle qui compte malgré tout et sur qui Daniel peut toujours compter. Alors, quand leur jet privé va se crasher sur une île déserte, tous deux vont apprendre à se connaître véritablement, bien au-delà des préjugés qu’ils ont chacun l’un sur l’autre.

La cohabitation de Daniel et de Déborah sur cette petite île va d’abord être houleuse, pour mon plus grand plaisir ! Déborah n’a pas sa langue dans sa poche et ne va pas hésiter à remettre à sa place son richissime patron. Après tout, perdus sur cette île, ils sont dorénavant tous deux sur le même pied d’égalité. Et Déborah va en profiter pour se dévoiler, bien loin de l’image qu’elle donnait jusque là.

L’évolution est plaisante. Ce fut un régal de suivre les aventures de Daniel et de Déborah, perdus sur cette île, seuls au monde. Alors oui, on sait déjà comment tout cela va finir, mais l’auteur a su maintenir la surprise avec quelques rebondissements imprévus. J’ai vraiment passé un très bon moment avec cette romance simple et drôle qui se laisse découvrir avec plaisir !
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date : 18-04-2018
https://aliceneverland.com/2018/04/16/ravissantes-nicolas-jaillet/

Voilà un roman qui m’a vite attirée avec son résumé. Désireuse de passer un moment fun et loufoque, je n’ai donc pas hésité avant de partir à la découverte de cette histoire.

Dès le début, nous faisons la rencontre d’Ilona et de Lucie. Deux femmes qui sont l’exact opposé l’une de l’autre : l’une est mannequin à la vie réglée au millimètre prêt quand l’autre est agent et profite pleinement de ce que la vie peut lui offrir. Mais, malgré leurs différences, Ilona et Lucie restent très attachantes et j’ai passé un délicieux moment à leurs côtés.

Nous suivons donc nos deux héroïnes dans leur quotidien, leurs histoires et leurs déboires, mais également Pierre, le personnage masculin de ce livre, qui essaie de se faire une place au milieu de tout cela. Tous trois vont nous faire rire, j’ai aimé le côté atypique de Pierre, la joie de vivre de Lucie et la retenue d’Ilona… Ils ont tous des personnalités recherchées qui leur permet de se démarquer mais aussi, et surtout, de rendre ce récit aussi authentique.

L’histoire est donc fluide, pétillante et addictive et dégage de véritables ondes positives. Le livre se lit très facilement et peut être un peu trop rapidement : c’est un véritable plaisir d’évoluer aux côtés de Lucie, de Pierre et d’Ilona et de les voir évoluer tout au long de l’histoire. C’est drôle, léger et romantique : le genre de comédie que l’on dévore avec un plaisir presque coupable…!
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https://aliceneverland.com/2018/04/17/covenant-tome-2-sang-pur-jennifer-l-armentrout/

Après les derniers évènements et les révélations qui ont suivi, Alex est encore plus sous les projecteurs. Mais pas vraiment pour de bonnes raisons. Son impulsivité lui joue toujours des tours et, cette fois, elle va devoir rendre des comptes…

Dans ce tome, JLA prend le temps de poser toutes les bases de son univers mais aussi, et surtout, les liens qui lient les personnages déjà rencontrés. Il va s’en passer des choses et, petit à petit, le lecteur se retrouve avec pas mal d’éléments pour commencer à bien saisir les enjeux. Même si certains facteurs nous échappent encore, on voit se dessiner quelque chose de bien plus grand, ce qui ne fait qu’attiser mon impatience pour la suite de l’histoire !

L’auteur développe également le côté mythologique du récit. Entre les dieux ou encore les Furies… il y a vraiment de quoi faire, et on se rend compte que Jennifer Armentrout n’a pas encore dévoilé tous les pans de son univers. On découvre un nouveau Covenant, de nouvelles règles… Ajoutez-y des personnages toujours aussi sensationnels et imprévisibles… Bref, l’auteur nous emporte de la première à la dernière page.

Alex est toujours la combattante fonceuse et déterminée, un brin têtue, que l’on connait. Mais, après les derniers évènements, elle est dorénavant sur ses gardes. Plus solitaire, plus réfléchie, elle commence à prendre conscience de la portée de ses actes. On sent vraiment une évolution chez elle, et les révélations sur l’Apollyon la perturbent grandement.

D’ailleurs, j’ai été surprise par l’autre Apollyon, Seth, qui se révèle être un personnage bien plus complexe que l’image qu’il donnait de lui jusque là. Il va vraiment être présent pour Alex, dans les bons comme les mauvais moments. J’ai adoré leurs joutes verbales mais aussi la complicité qui transparait entre tous les deux. A côté de Seth, j’ai eu l’impression qu’Aiden était vraiment en retrait dans ce tome. Un fait qui s’explique par la suite et, avec toutes ces nouvelles données, je suis impatiente de voir jusqu’où tout cela va nous mener.

Quant à l’intrigue, je peux vous dire que je me suis régalée ! JLA nous prouve une nouvelle fois que rien n’est acquis, et j’ai presque peur de découvrir ce qu’elle nous réserve dans les prochains tomes. Dans tous les cas, elle m’a mis les larmes aux yeux comme elle m’a fait pouffer de rire, ou encore soupirer d’émoi. On en prend plein les yeux, c’est beau, c’est magistral, c’est tout simplement délicieux !

Pour conclure : j’ai adoré cette suite qui m’a vraiment surprise, tant par les évènements que par l’évolution de l’intrigue. On en découvre bien plus sur l’univers de Covenant et, jusque là, je suis complètement fan de ce que je découvre. Les personnages ont également tous évolués, même si je m’en voulais d’apprécier Seth avec qui je ne sais jamais sur quel pied danser. Mais j’ai dévoré ce livre du début à la fin, et je sais déjà que je me précipiterai sur la suite sitôt celle-ci en librairie !
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https://aliceneverland.com/2018/04/12/il-etait-une-fois-tome-3-ellie-emma-chase/#more-37243

Ellie est une jeune fille pétillante et dynamique, qui respire la joie de vivre malgré les épreuves qu’elle a déjà du traverser à son jeune âge. Lorsque sa sœur, ayant épousé le prince Nicholas, se retrouve liée à la famille royale de Wessco, Ellie se voit également plongée bien malgré elle dans cet univers. De ce fait, Logan est détaché à ses côtés afin d’assurer sa protection. Sauf que la jeune Ellie va immédiatement craquer sur son garde du corps. Même si, pour ce dernier, les règles sont simples : ne jamais, o grand jamais, la regarder…

J’ai beaucoup aimé le retour en arrière qu’opère l’auteur, au tout début du premier tome. En effet, en revoyant l’histoire sous ce nouvel angle, celui d’Ellie et de Logan, on arrive ainsi à mieux cerner les prémices de ce couple. Emma Chase va alors nous faire vivre leur histoire à travers les années, du coup de cœur de la jeune Ellie de 17 ans aux sentiments, bien plus profonds, de la jeune femme pour Logan. De cette façon, on comprend très vite que les sentiments d’Ellie ne sont pas une passade, qu’ils n’ont fait que se renforcer d’année en année. Et que ce qu’elle ressent est bien plus puissant que toutes les règles édictées jusque là.

De même, en ayant l’avis de Logan également, on ressent toute l’intensité du combat qu’il va se livrer à lui-même durant des années. Il sait que rester auprès d’Ellie est dangereux, pour lui, pour elle, pour son travail… Mais il est bien incapable de s’en éloigner. Il vit avec son fardeau, observe la jeune femme grandir, évoluer, traverser les épreuves et les expériences tout en s’appuyant sur la présence réconfortante de Logan. Une vraie constante qui va être la plus belle des bases pour leur histoire.

J’ai vraiment adoré l’histoire de ce tome qui est, pour moi, mon préféré. Ellie et Logan forme un couple sensuel, plein d’alchimie et bourré d’humour. C’est drôle, léger et amusant, et j’ai vraiment aimé la façon dont leur relation va s’implanter dans ce décor royal. Un dernier tome qui conclut à merveille cette série qui m’aura régalée du début à la fin !
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https://aliceneverland.com/2018/04/10/si-cest-pour-leternite-tommy-wallach/

J’avais découvert l’auteur avec son premier roman, Si c’est pour l’éternité, qui m’avait, somme toute, laissée perplexe. Tommy Wallach avait un style tellement réaliste qu’il apportait ainsi toute l’originalité de son histoire. J’étais donc curieuse de le retrouver dans une nouvelle histoire.

Ma chronique va être assez décousue, un peu comme à l’image de ce livre. D’ailleurs, le résumé montrait déjà toute l’originalité de ce roman. A mi-chemin entre problème sociétal et fantastique, Tommy Wallach aborde des thématiques aussi diverses que profondes tout en apportant une touche de fantastique qui n’a eu de cesse de me faire douter de ce que je découvrais. Est-ce que tout ceci était réel ou n’était-ce que le fruit de l’imagination de Parker, un jeune garçon en pleine dépression depuis la mort de son père ?

Il est ainsi très difficile de faire rentrer Si c’est pour l’éternité dans une case, dans un genre. Tommy Wallach explore de nombreux sujets (suicide, deuil…) dans ce style qui lui est propre, sans fards ni artifices, en choisissant le parfait équilibre entre les mots qu’il lie entre eux. Il va droit au but, quitte à déranger, mais c’est ce qui rend ses écrits aussi authentiques.

Pour tout vous dire, ce nouveau roman me laisse tout aussi perplexe que le premier. Pleine de poésie, l’histoire est à la fois simple et complexe. Plus les pages se tournent, plus on saisit toute la délicatesse et l’entremêlement que l’auteur opère, à la fois à travers les genres que les thèmes. Il y a ce je-ne-sais-quoi dans ce roman qui captive le lecteur, une sorte de lumière que l’on cherche à atteindre. Et, en refermant ce roman, j’avais l’impression d’avoir pu la toucher du bout des doigts…
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date : 09-04-2018
https://aliceneverland.com/2018/04/09/shes-with-me-tome-1-jessica-cunsolo-aka-ava-violet/

cette lecture me laisse assez mitigée. Si je reconnais que l’auteur a su construire une bonne histoire autour de ses personnages, je n’ai pas vraiment réussi à me sentir concernée par tout cela. Je ne sais pas trop pourquoi, mais, même ce que je lisais était plaisant, sans plus.

La plume de Jessica Cunsolo est pourtant plutôt agréable, même si l’écriture est encore quelque peu enfantine (j’ai vraiment un problème avec les romans issus de Wattpad sur ce point…). On rentre immédiatement dans le roman, sans trop de difficulté. Les chapitres s’enchainent les uns après les autres, et c’est un livre assez difficile à reposer (je l’ai enchainé dans l’après midi).

Les personnages, quant à eux, sont attachants. Mais il me manquait peut être un peu plus de profondeur pour me sentir vraiment concernée par ces derniers. J’avais l’impression de garder une distance avec eux, et de ne pas partager plus que cela durant cette histoire. Or, quand je lis un roman, j’aime me plonger dans la tête des personnages, vivent l’histoire à travers eux. Et non pas avoir cette sensation de l’observer de loin.

Ceci explique en partie pourquoi je suis restée autant détachée du récit. Il y a aussi le fait que, malgré tout, l’histoire me paraissait être un remake, me donnant cette sensation de déjà-lu. Rien de trop original en somme, les clichés du bad boy romantique, star de son lycée, et de la petite nouvelle qui cache plein de mystère sont bien respectés, sans plus, sans moins. Sans oublier que je m’attendais à me retrouver en présence d’un stand alone, j’ai donc été surprise de voir qu’une suite était prévue pour le mois de mai.

En somme, cette histoire plaira sans nul doute aux amoureux des romances lycéennes. Jessica Cunsolo nous livre une histoire qui se dévore sans aucun souci et que les plus jeunes adoreront, comme chaque succès issu de Wattpad. Mais, pour ceux qui, comme moi, on fait le tour du genre, le manque d’originalité et de maturité dans la plume de l’auteur risque de ne pas réussir à vous séduire…
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https://aliceneverland.com/2018/04/06/ps-tu-me-manques-brigid-kemmerer/

J’ai immédiatement flashé sur ce livre à cause de sa couverture, douce, tendre et pastel. Un intérêt renforcé par la découverte de la quatrième de couverture. Étant une adepte des romances lycéennes, j’étais donc curieuse de découvrir celle-ci.

Mais je ne m’attendais pas à l’adorer autant. C’est un véritable coup de cœur que j’ai eu pour ce livre, tant pour son histoire que pour ses personnages, ou encore la tendresse avec laquelle l’auteur développe tout cela. J’ai pleuré, beaucoup. J’ai ressenti tellement d’émotions différentes, mais toujours aussi magnifiques, que ce fut un véritable ascenseur émotionnel. A un tel point que je n’étais pas prête à quitter Juliet et Declan malgré la fin du roman.

Sur le papier, Ps : tu me manques ressemble pourtant à de nombreuses autres romances adolescentes. Mais, dès le départ, il y a eu cette petite étincelle qui a fait que je n’ai pas pu me détacher de ce roman. Loin de reprendre les traditionnels clichés du genre, Brigid Kemmerer les développe avec force et profondeur. C’est beau, magnifiquement sublime mais tragiquement poignant également, tandis que l’auteur déroule tranquillement son histoire sans faire de vague.

La magie de ce roman opère grâce à ses personnages, principaux comme secondaires, qui ont tous une personnalité singulière mais aussi une profondeur authentique. L’auteur n’en fait pas trop, elle a su trouver le juste milieu pour nous permettre de nous attacher à tout ce petit monde. Et le charme opère dès les premières pages.

Juliet souffre depuis la mort de sa mère, survenue tragiquement quelques mois plus tôt. Le temps passe, mais elle n’arrive pas à s’en remettre. Douleur, culpabilité, tristesse… Elle ne sait pas comment continuer à avancer quand elle a l’impression qu’une partie d’elle-même lui a été arrachée. Pourtant, elle va trouver un étrange réconfort grâce à un échange de lettres anonymes.

Declan, quant à lui, a tout du cliché du bad boy de base. Mais, au fur et à mesure que l’histoire avance, on découvre de multiples facettes qui tranchent radicalement avec l’image qu’il donne. Sa douleur m’a ébranlée, et j’ai ressenti une immense empathie envers lui. A un tel point que j’avais l’impression de ressentir ses émotions. C’était fort, étouffant et intense ; j’ai littéralement vécu son histoire à travers lui, et cela faisait longtemps qu’un personnage masculin ne m’avait pas autant touchée.

La relation entre Juliet et Declan est aussi atypique qu’improbable mais, pourtant, c’est ce qui fait tout le charme de ce roman. Au-delà de leurs préjugés vis-à-vis l’un de l’autre, ils vont revivre ensemble leurs histoires, partager leur douleur et apprendre tout doucement à voir l’avenir d’une nouvelle façon. Le tout sans précipitation, et le travail de Brigid Kemmerer est remarquable sur ce point : Juliet et Declan vont se reconstruire de la plus belle des façons tout en tenant compte de leur blessure et de leur tragédie respective, ils ne vont pas chercher à changer mais plutôt à en faire un nouveau point de départ. Ce qui nous offre cette merveilleuse histoire, aussi douce que fragile…
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https://aliceneverland.com/2018/04/05/dark-and-dangerous-love-tome-1-molly-night/

Dark and dangerous love est présenté comme une série qui plaira aux fans de Twilight. Une phrase d’accroche qui, pour moi, ne devrait pas être présente sur la quatrième de couverture puisqu’elle éclipse complétement le cryptogramme signalant que nous sommes ici en présence d’une dark romance. Aux antipodes donc de la romance tout de même assez mièvre de Twilight, avouez-le.

Et c’est vraiment un aspect qu’il faut mettre en avant car nous sommes ici en présence d’une histoire qui recèle de nombreuses scènes violentes, physiquement comme psychologiquement. C’est dur, c’est sombre et c’est excessif : Atticus, le roi des vampires, n’a aucune limite pour asseoir son pouvoir. Même si cela revient à contraindre par la force et la violence…

Et c’est là que j’ai eu beaucoup de mal. J’étais préparée aux scènes que j’allais découvrir, et cela ne m’a pas dérangée parce que je trouvais que cela collait à l’atmosphère très sombre du roman – après tout, on parle de vampires, et ces créatures mythiques sont loin de la représentation végétarienne que l’on doit à Twilight. Là où je n’adhère pas, c’est que les explications de Molly Night, quant aux comportements que l’on découvre, m’ont paru beaucoup trop superficielles.

Tenter d’expliquer un viol par un « mais il t’aime ! »…. Non, ça ne passe pas. On peut avoir un univers dur et effroyable si l’aspect psychologique est bien développé et permet de contrebalancer. Et c’est l’élément qu’il m’a manqué ici pour adhérer complètement à l’histoire. Les raisons que l’auteur avance sont trop légères, naïves et enfantines pour que je puisse la suivre dans son raisonnement. Et, à partir de ce moment là, elle n’a pas réussi à me convaincre avec ce premier tome.

Je dois tout de même avouer que le style de Molly Night est accrocheur. J’ai été étonnée par la fluidité de son roman mais cela n’a pas suffit pour compenser les autres aspects du livre qui m’ont carrément rebutée. Les scènes trop violentes, mises en parallèle avec l’aspect psychologique trop léger du roman, ne m’ont pas permis à adhérer à cette histoire. Je préfère donc passer donc mon chemin pour la suite de la série.
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date : 04-04-2018
https://aliceneverland.com/2018/04/04/sinners-tome-2-devious-l-j-shen/

J’avais beaucoup aimé l’histoire de Vicious mais, je dois vous avouer que j’ai vraiment succombé devant le charme de Devious. Dean Cole sait ce qu’il veut : il y a onze ans, il est tombé fou amoureux de Rosie Le Blanc, la sœur de Millie, alors qu’il sortait avec cette dernière. S’il lui a fallu près de dix ans pour s’avouer amoureux, il sait depuis le début que Rosie sera à lui. Ce sera elle, la seule et l’unique. Sauf que Rosie ne l’entend pas de cette oreille. Même si elle est tombée amoureuse de Dean en lui ouvrant la porte onze ans plus tôt, même si Dean est revenu dans sa vie de la plus fracassante des façons qu’il soit, même si Dean et Millie ne sont plus ensemble depuis une dizaine d’année, et même si Millie est sur le point de se marier avec Vicious, Rosie ne cédera pas. Absolument pas.

Dans Vicious, l’alchimie entre Rosie et Dean était déjà évidente. Mais, avec ce tome, elle apparait avec une clarté désarmante. Tous deux restent campés sur leurs positions, et l’entêtement de Dean n’en devient que plus mignon. Le tout saupoudré de situations cocasses et de joutes verbales épiques… Bref, tous les ingrédients sont réunis pour nous faire autant soupirer de plaisir que rire à de multiples reprises !

Mais, surtout, j’ai vraiment aimé le développement que L.J. Shen apporte à ces personnages. Nous avions découvert la maladie de Rosie à travers les yeux de Millie dans le premier tome. Et là, c’est directement la principale concernée qui nous fait partager un quotidien des plus insoutenables. Comment espérer un avenir quand on sait que ce dernier est déjà condamné ?

Dean n’est pas en reste. Bien loin de l’image qu’il donne, on découvre un homme au mal-être très profond. Si, sur le papier, sa situation parait des plus enviables, il cache de multiples secrets au fond de ses placards qui le bouffent petit à petit. Rosie est son oxygène, sa lumière, son étoile. Et c’est grâce à elle qui va doucement refaire surface et réussir à envisager un futur plus serein.

Pour conclure : Devious est, à mon sens, bien plus réussi que Vicious que j’avais pourtant beaucoup aimé. Mais Dean et Rosie forment un couple aussi improbable qu’évident. L’alchimie entre ces deux là est palpable dès les premières pages, et j’ai vraiment adoré la façon dont ils vont évoluer au cours de cette histoire. Maintenant, j’ai hâte de découvrir l’histoire de Trent et de continuer à suivre les aventures de ce petit groupe aussi horripilant que diablement attachant !
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date : 03-04-2018
https://aliceneverland.com/2018/04/02/les-eternelles-shelby-maheux/

Bon. Encore une fois, je me suis faite avoir par un résumé et une couverture. Encore une fois, je n’ai pas cherché à en savoir plus. Et j’aurais peut être dû, puisque je n’ai vu qu’après coup que ce roman venait de Wattpad – ce qui, pour moi, est plus un argument de fuite que de vente.

Je ne vais donc pas être tendre pour ce livre, car j’ai juste l’impression de m’être faite royalement avoir. Et ça m’énerve tellement !

Pourtant les choses étaient bien parties. La promesse d’un univers parallèle m’enchantait. Je m’attendais à du mystère, du fantastique.. Et je n’ai rien trouvé de tout cela.

Enfin, si, tout de même. Mais c’est tellement maladroit et enfantin que je me suis vraiment demandé si ce n’était pas à prendre au second degré. Sérieusement, le style est lourd, on est dans du fantasme d’adolescent, et on ressent immédiatement le jeune âge de l’auteur. Pour la crédibilité , on repassera également : tout est illogique, rien ne va et on enchaine les situations complètement tirées par les cheveux à tout va. Sans que notre chère héroïne n’en soit perturbée. Et la romance… je n’ai jamais été aussi dépitée qu’en découvrant celle-ci…

Bref, je vais m’arrêter là et je ne développerai pas plus, car je n’ai strictement rien de positif à dire sur ce livre. Les maladresses au sein de ce roman sont tellement nombreuses que je me suis vraiment demandée comment ce dernier avait pu être édité. J’ai juste l’impression d’avoir perdu mon temps.
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https://aliceneverland.com/2018/03/30/la-couleur-du-mensonge-tome-1-erin-beaty/

Grande fan de fantasy, je ne pouvais définitivement pas passer à côté de cette nouvelle série chez Lumen. Surtout que la maison d’édition a su me prouver, à maintes reprises, que ses publications dans ce genre valait vraiment le détour.

Je ne connaissais pas du tout ce livre. J’avais lu une première fois le résumé, et je sentais déjà que ça allait me plaire. Je me suis donc plongée dedans, curieuse de découvrir l’univers de l’auteur. Et ce que j’en ai vu m’a complétement séduite, je me suis tout simplement régalée !

L’histoire est un peu longue à démarrer, il faut dire qu’il y a un certain nombre d’éléments à mettre en place pour bien saisir tous les enjeux de ce monde. Et, une fois la seconde partie amorcée, on comprend très vite que ce rythme était nécessaire. Car tout s’enchaine par la suite et, si les éléments essentiels n’ont pas été assimilés, le lecteur risque de se perdre. Ainsi, cette lecture à deux vitesses trouve vite son explication dans la suite de l’histoire.

J’ai adoré ! Que ce soit l’intrigue, les personnages, les retournements de situation… Alors oui, la plupart étaient assez prévisibles, mais Erin Beaty les incorpore parfaitement à l’histoire. Et quelle histoire ! Jeux de pouvoir, complots, masques… Il y a vraiment de quoi faire ! Chaque personnage semble jouer un double jeu, j’ai eu du mal à en cerner quelques uns, et j’ai aussi aimer l’incertitude constante dans laquelle nous plonge l’auteur. Jusqu’à la fin, on ne sait vraiment pas comment tout cela va finir, la tension monte progressivement jusqu’à atteindre un niveau explosif dans lequel la moindre petite étincelle va mettre le feu aux poudres…

Quant aux personnages.. Je ne vous cache pas que j’ai eu peur au départ de ne pas me faire aux nombreux narrateurs. Mais, finalement, Sage et le héros masculin en sont les principaux. D’autres personnages nous livrent parfois leurs pensées, mais dans une moindre mesure, et de courts chapitres. Cela permet surtout d’observer une situation sous un autre angle et de mieux cerner la situation sur tous les niveaux.

Sage est une héroïne comme je les aime. Libre, franche et curieuse, elle est naturelle et s’intéresse à tout. C’est d’ailleurs un véritable don chez elle, car elle est capable de deviner ce que les gens ne veulent pas dire. Je me suis très vite attachée à elle, et j’ai aimé la voir prendre de plus en plus d’assurance afin de se détacher de sa situation et de prendre sa vie en main. Elle est loin de se laisser porter par le mouvement et va prendre des décisions qui vont marquer, à de nombreux moments, des tournants décisifs dans l’histoire…

Pour conclure : La couleur du mensonge possède tous les ingrédients que j’aime tant retrouver en fantasy. J’ai été captivée par l’histoire qui a su m’emporter dès les premières pages. J’ai découvert un monde plein de faux-semblants et je me suis vraiment prise au jeu des multiples intrigues qui dirigent ce roman. Erin Beaty gère son histoire d’une main de maitre et a réussi à me faire tomber sous le charme de son récit… Ce premier tome annonce une série plus que prometteuse, et je suis impatiente de découvrir ce qui attend Sage par la suite…!
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https://aliceneverland.com/2018/03/29/from-new-york-with-love-tome-1-rencontre-dans-lupper-east-side-sarah-morgan/

Sarah Morgan est une auteur que j’adore retrouver en romance. Une vraie valeur sûre qui me garantit à chaque fois de passer un délicieux moment en compagnie de ses personnages.

Rencontre dans l’Upper East Side est une nouvelle série spin off de la précédente, Coup de foudre à Manhattan. Pour autant, il n’est pas nécessaire d’avoir lu les trois autres tomes avant de se lancer dans celui-ci, même si je vous le recommande tout de même pour mieux saisir les liens entre nos personnages. Car, effectivement, nous allons en croiser certains issus de la première série.

Molly vit à New York depuis quelques années. Ayant fui Londres, elle a su se reconstruire dans cette ville qu’elle a adopté autant que celle-ci l’a accueillie. Mais c’est en ligne qu’elle est connue pour son travail. En effet, sur son blog elle conseille ses lecteurs sur l’amour en répondant à leur question, tout en restant aussi neutre que possible. Ainsi, l’univers d’Aggie, la psychologue, reste assez éloigné de celui de Molly, la citadine qui ne croit plus en l’amour. Jusqu’au jour où, sa rencontre avec Daniel va faire entrer ses deux mondes en collision. Pour le meilleur ou pour le pire ?

Molly et Daniel sont deux personnages forts et indépendants qui, malgré leurs différences, se ressemblent sur bien des points. J’ai beaucoup aimé la façon dont Sarah Morgan prend son temps avec eux, afin que leur histoire paraisse la plus réaliste possible. Il faut dire que tous deux sont assez refroidis par l’amour, et l’auteur va devoir développer la naissance de leurs sentiments afin que cette romance devienne plus qu’évidente.

Le début du roman manque donc d’un peu de rythme. On va surtout croiser des personnages issus de la première série afin de mieux situer celle-ci dans le contexte. Une fois les éléments le décor posé, je me suis régalée et j’ai observé avec tendresse l’histoire de Daniel et de Molly se mettre en place.

Romance, émotions et humour sont donc une nouvelle fois au rendez-vous dans ce nouvel opus qui reprend les ingrédients ayant fait le succès des romans précédents de l’auteur. Sarah Morgan a vraiment le don de nous emporter dans des romances simples mais fusionnelles, pleines de douceurs et de réalismes. J’ai déjà hâte de découvrir les histoires des autres personnages de cette série !
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date : 27-03-2018
https://aliceneverland.com/2018/03/27/once-and-for-all-sarah-dessen/

Un nouveau Sarah Dessen… Quel délice ! Six ans après la sortie de son dernier roman en France, c’est donc avec plaisir que j’ai retrouvé cette auteure que j’adore, une référence en matière de young adult.

Louna est une jeune fille assez cynique sur l’amour. Un comble quand on sait qu’elle aide sa mère, célèbre wedding planner, à planifier ces derniers pour en faire un moment merveilleux pour les clients. Mais, c’est justement toute cette expérience au sein de nombreux mariages, tous plus différents les uns que les autres, que Louna a pu en observer l’envers du décor. Pour elle, amour est loin de rimer avec toujours. Un adage renforcé par sa propre – et courte – expérience en la matière. Car, que peut-on attendre de la vie quand, a dix-sept ans à peine, on a déjà vécu – et perdu – son grand amour ?

J’ai immédiatement été prise par l’atmosphère ambiante de ce roman. Il faut dire que, étant moi-même en plein préparatifs de mariage, la thématique de cette histoire ne pouvait pas mieux me parler. Mais, surtout, j’ai aimé retrouver cet équilibre, entre joie et tristesse, qui caractérise tant l’écriture de Sarah Dessen. L’auteur arrive parfaitement à alterner les moments drôles et joyeux avec ceux, plus dramatiques, qui constituent l’histoire de Louna. C’est tendre, doux et magnifique : un vrai ascenseur émotionnel comme seule Sarah Dessen sait le faire.

Je me suis immédiatement attachée à Louna, trop adulte pour son âge et qui, a seulement dix-sept ans, a déjà vécue tant (trop?) de choses. Elle est bien entourée dans son quotidien, mais cela ne l’empêche pas de se sentir seule malgré tout. Louna est une jeune fille qui a dû apprendre à grandir trop vite. Régulière et carrée, elle ne laisse pas beaucoup de place à l’imprévu. Sa rencontre avec Ambrose va littéralement faire voler son quotidien en éclat.

Ambrose… Un personnage masculin au charisme fou, adorablement agaçant ! C’est typiquement le genre de personne imprévisible qui voit le monde avec leur propre filtre, l’élément perturbateur qui va pousser Louna à voir les choses sous un nouvel angle, à sortir de sa zone de confort et, surtout, à réapprendre à vivre, tout simplement.

Et, au milieu de toute cela, impossible de ne pas se sentir touché quand on découvre l’histoire de Louna. On devine facilement ce qu’elle a dû traverser. Mais cela ne m’a pas empêchée, chapitre après chapitre, de sentir mon coeur se serrer douloureusement. Comment, d’ailleurs, ne pas faire le parallèle avec l’actualité et les derniers événements survenus aux États-Unis à ce propos ?

Pour conclure : encore une fois, c’est dans un vrai cocon de douceur que Sarah Dessen nous plonge avec son nouveau roman. Elle nous invite à faire la connaissance de Louna et d’Ambrose, mais aussi d’Ethan, Jilly, Natalie ou encore William. Nous partageons une tranche de vie avec eux, nous nous attachons à eux… Et, avec ce récit aux notes douces-amères, Sarah Dessen réussi une nouvelle fois à trouver le parfait équilibre entre drame, émotions, tendresse et espoir. De quoi nous faire passer un merveilleux moment…
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date : 24-03-2018
https://aliceneverland.com/2018/03/23/nos-chemins-de-travers-tome-2-nos-vagues-a-lame-georgia-caldera/

Retrouver Louis et Emma fut un délice, surtout après une telle fin. Malgré leurs sentiments, les blessures d’Emma se sont rouvertes. Blessée, le coeur à vif, Emma va à son tour chercher à se venger et à ne plus jamais laisser Louis s’immiscer dans sa vie – et ses pensées. Mais comment réussir à détruire quelqu’un qui est déjà à terre ?

Si, dans le premier tome, Emma était celle qui m’avait le plus chamboulée, je ne vous cache pas que cette suite fait la part belle à Louis. Que nous sommes loin du jeune homme arrogant du premier tome ! Louis a définitivement changé, il a laissé tomber son masque et, malgré le départ d’Emma, ne va pas se laisser abattre pour autant. Même si devoir continuer à vivre sans elle lui brise le cœur, il reste prêt à tout pour son bonheur. Mais, avant tout, il voudrait comprendre les raisons qui ont poussé Emma à le détester autant.

Louis est à l’écoute, restant dans l’attente du moindre geste d’Emma là où cette dernière va s’employer à le repousser constamment. Et, sincèrement, le comportement de Louis m’a tout simplement fait craquer. Emma, quant à elle, va en profiter pour se retrouver mais aussi, et surtout, à se recentrer sur ce qu’elle veut réellement. Son histoire avec Louis l’a bouleversée et a brisé les remparts derrière lesquels elle se cachait. Elle va donc se redécouvrir, doucement, et cerner enfin la jeune femme qu’elle souhaiterait être.

Ce second tome est plus profond et fait la part belle à la psychologie des personnages. Tous les deux ont brisé les murs de l’un et de l’autre. Les sentiments à fleur de peau, ils doivent doucement apprendre à se faire confiance, alors que des secrets bien plus sombres ne sont pas encore dévoilés. Mine de rien, la relation entre Louis et Emma m’a une nouvelle fois bouleversée. Toujours aussi tendre, douce et émotionnellement puissante, la plume de Georgia Caldera nous invite à découvrir des vérités bien cachées, mais aussi des personnages qui vont tout simplement se sauver l’un l’autre. Un coup de cœur que je n’avais pas du tout vu arriver pour cette mini-série !
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https://aliceneverland.com/2018/03/22/les-mille-visages-de-notre-histoire-jennifer-niven/

Après avoir succombé au style de Jennifer Niven dans Tous nos jours parfaits, j’attendais avec impatience son nouveau roman. Il m’était donc impossible de passer à côté de ce dernier.

Les milles visages de notre histoire nous raconte l’histoire de Libby et de Jack. Tous deux ont appris à vivre avec un mal être qui les ronge. Si celui de Libby, en surpoids, est visible, Jack, quant à lui, a enfoui son problème bien profondément et a appris à construire sa vie tout en faisant en sorte que personne ne s’en aperçoive.

Les univers de Libby et de Jack vont se percuter lorsque Libby va reprendre le chemin du lycée, après un événement qui l’a marquée au fer rouge. Se reprenant en main, Libby ose enfin lever la tête et affronter le regard des autres. Elle ne se fait pas d’illusions pour autant, mais elle refuse dorénavant de s’apitoyer sur son sort. Sa vie lui appartient à elle, et elle va tout faire dorénavant pour enfin s’accepter telle qu’elle est.

Libby est un personnage qui m’a époustouflée, une véritable héroïne de la vie de tous les jours. Combative, admirable et, surtout, un cœur gros comme ça. Elle n’hésite pas à dire tout haut ce que les gens disent tout bas. Elle est telle qu’elle est, et elle s’aime ainsi. Pourquoi devrait-elle avoir honte de vivre ? Son combat, c’est celui de toutes les filles au lycée : oser s’affirmer telle que l’on est, et non pas comme les autres voudraient que l’on soit. Libby est franche, naturelle, cent pour cent vrai : un véritable exemple, un modèle pour toutes.

Jack est un personnage plus complexe et assez difficile à cerner malgré lui. J’ai eu plus de mal avec lui. A vrai dire, je ne me suis pas trop sentie concernée par sa maladie. J’avais l’impression que, s’il était dans une telle situation, c’était un peu de sa faute puisqu’il n’avait jamais osé avouer à qui que ce soit, même pas à ses parents, le problème qu’il avait. Il aurait pu vivre plus facilement s’il n’avait pas cherché à s’en sortir par lui-même. Ainsi, j’ai eu le sentiment qu’il s’était enfermé lui-même dans sa solitude, et je n’ai pas vraiment réussi à me sentir concernée par son quotidien.

L’histoire et la romance sont juste comme elles se devaient d’être. L’auteur n’en fait pas trop et apporte un réalisme à tout cela qui m’a bluffé. Jennifer Niven n’enjolive pas les choses, elle n’est pas là pour nous offrir une romance adolescente toute dégoulinante de romantisme et autres émotions. Non, Libby et Jack sont tels qu’ils sont et ne vont pas changer pour faire plaisir à l’autre. Et cela mérite réellement d’être souligné. Libby et Jack vont se rapprocher de façon naturelle, et vont former un duo plein de force et de courage. Mais, surtout, tous deux font passer un message qui mérite d’être découvert par tout le monde.

Les mille visages de notre histoire est donc une très belle histoire qui m’a beaucoup touchée. Jennifer Niven arrive une nouvelle fois à mettre en évidence des adolescents atypiquement normaux, qui n’ont rien à devoir à personne et qui doivent tout simplement apprendre à s’aimer. Si j’ai été moins séduite que pour Tous nos jours parfaits, je reste une nouvelle fois séduite par la plume remarquablement juste de l’auteure.
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https://aliceneverland.com/2018/03/21/dans-un-recoin-de-ce-monde-yohei-maita/

Je suis une grande fan d’animation japonaise et, pourtant, je n’avais pas du tout entendu parler de ce film. Alors, quand j’en ai vu le roman, c’était une vraie découverte.

Le résumé m’a immédiatement parlé. Suzu est une fillette qui grandit près d’Hiroshima. Nous la découvrons année après année et apprenons à faire connaissance avec la jeune femme qu’elle devient. Fraichement mariée, et alors que le pays est en guerre, elle quitte les siens et part vivre auprès de sa belle famille dans le port militaire de Kure. Elle va alors devoir composer avec un quotidien difficile lié aux conditions de 1944. Mais Suzu ne va jamais se laisser abattre, ni perdre de cette innocence qui la caractérise, et cela ne va pas non plus entacher sa joie de vivre, au contraire.

Suzu est une japonaise simple, maladroite et étourdie qui, pourtant, cultive un grand courage et une joie de vivre dans ses gestes de tous les jours malgré la situation de son pays. Suzu s’évade des horreurs de cette guerre sans fin grâce au dessin. Cet art devient son refuge, sa force pour affronter jour après jour un quotidien sans espoir et aux nombreuses privations.

L’auteur nous invite à la rêverie à travers un environnement pourtant bien loin d’être réjouissant. La guerre est présente, – l’histoire se passe tout de même dans un port militaire, avec toutes les conséquences que cela entraine. Mais il y a une très grande poésie dans ce récit, et j’ai été surprise de la sensibilité profonde que l’on retrouve dans cette œuvre. Suzu m’a énormément touchée, alors qu’elle même est une jeune femme pleine de vie. Mais son caractère enfantin m’a attendrie, et c’est le genre de personnage simple mais solaire qui nous marque profondément.

Dans un recoin de ce monde est une histoire douce malgré le cadre affreux de la guerre. Mais, si cette dernière est bien omniprésente, elle reste pourtant sous-entendue à travers les réactions et le quotidien de Suzu. C’est bien la jeune femme qui reste au centre du récit, et l’auteur nous invite tendrement à venir passer un petit moment aux cotés de son héroïne pleine d’innocence. Et le charme opère, inévitablement…
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date : 20-03-2018
https://aliceneverland.com/2018/03/20/the-boy-next-door-penelope-ward/

Penelope Ward est une auteure que j’adore, surtout dans ses co-écritures avec Vi Keeland. Pourtant, je n’avais pas du tout fait le lien entre Step Brother et The boy next door alors que j’avais adoré le premier. Alors, quand j’ai su que The Boy next door en était une certaine suite, j’étais encore plus convaincue pour le lire. Je vous rassure de suite : pas besoin d’avoir lu la première histoire pour découvrir celle-ci, l’auteur glissant les éléments essentiels pour comprendre de quoi il en retourne
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