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Commentaires de livres faits par Kesciana

Extraits de livres par Kesciana

Commentaires de livres appréciés par Kesciana

Extraits de livres appréciés par Kesciana

https://aliceneverland.com/2018/11/28/les-lecons-damour-dalice-wells-sara-wolf/

Alice Wells est une tête. Une grosse tête. Elle ne vit que pour les cours, son temps libre n’est consacré qu’à ses révisions et sa maison, c’est la bibliothèque. Alors, ses surnoms de Robot Girl ou de reine de glace, elle les trouve parfaitement adaptés. Même si cela lui fait mal. Alice a donc décidé de sortir de sa coquille, de s’ouvrir aux autres. Enfin, surtout envers Theo, son crush à l’université. Ce qu’elle ressent pour lui, c’est forcément de l’amour, non ? Difficile à dire quand on n’a jamais éprouvé ce genre de sentiments. Mais, pour cela, il faudrait déjà qu’Alice sache comment aborder un garçon. Alors, qui de mieux que Ranik Manson, le playboy du campus, pour lui donner des cours dans cette matière ?

Alors oui, dès le résumé, on sait déjà comment l’histoire va se terminer. Et pourtant, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, bien au contraire ! Toute la magie de cette histoire réside dans ses personnages, principaux comme secondaires. Sara Wolf nous fait clairement comprendre ici qu’il ne faut jamais s’arrêter à sa première impression, et que l’aspect extérieur ne nous permet pas de juger autrui.

Alice est une jeune femme à la fois naïve et cynique, au ton mordant. Elle peut paraitre snob, hautaine et glaciale. Mais c’est dû à une vraie carrence. Car si Alice est incollable sur presque tout, elle n’y connait rien en matière de contact humain, de sociabilité. A l’inverse, Ranik parait libre, sans attache, et je m’en-foutiste. Il semble profiter de sa vie au jour le jour sans se soucier des autres. Deux êtres qui, sur le papier, tout oppose. Mais les choses sont loin d’être ce à quoi elles ressemblent. Ranik et Alice vont l’apprendre à leurs dépends, mais pour le plus grand plaisir du lecteur.

Sara Wolf arrive à transformer cette histoire simple, normale et banale, en une romance explosive, bourrée d’humour. Ranik et Alice ont deux fortes personnalités, et vont devoir apprendre à se connaitre, à s’apprivoiser avant de se comprendre. Et, plus on en découvre, plus on s’attache à eux, forcément. J’ai donc passé un délicieux moment à leurs côtés, un moment qui s’est fini un peu trop rapidement à mon gout…!
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date : 26-11-2018
https://aliceneverland.com/2018/11/26/irish-war-amheliie-et-maryrhage/

La guerre d’Irlande est un sujet qui m’a toujours intriguée mais que je n’avais, jusque-là, jamais retrouvé en littérature. En plantant le décor dans cette Irlande du Nord à feu et à sang au début des années 90, les auteurs nous offrent ainsi un amour impossible à la Roméo et Juliette, dans un monde, une époque pourtant pas si éloignés de la notre…

Kenan appartient à une famille fidèle à l’IRA, l’Irish Republican Army (ou Armée Républicaine Irlandaise) qui combat depuis près d’un siècle contre la présence britannique sur sa terre et lutte pour la réunification d’une seule et même Irlande. S’il a toujours été un combattant actif dans sa lutte, dans la continuité des opinions véhiculées par sa famille, Kenan va, petit à petit, remettre en cause tout ce en quoi il croyait. Une remise en cause à laquelle Eireen, jeune protestante luttant contre l’Ira et dévouée à la cause britannique, n’est pas totalement étrangère…

Je ne connaissais pas trop la guerre ayant ravagé l’Irlande du nord au début des années 90. A l’heure du Brexit où l’Irlande du Nord est à nouveau devenu un sujet brûlant, j’étais donc autant curieuse d’en apprendre plus sur l’aspect historique de cet événement que d’en découvrir cette romance qui l’avait déjà séduite par son simple résumé.

J’ai eu un vrai coup de coeur pour Kenan, dont l’évolution et la lutte constante m’ont beaucoup touchée. Kenan va d’abord se battre pour sa famille, puis pour son bonheur avant tout. Il va devoir faire des choix, prendre position, et s’affirmer pour espérer avoir droit au bonheur qu’il recherche, même si cela doit aller à l’encontre de sa famille. Son combat m’a terriblement émue, et j’avais presque peur de découvrir comment tout cela aller pouvoir se terminer tant l’histoire paraît incertaine, à l’instar de l’atmosphère ambiante dans cette région d’Irlande à cette époque.

Et, encore une fois, je suis admirative de la façon avec laquelle Amhéliie et Maryrhage arrivent à nous plonger dans ce monde. Les mot sont justes, et on ressent tout le travail de recherche qui a été accompli par-derrière pour nous livrer un décor qui colle le plus fidèlement possible à la réalité. J’y étais, aux côtés de Kenan et d’Eireen, j’ai vu ce qu’ils ont vu, j’ai assisté à la naissance de leurs sentiments, mais aussi à la naissance de quelque chose de plus grand encore. Et c’était magnifique, tout simplement.

Irish War est une romance comme je les aime, qui arrive à me toucher en plein cœur par une romance forte et imprévisible, des personnages puissants et charismatiques, mais surtout qui s’ancre dans une réalité historique sans trop en faire non plus. J’ai eu un merveilleux coup de cœur pour cette histoire qui m’aura fait passer par une myriade de sentiment. Une romance magnifique que je ne peux que vous inviter à découvrir à votre tour ; laissez vous tenter par le regard envoûtant de Kenan… !
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date : 25-11-2018
https://aliceneverland.com/2018/11/19/licorne-power-caitlin-doyle-laura-korzon/

Avec la mode des licornes, il n’est pas étonnant de voir fleurir un peu partout des ouvrages et autres objets sur ces êtres fantastiques. Il ne m’a donc pas fallu longtemps pour être attirée par ce petit livre, curieuse de voir ce qu’il pouvait bien apporter.

Alors, oui, un guide sur les licornes, ça peut faire sourire. Un guide sur des créatures qui n’existent pas, il faut le faire quand même. Mais les auteures ne se sont pas arrêté à cela.

Licorne Power est un très bel ouvrage plein de bonne humeur, d’anecdotes drôles et historiques à la fois, aussi décalées que réelles. Mais, surtout, j’ai adoré tout le positivisme qui s’en dégage.

Ce livre nous pousse ainsi à voir le monde à travers les couleurs de l’arc-en-ciel, en saupoudrant la vie de paillettes et de poussière féérique.

Alors oui, il n’est pas forcément très utile. Mais les amoureux des licornes se régaleront des infos disséminées dans ce petit livre. Tout comme ils adoreront les recettes de gâteaux arc en ciel, de milk-shake multicolores and co.

Les autres apprécieront tout le côté positif et la bonne humeur que l’on y retrouve. C’est frais, léger et sensible. De quoi redonner le sourire et de rajouter du pastel dans son quotidien
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https://aliceneverland.com/2018/11/20/from-new-york-with-love-tome-3-clair-de-lune-a-manhattan-sarah-morgan/

Retrouver Sarah Morgan, c’est comme plonger à chaque fois dans un cocon de douceur. J’aime énormément cette auteure ainsi que ses romances pleines de tendresse. Alors, après avoir suivi cette série sur déjà cinq tomes, je n’ai donc pas hésité à me lancer dans celui-ci.

Mais c’est la première fois qu’un roman de Sarah Morgan ne me transporte pas plus que cela. Je n’ai pas réussi à mettre le doigt sur le pourquoi du comment, mais les personnages, Harriet et Ethan, ne m’ont pas du tout convaincue.

Pourtant, tout est fait pour que l’on s’attache à eux. Un médecin brillant et avenant, tendre avec ses patients mais que le travail a rendu quelque peu cynique envers les autres. Et une jeune femme, manquant d’assurance en elle, qui reprend sa vie en main. Mais, je ne sais pas, l’alchimie n’a pas fonctionné, et je suis restée spectatrice de cette histoire, sans me sentir transportée par la romance que je découvrais.

Il faut dire que, de base, je ne suis pas une fan d’animaux. Les chats, les chiens, c’est mignon, mais ce n’est pas mon dada. Le problème, c’est que la vie d’Harriet tourne autour de ces créatures à quatre pattes. Elle leur voue un amour sans borne, une amour que je n’ai pas pu comprendre. De ce fait, je n’ai pas ressenti d’empathie envers Harriet, et je ne me suis pas attachée à elle plus que cela.

L’histoire m’a donc fait passer un bon moment, mais sans plus. Harriet et Ethan sont mignons, mais leur romance m’a paru plus prévisible qu’autre chose. Clair de Lune à Manhattan reste tout de même une belle romance de Noël, parfaite à lire en cette saison. Dommage que, pour moi, la magie de Sarah Morgan n’ait pas fonctionné cette fois…
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date : 25-11-2018
https://aliceneverland.com/2018/11/25/sinners-tome-4-furious-lj-shen/

En commençant ce quatrième tome, je m’interrogeais sur le parti pris par LJ Shen de mettre en avant le personnage de Bane. Il faut dire que ce dernier, rencontré dans le tome précédent, ne m’avait pas spécialement marquée, et je ne voyais pas trop l’intérêt de le placer au centre de l’histoire de ce quatrième opus.

Bane est tout ce que je déteste chez un homme : il joue de son physique, s’accorde du bon temps avec quasiment toutes les femmes de la ville, et est prêt à tout pour faire fructifier ses commerces. Il a ses raisons, certes de bonnes raisons. Mais j’ai eu beaucoup de mal avec sa façon de voir les choses, sa façon de faire pour atteindre son but.

Et puis, pour pouvoir valider son nouveau projet, le destin lui met Jesse sur son chemin. Une jeune femme qui vit calfeutrée chez elle et qui s’est arrêtée de vivre suite à une violente agression dont elle fut la victime. Jesse et Bane n’ont rien en commun et, pourtant, tous les deux rebus de la ville, ils vont réussir à se trouver, à se guérir, à avancer vers un avenir qu’ils ne s’étaient jamais autorisé à ne serait-ce qu’imaginer…

Si Bane et Jesse sont très mignons et touchants, je n’ai malheureusement pas réussi à être séduite par leur romance. Il faut dire que l’histoire de Jesse est très sombre, violente, et tout simplement horrible. Dès le départ, l’auteure nous fait comprendre ce qui lui est arrivé, un acte tout simplement insoutenable. Et, si cela avait été la seule chose, j’aurais peut être pu mieux m’attacher au récit. Mais non. Plus l’histoire avance, plus ont découvre que les souvenirs de Jesse ne sont que la surface immergée de l’iceberg. Et, plus on plonge, plus on découvre toute l’horreur de son histoire. Et là, ça faisait trop.

Je ne suis pas contre certains évènements difficiles en romance. Après tout, ce sont des choses qui arrivent, malheureusement. Mais là, j’avais l’impression que ça frôlait la surenchère. Surtout, en créant tout ce passif à son héroïne, j’avais le sentiment que l’auteure ne prenait pas le temps d’aborder sa reconstruction. Sincèrement, réussir à surmonter tout cela grâce à la présence et à la belle gueule du héros masculin, ça faisait trop léger pour moi. Il me manquait tout un aspect psychologique pour vraiment y croire, ce que, malheureusement, l’auteure n’a pas assez approfondi à mon gout.

Ce tome ne m’aura donc pas convaincue. J’étais sceptique sur le personnage de Bane mais, finalement, c’est la trame même du récit qui ne m’a pas séduite. Je n’ai pas retrouvé le piquant de la plume de LJ Shen, ni le mordant qu’elle avait su, jusque là, conférer à ses personnages. Je préfère rester sur un meilleur souvenir avec les trois tomes précédents.
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https://aliceneverland.com/2018/11/18/le-grand-nord-tome-3-secrets-sarina-bowen/

Sarina Bowen aura incontestablement marqué ma fin d’année 2018 avec les trois premiers tomes de sa série Le Grand Nord. Des personnages que j’ai vraiment pris plaisir à découvrir, dans le cadre idyllique du Vermont.

Cette fois, c’est au tour de Zach de se dévoiler. Zach était un personnage bien mystérieux dont l’auteure nous avait déjà donné quelques clés pour mieux le comprendre dans les deux tomes précédents. Pourtant, Sarina Bowen a encore réussi à me surprendre avec un héros atypique, pur et terriblement normal malgré ce qu’il a traversé.

C’est ce qui me plait énormément dans cette série, cette façon dont l’auteure rend exceptionnelle une histoire d’amour somme toute assez simple. Mais l’accent est mis dans les détails, dans la perception que le lecteur a de l’environnement, de l’ambiance et des personnages. J’ai tout simplement, à chaque fois, l’impression de rentrer à la maison et de retrouver de vieux amis qui me racontent leur histoire.

Zach n’a pas une histoire facile. Il a grandi dans une sorte de secte, coupé du monde, et n’a pu s’en détacher qu’à ses 19 ans. Depuis quelques années, il réapprend tout simplement à vivre et profite des plaisirs les plus simples. Zach est innocent, mais pas naïf. Il est juste heureux de ce qu’il a, de sa liberté, de sa situation, de ses amis et de la famille qu’il s’est trouvée, et n’en demande pas plus. Comme s’il avait l’impression qu’il risquait de tout perdre, et qu’il n’est que de passage dans la vie des autres.

Avec l’arrivée de Lark, Zach va découvrir une autre partie de lui même, un aspect plus protecteur, plus égoïste. Il va enfin chercher à posséder quelque chose, quelqu’un, même s’il semble ne pas en avoir le droit. Zach va autant apporter à Lark qu’elle même va lui apporter. Même si tout ne sera pas facile, Lark ayant de terribles démons loin de la laisser tranquille…

Je me suis régalée avec ce troisième tome qui nous plonge encore plus dans le quotidien des membres de la ferme Shipley. Si Zach et Lark sont au centre de cet opus, l’auteure n’en oublie pas pour autant le reste de la famille. Sans surprise, j’ai passé un délicieux moment, et j’ai encore plus hâte de retourner dans le Vermont avec la suite de cette série !
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https://aliceneverland.com/2018/11/17/enquetes-surnaturelles-tome-1-les-reliques-de-lau-dela-laura-spinella/

En général, j’ai tendance à fuir les romances parlant de près – ou de loin – d’enquête. Ce n’est pas vraiment mon dada, et ce n’est pas faute d’avoir essayé quelques « incursions » dans cette thématique, sans succès. Pourtant, ce roman m’a attirée, de part sa couverture, mais aussi son résumé, me rappelant la série Ghost Whisperer.

Aubrey possède un don, qui se rapproche plus pour elle d’une malédiction. En effet, elle peut entrer en contact avec les esprits des défunts qui ne sont pas passés « de l’autre côté ». Mais Aubrey fait tout ce qui est en son pouvoir pour juguler ce don. Elle rêve d’une vie tranquille, avec une famille tranquille, dans une bourgade toute aussi tranquille. Elle y est arrivée. Enfin presque.

Parce que, malgré tous ses efforts, les fantômes sont loin de la laisser tranquille. Et lorsque Levi St John est de retour dans la rédaction du journal où elle travaille, suite à la découverte du corps d’une jeune fille disparue depuis plus de vingt ans, elle ne sait pas encore à quel point elle son implication dans l’enquête va réveiller de nombreux fantômes du passé…

Dans l’ensemble, j’ai été agréablement surprise par ce roman. Il faut dire que j’y allais un peu en mode « découverte », ne sachant pas si j’allais accrocher ou non à ce mélange enquête et paranormal. Et, il faut dire que c’est l’aspect que j’ai le plus apprécié dans ce roman.

Laura Spinella arrive parfaitement à marier les deux univers. Le surnaturel n’apparait pas trop tiré par les cheveux et s’insère aisément dans l’ambiance du roman. J’ai également beaucoup apprécié la façon dont l’enquête est menée. Je n’arrivais pas du tout à cerner le coupable, malgré les nombreux indices disséminés tout au long du roman. J’ai donc été très étonnée par les révélations finales que je n’avais pas du tout vu venir.

Par contre, je reste une peu plus mitigée sur le reste du roman. Les personnages sont agréables et sympathiques, mais ils ne m’ont pas fait rêver plus que cela. Tout comme la romance, un peu trop transparente à mon goût pour me faire rêver.

J’ai quand même apprécié ce premier tome. Aubrey et Levi sont des personnages intéressants, mais j’ai bien plus aimé l’aspect surnaturel du roman, ce mélange entre enquête et fantômes que l’auteure réussit très bien. Je serais bien curieuse de voir ce qu’une suite pourra donner…!
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date : 16-11-2018
https://aliceneverland.com/2018/11/16/never-again-sarah-dessen/

Une couverture magnifique, un résumé parfait… Encore une fois, Sarah Dessen nous livre une pure merveille !

Sydney est une jeune fille qui a du mal à exister, à être visible auprès de son entourage. Surtout après les frasques de son frère ainé qui ont conduit ce dernier en prison. Mais, même en l’absence de Peyton, Sydney voit toujours sa vie régentée autour de lui, comme une ombre planant au dessus d’elle. Sydney cherche à se faire entendre, à exister, aux yeux de ses parents, de ses amis, tout en vivant avec une culpabilité qui ne devrait pas être la sienne. Comment continuer à se construire dans de telles circonstances ?

Encore une fois, j’ai été incroyablement touchée par les personnages de ce roman, principaux comme secondaires, mais aussi par l’histoire en elle-même. Sarah Dessen n’a pas son pareil pour trouver les mots justes et parfaitement adaptés aux situations qu’elle nous présente. Joie, tristesse, malaise, espoir… L’auteure nous fait passer par une myriade d’émotions qui s’inscrivent en nous et nous plonge complètement dans l’ambiance du roman.

Sarah Dessen ne change pas de ses habitudes et évoque de nombreux thèmes dans cette histoire. Des thématiques difficiles mais qu’elle aborde avec une tendre douceur presque maternelle. L’écriture de cette auteure fait du bien, tellement de bien, qu’il m’est impossible de ne pas absorber tout ce qu’elle cherche à nous transmettre.

En l’occurrence, je me suis une nouvelle fois régalée. C’est un vrai plaisir de retrouver de nouveaux titres de Sarah Dessen, et je remercie sincèrement les éditions Lumen pour rééditer cette auteure. Sarah Dessen a un réel talent pour parler au cœur de son lectorat, et ce fut une magnifique histoire, pleine d’émotions brutes, que j’ai découverte ici. Une vraie petite merveille que je vous invite fortement à découvrir à votre tour !
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https://aliceneverland.com/2018/11/14/capitaine-rosalie-timothee-de-fombelle-isabelle-arsenault/

Je ne connaissais pas du tout Timothée de Fombelle malgré tout le bien que j’avais pu en entendre. J’ai donc été très surprise de constater qu’il était l’auteur de cet adorable petit livre dont la couverture m’a immédiatement attirée.

En cette période de commémoration de la fin de la première guerre mondiale, le sujet de ce roman ne pouvait pas se trouver plus adapté. Hiver 1917. Rosalie, du haut de ses cinq petites années (et demi), a un quotidien bien loin d’être normal pour une petite fille de son âge. Son père est parti faire la Grande Guerre, tandis que sa mère se doit de travailler à l’usine d’armement. Alors, au milieu de ses rêveries, cachée au fond d’une classe remplit de garçons, Rosalie s’invente une mission. Une mission pour ramener le bonheur dans les yeux de sa maman. Une mission pour ramener son papa…

Malgré le sujet de ce roman, l’histoire est abordée avec douceur et poésie, sans en oublier la gravité de l’évènement raconté. Le devoir de mémoire, ce besoin de transmettre les évènements, peut passer également à travers la littérature. Et ça, Timothée de Fombelle l’a bien compris, et il nous offre ici un roman délicat mais aussi, et surtout, très intelligent.

A travers des mots plein d’innocence, à travers les pensées de cette petite fille de 5 ans, aux cheveux aussi flamboyants qu’une lumière dans la nuit, Timothée de Fombelle nous plonge dans son quotidien, mais aussi dans celui des habitants de ce petit village. C’est naïf, enfantin, mais tellement fort et puissant... En seulement 65 petites pages, je peux vous dire que l’auteur a réussi à m’émouvoir comme jamais.

Les illustrations d’Isabelle Arsenault sont toutes aussi magnifiques, sombres mais lumineuses à la fois. Elles apportent de l’espoir dans la nuit noire. Et les cheveux de Rosalie, cette petite fille parfois transparente, trop transparente… Finalement, on ne voit qu’elle, page après page…

Ce livre est une merveille, un vrai bijou qui, malgré son format, ne s’adresse pas qu’aux plus jeunes. J’ai été sidérée par la puissance des émotions que Timothée de Fombelle fait passer, mais aussi par sa capacité de se faire la voix de cette adorable petite capitaine..

Un énorme coup de coeur que je ne peux que vous inciter à découvrir à votre tour !
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https://aliceneverland.com/2018/11/13/la-couleur-du-mensonge-tome-2-le-parfum-de-la-trahison-erin-beaty/

J’avais tellement, tellement aimé le premier tome de cette série que je trépignais d’impatience à l’idée d’en découvrir la suite.

Il faut dire que j’avais été conquise par le personnage de Sage, une jeune fille qui ne voulait pas se réduire au rôle qu’on lui imposait et qui cherchait à apporter sa contribution au royaume. Il faut dire que Sage sait se glisser dans n’importe quel rôle. Elle se rappelle du moindre détail, et a aussi une oreille attentive : elle arrive ainsi à relever les incohérences des situations qui se présentent à elle. Une espionne un peu malgré elle, même si cela lui plait quelque peut de prouver qu’elle peut, elle aussi, être utile, à sa façon, loin de l’image de la simple préceptrice qu’on aimerait lui donner.

L’histoire reprend près de neuf mois après la fin du premier tome. Sage a fait sa place auprès de la Reine en devenant le professeur de ses enfants. Malgré tout, Alex lui manque. Ce dernier étant toujours en mission pour la Couronne, ils ne peuvent donc ce voir qu’en coup de vent quand il revient au palais faire ses rapports. Jusqu’au jour où le jeune capitaine se voit confier une nouvelle mission. Une mission dont pourrait dépendre l’avenir du royaume. Une mission dans laquelle Sage va se glisser également, allant ainsi à l’encontre des souhaits de son fiancé.

Cette fois, Erin Beaty nous fait explorer de nouvelles contrées. On en découvre ainsi beaucoup plus sur les trois royaumes, mais aussi sur leur histoire passée, et les conséquences de leurs guerres incessantes. C’est l‘occasion également d’en apprendre bien plus sur les spécificités qui sont propres à chacun de ses peuples, et j’ai adoré la perspective que cela à ouvert pour ce tome et pour le prochain à venir.

Au delà de ça, je suis toujours aussi fan du couple formé par Sage et Alex. Ils sont justes trop mignons, ne reniant pas leurs sentiments l’un pour l’autre mais ne laissant pas tomber pour autant leurs obligations respectives. Je regrette juste que Sage soit toujours aussi tête brulée qu’avant. A trop garder les informations qu’elle découvre pour elle, au lieu d’en parler à son fiancé (et capitaine), elle devient ainsi la source d’un bon nombre de méprises. Des situations qui se seraient déroulées d’une autre façon si elle avait agit avec moins de réserve et d’impulsivité.

Pour le reste, j’aime toujours la façon avec laquelle Erin Beaty nous plonge dans son imaginaire, au coeur des intrigues politiques qui régentent les royaumes de ce monde. Ce tome est dans la continuité du premier, même si je l’ai trouvé un chouïa plus prévisible. Mais Sage est une héroïne toujours aussi marquante, qui nous entraine dans des aventures qui la dépassent. J’ai hâte de voir vers quoi l’auteure va nous embarquer pour le troisième et dernier tome…
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https://aliceneverland.com/2018/11/12/terre-de-brume-tome-1-le-sanctuaire-des-dieux-cindy-van-wilder/

Depuis le Bouleversement, le monde est recouvert d’une Brume stagnante et corrosive. Les humains survivants n’ont pu que se réfugier sur les sommets émergents de cette brume, seule surface désormais habitable, mais aux ressources et à la place très limitées. Ces sommets sont dirigés par des Sanctuaires et les Prêtres qui y habitent. Des Prêtres aux pouvoirs liés aux éléments. La vie est difficile, mais le monde continue de tourner. Jusqu’à ce que la Brume se réveille, et passe à l’attaque.

Cindy Van Wilder pose ici les bases d’un nouveau monde fantasy entrainant, plein de curiosités et de mystère. J’ai été étonnée de la rapidité avec laquelle je me suis immergée dans cet univers, simple à comprendre et si singulier à la fois. Comme d’habitude, l’auteure réussit à nous embarquer dans son imaginaire et de nous balader dans sa mythologie.

J’ai dévoré ce premier tome, même si j’ai l’impression de rester un peu sur ma faim. Il faut dire qu’il y a tant à aborder que certains aspects de l’histoire restent encore bien mystérieux. D’un autre côté, cela laisse présager une suite qui nous réservera bien des surprises et autres révélations !

En somme, un premier tome qui nous permet de découvrir le nouveau monde fantasy de Cindy Van Wilder et qui me rend curieuse de découvrir dans quoi l’auteure va nous embarquer avec les prochains tomes…!
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https://aliceneverland.com/2018/11/09/invincible-jane-harvey-berrick-stuart-reardon/

Si vous lisez la biographie de Stuart Reardon, vous vous rendrez compte qu’il y a pas mal de similitudes entre l’auteur et son personnage fictif, Nick Renshaw. Normal, puisque cette fiction est très largement inspirée de sa vie. Stuart Reardon l’a dit lui même : 70 % du roman est vrai, avec seulement quelques ajouts pour inscrire un peu plus l’histoire dans la veine de la new romance. Et, sincèrement, c’est ce qui a exercé un grand attrait pour ma part.

Nick Renshaw est un jeune prodige du rugby qui, à force d’acharnement, voit son rêve s’accomplir : il a enfin signé avec un grand club anglais et va ainsi pouvoir jouer en première division. Jusqu’à ce qu’une blessure vienne ruiner ses projets. Nick le sait : avec ce genre de blessure, soit elle détruit tout, soit, au contraire, il n’en ressortira que plus fort encore…

J’aime énormément les romances en milieu sportif, et je ne pouvais pas être plus gâtée qu’ici : tous les éléments sont réunis pour nous transporter auprès de Nick et de son long chemin vers la guérison, mais aussi celui de l’acceptation et de la rédemption.

Mais, le personnage que j’ai le plus apprécié reste celui d’Anna. J’ai adoré la dualité qui s’opère avec elle, ce combat perpétuel entre sa tête et son coeur, entre la passion et la réalité. Comment réussir à concilier l’amour et le travail, quand ceux-ci sont en totale contradiction ? J’ai tout simplement été sous le charme de ce petit bout de jeune femme, qui a déjà traversé tant d’épreuves mais qui, pourtant, n’est pas encore à l’abri des surprises, bonnes comme mauvaises.

Ainsi, je trouve que Stuart Reardon et Jane Harvey-Berrick ont parfaitement réussi à nous transporter dans la vie de Nick et d’Anna, et à nous faire partager leurs rêves, leurs espoirs mais aussi leurs désillusions. Mais, surtout, c’est le fait que l’histoire paraisse si réaliste (pas étonnant vu qu’elle l’est..) qui donne un caractère aussi attachant au récit et aux personnages.

Un roman atypique, pour une histoire qui l’est tout autant, magnifiquement sublimée par la plume de Jane Harvey-Berrick : impossible de ne pas penser à Stuart et Emma quand on lit l’histoire de Nick et d’Anna !
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https://aliceneverland.com/2018/11/07/nevermoor-tome-1-les-defis-de-moriganne-crow-jessica-townsend/

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, le résumé étant assez succinct. Mais l’avalanche d’éloges à son propos, et sa comparaison avec Harry Potter par le Time Magazine me promettait une aventure fantastique dans un univers magique. Il ne m’en fallait pas plus pour tenter, à mon tour, cette aventure !

Morrigane est une jeune enfant qui a eu le malheur de naître le jour du Merveillon. Un jour maudit qui lui promet malheur et mort. En effet, Morrigane est ainsi une enfant maudite à qui l’on attribue le moindre évènement malheureux. Le chat est mort pendant la nuit ? C’est la faute de Morrigane. Comment ? Pourquoi ? On ne sait pas, mais ce sera forcément à chaque fois la faute de Morrigane.

Pourtant Morrigane n’en veut à personne, et la douceur de cette petite fille m’a énormément attendrie. Elle ne remet jamais en cause ce dont on l’accuse, n’en veut à personne et accepte son sort. Elle s’excuse presque d’être née. De toute façon, de la même façon que la malédiction du Merveillon fait d’elle un chat noir, elle sait déjà qu’elle mourra le jour du prochain Merveillon, soit pour ses douze ans.

Un jour qui arrive bien assez vite, bien trop tôt même. En effet, le Merveillon va sonner avec un an d’avance. Et, tandis que Morrigane s’attend à mourir de quelque façon que ce soit, elle est littéralement kidnappée par Jupiter Nord. Jupiter qui l’emporte dans un autre monde, un monde où elle va pouvoir vivre, un monde qui lui réserve bien des aventures…

L’univers de Nevermoor est surprenant. L’auteure prend le temps de poser les bases de son imaginaire. Il y a effectivement beaucoup de choses à dire, de personnages à présenter, d’éléments à installer. Pour autant, si je me suis attachée à Morrigane et à toute cette atmosphère fantastique, j’avoue avoir parfois trouvé le temps long, le rythme étant assez lent par moment pour maintenir mon attention à son maximum.

En définir, ce premier tome reste une belle surprise et nous permet de découvrir un monde très surprenant. Les amoureux de livres fantastiques-jeunesses se régaleront sans aucun soucis. Pour ma part, j’ai eu un gros coup de coeur pour le personnage de Morrigane qui va enfin pouvoir commencer sa vie à onze ans. Une petite fille valeureuse et battante qui, à elle seule, vaut la peine de découvrir ce roman !
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date : 05-11-2018
https://aliceneverland.com/2018/11/05/ce-que-nous-avons-perdu-gayle-forman/


Freya, Nathaniel et Harun sont trois jeunes adultes que tout oppose, et pourtant… Freya est une vraie petite star 2.0 de la chanson à qui l’avenir sourit. Sauf qu’elle perdu sa voix. Elle va littéralement tomber sur Nathaniel. Nathaniel qui est complètement perdu dans l’immensité de la vie, sans repère, sans objectif, sans rien. Cette rencontre improbable va se produire sous les yeux de Harun. Harun qui a perdu son point d’ancrage, la seule personne qui le faisait vivre…

Un trio étonnant et émouvant, que tout sépare, mais qui est réuni dans la perte. Immédiatement, chacun va se rendre compte que l’autre traverse, à peu de chose près, le même désert que lui. Et c’est cette reconnaissance, ce sentiment d’enfin avoir trouvé quelqu’un qui comprenne, qui sait vraiment, qui va leur permettre petit à petit de se relever de leurs épreuves respectives.

Dépression, deuil, séparation, homosexualité, religion… De nombreux thèmes sont ici abordés par l’auteure, avec force et intelligence, sans se faire moralisatrice. On sent que quelque chose cloche chez chacun de nos trois personnages. Des non-dits qui les ont dévorés, année après année, jusqu’à atteindre un point de non-retour ou la solitude est leur seule compagnie.

Au final, ce roman est une très belle leçon de vie, d’espoir et d’amour. Même si je regrette que l’auteure traite un peu trop rapidement son sujet, et que la fin n’en soit pas vraiment une, j’ai vraiment beaucoup aimé les thématiques abordées ainsi que toute la construction du roman, ce croisement de morceaux de vie, de parcelles de destins qui vont se lier de la plus belle des façons…
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https://aliceneverland.com/2018/11/04/let-the-sky-fall-tome-3-let-the-wind-rise-shannon-messenger/

Ce tome, deux ans et demi que je l’attendais ! J’avais tellement aimé les deux premiers, et la façon plus qu’originale de Sharon Messenger de nous embarquer dans sa mythologie. Pourtant, une fois ce dernier tome entre mes mains, j’ai eu un gros blanc : je n’arrivais pas du tout à me souvenir de ce qu’il s’était passé auparavant…

Inutile donc de vous dire que la prise en main fut assez difficile. Je me rappelais seulement des grandes lignes et de l’énorme cliffhanger terminant le second opus. Bref, j’étais un peu stressée à l’idée de passer complètement à côté de ce tome et de ne pas réussir à me ré-immerger dans cet univers. Heureusement, l’écriture de Shannon Messenger permet de se remettre dans l’histoire, et j’ai très vite réussi à retrouver mes repères.

Quel régal de retrouver Vane et Audra ! J’aime énormément ce duo mature et combattif . Ils savent qu’ils peuvent toujours compter l’un sur l’autre, ne perdent pas de vue leurs idéaux et sont prêts à tout pour réussir leur entreprise. Tous les ingrédients sont ainsi réunis pour nous offrir un dernier tome à la hauteur de l’imaginaire de Shannon Messenger. Vane et Audra vont devoir en affronter des évènements, et l’auteur ne leur laissera que très peu de répit.

Le rythme de ce tome est donc effréné et les rebondissements vont s’enchainer, faisant monter la tension tout doucement, jusqu’au dénouement final tant attendu. Pour autant, l’auteure n’en oublie pas d’alterner avec des petites touches d’humour et d’amour, ce qui permet de nous offrir un dernier tome parfaitement équilibré et tout simplement délicieux à découvrir !
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https://aliceneverland.com/2018/11/03/monsters-in-the-dark-tome-4-larmes-sinceres-peppers-winters/

Cette fois, c’est Q qui a été enlevé par leurs ennemis. Tess est ainsi résolue à le délivrer, coute que coute, avec l’aide des employés de Q.

J’avais envie de voir de quelle façon l’auteure allait finir sa série. A vrai dire, avec l’enlèvement de Q, j’avais peur qu’on retombe dans un dernier tome à l’instar du troisième, plus psychologique et plus axé sur la reconstruction de Tess. Mais, en effet, si ce côté est présent, j’ai retrouvé l’aspect plus pimenté, plus torturé des deux premiers tomes.

Tess va devoir se battre pour son homme. Fini le rôle de la demoiselle en détresse, c’est elle qui prend les choses en mains et qui va aller en découdre avec leurs ennemis et sauver Q. Une inversion des rôles que j’ai adoré, j’ai beaucoup apprécié Tess dans son statut de femme forte qui sait ce qu’elle veut, bien moins passive qu’auparavant. Une évolution de son personnage que j’ai trouvée très bien construite.

Enfin, la dernière partie de l’histoire apporte une parfaite conclusion au couple formé par Q et Tess. Je ne pouvais pas rêver mieux pour eux deux, et j’ai trouvé que ça apportait un vrai plus à l’histoire ; ça permet d’aller jusqu’au bout de la vision de ce couple, et c’était tout simplement parfait.

En bref, un dernier tome à la hauteur de la série qui permet de conclure parfaitement l’histoire de Q et de Tess !
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https://aliceneverland.com/2018/11/01/ivy-wilde-tome-1-quand-faineantise-rime-avec-magie-helen-harper/

Ivy Wilde, ma nouvelle héroïne ! Sincèrement, Ivy est une sorcière renvoyée de l’Ordre. Aujourd’hui, elle est conductrice de taxi. Un boulot qui lui va, qui ne la fatigue pas trop et, surtout, qui ne lui demande pas trop de travail. Il faut dire qu’Ivy est une paresseuse, une vraie. Une flemmarde. Une grosse feignasse. Et elle le revendique haut et fort ! Faire du sport ? Non merci, son canapé et sa pizza l’attendent.

Jusqu’au jour où l’imprévu frappe à sa porte. Un très bel imprévu d’ailleurs. Enfin, pas vraiment à sa porte non plus. Et là, par le plus grand concours de circonstances, Ivy se retrouve liée à cet imprévu. Un imprévu qui la pousse à remettre les pieds chez l’Ordre, pour la première fois en huit ans. Et où, finalement, notre fainéante préférée se révèlera dans toute sa glorieuse et fantastique fainéantise…

Franchement, l’histoire d’Ivy Wilde est drôle et ne manque pas de peps. Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu d’histoire sur le monde des sorciers, et j’ai vraiment adoré ce que j’ai découvert ici. Surtout, moi qui ne suis pas très fan d’enquête, j’ai beaucoup aimé suivre Ivy et ce cher Adeptus Exemptus Raphaël Winter dans leurs recherches.

Ivy est un personnage bien plus complexe qu’il n’y parait et elle va nous prouver, tout au long de ce récit, que ce n’est pas parce qu’on est fainéante qu’on ne sait rien faire. Une très belle leçon de vie qu’elle se fait, d’ailleurs, un plaisir à formuler haut et fort à qui veut l’entendre !

En somme, une histoire drôle et décalée dans un univers qui ne manque pas de nous séduire ! Le personnage d’Ivy est l’anti-héroine par excellence dans laquelle on peut facilement s’identifier et, du coup, s’attacher. J’ai dévoré ce premier tome, et je suis déjà curieuse de découvrir ce qui attend notre chère Ivy dans la suite de ses aventures…!
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date : 31-10-2018
https://aliceneverland.com/2018/10/30/a-premiere-vue-colleen-hoover/

A première vue est un young adult, plus dans l’esprit d’Hopeless que des autres parutions de l’auteure. Mais n’essayez pas d’imaginer ce qui se cache derrière ce résumé, car A première vue est bien plus que ce qui y est évoqué. Ce roman est unique, imprévisible, déroutant et surprenant.

Merit est une jeune fille de dix-sept ans, a priori normale, si ce n’est sa famille plus qu’atypique. Elle vit avec son grand-frère, sa sœur jumelle, son demi-frère, sa mère, son père et le nouvelle femme de ce dernier dans une église réaménagée. Une façon de vivre qui fait le bonheur des commérages de la ville. Mais une famille dans laquelle Merit a du mal à (re)trouver sa place. Une famille qui l’a engloutie et qui l’efface, doucement.

Merit apparait comme une jeune fille solitaire. Mais, plus l’histoire avance, plus on se rend compte qu’elle subit sa solitude plus qu’elle ne la souhaite. Dès le départ, malgré une apparence de jeune fille classique, Merit perturbe. Quelque chose chez elle dérange, sans que l’on arrive à y mettre le doigt dessus. Le personnage de Merit est complexe, très dichotomique. Et, plus l’histoire avance, plus le lecteur commence à comprendre ce qui se cache derrière sa façade. Un coup de tonnerre dans le récit. Et c’est ainsi que Merit a su me toucher en plein cœur avant de me le tordre dans tous les sens. J’ai rarement autant pleuré pour un personnage…

Car Colleen Hoover a réussi à me faire ressentir chaque sentiment, chaque douleur, chaque cri que retient Merit depuis des années. Pourtant, je ne connais pas grand chose à la thématique évoquée ici. Mais je vivais littéralement les émotions de Merit, je partageais ses pensées, ses paroles, son ressenti : ça m’a véritablement secouée.

J’ai également aimé le fait que la romance ne prenne pas le pas sur l’histoire de Merit. Certes, cette dernière est présente, mais elle s’inscrit parfaitement dans la grande famille complètement givrée de Merit. C’est parfaitement équilibré, c’est mignon, drôle et pourtant douloureux à la fois, le tout traité avec finesse… Du pur Colleen Hoover, forcément.

Ainsi, avec cette histoire, Colleen Hoover nous prouve une nouvelle fois qu’elle arrive encore à se renouveler en nous proposant des histoires fortes, simples mais tellement uniques, avec des personnages normaux mais tellement charismatiques. J’ai été très surprise par la force des émotions que j’ai ressenti dans ce roman, c’était tellement puissant que je n’ai pas pu m’empêcher de vivre cette histoire avec Merit. Un très beau coup de coeur pour ce young adult qui vaut indéniablement le détour !
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date : 30-10-2018
https://aliceneverland.com/2018/10/19/when-its-real-erin-watt/

J’étais très curieuse de retrouver le duo Elle Kennedy / Jen Frederick, alias, Erin Watt, dans une nouvelle histoire après la grande saga de La princesse de papier que j’avais bien appréciée. Mais je ne m’attendais pas à autant aimer ce one shot.

When it’s real a tout des romans doudou que j’affectionne tant : une histoire simple, des héros frais et attachants, et une romance sucrée et mignonne à souhait : tout ce que j’aime pour passer une doux moment. Et ce fut indéniablement le cas ici.

Oakley Ford, la célèbre popstar, doit aujourd’hui se racheter une image. Son agence a, pour cela, un plan de bataille tout trouvé : une romance préfabriquée avec une jeune fille ordinaire. C’est de cette façon que Vaughn se retrouve impliquée bien malgré elle dans cette histoire : elle sera le faire valoir d’Oakley. Et tant mieux si elle ne tombe pas sous son charme et a une langue bien acérée, tant qu’elle joue son rôle. Mais les sentiments ne sont jamais bien loin quand on cherche à les éviter…

Sincèrement, l’histoire est basique, simple, mais c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures. J’ai adoré la façon dont les auteures nous avec cette romance, elles ne tombent pas dans le triangle amoureux, ni dans le drame. Le passé de nos personnages reste très poignant mais, pourtant, on évite les crises de larmes et les rebondissements tirés par les cheveux.

Bref, j’ai retrouvé dans cette histoire ce qui m’avait déjà plus chez Elle Kennedy dans Off Campus : une histoire banale, des héros simples, mais des émotions puissantes qui nous transportent de pages en pages. Rien n’est surfait, tout est équilibré et parfaitement dosé. Une romance comme je les aime et comme j’aimerais en lire plus souvent !
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https://aliceneverland.com/2018/10/24/les-entremondes-tome-1-lhotel-invisible-sean-easley/

Cam est un jeune garçon de douze ans qui vit avec sa grand-mère et sa sœur malade depuis la mort de sa mère et la disparition soudaine de son père. Pourtant, il le sait au plus profond de lui : son père est toujours vivant, et n’attend qu’à être retrouvé. Un sentiment renforcé par des rêves étranges qu’il fait, nuit après nuit. Jusqu’au jour où, par le plus grand des hasards, il va pousser la porte d’un étrange Hôtel… Un hôtel qui pourrait bien être la réponse à toutes ses questions…

L’Hôtel invisible est donc la plaque tournante de notre histoire. Toute l’originalité du roman repose sur cet espace, entre enchantement et réalité. Un hôtel qui vous invite à la détente, mais dont vous oubliez tout souvenir une fois vos vacances terminées. Et encore, cet hôtel recèle bien des secrets, et c’est dans ce côté mystérieux que Cam va plonger la tête la première.

Je ne vous cache pas avoir quand même eu du mal durant une bonne première partie du récit. A vrai dire, je me suis quelque peu perdue dans les descriptions du fonctionnement de cet hôtel, j’avais énormément de mal à me le représenter, et quand mon imaginaire bloque, ça me bloque également dans l’histoire. Petit à petit, j’ai réussi à saisir les grandes particularités de l’hôtel, et à mieux appréhender ce dernier. Mais ce n’était pas chose aisée.

Par contre, j’ai adoré comment l’auteur nous tourne et nous retourne le cerveau. L’histoire, à l’instar de notre hôtel, est complètement imprévisible et nous balade de rebondissements en rebondissements. J’ai été surprise bien des fois, ce qui est fort agréable dans un roman jeunesse.

Je regrette simplement de ne pas m’être attachée plus que cela aux personnages, même si j’ai adoré la dualité de Nico. Mais Cam m’a paru un peu trop irréfléchi par moment, et j’espère qu’il grandira dans la suite de l’histoire. Dans tous les cas, c’est ce que la fin de ce premier tome nous porte à croire.

En définitive : un univers original quoiqu’un peu complexe, une histoire surprenante, des personnages déstabilisants et un hôtel qui nous invite à la rêverie et au voyage… Ce premier tome pousse les portes d’un monde enchanteur qui fera rêver petits et grands… !
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https://aliceneverland.com/2018/10/15/comment-sortir-avec-un-super-heros-quand-on-est-un-super-vilain-alex-gabriel/

Des supers-héros et des supers-vilains ? Je dis oui, oui, oui ! Rien que le titre de cette romance me plongeait dans un univers empreint d’originalité. Je n’avais qu’une envie : découvrir l’histoire que nous réservait Alex Gabriel.

Il m’est impossible de vous résumer correctement ce roman sans vous en enlever l’effet de surprise. Une chose est sûre : ne vous attendez pas à quelque chose de réaliste et de terre-à-terre, cette histoire est complètement barrée, tout comme ses personnages. Et c’est ce qui rend cette lecture aussi prenante !

Sincèrement, je ne sais pas ce que prend l’auteur au réveil… Dans tous les cas, il nous livre ici une histoire drôle, qui surjoue des clichés avec une ironie mordante et un cynisme corrosif. C’est léger, ça fait du bien, et c’est tellement abracadabrantesque qu’il est impossible de ne pas s’amuser tout en découvrant les situations dans lesquelles Alex Gabriel plonge ses héros.. et ses anti-héros.

L’auteur jour également avec l’antinomie entre les héros et les vilains, et à quel point les uns ont besoin des autres pour exister. Sans cela, chacun perdrait sa raison d’être et d’exister. Les héros apparaissent tels qu’on se les imagine, quoiqu’un brin égocentriques. A l’inverse, les vilains ne seraient presque pas si vilains que ça. Il y a bien cette super-vilaine qui vient détruire un immense magasin d’une chaîne de livres qui vient d’ouvrir à côté de sa petite librairie préférée… (toute ressemblance avec une situation existante serait, bien entendu, fortuite…**sifflote**)

Bref, j’ai passé un très bon moment avec ce roman complètement farfelu. J’ai ri, je me suis marrée, et j’ai rigolé devant des situations aussi loufoques les unes que les autres. Comment sortir avec un super héros quand on est un super vilain m’aura fait passer un excellent moment, et je ne peux que vous encourager à découvrir vous aussi cette romance M/M unique en son genre !
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date : 30-10-2018
https://aliceneverland.com/2018/10/25/aime-moi-je-te-fuis-morgane-moncomble/

Même si le roman n’avait pas été un coup de cœur, j’avais beaucoup aimé l’histoire de Loan et de Violette. Et c’est cette agréable découverte de la plume de Morgane Moncomble qui fait que je n’ai donc pas hésité à me plonger dans cette suite – qui n’en est pas vraiment une.

En effet, plutôt que de nous offrir une suite au premier tome, cet opus consacré à Zoé et Jason se déroule en parallèle de l’histoire entre Logan et Violette. Ainsi, nous revivons les événements sous un nouvel angle, mais aussi à travers un nouveau couple. Et, mine de rien, si je savais donc à quoi m’attendre, j’ai été complètement surprise par ce que j’ai découvert.

Ce second tome est bien plus puissant et profond que le premier. Morgane Moncomble aborde énormément de notions importantes et graves avec une intelligence et une empathie qui sont rares. Jason paraît léger, un brin frivole. Pourtant, derrière cette apparence de jeune étourdi se cache un homme qui a appris à composer dans une famille quelque peu envahissante. Malgré la facilité de sa situation, Jason ne cherche pas à en profiter et se cherche encore un avenir rien qu’à lui, un avenir qu’il aura décidé sans pour autant offenser les siens.

A côté de cela, Zoé m’a énormément touchée. Son histoire n’est pas facile et, pourtant, Morgane arrive à nous raconter tout cela avec une douce violence. Un électrochoc qui a lieu tant sur ses personnages que sur le lecteur. Zoé est prête à tout pour couper les ponts avec sa famille, mais elle ne peut pas s’empêcher pour autant de les aimer. Un sentiment doux-amer qui va la détruire petit à petit, mais aussi condamner ses rêves. Ou comment des personnes censées vous vouer un amour inconditionnel vont monter votre prison, barreau après barreau…

Et, au milieu de tout cela, la relation entre Jason et Zoé éclot tout doucement. Drôle, fraîche et tendre à la fois. Ce n’est pas le coup de foudre entre eux, leur première soirée est même catastrophique – et je dis oui, merci Morgane pour cela ! C’est également l’occasion pour redécouvrir l’histoire entre Violette et Loan, de les observer tranquillement tout en sachant déjà comment les choses vont se terminer.

En définitive, j’ai vraiment adoré ce tome. L’histoire peut paraître simple, mais je l’ai trouvée beaucoup plus profonde que le premier opus, tout en restant pleine d’humour et de situations rigolotes également. Le franc parler de Zoé est rafraîchissant, tout comme le ton calme et posé de Jason. Une romance comme je les aime, que je ne peux que vous conseiller !
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date : 30-10-2018
https://aliceneverland.com/2018/10/26/fandom-anna-day/

Violet est une grande fan de La Danse des pendus, une dystopie livresque adaptée dans un grand film à succès. Accompagnée de ses deux amies et de son petit frère, elle se rend donc au Comic-con déguisée en Rose, l’héroïne du roman. Sauf que, de façon inexpliquée, tous les quatre se retrouvent soudainement plongés au coeur même de leur roman. Une hallucination collective (?) qui, pourtant, apparaît plus vraie que nature. Et dans laquelle ils vont devoir se battre pour sauver leur vie… ainsi que leur roman.

Anna Day a construit son histoire de façon très intelligente, et c’est vraiment ce qui m’a permis de m’immerger autant dans ce récit. En effet, elle a complètement inventé l’univers de La danse des pendus, tout comme celui de Fandom. Deux mondes, deux histoires qui se confrontent, mais dans lesquels on navigue aisément, sans aucune difficulté.

Surtout, j’ai beaucoup aimé l’aspect philosophique que l’on découvre dans ce roman. Au-delà des simples questions relatives à l’existence même des personnages d’un livre, ou de la réalité de ce monde, Anna Day pousse les réflexions sur la dystopie à son maximum. Et c’est ce que j’ai le plus apprécié ici.

On a également une dualité entre nos personnages issus du monde « réel » et ceux du roman, qui apparaissent avec leur cliché propre à la dystopie et avec lesquels l’auteure va jouer. Une héroine qui manque de confiance en elle, un personnage principal pas si valeureux que cela, un chef de la résistance loin d’être héroïque, et un personnage secondaire qui mériterait son heure de gloire… Les références sont également nombreuses avec d’autres univers bien connus de la littérature young adult, notamment envers Twilight, Divergente ou encore Hunger Games.

Bref, on sent qu’Anna Day s’est vraiment éclatée à écrire cette histoire. C’est frais, drôle, plein de références et, surtout, ça joue avec les codes de la littérature dystopie. L’auteure ne tombe pas dans les clichés mais s’en amuse, tout en développant un monde qui, pourtant, nous invite à réfléchir sur de nombreux points. J’ai vraiment aimé l’originalité de cet univers qui fait de ce livre une très belle découverte !
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https://aliceneverland.com/2018/10/29/le-grand-nord-tome-2-ancrage-sarina-bowen/

Cette fois, c’est au tour de Jude de se dévoiler. Nous l’avions rencontré dans le premier tome alors qu’il sortait de prison. Un personnage sombre, fuyant et intriguant qui s’empêchait de profiter à nouveau de la vie. Je ne vous cache pas que j’étais vraiment suspicieuse à son propos, mais aussi désireuse de découvrir son histoire. Et je peux vous dire que je l’ai adorée, encore plus que celle de Giffin et d’Audrey.

La drogue… A cause d’elle Jude a tout perdu. Mais il accepte son sort, et accepte aussi le fait que son avenir ne lui appartient plus, qu’il se contentera de ce que la vie pourra lui offrir. Quand il se retrouve contraint de revenir dans sa ville d’origine, il sait que ce ne sera pas facile et que sa présence sera décriée. Pourtant, il ne se doute pas que cela pourrait pousser la porte de son passé, une porte qu’il essaye désespérément de garder fermée…

J’ai vraiment, vraiment, vraiment aimé cette histoire, bien plus profonde que ce à quoi on pourrait s’attendre. Mais, malgré la thématique, j’ai encore plus aimé le fait que Jude soit loin de l’image traditionnelle du bad boy. Bien au contraire, une douce mélancolie l’habite sans qu’il ne tombe dans l’apitoiement. Jude se bat pour le peu qu’il lui reste mais, surtout, pour ne pas retomber dans la drogue. Un combat perpétuel que l’auteure réussit parfaitement à nous faire ressentir dès les premières pages.

J’ai immédiatement aimé le couple qu’il forme avec Sophie. Pourtant, leur histoire n’est pas simple, et leur passif est aussi sombre que déchirant. Malgré tout, ils reviennent toujours l’un vers l’autre… Difficile de se détacher de son âme sœur, même quand cette dernière a tué votre frère… Mais on sent tout de même une réelle volonté de la part de Sophie de se battre pour eux deux, de se donner une chance malgré les événements passés, malgré le monde contre eux. C’est beau et déchirant à la fois, juste parfait.

Au final, comme je le disais, j’ai bien plus apprécié ce tome que le précédent, qui avait pourtant déjà été un coup de cœur. Mais Jude est un héros comme je les aime, fort et déterminé, mais aussi triste et brisé, qui demande à se reconstruire, morceau après morceau. Un héros marquant, qui ne fait que survivre et qui va chercher à revivre, même s’il se sent égoïste d’espérer cela. Mais c’est ce qui le rendra si beau et si touchant…
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https://aliceneverland.com/2018/10/12/shades-of-magic-tome-3-shades-of-light-victoria-e-schwab/

Pas le temps de se poser, dès les premières pages, Victoria Schwab nous entraine dans un véritable maelstrom ! Et, loin de se tourner vers une résolution des plus simple, l’auteure nous dévoile à nouveau toute la richesse et la complexité de son univers. Je n’en attendais pas moins, et j’ai vraiment adoré la façon dont elle apporte une importance au moindre détail…

C’est vraiment difficile de dire au revoir à un univers aussi bien construit. Tome après tome, Victoria Schwab a réussi à construire un monde unique, et j’ai été sidérée par la qualité et l’originalité de sa création. C’est une véritable merveille, et ce tome est largement à la hauteur des deux premiers opus. Il en est même meilleur, ce qui est assez rare en fantasy young adult pour être souligné.

J’ai tout de même un peu de mal avec le côté descriptif de l’œuvre. Déjà, de base, je n’ai jamais été fan des descriptions. Et l’auteure a tendance à un peu trop s’étirer sur ce point, ce qui fait que, par moment, j’ai trouvé le temps long. Pour autant, vu le côté perfectionniste de cet univers, je comprends que Victoria Schwab n’ait rien voulu laisser de côté et ait voulu nous transporter littéralement dans son imaginaire.

L’auteur a fignolé son œuvre dans les moindres détails, et c’est ce qui fait que cet univers est d’une cohérence redoutable. Ce tome n’est que l’apothéose d’un travail commencé dès le tout premier chapitre de la série. Tout est réfléchi, tout est pensé, et rien n’est laissé au hasard : j’ai aimé voir nos personnages s’affranchir tout doucement jusqu’à un final qui m’a surprise, bien plus sophistiqué que ce à quoi je m’attendais.

J’ai un peu de mal à construire ma chronique et à réussir à trouver les mots appropriés pour vous décrire ce par quoi je suis passée tout au long de ma lecture… Mais, vous l’aurez compris, ce dernier tome représente à lui seul toute la perfection avec laquelle Victoria Schwab a construit son œuvre. Si quelques passages m’ont parus plutôt longuets, le reste de l’histoire a vite effacé ce ressenti. L’univers de Shades of Magic est surprenant, mais aussi très singulier, et les personnages possèdent un charisme fou… Une série à ne pas manquer !
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date : 11-10-2018
https://aliceneverland.com/2018/10/11/trouver-les-mots-julie-buxbaum/

David est un jeune garçon solitaire qui a l’habitude de rester à l’écart des autres. Ou du moins qui a l’habitude de voir les autres rester à l’écart de lui. Il faut dire que David est un garçon spécial. Enfin, il saura mieux vous l’expliquer que moi. Nous pénétrons ainsi, dès les premières pages, dans la tête de David, ce qui est un excellent moyen pour faire sa rencontre mais aussi, et surtout, pour découvrir sa façon de penser et d’analyser les choses. Un personnage original qui n’a pas manqué de me surprendre tout au long de cette histoire…

C’est la solitude de David qui pousse Kit à s’installer près de lui à la cantine. Kit a besoin de calme, de paix, et de silence. Kit vient de perdre son père, et elle n’arrive pas à s’en remettre. Alors, toutes les phrases de son groupe d’amis lui paraissent maintenant vides et tellement futiles… Kit a besoin de se retrouver et, étonnamment, c’est auprès de David le solitaire qu’elle va réussir à trouver sa place et à revenir, petit à petit, dans le monde.

Le duo que forme Kit et David est complètement improbable. Mais David apporte une sérénité que j’ai adoré. Il a une façon de voir la vie et de parler en toute franchise qui est aussi naïve qu’intelligente. David ne se cache pas, le second de gré, il ne connaît pas, mais il est très respectueux, et j’ai vraiment aimé le découvrir dans cette histoire.

A l’inverse, j’ai eu plus de mal avec Kit. Je pouvais comprendre qu’elle traversait une épreuve difficile, et aussi que chaque personne a une façon de réagir dans le deuil qui lui est propre. Pourtant, je n’ai pas réussi à partager avec elle ses émotions, sa colère et sa susceptibilité. Elle se met à juger les gens, jusqu’à ses meilleures amies, que je n’ai pas vraiment comprise…

A eux deux, Kit et David vont devoir trouver les mots, chacun leur tour. L’un pour s’ouvrir un peu plus au monde qui l’entoure, l’autre pour exprimer cette animosité qui l’habitude depuis les derniers événements. Julie Buxbaum nous offre ainsi une nouvelle histoire aussi touchante qu’intelligente. Un très beau roman sur le deuil, la différence et l’acceptation.
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