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Commentaires de livres faits par Kesciana

Extraits de livres par Kesciana

Commentaires de livres appréciés par Kesciana

Extraits de livres appréciés par Kesciana

https://aliceneverland.com/2017/12/19/les-messagers-des-vents-tome-4-le-cinquieme-artefact-clelie-avit/

si j’étais pressée de lire cet ultime tome, j’ai eu beaucoup de mal, une nouvelle fois, à me remettre dans l’histoire, comme pour chacun des tomes précédents. A vrai dire, l’univers fantastique de Clélie Avit est très riche et regorge de spécificités qui lui sont propres. De ce fait, avec l’attente entre chaque parution, il me faut toujours un temps d’adaptation avant de reprendre mes marques. Et c’est pour moi le gros point noir de cette série, car il m’aura fallu à chaque fois tout le premier tiers des romans pour me remettre dans le bain, et encore, j’avais toujours le sentiment d’être un peu perdue dans ma lecture. Je le dis et le redis encore une fois, même s’il est trop tard maintenant, mais un rappel des tomes précédents n’aurait pas été de trop, surtout dans un univers fantastique aussi riche et complexe que celui de Les Messagers des vents…

Bref, ma prise en main aura donc été délicate, et c’est vraiment dommage car, une fois remise à peu près dans l’histoire, j’ai adoré ce que j’y ai découvert. L’auteur nous offre toutes les révélations des points soulevés tout au long de l’histoire. Et il y avait de quoi faire ! Mais j’ai découvert avec plaisir le final que nous a concocté Clélie Avit, et j’avoue que je ne m’attendais pas du tout à cela. Je me suis régalée sur ce point, et j’ai vraiment aimé la façon dont l’auteur boucle la boucle et conclut parfaitement sa série.

Je regrette quand même que l’auteur m’ait perdue dans certains moments, entre des descriptions complexes et des passages qui font redescendre le rythme du récit. J’attendais avec impatience l’heure de l’affrontement final et, dès que ce dernier commençait à se profiler, j’avais l’impression que l’on repartait dans un autre sens, comme si l’auteur essayait de tirer au maximum son intrigue. Et, malheureusement, si cela trouvait sens dans les tomes précédents, cela a eu l’effet inverse ici. J’avais l’impression d’être complètement dans le flou à certains moments, n’arrivant pas à comprendre ce que Clelie Avit cherchais à nous décrire. Bref, j’avoue avoir sauté quelques passages descriptifs qui, à mon sens, alourdissaient l’histoire et l’empêchaient d’être aussi fluide que je l’aurais souhaité.

Pour conclure : j’étais pressée de découvrir la conclusion de cette série fantastique qui m’a passionnée dès son premier tome. Et, si j’ai été conquise par le final de l’histoire, j’ai tout de même trouvé le temps long durant ce tome. A mon sens, de nombreux passages auraient peut-être du être retravaillés, voire supprimés, pour effacer cet aspect brouillon de l’intrigue qui s’étire jusqu’à s’étioler. J’aime l’univers des Messagers des vents mais, pourtant, l’auteur arrive encore à me perdre au bout du quatrième tome. Clélie Avit cherche tellement à exploiter toutes les facettes de son univers, de son intrigue, qu’elle en fait, à mon sens, beaucoup trop, au risque de perdre le lecteur, ce qui aura malheureusement été mon cas à plusieurs reprises. Et c’est vraiment dommage, car toutes ces difficultés rencontrées durant ma lecture sont arrivées à gâcher le plaisir de découvrir enfin la conclusion de cette fantastique saga…
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https://aliceneverland.com/2017/12/18/shadow-house-tome-1-la-rencontre-poblocki/

Ce roman est assez court, et c’est exactement ce qu’il fallait. Les personnages sont présentés en quelques pages, sans fioritures. L’auteur va directement à l’essentiel et nous met de suite dans l’ambiance : on sent dès le départ l’atmosphère angoissante qui va grandir tout au long de ce premier tome.

L’histoire avance donc sur un rythme effréné et ne nous laisse que peut de temps pour nous remettre de nos émotions entre chaque passage étrange. A l’instar de nos héros, on sent une sorte de course contre la montre qui s’engage, on cherche à comprendre, à résoudre ce mystère, mais aussi à essayer d’expliquer rationnellement les évènements qui se produisent, en vain.

J’ai été embarquée dans l’histoire dès les premières pages, tant et si bien que je n’ai fait qu’une bouchée de ce roman. L’intrigue possède la petite touche d’addictivité qu’il fallait, et je suis déjà prête à découvrir la suite des secrets du manoir Larkspur et de ses enfants spéciaux dans le tome 2. Pourtant, ce roman a tout pour faire angoisser la petite froussarde que je suis, et j’avoue avoir ressenti LE frisson à de nombreuses reprises. Pari réussi donc pour le début de cette série, et j’espère que l’histoire continuera sur cette même lancée dans le prochain tome !
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date : 14-12-2017
https://aliceneverland.com/2017/12/14/spring-girls-anna-todd/

Spring Girls est la réécriture moderne version Anna Todd du célèbre roman de Louisa May Alcott, Les quatre filles du Docteur March. Je ne connaissais pas du tout l’histoire d’origine et j’ai donc découvert cette adaptation en tant que néophyte.

C’est peut être pour ça que j’ai eu du mal à accrocher durant une bonne partie du roman. Ne connaissant rien à la trame principale, j’ai été surprise de découvrir une histoire assez plate durant une longue première partie, bien loin du rythme effréné des new romance actuelles. Une contradiction à laquelle je ne m’attendais pas, et j’ai donc éprouvé pas mal de difficultés à entrer dans l’histoire. De plus, si j’ai également aimé la réflexion que propose ce roman sur notre monde actuel, le vocabulaire assez vulgaire m’a quand même beaucoup.

J’ai plus apprécié les filles Spring. Chacune possède sa propre identité, sa personnalité, et il est très facile de se les représenter. Elles s’affirment, nous dévoilent leur caractère, quitte à en devenir agaçantes mais tellement réelles, et j’ai beaucoup aimé les suivre tout au long de l’histoire. Par contre, je reste plus mitigée sur l’aspect militaire qui manque, je pense, d’un réel développement. Cela aurait pu apporter l’épaisseur qu’il manquait à cette histoire…

Pour conclure : j’ai donc découvert cette revisite du roman de Les quatre filles du docteur March sans rien connaître au roman d’origine, et je ressors assez mitigée sur cette lecture. Anna Todd nous offre une perspective intéressante sur de nombreux sujets qui nous poussent à nous poser de réelles questions. Mais je trouve qu’elle n’est pas allée jusqu’au bout de son idée, ce qui fait que l’histoire manque vraiment d’une certaine dynamique. Je ne m’attendais vraiment pas à un tel « calme », et, malheureusement, j’ai l’impression d’être passée complètement à côté du roman..
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https://aliceneverland.com/2017/12/13/la-reine-du-tearling-tome-3-le-sort-du-tearling-erika-johansen/

Le second tome de cette série m’avait surprise, mettant l’accent sur un univers passé que je n’avais pas du tout vu venir. Cela a complètement relancé la construction de l’intrigue et lui a apporté une vraie complexité. Sans surprise, j’étais donc pressée d’en découvrir le dénouement final !

Et quel dénouement ! Je n’avais pas du tout vu cette fin arriver et, si elle me laisse frustrée, j’avoue en aimer la portée. Les choix de Kelsea vont avoir une véritable incidence sur le Tearling, mais ce qui est bien pour son pays est-il tout aussi bien pour la jeune femme ?

Avant d’en arriver là, le début a été un peu long à se mettre en place. Il faut reprendre les jeux de construction narratives, entre passé et présent, et se remettre en tête tous les personnages. C’était un peu délicat, j’avais quelques trous par rapport au tome précédent, et la prise en main a été assez laborieuse au départ.

Mais, très vite, les éléments me sont revenus et j’ai une nouvelle fois profité de la richesse des rebondissements de cette histoire. Encore une fois, je me demandais pourquoi Kelsea avait ces visions du passé, en quoi cela allait pouvoir améliorer sa situation – rapelons-le, Kelsea s’est livrée à la Reine Rouge à la fin du tome précédent… Et si l’histoire de Katie parait un peu au second plan, elle va s’avérer être primordiale pour comprendre les prémices de la construction du Tearling…

Une fois encore, Erika Johansen ne fait pas dans la dentelle et nous offre des scènes difficiles. D’un autre côté, je n’en attendais pas moins étant donné la situation dans laquelle on se retrouve. On en apprend également bien plus, tant sur les personnages de la série que sur le monde tel qu’il est devenu. Tous les rouages s’enclenchent les uns après les autres, jusqu’à nous laisser sur une fin qui m’aura donc complètement achevée…

Pour conclure : j’ai été surprise à chaque tome de cette série. Erika Johansen a construit un univers déstabilisant mais captivant et elle nous fait évoluer dans son monde en prenant un malin plaisir à se jouer de nous. Sincèrement, rares sont les séries qui arrivent autant à me surprendre, de tomes en tomes, et La Reine du Tearling en fait indéniablement partie. Je tourne la dernière page de cette saga avec un vraie pincement au cœur, ébahie et stupéfaite par la maitrise de l’auteur qui m’aura dévastée jusqu’à la toute fin… Magistral !
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https://aliceneverland.com/2017/12/12/cynster-tome-3-lepouse-de-scandal-stephanie-laurens/

Je me suis véritablement prise d’affection pour la saga historique de Stephanie Laurens. Après ma découverte des deux premiers membres de la famille Cynster lors des tomes précédents, c’est, cette fois, au tour de Scandal d’être au centre de l’histoire de ce troisième opus.

Richard Cynster, dit Scandal, est le demi-frère de Devil, et le cousin de Vane. Alors qu’il se rend en Ecosse afin d’assister à la lecture d’un testament, sa route va croiser celle de Catriona de la plus curieuse des façons. En effet, afin de toucher son héritage, il se doit d’épouser la jeune femme. Mais Catriona n’est pas une femme comme les autres : cette dernière possède des pouvoirs mystiques qui font d’elle la gardienne du Vale. Alors, quand elle rencontre Richard et qu’elle constate que ce dernier correspond au père de ses futurs enfants, rencontré dans ses visions, elle reste quand même sceptique…

J’ai beaucoup aimé la touche de mystique qui imprègne ce roman. Un peu sorcière, un peu oracle, un peu guérisseuse, Catriona possède de multiples facettes. C’est une femme forte, indépendante, qui gère d’une main de maitre et qui sait ce qu’elle veut. Alors, quand elle rencontre Scandal, bien loin d’être l’homme complaisant et malléable qu’elle espérait épouser, elle ne sait comment réagir. Sauf que, malgré elle, elle est déjà tombée amoureuse de lui dans ses visions, même si elle se refuse à le croire.

Scandal, quant à lui, va immédiatement être sous le charme de la jeune femme. Comme les autres membres de la famille Cynster, il émane de lui un véritable charisme magnétique. Fort, puissant et charmeur, il va devoir composer avec cette femme qui le séduit mais qui remet en question son autorité de mâle alpha. Inutile de vous dire qu’il va y avoir quelques étincelles…

Si j’ai beaucoup aimé cette histoire, plus riche que ce à quoi je m’attendais avec tous ces mystères divinatoires, j’ai eu un peu plus de mal avec le personnage de Catriona. J’aime les héroïnes fortes et indépendantes mais, ici, j’avais l’impression que ça faisait trop. En effet, Catriona est tellement butée qu’elle refuse d’accepter la situation. Résultat, elle se prend la tête pour des broutilles et refuse de voir en Richard un compagnon à sa hauteur. Il m’aura donc fallu un moment avant de m’attacher à elle…

Pour conclure : ce troisième tome des Cynster m’aura vraiment surpris par son aspect fantastique à certain moment. Cela apporte une autre vision sur la série et permet à l’auteur de renouveler son intrigue même si cette dernière reste assez prévisible. Pour autant, je reste un peu sur ma faim, le personnage de Catriona ne m’ayant pas tellement convaincue. Mais je suis sous le charme des membres de la famille Cynster, et je sais déjà que je vais me faire un plaisir à continuer ma découverte de cette série.
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date : 12-12-2017
https://aliceneverland.com/2017/12/12/heartless-marissa-meyer/

Après mon immense coup de cœur pour la série des Chroniques Lunaires, j’étais impatiente de découvrir Marissa Meyer dans un autre de ses romans. Heartless m’a immédiatement séduite, avec sa magnifique couverture et son histoire prenant place dans l’univers d’Alice au pays des merveilles.

Marissa Meyer a prouvé, avec sa précédente série, qu’elle était passé maitre dans l’art des contes revisités. Cette fois, elle s’est intéressée à la Reine de Coeur, personnage emblématique de Lewis Caroll, ou, du moins, à celle qu’elle était avant qu’on ne la découvre dans le conte d’Alice. Un aspect que j’ai vraiment adoré car on ne se focalise que de trop sur les autres personnages.

Il y avait de quoi faire, et j’ai pourtant été surprise par la façon dont Marissa Meyer s’est complètement approprié le monde de Lewis Caroll. Pourtant, ce n’était pas gagné car je ne vous cache pas avoir trouvé le début un peu long. Le personnage de Catherine était assez fade, d’une naïveté affolante avec des rêves plein la tête. J’ai eu beaucoup de mal à m’attacher à elle, mais aussi à la comprendre, et ça m’a freiné dans ma lecture durant un moment.

Et puis, petit à petit, je me suis prise au jeu et j’ai retrouvé la folie qui caractérise cet univers. Marissa Meyer nous offre une vraie revisite tout en réussissant à l’ancrer dans l’imaginaire de Lewis Caroll. A un tel point que ces deux mondes semblent indissociables l’un de l’autre tant ils paraissent se compléter à merveille. Au fur et à mesure des rebondissements, j’ai compris vers quoi nous emportait Marissa Meyer, et je me suis de plus en plus attachée à Catherine. Même si je savais d’avance ce qu’elle allait devenir, j’ai quand même voulu croire en ses rêves. Et la chute n’en fut que plus dure encore…

Pour conclure : le début de cette histoire m’a fait peur, et j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans le monde de Marissa Meyer. Et puis, tout doucement, la lumière se fait, et j’ai retrouvé avec plaisir les personnages du conte de Lewis Caroll dans leurs plus jeunes années. L’auteur a parfaitement su s’imprégner des spécificités du monde originel tout en se l’appropriant de la plus originale des façons. Et, encore une fois, Marissa Meyer nous prouve la force de son imaginaire. Je suis ébahie par la façon dont tous les éléments se sont mis en place pour former une histoire, une romance merveilleuse et touchante. Une interprétation magnifique du conte de Lewis Caroll qui m’a encore plus fait tomber amoureuse de cet univers !
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https://aliceneverland.com/2017/12/11/happy-crazy-love-tome-2-si-un-jour-tu-es-a-moi-melanie-harlow/

Après ma superbe découverte du premier opus, Si nos chemins se croisent, j’ai vite enchainé avec ce second tome, désireuse de retrouver la plume fluide et pétillante de Melanie Harlow. Et, une nouvelle fois, j’ai passé un délicieux moment avec cette romance.

Là où l’histoire paraissait assez simple dans le premier tome, celle entre Claire et Theo est loin d’être conventionnelle. Claire est une abonnée au célibat. Ce n’est pas faute d’avoir essayé de trouver le Grand Amour mais elle reste abonnée aux mauvais rencards et autres expériences parfois honteuses.

Alors, lorsqu’elle est invitée au mariage d’une de ses collègues, l’horreur : cette dernière parle de la mettre à la fameuse table des célibataires ! Afin de se sortir de ce mauvais pas, Claire s’invente un fabuleux petit-ami mais, avant d’avoir pu mettre au point sa situation, tous ses collègues sont au courant et attendent de rencontrer son fameux prince charmant. Claire n’a donc d’autre choix que de faire appel à un escort boy…

Claire est une héroïne parfois un peu perchée, mais c’est ce qui fait son charme. Sa naïveté et son manque de confiance en elle en font une héroïne douce et attachante, que j’ai pris plaisir à voir évoluer tout doucement. Theo, quant à lui, est un homme plein de mystère qui cache un cœur de gros nounours. Malgré sa situation, il ne peut s’empêcher de revenir à chaque fois vers Claire, sa bouffée d’air frais.

L’histoire entre Claire et Theo est simple mais complexe ; elle coule de source et, pourtant, il y a quelques problèmes à résoudre. Tous deux vont devoir s’apprivoiser et trouver ce fameux équilibre propre à chaque couple. J’ai adoré les voir prendre leurs marques, aller et venir au fur et à mesure des pages avec un naturel et une aisance pleine de sensualité.

Pour conclure : j’ai une nouvelle fois passé un magnifique moment avec ce roman de Melanie Harlow. Dans la même lignée que Si nos chemins se croisent, l’auteur nous livre une histoire simple et complexe à la fois, pleine de rebondissements et mignonne à souhait. Le genre de romance qui fait du bien au moral et que l’on savoure tout en douceur !
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https://aliceneverland.com/2017/12/07/calendar-girl-tome-12-decembre-audrey-carlan-interview/

Un an déjà… Un an que les aventures de Mia ont commencé.. Un an que Calendar Girl rythme les parutions mensuelles… 2017 aura fortement été marqué par cette série, et il est temps pour Mia de tirer sa révérence…

Le tome précédent introduisait les prémices du final à venir. Une interrogation me restait à propos de la mère de Mia, et j’espérais vraiment en découvrir la réponse dans ce dernier tome. Et, effectivement, ce fut le cas, pour mon plus grand bonheur.

Mia a changé depuis Janvier, et on s’en rend vraiment compte dans ce dernier opus. Tout comme Wes qui, malgré les derniers évènements qu’il a traversé, commence à redevenir le Wes taquin et joueur du premier tome. Quant à Mia, elle va devoir gérer les dernières révélations, et j’ai ainsi parfaitement compris la façon dont elle agit par rapport à tout cela.

Même si beaucoup d’éléments trouvent leurs explications, les blessures de Mia sont réelles, et elle-même est consciente qu’elle ne pourra pas être hypocrite et faire comme si de rien n’était avec certains. Pour autant, cela ne l’empêchera pas d’être heureuse auprès de ses amis et de ses frères et sœurs qui forment, à eux tous, la famille qu’elle s’est choisie.

Ce tome est donc la conclusion parfaite de cette série. Une fois la dernière page tournée, je ne vous cache pas que je me sentais heureuse pour tous les personnages rencontrés ! C’était plein de douceur et parfait en tout point, que ce soit l’épilogue du point de vue de Wes, ou encore la façon dont l’auteur nous présente ce que sont devenus tous les autres personnages emblématiques de la série. Bref, une fin parfaite qui me satisfait en tout point !
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https://aliceneverland.com/2017/12/04/la-trilogie-de-la-poussiere-tome-1-la-belle-sauvage-philip-pullman/

Retrouver Philip Pullman, c’est retomber en enfance… La trilogie d’A la croisée des mondes a marqué mon adolescence et j’avais adoré l’imaginaire construit par cet auteur. Alors, à l’annonce de cette nouvelle série prenant place dans ce même univers, je savais déjà que je n’allais faire qu’une bouchée de ce premier tome…

Que dire, que dire.. Je ne vais pas être très objective, mais je me suis régalée de la première à la dernière page. C’était un vrai plaisir de retrouver ce monde, sa Poussière, cet univers et ses spécificités qui lui sont propres… Comme si je retrouvais une vieille amie. J’avais pourtant un peu peur, au départ, de ne pas réussir à retrouver tout ce qui faisait le charme de la série originelle. Mais aussi la crainte de n’en voir qu’un copié-collé…

Alors oui, on retrouve des éléments que l’on avait déjà vus dans la première trilogie. Mais Philip Pullman développe une nouvelle histoire tout autour de celle que l’on connaissait déjà et arrive encore une fois à captiver le lecteur malgré la complexité de ce monde. C’était un plaisir de retrouver Lyra durant la genèse de ses premiers mois et de découvrir de quelle façon elle va atterrir à Jordan’s College. Et, même si je connaissais le fin mot de son histoire, cela ne m’a absolument pas empêchée de la retrouver avec une sincère nostalgie, de même que Pantalaimon, son daemon.

J’y ai également découvert Malcolm et Alice, les personnages principaux de ce tome, avec curiosité. Fils d’aubergistes, intelligent et avenant, Malcolm n’hésite pas à aider régulièrement ses parents. Cela lui permet également d’en apprendre toujours un peu plus sur le monde, mais aussi les personnes qu’il y croise. Jusqu’au jour où un jeune bébé est laissé à la garde des sœurs auxquelles il rend régulièrement visite de l’autre coté du fleuve, à l’aide de sa barque, La Belle Sauvage. Ce bébé n’est autre que Lyra, que Malcolm et Alice vont devoir très vite prendre en charge afin de fuir ceux qui tentent de la kidnapper…

Philip Pullman a encore réussi à me faire rêver dans cette nouvelle épopée fantastique. L’univers dans lequel il nous plonge est toujours aussi inventif, riche et complexe, et les rebondissements sont légions. Les dangers guettent à chaque page, et l’auteur arrive parfaitement à nous faire ressentir cette insécurité. Mais aussi à nous transporter dans ce monde plein de merveilles, aussi originales que spectaculaires…

Pour conclure : cette nouvelle plongée dans l’univers de Philip Pullman avait la douce saveur de la nostalgie de l’enfance. Je me suis rappelée pourquoi j’avais tant aimé la première trilogie, et cela ne m’a absolument pas empêchée d’apprécier à sa juste valeur le premier tome de cette nouvelle série, sorte de préquel de la précédente. Ce fut un régal de retrouver la plume de Philip Pullman, et je me suis complètement imprégnée de son monde qui m’a émerveillée encore une fois. Il ne me reste plus qu’à prendre mon mal en patience en attendant la suite…
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https://aliceneverland.com/2017/11/29/extreme-risk-tome-2-enflamme-tracy-wolff/

J’avais beaucoup aimé ma plongée dans l’univers d’Extreme Risk avec le premier tome, Enfiévré. Après Z, j’étais curieuse d’en apprendre un peu plus sur Ash, un autre des membres de cette équipe de snowboarders professionnels, surtout après la fin du tome précédent.

Je ne savais pas vraiment ce qu’il allait advenir avec Ash. Ce dernier va vivre la plus dure des épreuves pour un jeune homme dans sa situation, et se retrouve du jour au lendemain sans plus un seul repère. Empli de culpabilité, le snowboard ne va que lui rappeler ce qu’il a perdu et il va tenter de tout oublier, à sa manière.

J’ai été plus que touchée par les épreuves que doivent traverser Ash et son frère. Leur vie a littéralement volé en éclat et ils doivent réapprendre à vivre. Mais aussi, et surtout, ils doivent tout deux composer avec la nouvelle situation qui est la leur. C’est dur, c’est fort et c’est puissant, émotionnellement parlant, mais c’est aussi ce qui va leur permettre de recréer ce lien fraternel entre eux, ce lien qui s’est brisé après cette tragédie.

Ash s’est perdu en chemin, et c’est le personnage de Tansy qui va lui permettre de refaire surface tout doucement. Tansy est une jeune femme pleine de douceur, qui n’a pas non plus été épargnée par la vie même si elle reconnaît sa chance d’être là où elle en est aujourd’hui. Pour autant, même si elle a un rôle essentiel auprès de Ash, j’ai trouvé qu’elle manquait de relief et de personnalité. Comparée aux autres membres de la série, elle apparaît presque fade en comparaison.

Je me suis quand même régalée avec cette suite, même si le snowboard et l’adrénaline sont un chouia moins présent dans ce tome. Plus psychologique, l’auteur s’est vraiment focalisé sur la reconstruction de Ash qui, même s’il n’a pas été blessé physiquement, n’est pas ressorti indemne de la tragédie qu’il a vécue. Mais j’ai beaucoup aimé retrouver son frère, aussi central que lui : cela permet vraiment au lecteur de voir leur relation fraternelle renaître peu à peu sous leurs yeux. Un très beau tome, sans fioriture, qui m’a une nouvelle fois transportée au cœur de ces pistes enneigées…
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date : 28-11-2017
https://aliceneverland.com/2017/11/28/lhonneur-de-preston-mia-sheridan/

Nous découvrons ici l’histoire de Preston, Cole et Annalia. Preston et Cole sont de vrais jumeaux mais, s’ils se ressemblent comme deux gouttes d’eau physiquement parlant, ils ne pouvaient pas être plus différents que cela. Mais comment vous parler de tout cela sans risquer de vous en dévoiler plus sur l’histoire ? Cela va être bien compliqué…

Annalia.. Que dire sur ce personnage, que j’ai si peu compris au départ, et tant aimé à la fin ? Lia est une jeune fille qui a des rêves simples, mais qui reste consciente de sa situation. Au point qu’elle se laisse complètement emprisonner par cette dernière. Elle se satisfait de choses simples et prend la vie comme elle vient. J’ai eu beaucoup de mal avec elle au départ, quand j’ai compris dans quelles conditions elle avait quitté la ville. Je n’arrivais pas à accepter que l’on puisse faire une telle chose, mais je restais curieuse de voir comment elle allait se justifier..

Mais Lia ne va pas se justifier. A aucun moment. Elle sait que ce qu’elle a fait reste impardonnable, et elle va juste essayer d’être meilleure pour elle, mais aussi pour les autres. Et sa douceur m’a fait tout doucement revoir ma copie à son propos. Car, même si elle ne se cherche pas d’excuses, le lecteur comprend ce qu’elle a traversé. Il comprend ce qu’elle a vécu, il comprend pourquoi elle en est arrivé à de telles extrémités, il comprend et il pardonne, indubitablement…

Preston m’aura un peu moins convaincue. Il faut dire qu’Annalia est une héroïne qui m’a chamboulée par sa simplicité, son courage de faire face et sa volonté d’être meilleure. Preston se dévoile un peu moins, et j’avais du mal avec l’aspect renfermé du jeune homme. J’avais ce sentiment qu’il ne voyait pas ce qu’il se passait autour de lui, ou qu’il ne voulait pas voir la détresse d’Annalia. Et j’avouerai que, sur ce point, j’étais moins en phase avec son personnage qu’avec celui de Lia.

Pour conclure : L’honneur de Preston est une merveilleuse histoire poignante et bouleversante. Une fois encore Mia Sheridan démontre tout l’art avec lequel elle sait manier les mots, et je suis restée accrochée à mon roman du début à la fin. Lia m’aura vraiment marquée, j’ai été retournée par ce petit bout de jeune femme qui a tant à traverser à la fois. Mais, surtout, qui accepte qu’elle n’est pas parfaite et qu’elle ne peut revenir en arrière. Ce roman est une formidable histoire sur l’acceptation de soi, sur la dépression, le deuil, et plein d’autres thèmes aussi puissants. Mais c’est aussi une histoire admirable, tout simplement.
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https://aliceneverland.com/2017/11/28/happy-crazy-love-tome-1-si-nos-chemins-se-croisent-melanie-harlow/

Si nos chemins se croisent possèdent tous les ingrédients que j’aime retrouver dans la new romance : des héros ayant un vrai vécu, un vrai passif, une héroïne drôle et amusante, un héros possédant une réelle prestance pleine de sensualité, des personnages secondaires ayant une réelle épaisseur et, surtout, une intrigue douce et puissante, émotionnellement juste et équilibrée.

J’ai très vite accroché avec l’atmosphère générale du roman. Melanie Harlow nous immerge complètement dans cette ferme familiale, avec ses bonheurs simples mais aussi ses difficultés financières. Et pourtant, cela n’empêche nullement les personnages d’être heureux et de nous charmer par leur joie de vivre et leur douceur presque maternelle.

Mais, au-delà de l’aspect de cette vie quotidienne simple et paisible, ce sont les personnages de Margot et de Jack qui m’ont complètement séduite. Margot est une jeune femme née dans un milieu plein de privilèges. Mais elle est bien loin de l’image snobinarde que l’on pourrait avoir d’elle. Elle a su rester fraîche, pleine de pétillant ; elle sait ce qu’elle veut et est prête à se mettre dans des situations pas possibles pour réussir ce qu’elle entreprend. Jack en fera les frais d’ailleurs, pour son plus grand bonheur.

Jack, parlons-en d’ailleurs de ce grand gaillard… Cet ours des cavernes mal-léché et brut de décoffrage m’a attendrie comme pas possible et aura fait fondre mon petit cœur de romantique. Jack n’est pas parfait, bien au contraire. Mais ses valeurs et son dévouement sont si purs qu’ils m’ont mis les larmes aux yeux. J’ai partagé sa douleur, son impuissance, et je l’ai regardé renaître de la plus belle des façons. Bref, un homme des cavernes tout en force et en douceur, je craque…

Pour conclure : Si nos chemins se croisent est une romance fraîche, pleine de bons sentiments et toute simple. Et, pourtant, c’est cette simplicité qui fait tout le charme de ce roman. Sincèrement, je n’ai absolument rien à redire, j’ai passé un délicieux moment et je me suis laissée transporter dans cette ferme où les cœurs s’apaisent. Je suis conquise, tout simplement !
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https://aliceneverland.com/2017/11/27/la-pretresse-davalon-marion-zimmer-bradley/

La prêtresse d’Avalon s’inscrit dans une série, Le cycle d’Avalon, et en est le cinquième tome. Pour ma part, je n’avais pas du tout lu les précédents et, même s’il était indiqué que ce roman pouvait se lire indépendamment des autres, j’étais quand même un peu sceptique. Mes doutes se sont vite envolés dès les premières pages, et j’ai tout simplement adoré l’univers et l’ambiance que j’y ai découvert.

On va suivre Eilan tout au long de sa vie. Cette dernière, fille de la précédente Grande Prêtresse, retourne sur l’île d’Avalon alors qu’elle n’est qu’une jeune fille. Elle va ainsi y suivre l’enseignement de la Déesse afin de devenir prêtresse à son tour, et va relever toutes les épreuves les unes après les autres. Jusqu’au jour où son chemin va croiser celui de Constance, un officier romain, et qu’elle va se retrouver tiraillée entre son devoir et son désir.

C’était donc le premier tome que je découvrais sur cet univers, et je me suis régalée. L’intrigue mêle avec brio romance, Histoire, fantastique et mythologie. J’ai adoré la façon dont les prêtresses d’Avalon sont présentées, leur lien avec la Déesse, mais aussi le parallèle fait avec les autres cultures et les autres dieux. Surtout, j’ai vraiment aimé comment l’auteur entremêle tous les éléments de l’Histoire de la Rome antique aux éléments mystiques de l’île d’Avalon tout en restant dans une cohérence plus que plausible.

Le personnage d’Eilan m’a également beaucoup marquée. J’ai aimé la dualité de cette héroïne, qui est prête à tout pour la Déesse mais qui, pourtant, va voir son chemin s’en éloigner. Elle va devoir apprendre à vivre dans un monde qu’elle ne connait pas, y trouver sa place tout en continuant à être celle qu’elle. On la suit dans sa vie de fille, de femme, d’amante, de mère et de grand mère, sans pour autant sentir de longueur. Le roman est fluide, et l’auteur a fait un véritable travail de fond sur son intrigue. Résultat, comme on déroule une pelote de laine, on découvre la vie d’Eilan sur des dizaines d’années.

Pour conclure : avec ce roman, l’auteur mélange avec brio les éléments de l’histoire antique et ceux du mythe de l’île d’Avalon. Suivre Eilan durant toutes les grandes étapes de sa vie avait ce je-ne-sais quoi d’addictif, et la personnalité de cette dernière, entre devoir et désir, était également tout aussi fascinant. La prêtresse d’Avalon fut une très belle découverte, j‘ai complètement redécouvert un des plus grands mythes celtes tout en apprécié la plume d’une auteur possédant de vrais talents de conteuses. Une immersion auprès de la Déesse que je serais ravie de poursuivre !
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https://aliceneverland.com/2017/11/27/les-liaisons-dangereuses-integrale-laclos-chiho-saito/

En début d’année, j’ai découvert Jane Austen et son si célèbre Orgueil et Préjugés en version manga, et ce fut un superbe coup de cœur. Alors, quand j’ai vu que les éditions Soleil sortaient un nouveau classique, je n’ai pas hésité à le découvrir…

Cette fois, c’est donc au tour de Les liaisons dangereuses de Laclos d’être adapté. Pour ma part, je ne connaissais pas du tout l’histoire de base – il faut dire que, malgré mon cursus de lettres classiques, j’ai vraiment du mal avec la littérature classique à laquelle je n’accroche pas du tout.. Du coup, c’est pour moi une véritable occasion de découvrir ces titres vers lesquels je ne me serais jamais dirigée en temps normal.

Les liaisons dangereuses est un livre sulfureux qui fut longtemps censuré. Dans la version originale de l’œuvre, le Vicomte de Valmont et la Marquise de Merteuil livrent leurs pensées et leur désirs dans des lettres très personnelles dévoilant leur gout pour le jeu du libertinage. Ils « s’affrontent » à travers des conquêtes et se plaisent à détourner du droit chemin leurs conquêtes vertueuses, pures et innocentes. Seul le plaisir compte, et ils sont tous deux prêts à tout pour assouvir leurs désirs.

Dans cette adaptation en manga, l’aspect épistolaire est certes moins présent, mais le mangaka a réussi à le conserver dans sa narration. Après, n’ayant pas lu l’œuvre originale, je ne peux garantir que l’auteur reste fidèle à cette dernière. Mais, dans tous les cas, j’ai vraiment aimé la façon dont Chiho Saito laisse transparaitre l’atmosphère de l’époque.

Personnellement, j’ai facilement réussi à me mettre dans l’histoire. Si le début est un peu longuet, le temps de mettre en place tous les personnages, j’ai vite senti le double jeu auquel se livre la Marquise de Merteuil. Et ce fut avec une vraie satisfaction que je l’ai observée avancer ses pions dans le dos de tous les autres personnages, elle, la veuve au comportement si noble pour son entourage…

Le libertinage est au centre du roman et, pourtant, cela ne l’empêche pas d’être riche en rebondissements. Je n’ai pas vu le dénouement arriver même si, je le conçois, il s’avère être le meilleur final possible pour cette œuvre aussi contraire à la morale d’autrefois. Mais j’ai parfaitement ressenti la dualité des personnages, la présidente de Tourvel qui lutte contre ses sentiments, ou encore la jeune Cécile, si naïve, qui va découvrir de la plus cruelle des façons qu’on ne peut faire confiance à personne.

Quant au coup de crayon du mangaka, j’avoue que je n’ai pas complètement craqué dessus, étant une adepte d’un style plus rond et moins anguleux. Pour autant, je trouve qu’elle a vraiment réussi à représenter le décor de l’époque et qu’elle nous transporte, sans aucune difficulté, au cœur de ces liaisons si dangereuses…
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date : 26-11-2017
https://aliceneverland.com/2017/11/23/ma-vie-cachee-becca-fitzpatrick/

Fan absolue de la série Hush Hush, découverte il y a des années de cela, je ne pouvais définitivement pas passer à côté de ce nouveau Becca Fitzpatrick même si, cette fois, les anges étaient bien loin du background de l’histoire.

D’ailleurs, on ne pouvait pas faire plus terre à terre. Estella/Stella, jeune fille de dix-sept « presque dix-huit » ans, se retrouve mêlée à une affaire qui nécessite la mesure de protection des témoins. Ainsi, pour la protéger, le gouvernement décide de l’exiler à l’autre bout du pays, dans une campagne reculée, le tout sous une nouvelle identité dont Stella a du mal à se faire. Un nouveau départ plein de secrets dont Stella va avoir du mal

Stella est une gamine pourrie gâtée malgré les circonstances de sa vie. Même si ses parents l’ont laissée livrée à elle-même, cela ne l’a pas empêchée de vivre dans un certain confort. De ce fait, son attitude au début de l’histoire est assez horripilante : la citadine ne pense qu’à son petit nombril, comme si tout lui était dû. Je ne vous cache pas que j’ai eu du mal au départ avec Stella et j’avais une furieuse envie de la secouer un bon coup…

Pour autant, on comprend vite qu’un tel comportement cache une histoire pas des plus reluisante, même si ce n’était pas, pour moi, une raison pour avoir un tel dédain envers les personnes de ce village perdu au fin fond du Nebraska. Mais, petit à petit, Stella va prendre ses marques et va redécouvrir ce que c’est que d’avoir des personnes qui pensent à elle sans aucune arrière-pensée. Aux côtés de Chet et de Carmina, elle va redevenir la jeune fille de dix-sept ans qu’elle était censée être et va tout doucement apprendre à profiter des petits plaisirs simples de la vie quotidienne.

J’ai beaucoup aimé l’évolution de Stella dans ce roman, mais aussi les nombreux personnages de ce village que l’on rencontre. Je me suis beaucoup attachée à eux et j’ai aimé découvrir leurs histoires. Becca Fitzpatrick nous plonge dans difficulté dans cette vie presque banale tout en nous montrant que chaque personne cache ses propres secrets, ses propres blessures.. Une leçon que Stella va également apprendre, parfois à ses dépens..

Pour conclure : malgré un début difficile avec le personnage de Stella, j’ai beaucoup aimé découvrir la façon dont cette dernière évolue tout au long de l’histoire. La jeune citadine va se transformer en cow girl et va enfin réussir à se trouver un port d’attache après des années de solitude. L’intrigue en elle-même reste assez simple, mais c’est dans cette simplicité que Becca Fitzpatrick nous fait passer un très bon moment…
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date : 22-11-2017
https://aliceneverland.com/2017/11/22/sinners-tome-1-vicious-l-j-shen/

Vicious nous emmène à la découverte de l’histoire de Millie et de Vicious, né dans une famille plus qu’aisée ; d’ailleurs cette dernière embauche la famille de Millie afin de s’occuper du manoir familial. Ce sont dans ces circonstances que Vicious et Millie se rencontrent pour la première fois, et Millie va vite faire les frais du caractère imbuvable de ce dernier…

On retrouve Vicious et Millie dix ans plus tard. On ne sait pas trop ce qu’il s’est passé, mais il y a eu une véritable cassure entre ces deux-là. Tous les deux vont se rencontrer à nouveau par le plus grand des hasards mais, cette fois, Vicious ne va pas laisser Millie s’échapper. Il a besoin d’elle, pour une raison précise que l’on va découvrir au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire.

Le récit se construit donc sur des alternances de moments passés et présents. Le lecteur comprend ainsi rapidement que tout est lié et que, Vicious et Millie auront beau faire, ils ne peuvent plus lutter continuellement contre un destin qui se joue d’eux. Mais Vicious cache des secrets familiaux qui ont fait de lui la véritable ordure qu’il est aujourd’hui. Des mystères que Millie va devoir découvrir petit à petit tout en apprenant à faire confiance à Vicious.

Millie n’est pas folle non plus : elle connait le gars. Il faut dire que Vicious est le bad boy par excellence, qui traine de belles casseroles et qui se croit bien au-dessus des gens. Alors, même si ce dernier lui fait une offre qu’elle ne peut refuser, elle ne va pas hésiter à assurer ses arrières. C’est ce que j’ai aimé avec son personnage : elle a conscience de ses sentiments, mais elle a aussi conscience que Vicious n’est pas une personne digne de confiance. Elle ne va donc pas hésiter à avancer ses pions pour s’assurer de ne pas tout perdre quand les choses éclateront, inévitablement.

Concernant l’histoire, elle possède cette touche d’addictivité qui fait que ce roman est très difficile à poser. J’ai vraiment aimé la façon dont Millie et Vicious vont gérer leur attirance l’un envers l’autre tout en redécouvrant complètement l’autre, dix ans plus tard. Beaucoup de non-dits vont être révélés, et c’est vraiment ce qui fait le charme de cette histoire, cette profondeur et la force presque destructrice de la personnalité de Vicious, de ses sentiments. Un aspect contrebalancé par l’intelligence et l’altruisme de Millie, sans qu’elle ne bascule dans la naïveté pure et simple. Un bel équilibre qui m’aura donc fait passer un très bon moment.
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https://aliceneverland.com/2017/11/20/cynster-tome-2-la-promesse-dun-seducteur-stephanie-laurens/

c‘est au tour de Vane Cynster de faire son apparition. Tandis qu’il fuit les jeunes filles en âge de se marier, il trouve refuge chez sa marraine chez laquelle il va rencontrer la nièce de cette dernière, Patience Debbington. La jeune femme met à mal le refus de Vane de ne pas se marier. Complètement sous le charme, il décide, contre toute attente, d’en faire sa future femme. Sauf que cette dernière ne l’entend pas de la même oreille…

Une nouvelle fois, j’ai beaucoup aimé les personnages de Stephanie Laurens, même s’ils manquaient par moment du piquant qui rendaient Honoria et Devil aussi exceptionnels dans le premier tome. Vane et Patience ont tous deux de forts caractères et leur propres convictions. Patience est consciente de la réputation de coureur de Vane alors, malgré les belles paroles et les promesses de ce dernier, elle n’est pas prête à lui céder. Pourtant, la passion entre tous ces deux personnages est bien présente, elle couve doucement, n’attendant qu’une étincelle pour s’embraser.

J’ai été un chouia moins emballée par l’intrigue de ce tome que j’ai trouvé assez simple – un mélange d’histoire d’enquête, de fantômes et d’objets qui disparaissent… Après l’excellence de La fiancée de Devil, il faut dire que mes attentes étaient assez élevées. Mais la plume de Stephanie Laurens est toujours aussi addictive, pleine d’humour et d’émotions. Je suis vraiment en train de tomber sous le charme de son écriture, et c’est un vrai délice de découvrir ses histoires !

Pour conclure : j’ai retrouvé la plume de Stephanie Laurens avec un réel plaisir même si j’ai trouvé ce second tome légèrement en dessous du premier. Il faut dire que, passer juste après Devil et Honoria était un challenge de taille pour Vane et Patience. Pour autant, je reste toujours autant emballée par cette série et ses personnages, et je sais déjà que je ne vais pas tarder à me plonger dans le troisième tome !
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date : 22-11-2017
https://aliceneverland.com/2017/11/21/hate-to-love-penelope-douglas/

Après le très surprenant Dark Romance, j’étais curieuse de retrouver Penelope Douglas dans une nouvelle romance. C’est donc chose faite avec ce titre dont le résumé me plaisait énormément.

Je m’attendais à une histoire toute mignonnette. Un sentiment renforcé par un prologue allant dans un sens, évoquant les prémices d’une romance adolescente. Misha et Ryen sont correspondants depuis leur première année de collège. Une correspondance à laquelle chacun tient, basée sur des règles qui leurs sont propres. Au-delà de ce simple échange épistolaire, Ryen a fait promettre à Misha de ne jamais chercher à découvrir qui elle était, ni de la chercher sur les réseaux sociaux. Il faut dire que Rylen et Misha n’habitent qu’à quelques kilomètres l’un de l’autre. Mais, malgré la tentation de mettre un visage sur un nom, tous deux s’en sont tenus à cette règle. Jusqu’à ce que, lors d’une soirée, Misha entende quelqu’un prononcer le prénom de Ryen…

Hate to Love commence donc par un début assez classique. Un aspect plus que trompeur puisque, dès le début du second chapitre, on sent que quelque chose de grave et d’inaltérable s’est produit. Même si le lecteur arrive facilement à mettre le doigt sur cette raison, Misha et Ryen, eux, se perdent complètement. Et j’ai vraiment aimé la façon dont l’auteur a fait que cette histoire plutôt banale a vite évolué vers quelque chose de beaucoup plus sombre…

Avec des notions de vengeance, mensonge et duperie, la confiance devient un élément essentiel à la construction de cette histoire. Penelope Douglas apporte une profondeur essentielle à sa romance, et je ne m’attendais pas à de tels sentiments dévastateurs, littéralement. Le message de ce roman est magnifique, la reconstruction, la confiance en soi, mais aussi en autrui, ou encore l’abandon familial… L’histoire est certes sombre et destructrice et, pourtant, l’espoir est toujours là, parfois vacillant, mais toujours présent.

Pour conclure : je ne m’attendais pas à autant aimer ce roman. Moi qui pensais trouver ici une romance toute mignonne, j’ai été surprise par la profondeur et la puissance presque nocive que l’on retrouve dans cette histoire. Misha et Ryen sont deux personnages qui ont puisé leur force dans leur correspondance. Alors, quand cet élément vacille, ils vont devoir apprendre à s’ouvrir au monde et à sortir de leur coquille et ce malgré les événements et autres révélations qui surviennent. Hate to Love est un roman plus qu’addictif, avec des personnages forts et une histoire toute aussi intense…
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https://aliceneverland.com/2017/11/16/cynster-tome-1-la-fiancee-de-devil-stephanie-laurens/#more-36018

Premier tome d’une série qui en comporte plus de seize – oui oui –, La fiancée de Devil nous présente les premiers membres de la famille Cynster, une famille très ancienne connue pour son autoritarisme.

Honoria Wetherby se découvre contrainte d’épouser Sylvester Cynster, le duc de St-Ives autrement appelé Devil, « le diable », ce dernier profitant du fait qu’ils aient passé la nuit seuls, sans chaperon, dans un cottage à veiller sur le cousin mourant du duc. Cette proposition révolte Honoria puisque cela va à l’encontre de ses projets pour lesquels elle avait fait une croix sur tout projet de mariage et de famille en devenant gouvernante ; Honoria est obnubilée par l’idée de découvrir le monde et de voyager. Qu’à cela ne tienne, Devil est, quant à lui, obsédé par l’idée de faire d’Honoria son épouse…

J’ai vraiment adoré les personnages d’Honoria et de Devil. Ce dernier est le mâle alpha par excellence, sur lequel reposent de nombreuses responsabilités liées à son rang et à sa famille. Il sait ce qu’il veut, et est prêt à tout pour l’obtenir. Sa rencontre avec Honoria va faire des étincelles et il va tomber sous le charme de la jeune femme. En effet, Honoria est bien loin de l’image policée et elle n’hésite pas à tenir tête à ce duc qui se croit tout permis…

Stephanie Laurens nous fait entrer dans le vif du sujet dès les premières pages, et ne perd pas de temps à nous faire comprendre les intentions du duc. De plus, elle nous présente déjà certains membres de la famille Cynster, et j’ai beaucoup aimé découvrir les liens forts qui les unissaient. Sincèrement, ils forment tous une joyeuse bande drôle, têtue et parfois loufoque, et cela laisse déjà présager de futurs tomes tout aussi excellent que celui-ci.

Pour conclure : je suis tombée sous le charme des Cynster et j’ai déjà hâte d’en découvrir plus encore sur les membres de cette grande famille. La fiancée de Devil est un excellent premier tome qui remplit toutes les conditions pour nous faire passer un délicieux moment : une héroïne forte et têtue, un héros dominateur et tout aussi têtu, et une intrigue qui nous ouvre les porte sur un univers plein d’émotions, d’humour et d’aventures.. J’ai déjà hâte de découvrir la suite !
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https://aliceneverland.com/2017/11/14/je-te-hais-a-la-folie-tome-2-sara-wolf/

Ce second tome, je l’attendais avec impatience ! Je te hais… passionnément avait été un vrai coup de cœur et, après une telle fin, je trépignais à l’idée d’en découvrir la suite. Sans surprise, je me suis donc immédiatement plongée dans ce roman dès sa réception.

Ce fut un régal de retrouver Isis et sa personnalité si emblématique. Surtout que, dans ce tome, l’auteur nous entraîne véritablement dans la psychologie de ce personnage. On découvre un peu plus Isis, son histoire, son mal-être et son manque de confiance en elle malgré un entourage qui l’aime. Et c’était vraiment intéressant de se rendre compte à quel point les blessures passées peuvent marquer une personne à tout jamais.

Isis est une guerrière, une battante, mais elle ne peut également s’empêcher de chercher à découvrir les secrets qui lui sont cachés. Malgré son amnésie partielle, elle se souvient de tout et va poursuivre sa quête de la vérité. Elle va aussi apprendre à se reconstruire après l’évènement traumatisant qu’elle a traversé, et va devoir faire face à son avenir, mais aussi à son passé qui se rappelle à elle.

La relation entre Jake et Isis a évidemment pris un coup, cette dernière ne se souvenant que très peu de lui. Un prétexte pour l’auteur pour se focaliser cette fois sur Jake et Sophia. On en découvre un peu plus sur eux, leurs secrets et leurs actes passés qui ont marqués à tout jamais la bande de jeunes qu’ils étaient. De ce côté-là, de nouvelles révélations vont se faire, et Sara Wolf ne ménage pas vraiment son lecteur sur ce point. Quant à la fin… L’auteure maitrise parfaitement le cliffhanger et nous laisse une nouvelle fois, sur un final des plus cruel… Que va-t-il advenir d’Isis et de Jake après toutes ces épreuves ?

Pour conclure : j’ai replongé avec plaisir dans la suite de cette série qui m’a réservée de belles surprises, et j’ai retrouvé le personnage d’Isis, une héroïne tout simplement unique qui n’hésite pas à aller elle-même chercher la vérité. Pour autant, je reste un peu déçue par le personnage de Jake, qui reste complètement en retrait dans ce tome, et je trouve dommage qu’il soit aussi amorphe et pas aussi combattif que je l’aurais souhaité. J’attends tout de même la suite avec impatience, l’auteur sachant parfaitement faire son petit effet à la fin de ses tomes !
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https://aliceneverland.com/2017/11/13/elements-tome-4-the-gravity-of-us-brittainy-c-cherry/

Difficile de se dire que cette magnifique série est terminée, et pourtant… Brittainy C. Cherry a prouvé avec ces quatre tomes toute la grandeur de sa plume ainsi que sa capacité de se renouveler. Si je reste mitigée avec le deuxième opus, le premier et le troisième furent de magnifiques coups de cœur. J’étais donc un peu sceptique en commençant ce dernier tome, m’attendant par là à en être déçue, surtout après The Silent Waters qui a su me faire vibrer comme jamais.

Je ne pouvais pas mieux me tromper. The Gravity of us est une histoire intense, bouleversante, pleine d’amour et d’espoir, de deux êtres totalement opposés qui sont, pourtant, attirés irrémédiablement l’un vers l’autre. Lucy est un être solaire, un électron libre allié d’un esprit bohème et hippie. Graham est très terre à terre, et pessimiste, il ne connaît rien à l’amour et ne croit pas à cette notion complètement abstraite. Seuls les faits comptent, tout est une question de réalité. Après une première rencontre explosive, dans un contexte loin d’être favorable à tout prémices sentimentaux, Lucy et Graham vont se croiser et se recroiser. Comment prendre ses distances quand le destin lui-même décide de se jouer de vous ?

Je ne sais pas ce qui est le plus puissant dans ce roman : ses personnages, son intrigue, la force de ses émotions… ? Dans tous les cas, Brittainy C. Cherry a su une nouvelle fois me toucher en plein cœur. Je me suis retrouvée les larmes aux yeux à plusieurs reprises, sans trop savoir comment, et pourtant The Gravity of Us est un magnifique roman plein d’amour et d’espoir.

Il m’est très difficile de trouver les mots justes pour vous en parler, car c’est le genre de livre qui vous touche en plein cœur sans que vous n’arriviez à en comprendre la raison. Les choses sont ainsi, et le lecteur se doit de l’accepter sans chercher d’explications. Brittainy C. Cherry arrive ainsi à nous partager tellement d’émotions que je me suis sentie comme une éponge, cherchant à en absorber le plus possible jusqu’à en frôler le point de non retour.

Ce dernier tome clôt une magnifique série qui reste une des plus belles qui m’ait été donnée de lire en new romance. L’équilibre et la justesse de l’écriture de l’auteur sont sans égale : elle nous entraîne dans un maelstrom d’émotions sans pour autant tomber dans le trop dramatique. Il y a des évidences comme cela qu’il ne faut pas trop chercher à comprendre : la série Elements en fait partie, tout simplement.
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date : 12-11-2017
https://aliceneverland.com/2017/11/09/what-light-jay-asher/

C’est avec le succès de la série 13 reasons why que j’ai commencé à entendre parler de cette auteur. Pour autant, cette histoire ne m’attirait pas trop. Alors, quand j’ai vu la couverture de What light, tout simplement superbe, je me suis dit que c’était l’occasion idéale pour découvrir la plume de Jay Asher.

What Light est un roman délicieux qui sent bon noël ; on ne pouvait pas rêver mieux pour se mettre dans l’ambiance des fêtes de fin d’année. En effet, toute l’histoire tourne autour de Sierra et de sa famille qui, une fois par an, partent pour un mois à l’autre bout du pays vendre leurs sapins issus de leur sapinière. Durant ce mois, la vie de la famille ne tourne qu’autour de ces arbres à la forte symbolique durant la période des fêtes de fin d’années…

Sierra a l’habitude de quitter ses amies et son école durant cette période. Depuis qu’elle est toute petite, elle rejoint ainsi chaque année sa deuxième région dans laquelle l’attendent Heather et sa famille. On comprend vite de quelle façon Sierra est tiraillée par sa double vie : celle de la Sierra qui vit dans l’Oregon onze mois par an, et celle de la Sierra de Californie. Difficile pour elle de concilier ses deux vies, entre ses amies en Oregon qui ont de plus en plus de mal à la voir partir chaque année, et ses « autres » amis qui sont tout aussi importants pour elle.

Un mois, c’est peu dans l’année. Surtout quand l’effervescence de Noel arrive. Et, pourtant, cet unique mois va être synonyme de changement pour Sierra qui va mettre un pied dans le monde des adultes tout en se découvrant un peu plus. L’ambiance de Noël y est parfaitement représentée, et la relation entre la famille de Sierra et leurs sapins est vraiment belle et exceptionnelle à découvrir.

Et, au milieu de toute cela, une petite bulle de douceur éclot doucement. C’est avec le cœur attendri que j’ai regardé l’histoire évoluer, les sentiments de Sierra également. Au-delà de ça, j’ai également aimé la façon dont Jay Asher nous présente le côté malsain des rumeurs ; comment de simples on-dit peuvent détruire l’espoir d’une personne, comment un acte malheureux peut vous cataloguer à vie malgré vos bonnes actions…

What light, c’est une bonne dose d’espoir, d’amour et d’amitié… Le genre d’histoire cocooning que l’on savoure avec gourmandise. C’était tout mignon, tout doux, et j’ai passé un bon moment dans cette atmosphère des fêtes de fin d’année. Le roman idéal pour se mettre dans l’ambiance de Noël !
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date : 12-11-2017
https://aliceneverland.com/2017/11/10/les-yeux-de-sophie-jojo-moyes/

Après ma découverte du précédent roman de Jojo Moyes, une auteur dont j’avais toujours entendu le plus grand bien, j’avais envie de la retrouver à nouveau dans une autre de ses histoires. J’ai donc saisi l’occasion de la sortie de son nouveau roman pour continuer ma découverte de cette auteur…

Je suis une amoureuse des histoires dans l’histoire ; de ces romans qui lient deux récits à des époques différentes mais qui, pourtant, sont en lien l’une avec l’autre. Le résumé de Les yeux de Sophie me correspondait donc complètement, j’étais sous le charme avant même de commencer ce livre et j’étais curieuse de voir comment Jojo Moyes allait développer son intrigue.

Les yeux de Sophie est complètement différent de Sous le même toit, seul roman de cette auteur que j’avais déjà lu. Et j’ai été bien plus convaincue cette fois. Ici, tout se fait en délicatesse, avec une certaine poésie ; Jojo Moyes nous entraine à travers les époques à la découverte des histoires de Sophie et de Liv, deux femmes liées par l’histoire d’un simple tableau.

Dès le départ, on fait la connaissance de Sophie qui vit dans la France occupée de 1916. Sans nouvelle de son mari, parti au front, elle n’a pas le temps de s’apitoyer puisqu’elle doit à la fois gérer son hôtel restaurant ainsi que ses petits neveux et nièces. Toutes les décisions qu’elle va prendre vont aller dans l’intérêt des êtres qui lui sont chers, Sophie cherchant à les protéger de l’horreur de la guerre. Mais certains de ses choix vont être très mal vus par son entourage…

J’ai très vite été touchée par la personnalité solaire de Sophie, et par son courage. Cette dernière est très maternelle, très altruiste, et je me suis vraiment imprégnée de son personnage. J’ai aimé découvrir son histoire, sa « relation » avec Herr Kommandant, son amour indéfectible pour son mari, et aussi son lien avec le tableau peint par ce dernier, Les yeux de Sophie, une véritable ode à l’amour. J’ai été émue par son histoire, j’ai vraiment ressenti son vécu, sa vie, ses sentiments, et tout cela m’a bouleversée de la plus belle des manières

Et puis, d’un coup, me voilà propulsée dans le présent, aux cotés de Liv, une jeune veuve renfermée sur elle-même. Cette dernière est en possession du tableau, ultime cadeau de son défunt mari. Or, voilà que ce tableau se retrouve à présent réclamé par sa famille. Liv va devoir se battre, et va émerger peu à peu de la léthargie dans laquelle elle s’était enfermée. Et c‘est à travers la vie de Liv que l’on va découvrir ce qu’il était advenu de Sophie…

J’ai beaucoup aimé le message que véhicule ce roman. La force de cette histoire demeure vraiment dans ce double récit, cette relation entre passé et présent que relie un simple tableau. Je reste tout de même un peu plus mitigée sur la partie contemporaine, le personnage de Liv m’étant apparu assez terne en comparaison de celui de Sophie qui marque très fortement la première partie du roman. Peut être un peu trop d’ailleurs car, si l’histoire de Sophie m’a paru fluide et limpide, celle de Liv me semblait trainer en longueur.

Dans tous les cas, je suis tombée amoureuse de cette histoire et Jojo Moyes a merveilleusement réussi à conjuguer passé et présent. Elle nous entraine dans son récit de la plus belle des façons et m’aura touchée à de nombreuses reprises. Je ne peux vraiment que vous conseiller cette histoire, douce et puissante à la fois, car les sentiments que l’on découvre dans ce roman sont d’une pureté incroyable…
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https://aliceneverland.com/2017/11/06/calendar-girl-tome-11-novembre-audrey-carlan/

Mia arrive au bout de son voyage avec cet avant-dernier tome. Aux côtés de Wes, Mia évolue, tant dans sa vie professionnelle que personnelle. Ce tome nous parle d’espoir, de futur et commence la conclusion de cette série de la plus belle des façons.

A l’occasion de Thanksgiving, Mia, devenue depuis peu présentatrice télé, va organiser une émission spéciale autour de cette fête. C’est l’occasion idéale pour revoir certains personnages ayant marqué la série, comme Anton le latin lover ou encore Mason le joueur de base ball.

J’ai beaucoup aimé l’évolution du couple Mia & Wes, mignons à souhait, et j’ai retrouvé tout ce qui m’avait tant charmée en Wes dans Janvier. J’ai également apprécié la façon dont Wes, notre Mister Janvier, va découvrir certains de ses successeurs. La famille est au centre de ce tome, l’amour également, et l’espoir aussi. Ce qui fait de ce onzième opus un prologue à l’épilogue qui va sûrement marquer le mois de décembre ; comme si la boucle était bouclée.

Novembre marque donc la première étape de la conclusion de cette série qui nous aura accompagnés tout au long de l’année. Les bonnes nouvelles sont de mises, les sentiments également. On commence à voir le futur probable de nos personnages se dessiner, et j’ai hâte de voir comment Audrey Carlan va définitivement conclure les aventures de Mia dans le prochain et dernier tome…
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https://aliceneverland.com/2017/11/07/les-insurges-tome-3-domination-elle-kennedy/

Cette série d’Elle Kennedy m’aura agréablement surprise avec ses deux premiers tomes. En effet, le monde dystopique décrit jusque-là par l’auteur, et la façon de vivre au jour le jour des insurgés offre au lecteur un cadre original et érotique à cette new romance. Ainsi, après les couples de Connor et d’Hudson, et de Lennox et Jamie, j’étais curieuse de découvrir ce troisième et dernier tome.

Je m’attendais à un tome sur Reese et Rylan, que l’on voit se tourner autour depuis le début. Et, pourtant, les premiers chapitres nous montrent que ce couple va être bien plus complexe, puisque c’est un ménage à trois avec Sloan, le conseiller de Reese, qui se profile. Si Elle Kennedy nous avait déjà habitués à ce genre de scène dans les deux tomes précédents, j’avoue que je ne m’attendais pas à ce que cela soit au centre de cet ultime tome. Pour autant, les parties entre Rylan et Sloan m’ont bien plus captivée que lorsque Reese était présente.

Il faut dire que Rylan est un personnage auquel je me suis beaucoup attachée précédemment. A l’inverse, j’avais beaucoup de mal avec le personnage de Reese, qui va toujours de pair avec son alter ego et conseiller, Sloan. Je trouvais que c’était une garce froide et hautaine, et ce tome ne m’aura pas vraiment fait changer d’avis à son encontre. Si son comportement trouve des explications dans sa relation précédente, mais aussi les responsabilités qui pèsent sur ses épaules, je n’ai tout de même pas réussi à l’apprécier, et je trouvais presque dommage que Rylan se soit autant entichée d’elle.

Heureusement, c’est l’aspect dystopique du roman qui m’aura, cette fois, plus convaincue même si, là encore, la romance prend parfois trop le pas sur cette partie-là du récit. Surtout que, une fois de plus, Elle Kennedy reste parfois trop en surface, et certains passages manquent cruellement de développement. Un point que je trouve dommage car l’auteur a créé un monde dont je voulais en savoir plus et que j’étais curieuse de voir véritablement évoluer.

Pour conclure : je n’ai pas du tout accroché à cette romance à trois entre Rylan, Reese et Sloan. Au-delà de ce trinôme, c’est surtout le personnage de Reese qui m’a laissée indifférente. Sincèrement, je me dis que l’auteur aurait simplement pu proposer un plan Rylan / Sloan que cela m’aurait moins dérangée. Mais Reese m’a exaspérée et je n’ai pas du tout adhéré à sa personnalité, ce qui a gâché mon plaisir sur une bonne partie du roman. J’aurais également préféré qu’Elle Kennedy se focalise un peu plus sur l’univers qu’elle a construit. Les insurgés reste donc une série assez unique en son genre et, si ce dernier tome ne m’aura pas du tout séduite, j’ai tout de même beaucoup aimé découvrir Elle Kennedy dans ce style beaucoup plus hot !
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https://aliceneverland.com/2017/11/03/les-chroniques-de-mackayla-lane-integrale-karen-marie-moning/

Voilà une série dont j’avais toujours entendue parler mais qui dormait dans ma bibliothèque depuis des temps immémoriaux – si si. J’ai donc profité tranquillement de mes vacances pour en découvrir le premier tome… et je les ai finalement tous enchainés en moins de deux jours. #oups

Je ne vais donc pas vous parler de la plume ultra addictive de Karen Marie Moning. Je pense que vous avez déjà dû comprendre que je ‘ai pas pu lâcher ces cinq tomes et que je les ai dévorés les uns après les autres. Mais une chose est sûre : l’auteur a créé ici un univers surprenant, et sa mythologie vaut carrément le détour.

Toute cette série possède une sacrée cohérence, de la première à la dernière page. Alors, oui, il y a quelques longueurs mais, à mon sens, ses dernières étaient nécessaires. En effet, de nombreux passages trouvent leur sens au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire, et je n’ai pu que restée très agréablement surprise en constatant de quelle façon les rouages s’enclenchaient les uns après les autres avec un mécanisme aussi précis que celui d’une horloge.

Cette histoire, guidée au départ par un fil rouge plus que normal – le désir de vengeance d’une jeune fille désirant retrouver le meurtrier de sa sœur – est la parfaite illustration de l’effet papillon. Cette simple décision va avoir des conséquences que MacKayla n’aurait jamais pu imaginer, et c’est dans une véritable quête qu’elle va se lancer, tant pour se découvrir que pour sauver le monde. Rien que ça.

Karen Marie Moning nous plonge ici dans sa version revisitée de la thématique des Faës. Et elle a pensé à tellement de chose qu’elle se réapproprie complètement leurs légendes. Seelies, Unseelies et autres créatures dignes de nos cauchemars émergent de ce monde et font de la ville de Dublin leur terrain de chasse. Ici, on n’est pas dans une romance fantasy, et Karen Marie Moning n’épargne ni ses personnages, ni son lecteur qui découvre des scènes dépassant parfois l’entendement. Je ne cache pas avoir eu du mal devant certaines et qu’il m’était très difficile de ne serait-ce qu’imaginer ce qu’il se passait dans ce roman.

Heureusement, l’auteur n’est pas insensible pour autant, et nous offre un book boy friend délicieux au possible en la personne de Jericho Barrons. Le gus, on en mangerait matin midi et soir ! Ses échanges avec MacKayla sont divins, drôles et plein de désir sous-jacent. Mais, là encore, l’auteur prendra son temps et ne tombera pas dans la facilité de la précipitation. Ce qui n’est pas plus mal, car les scènes entre Jericho et MacKayla n’en sont que plus délectables encore.

Pour conclure : cette série est tout simplement excellente, tant de par son univers que son intrigue. L’auteur nous entraine de surprises en surprises, et certaines révélations nous tombent dessus sans que l’on ne les ait vues venir. Et, même quand on pense avoir deviné quelque chose, Karen Marie Moning se régale à renverser toutes nos certitudes. L’auteur a construit un monde fantastique surprenant qui nous emporte dans une Irlande mystique qui regorge de secrets et de mystères. J’ai adoré cette découverte, et je songe déjà à craquer pour la saga spin-off de cette séries, Les chroniques de Dani Mega O’Malley.
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