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Commentaires de livres faits par Kesciana

Extraits de livres par Kesciana

Commentaires de livres appréciés par Kesciana

Extraits de livres appréciés par Kesciana

https://aliceneverland.com/2017/04/12/les-royaumes-de-nashira-tome-1-le-reve-de-talitha-licia-troisi/

Cela faisait un moment que je souhaitais découvrir la plume de Licia Troisi. En effet, étant une amoureuse de fantasy YA, j’avais beaucoup entendu parler de cette auteur pour ses multiples séries, dont la célèbre Chroniques du Monde Emergé. Pour autant, étant donné le grand nombre de tomes que comporte cette dernière, mon choix s’est plutôt porté sur Les royaumes de Nashira.

Dès les premières pages, je me suis plongée dans cet univers avec des étoiles plein les yeux. La richesse des descriptions de Licia Troisi était telle que j’avais l’impression de voir ce monde fantastique se dessiner sous mes paupières. Les couleurs, les sensations, tout y était ; et pourtant, cette beauté cachait une cruauté sans nom qui m’a révoltée à de nombreuses reprises.

En effet, on découvre très vite un système de « castes », avec une véritable injustice envers les Femtites, esclaves de la classe supérieure. D’ailleurs, Talitha, l’héroïne, s’est liée d’amitié avec un de ceux à son service, Saiph, et ce malgré toutes les règles régissant les liens entre ces deux classes sociales.

Talitha est une héroïne que j’ai beaucoup aimée, n’hésitant pas à braver les règles. Bien qu’élevée dans une situation confortable, elle va ainsi se rebeller contre l’autoritarisme de son père. Farouche, indépendante et guerrière, elle n’hésite pas à se battre pour ce qui lui semble juste. Même si cela lui donne un peu trop tendance à foncer tête baissée et à réfléchir ensuite. Mais j’ai trouvé que cela collait avec son personnage car, petit à petit, on aperçoit la jeune femme en devenir que l’on va retrouver dans les prochains tomes.

L’histoire en elle-même est intrigante et nous happe dès le départ. Les actions sont omniprésentes, les retournements de situation s’enchainent et on ne s’ennuie pas un seul instant. Licia Troisi n’hésite pas à nous présenter la face sombre de son monde ; c’est parfois assez violent mais cela correspond parfaitement à ce que l’on s’attendrait à retrouver étant donné la situation. De ce fait, j’ai trouvé la cohérence entre les personnages, leur évolution ainsi que l’intrigue principale très juste. On s’attache très vite à Talitha et à Saiph et, plus l’histoire avance, plus on comprend le rôle important de la mission qu’est la leur.

Pour conclure : dans ce premier tome, Licia Troisi nous présente un univers somptueux, implacable et cruel ; pourtant, on ne peut s’empêcher d’en dévorer les pages les unes après les autres. L’intrigue se dévoile petit à petit et promet une suite des plus surprenante. Je ne suis pas mécontente d’avoir pu enfin découvrir cette auteur avec cette série, et j’ai hâte de me plonger dans la suite des Royaumes de Nashira !
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date : 13-04-2017
https://aliceneverland.com/2017/04/13/avec-toi-malgre-moi-vi-keeland-penelope-ward/

J’ai adoré. Sincèrement, Soraya a intégré mon top des héroïnes de new romance préférées. Dotée d’un sens de la répartie à toute épreuve, je me suis esclaffée à de nombreuses reprises devant son ton mordant et piquant. Ses échanges avec Graham, dont elle nous régale, sont délicieusement drôles, intenses et sensuels. Elle ne se cache pas derrière de faux-semblants, elle sait ce qu’elle veut mais aussi ce qu’elle ne veut pas, et ne tergiverse pas durant de longues pages. Elle était rafraichissante à un tel point que c’était tout simplement génial.

L’histoire se divise en deux parties. La première peut s’apparenter à une parade nuptiale entre Soraya et Graham. Tous les deux apprennent à se connaitre d’une façon tendre et naturelle, j’ai beaucoup aimé la simplicité avec laquelle leur relation se construit. Pour une fois, ce n’est pas le beau mec friqué qui maitrise la situation, au contraire, Soraya se joue de lui et se plait à le faire tourner en bourrique. Et, juste pour ça, cette histoire vaut le détour, croyez-moi.

La seconde partie apporte la consistance qui manquait pour éviter que l’histoire ne tourne en rond. Si j’ai beaucoup aimé la façon dont les auteurs traitent les sujets qui surgissent, je trouve tout de même qu’ils s’enchainent tous un peu trop vite. Cette seconde partie m’a moins transportée, mais, heureusement, la vivacité de Soraya était toujours présente, et cela a largement rattrapé la chose.

Pour faire simple, l’alchimie entre Soraya et Graham est superbe et nous offre des échanges bourrés d’humour et de complicité. Ce fut un délice de voir leur couple se former d’une façon aussi simple, même si les évènements étaient parfois contre eux. Avec ce titre, Penelope Ward et Vi Keeland nous dévoilent toute l’étendue de leur plume : des histoires certes prévisibles, mais dont l’écriture permet de faire toute la différence. Je me suis régalée de la première à la dernière page, et je sais que je relirai cette histoire avec plaisir !
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date : 11-04-2017
https://aliceneverland.com/2017/04/11/dive-bar-tome-2-twist-kylie-scott/

J’avais adoré le premier tome dans lequel j’avais retrouvé tout ce que j’aimais chez Kylie Scott. Alors quand j’ai eu ce second tome entre les mains, je me suis précipitée dessus et l’ai dévoré dans l’après midi.

Pourtant, j’ai passé la moitié du récit complètement détachée de l’histoire. Je n’arrivais pas à apprécier Alex, véritable handicapée des sentiments, et Joe me paraissait insipide. Surtout, l’histoire était convenue, et mon seul plaisir était de retrouver les personnages précédemment rencontrés.

Le couple formé par Alex et Joe mettra donc un bon moment avant de me convaincre. A vrai dire, je ne comprends pas vraiment où, à quel moment dans l’histoire ces deux-là sont tombés amoureux. Il m’a manqué du développement, de la profondeur, bref, quelque chose à se mettre sous la dent pour pleinement croire à leur histoire. De même, je n’ai pas su retrouver le pétillant et l’humour si caractéristique de la plume de Kylie Scott.

Alors, on pourrait croire que je n’ai pas aimé ce tome, ce qui n’est pas vraiment le cas. Il y a eu un déclic à un moment dramatique du récit. A cet instant, Joe a enfin ressenti quelque chose et n’était plus aussi lisse qu’auparavant, comme s’il avait arrêté d’être le personnage convenu et fade qu’il était jusque là. Mais, surtout, Alex grandit enfin et commence à agir et à réfléchir comme une adulte. A partir de ce moment, j’ai été complètement captivée par l’histoire et j’ai profité pleinement des derniers chapitres

Pour conclure : il m’aura fallu un long moment avant de réussir à rentrer dans l’histoire. Et pourtant, j’adore Kylie Scott en temps normal. Mais ce tome m’a paru convenu, avec des personnages lisses et sans profondeur. Heureusement, la situation s’améliore dans une seconde partie, et, surtout, on retrouve avec un plaisir non dissimulé les personnages des tomes précédents (si je vous parle de Mal…?). Je reste quand même déçue par ce tome, bien loin de ce à quoi Kylie Scott m’avait habituée…
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date : 10-04-2017
https://aliceneverland.com/2017/04/10/la-promesse-mia-sheridan/

Mia Sheridan et moi, nous entretenons une relation un peu en dents de scie. Si j’avais beaucoup aimé Archer’s Voice, Leo, en revanche, m’avait laissée quelque peu mitigée. Ce troisième livre était donc le bienvenu pour que je puisse enfin me faire un meilleur avis sur cette auteur.

J’ai retrouvé dans La promesse toute la délicatesse émotionnelle que j’avais tant aimée dans Archer’s Voice. Mia Sheridan nous attrape dans ses filets dès les premiers chapitres pour nous relâcher quelques quatre cent et quelques pages plus loin. Et, durant toute cette balade, notre cœur est pris en otage et ne peut s’empêcher de virevolter au milieu de toutes ses émotions, positives comme négatives.

Kira est une héroïne pleine de fraicheur enfantine, mais on sent que derrière son sourire franc et son grand cœur se cachent des blessures profondes liées à une enfance sans amour. A l’inverse, Gray s’est fermé au monde et ne ressent plus la moindre émotion. Le vignoble, hérité de son père, est tout ce qu’il lui reste et il s’est fait la promesse de lui redonner sa splendeur d’antan. L’arrivée de Kira dans sa vie va bouleverser tous ses projets, mais va aussi redonner un second souffle à son avenir tout en réveillant un cœur qu’il croyait mort depuis des années.

Les histoires de Kira et Grayson sont bouleversantes, chacune à leur manière. Ils ont tous les deux grandis dans des foyers où l’amour n’était qu’un simple mot. Leur situation pourrait donc paraitre similaire à bien des égards. Mais, tandis que Kira a décidé de prendre sa revanche et de se libérer du joug néfaste de son père, Grayson s’est empêtré dans son passé. Et j’ai trouvé que la façon dont Mia Sheridan traitait ces deux histoires difficiles était vraiment parfaite, avec une douceur et une tendresse touchantes à chaque instant.

C’est sans aucune précipitation que l’on voit leur couple se former, tout doucement. Une lenteur parfaite, naturelle qui renforce l’aspect réaliste du cadre de l’histoire. J’avais ce sentiment d’être spectatrice de quelque chose de beau, de quelque chose de grand qui dépassait l’entendement même de nos deux protagonistes. Un amour fort et puissant qui saura, sans nul doute, guérir les blessures du passé.

Pour conclure : je redoutais un peu ce livre car j’avais peur de ne pas retrouver la plume enchanteresse de Mia Sheridan, à l’instar de Leo. Mais, force est de constater qu’elle nous livre ici, avec l’histoire de Kira et de Grayson, une romance magnifique, bouleversante et belle, tout simplement. Je me suis régalée, j’ai été émue devant les histoires de nos deux héros, mais aussi devant leur force et leur courage. Les voir tout doucement sortir de l’enchevêtrement de leur passé fut merveilleux. Une histoire émouvante, à découvrir sans hésiter !
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https://aliceneverland.com/2017/04/09/parler-ne-fait-pas-cuire-le-riz-cecile-krug/

J’ai été très intriguée quand j’ai reçu ce livre. A vrai dire, je ne connaissais pas du tout l’auteur, et je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Et, je crois bien que si je n’avais pas eu la surprise de le découvrir dans ma boite aux lettres, je ne me serais jamais arrêtée dessus. Mais le résumé m’intriguait, semblant me promettre un bon moment de détente. Je me suis donc lancée dans cette romance.

J’ai ainsi découvert Jeanne, loin d’être heureuse dans sa vie, tant au niveau personnel que professionnel. Tout lui parait fade, sans saveur et, après une déconvenue avec son copain, elle saute sur l’occasion que lui donne sa sœur de partir « s’exiler » de tout cela durant quelques jours afin de se recentrer sur elle-même et de mieux définir les réels buts de sa vie. Mais, à sa plus grande horreur, ce séjour se révèle être un jeûne de huit jours. Pire encore, Jeanne est la seule venue au séminaire. Ce voyage détente s’annonce des plus mauvais qu’il soit, mais sa rencontre avec Franck et Gustave pourrait bien changer la donne…

Très vite, Parler ne fait pas cuire le riz s’est révélé être une histoire pleine de pétillant, bourrée d’humour et de crunchy. Jeanne possède un ton mordant, un peu cynique. Mais elle ne fait pas de faux-semblants ; en découvrant son histoire, j‘avais l’impression d’entendre une vieille amie me raconter ses déboires. Car Jeanne est drôle mais, surtout, c’est une madame-tout-le-monde ; normale, mais pas banale, on se retrouve toutes plus ou moins dans son personnage. On ne s’ennuie pas une seule seconde à ses côtés, et c’est surement ce qui fait qu’on s’attache très vite à elle.

L’histoire, en elle même, est une vrai comédie romantique. L’humour et l’amoureux sont là, mais aussi toute une philosophie de vie belle à découvrir. C’est typiquement ce genre de roman feel-good qui nous transporte, qui nous fait du bien au moral et que l’on dévore avec un plaisir non-dissimulé.

Pour conclure : j’ai passé un excellent moment en compagnie de Jeanne. Parler ne fait pas cuire le riz est une romance drôle, pétillante, rafraichissante et qui nous donne immédiatement le sourire. Son héroïne y est pour beaucoup et je me suis régalée en sa compagnie. Si vous voulez un livre plein de joie et de bonne humeur, ne cherchez pas plus loin : Cécile Krug vous embarquera aux côtés de Jeanne dans une cure diète pleine de gourmandise !
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https://aliceneverland.com/2017/04/07/marked-men-tome-5-rowdy-jay-crownover/

Quel plaisir de retrouver les Marked Men de Jay Crownover ! Surtout après le final auquel on avait eu droit dans le quatrième tome… Curieuse d’en découvrir un peu plus sur le passé de Rowdy, je me suis donc très vite plongée dans ce nouvel opus.

Et je me suis régalée. Pourtant, j’étais un peu sur mes réserves étant donné que le quatrième tome sur Nash et Saint ne m’avait pas plus emballée que cela. Mais j’ai retrouvé, avec Rowdy et Saint, tous les éléments que j’adore dans la plume de Jay Crownover. Les chapitres ont défilé sans soucis, et j’ai pleinement profité de mes Marked Men préférés.

La bande de départ s’est bien agrandie depuis le tout premier tome. On retrouve les personnages emblématiques de la série, tels que Rome, Rule, Ayden, Shawn & Cie.. On en découvre un peu plus également sur Royal et Asa qui seront au centre du prochain livre. Mais, surtout, on découvre Rowdy et Salem.

Ces deux-là ne m’ont pas laissée de marbre, loin de là. J’ai été très touchée par l’histoire de Rowdy, celle de ce petit garçon ayant perdu sa mère bien trop tôt et qui se raccroche comme il le peut à ses deux voisines. J’ai aimé le cheminement qui a produit l’homme qu’il est devenu, même si cela lui a valu de fermer son cœur jusque-là. Mais Salem est le personnage qui m’a le plus marquée. Forte, indépendante, elle a une volonté de fer et sait ce qu’elle veut. Malgré tout, cela cache de profonde blessure et un certain manque de confiance en elle. Elle est prête à tout pour trouver le bonheur et est sûre de celui qui pourra le lui apporter. Même si cela veut dire vivre dans l’ombre d’un premier amour imposant…

L’histoire reste simple mais complètement addictive. C’est toute la force de Jay Crownover. On s’est attaché à toute la bande qu’elle a su créer et composer, et on la retrouve à chaque fois avec un plaisir non dissimulé. Car, même si cette dernière grandit un peu plus après chaque tome, l’amitié et l’amour qui en soude les membres est tout simplement des plus belles. Cela fait du bien, on rit, on sourit, on pleure, mais on profite de chaque mot avec délice.

Pour conclure : la magie opère une nouvelle fois sans soucis avec ce tome. J’ai adoré découvrir le passif qui lie Rowdy et Salem, et j’ai été étonnée de me prendre autant d’affection pour ces personnages pourtant peu présents jusqu’alors dans la série. Leur histoire paraît si naturelle, comme si elle coulait de source, que ce fut un régal de les voir se dévoiler l’un à l’autre. Enfin, le prochain tome se dévoile également avec les personnages de Royal et d’Asa. J’ai donc plus que hâte de retrouver tout ce beau monde !
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https://aliceneverland.com/2017/04/06/bad-romance-tome-2-coeurs-indociles-celine-mancellon/

J’avais adoré le premier tome de cette série, et je suis vraiment heureuse de voir que l’auteur a continué d’écrire sur cet univers. Je me suis donc lancée dans un second tome avec plaisir, curieuse de découvrir vers quoi Céline Mancellon allait nous embarquer cette fois-ci.

Mais j’ai quand même eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire. Ne serait-ce que dans les premiers chapitres, il y avait une multitude de personnages qui arrivaient d’un coup. En dehors de Charlie, je n’arrivais pas à intégrer le qui-était-qui ? ; je n’arrivais pas non plus à cerner les personnages importants du récit. Il m’a donc fallu un certain temps avant de réussir à apprivoiser cette histoire.

Charlie fait partie de ce genre d’héroïne qui n’a pas eu tellement de chance dans sa vie. Toujours au mauvais endroit, au mauvais moment, elle a été élevée au sein d’un clan de bikers. Garçon manqué, téméraire, farouche et indépendante, elle n’a pas vraiment eu d’enfance et peut faire peur au premier abord. Pourtant, malgré son manque de douceur apparent, c’est une jeune fille pleine de sensibilité qui prend soin du mieux qu’elle le peut de ceux qu’elle aime. Même si cela veut dire faire de mauvais choix à de nombreuses reprises…

J’ai eu un peu plus de mal avec Logan. Ce dernier cache ses sentiments, bons comme mauvais, durant une bonne partie du roman. J’avais du mal à savoir ce qu’il pensait vraiment, s’il était sincère ou non. Il se cache, ne se dévoilant que par petite touche, et c’était assez déstabilisant. De plus, j’ai trouvé qu’il était complètement en retrait par rapport au personnage de Charlie. Un vrai déséquilibre que j’ai ressenti à de nombreuses reprises.

A l’inverse du premier tome, l’histoire est bien plus sombre, presque malsaine, évoluant dans un cadre plus mature. C’est peut-être pour cela que la romance met un certain temps à s’installer. L’auteur prend le temps de construire son histoire et de nous présenter son héroïne. D’ailleurs, l’histoire de Charlie est le gros point fort du roman. J’étais curieuse d’en découvrir un peu plus sur les raisons de son amnésie, et Céline Mancellon m’a parfaitement satisfaite sur ce point.

Pour conclure : Ce second tome de Bad Romance est complètement éloigné du premier opus, bien plus sombre. A vrai dire, en dehors du groupe de bikers que l’on avait précédemment rencontré, peu d’éléments sont communs aux deux histoires. La lecture reste agréable, mais je regrette de ne pas avoir retrouvé tout le mordant que j’avais aimé dans le premier tome. Cœurs indociles nous parle ici d’un amour interdit, d’une amitié pleine de secrets et de deux héros aux antipodes l’un de l’autre. Je suis vraiment curieuse de voir vers quoi l’auteur va faire évoluer sa série après un tel tome !
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https://aliceneverland.com/2017/04/06/calendar-girl-tome-4-avril-audrey-carlan/

Après mon inattendu coup de cœur pour le troisième tome, j’étais curieuse de retrouver Mia dans ses aventures d’Avril. Ni une, ni deux, à peine ce tome entre mes mains, je le découvrais sans aucune mesure.

Mister Avril m’a fait très mauvaise impression au départ – un peu comme à Mia d’ailleurs. Pourtant, derrière ses airs de goujat et de macho de service, on découvre un grand garçon qui ne sait pas vraiment comment agir autrement qu’avec sa queue. Mia va donc se faire un devoir, durant les trois semaines de sa « mission », de lui faire ouvrir les yeux sur sa situation. Ainsi, j’ai quand même beaucoup aimé le personnage de Mason malgré ce départ peut réjouissant. Mais il se révèle moins horrible que prévu, et ce fut un régal de le découvrir dans cette histoire.

Mia m’aura un peu déçue, surtout lors de son passage à Seattle. Pourtant, je comprends ses choix et décisions, surtout après la nouvelle qu’elle apprend en début de tome. Pour autant, je trouve qu’elle se remet vite et pardonne un peu trop facilement. D’un autre côté, cela relance complètement la série, et je ne suis plus très sure de comment tout cela va se finir.

Le rythme est toujours aussi entrainant, et les trois semaines de ce nouveau tome passent, une fois de plus, très rapidement. Audrey Carlan ne bâcle pas pour autant ses histoires : on fait le tour de ce qu’il y a à voir sans tergiverser et on va directement à l’essentiel ; cela change d’avec la new romance habituelle.

Ainsi, au bout de quatre mois, mon engouement pour cette série est toujours présent. Même si ce tome est loin de l’excellence de Mars, j’ai tout de même passé un très bon moment en compagnie de Mia. Mais, surtout, j’aime la façon dont Audrey Carlan renouvelle ses histoires ; je n’ai pas du tout eu l’impression de tomber dans le même schéma. La série va crescendo, difficile de savoir avec qui Mia terminera tant tout est encore possible. Dans tous les cas, j’attends le prochain mois avec impatience !
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date : 05-04-2017
https://aliceneverland.com/2017/04/05/tout-pour-se-deplaire-jen-klein/

Cela faisait un moment que j’avais cette romance YA dans le viseur. Son résumé me titillait, semblant correspondre en tout point à ce que j’aime lire dans ce genre. Ayant donc envie d’une lecture bien sucrée, je me suis donc plongée dans cette histoire…

En général, ces romances restent assez prévisibles. Même si ce fut le cas ici, j’ai beaucoup aimé le fil rouge que met en place l’auteur ; cette petite bulle dans l’habitacle de la voiture d’Oliver. Ce huis-clos entre nos deux protagonistes se fait parfaitement ressentir ; d’ailleurs, Oliver et June sont eux-mêmes conscients de l’aspect spécial que ce simple trajet est en train de créer.

J’ai vraiment apprécié les personnages principaux, et surtout leur personnalité. Tous deux possèdent des avis différents sur la finalité de leur dernière année de lycée. Pourtant, chacun va évoluer, s’ouvrir à l’autre et va ainsi apprendre à le connaitre grâce à l’intimité de leurs trajets quotidiens.

La romance, quant à elle, est toute mignonne, et je me suis tout simplement régalée. C’est simple, mais la plume de l’auteur rend cette histoire extrêmement addictive. De plus, le cadre scolaire renforce l’aspect réaliste de ce récit. Je me suis beaucoup attachée à Oliver et à June, j’ai vu leur relation évoluer petit à petit vers quelque chose qu’ils n’avaient absolument pas prévu et j’ai encore plus aimé la façon naturelle dont l’auteur nous relate tout cela.

En somme, Tout pour se déplaire est une romance pleine de guimauve qui se savoure comme un bonbon et qui possède une vraie addictivité. L’auteur nous livre avec simplicité une histoire toute mignonne avec des héros extrêmement attachants. J’ai aimé la petite bulle formée par les trajets quotidiens vers le lycée et j’ai encore plus aimé l’évolution des personnages qui grandissent véritablement tout au long de cette année charnière qu’est celle de la terminale. Bref, j’ai savouré pleinement cette histoire, et je me suis tout simplement régalée !
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date : 04-04-2017
https://aliceneverland.com/2017/04/04/les-elementaires-nadia-coste/

Je suis de plus en plus une adepte de la fantasy YA, et je n’hésite donc pas vraiment quand je vois une nouvelle parution dans ce genre. Alors, quand j’ai su qu’en plus ce titre était un one-shot (un fait assez rare pour être souligné), j’étais encore plus tentée.

Le monde fantastique de Nadia Coste est très facile d’accès. Dans cet univers, les personnes sont des élémentaires, ayant une affinité avec un élément – eau, terre, air et feu. Cassandra est une mage de feu. Mais, contrairement aux autres mages, son pouvoir s’est révélé dès sa naissance, et non pas à l’adolescence. Incontrôlable, il est impossible pour elle de sortir en public, pouvant être la source d’évènements dramatiques. Alors, quand elle entend parler d’une cure miracle, elle n’hésite pas à déposer son dossier. Quitte à devoir traverser le pays entier, malgré les risques que cela comporte, pour Cassandre mais aussi, et surtout, pour ceux qui croiseraient sa route…

J’ai beaucoup aimé l’univers créé par l’auteur. Sa plume est fluide et nous plonge sans soucis dans ce monde enchanteur. J’ai juste eu un problème avec les sigles de notre monde que l’auteur détourne pour servir son histoire (par exemple, ANPE pour Auberge des Nouvelles Propositions d’Emplois). Si c’était assez fun au départ, je ne vous cache pas que, à force, j’ai trouvé que cela n’ancrait plus l’histoire dans son monde, et que l’on ne ressentait plus trop, à mon gout, l’aspect complètement imaginaire du récit ; j’aime rentrer complètement dans un univers, et ces détournements me ramenaient sans cesse à notre monde contemporain…

Les personnages qui accompagnent Cassandre sont tous très intéressants et apportent véritablement leur petit plus au récit. Surtout que l’auteur ne lésine pas sur les révélations et aura réussi à me surprendre à plus d’une reprise. Cassandra elle même est une jeune femme volontaire, réfléchie et indépendante. Elle fait face à ce qui lui arrive avec beaucoup d’intelligence. Surtout, elle n’est pas là pour se chercher un homme. Non, tout ce qu’elle veut, c’est pouvoir vivre normalement sans dépendre de qui que ce soit, ni être esclave de ses dérèglements magiques.

Pour conclure : Les Élémentaires nous présente une héroïne forte, indépendante et prête à tout pour vivre comme elle l’entend. Elle n’hésite pas à prendre les choses en mains et, aidée par ses compagnons, elle va se découvrir complètement tout en pouvant, enfin, s’imaginer un véritable futur en devenant une adulte, normale. J’ai beaucoup aimé l’univers de Nadia Coste, même s’il reste un peu trop ancré dans notre réalité à nous. Mais elle nous propose une histoire novatrice et rondement bien menée. Une belle surprise !
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date : 04-04-2017
https://aliceneverland.com/2017/04/03/apres-la-pluie-renee-carlino/

Voilà une belle romance d’une auteur que je ne connaissais absolument pas. Dès le début, le ton est donné : on sent que l’histoire sera cruelle, triste et sombre. Et cela n’aura pas loupé.

Avelina est une jeune fille qui avait la vie devant elle. Sauf que cette dernière ne va lui faire aucun cadeau. C’est donc avec la boule au ventre que j’ai découvert son histoire des plus émouvante. Son personnage m’a beaucoup marquée. Car, avec toutes les épreuves qu’elle a traversées, son coeur n’est devenu qu’un simple organe, vide de tout sentiment. Elle ne fait que vivre dans sa douleur, au jour le jour, sans aucun espoir et s’autorise encore moins à aimer. Il va donc falloir qu’elle se retrouve, mais aussi qu’elle reprenne gout à la vie.

C’est l’arrivée de Nate qui va changer la donne. Même si le personnage de ce dernier m’a paru un chouia moins profond, j’ai quand même beaucoup aimé observer les doutes et les interrogations de ce brillant chirurgien cardiaque qui avait tout réussi dans sa vie, à un détail près.

Ainsi, le duo qu’Ava et Nate forme est très équilibré. C’est vraiment beau de les voir s’ouvrir à l’un et à l’autre. Ils apprennent à aimer ensemble, ils réapprennent à vivre ensemble, et leur évolution, leurs doutes, leurs erreurs et leurs espoirs leur permettent d’avancer à leur rythme. On observe leur couple se former doucement, et c’est tout simplement beau et attendrissant.

Pour conclure : Après la pluie est une très belle histoire d’amour dans sons sens le plus large. Ava et Nate vont découvrir – ou redécouvrir – ce que c’est que d’aimer, à travers de belles leçons de vie et d’espoir. J’ai beaucoup aimé cette romance qui nous fait passer par une myriade d’émotions, et j’ai vraiment passé un doux et agréable moment aux côtés de ce couple des plus attendrissant !
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date : 31-03-2017
https://aliceneverland.com/2017/03/31/je-suis-ton-soleil-marie-pavlenko/

J’ai découvert Marie Pavlenko avec sa précédente série, Marjane, et j’avais beaucoup aimé son univers. J’étais donc curieuse de la retrouver dans un registre plus contemporain.

Immédiatement, j’ai été séduite par l’humour omniprésent que l’on retrouve dans cette histoire. On garde le sourire aux lèvres durant le récit ; ça fait du bien, beaucoup de bien, et on se régale tout simplement du début à la fin.

« S’il n’y avait pas quelqu’un qui aime, le Soleil s’éteindrait »
– Les Misérables –

Déborah est une héroïne authentique. Normale, mais pas banale, on s’attache tout de suite à son personnage. Avec elle, c’est le passage à la vie d’adulte que Marie Pavlenko nous décrit. Ce moment où on quitte l’enfance pour pénétrer dans un univers plein de responsabilités et d’épreuves dictées par une vie par forcément toujours réjouissante. Pourtant, Déborah va faire preuve d’un humour sans borne et d’un sacré sens de l’autodérision pour relever les difficultés les unes après les autres.

Il faut dire que son année de terminale démarre assez mal, entre son chien-clochard, moche et puant, qui lui mange toutes ses chaussures, sa meilleure amie qui ne se retrouve pas dans sa classe mais qui, surtout, la délaisse complètement, ses parents déprimants qui se comportent bizarrement… Et, pour couronner le tout, elle surprend son père qui embrasse à pleine bouche une femme inconnue au bataillon. Bref, cette année de terminale commence de la pire des façons qu’il soit.

J’ai été incroyablement touchée par Déborah, mais aussi par les autres personnages qui vont graviter autour d’elle, Jamal et Victor. Marie Pavlenko a su me faire rire, me faire pleurer, et je suis passée par une multitude d’émotions. J’avais envie que Déborah retrouve ses rêves et ses espoirs. Ainsi, à travers ce livre, c’est avec tact et tendresse que l’auteur réussit à dépeindre parfaitement la vie des adolescents. Entre situations rigolotes et passages dramatiques, rien n’est laissé au hasard et Marie Pavlenko nous montre à quel point le lycée peut être aussi magique que cruel.

Pour conclure : Je suis ton Soleil est une merveilleuse histoire qui parlera à coup sûr aux adolescents que nous avons tous été un jour. La plume de Marie Pavlenko est juste, parfaitement équilibrée, et elle temporise tout son récit d’un humour, d’un réalisme et d’une tendresse à toute épreuve. J’ai eu envie de prendre Déborah dans mes bras à plusieurs reprises, j’avais envie de lui dire que tout irait bien, et j’ai été la première étonnée de m’attacher autant à ce petit bout de jeune femme en devenir. Magnifique leçon de vie qui vous laissera avec un doux sourire aux lèvres, Je suis ton Soleil est à savourer sans hésitation !
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https://aliceneverland.com/2017/03/30/sexy-lawyers-tome-3-5-entre-parenthese-emma-chase/

Quel délice de retrouver les héros d’Emma Chase dans ce petit interlude ! Et quel régal de retrouver Jake, Chelsea, mais aussi les six enfants McQuaid dont ils ont la garde. Je me suis donc replongée au coeur de cette famille mouvementée avec un immense plaisir, et j’ai littéralement dévoré cette histoire.

Jake restera mon chouchou ultime dans cette série. Car, malgré la courte taille de cette nouvelle, c’est sans nul doute le meilleur tome de la série. Ici, Jake apparait dans toute sa splendeur d’homme, puissant, possessif, protecteur mais aussi romantique à souhait ; le couple qu’il forme avec Chelsea est juste choupinet-trognon tout plein, à vous en mettre des cœurs plein les yeux.

Mais, surtout, au delà de son super costume d’avocat, c’est sa casquette de père par procuration qui m’a faite fondre. La relation qu’il entretient avec les neveux et nièces de Chelsea est vraiment superbe. Et c’est avec humour et tendresse qu’il aborde avec eux les différentes situations qui vont se présenter tour à tour. Ainsi, c’est une vraie famille que l’on observe ; malgré l’aspect atypique de cette dernière, on se rend compte, avec un doux sourire aux lèvres, que les liens qui en unissent toutes les personnes sont tout simplement magiques et indestructibles.

Cette histoire courte est donc une superbe conclusion à la saga. On y retrouve tous les personnages des trois tomes, et c’est avec un doux sourire aux lèvres que j’ai profité de ce bonus. Difficile de quitter la famille Becker-McQuaid tant cette dernière nous offre un délicieux moment de douceur et d’amour. Un ultime tome qui nous permet de dire au revoir à nos Sexy Lawyers de la plus belle des manières !
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https://aliceneverland.com/2017/03/30/la-belle-et-la-bete-histoire-eternelle-jennifer-donnelly/

Histoire Eternelle reprend donc le conte de La belle et la bête, mais pas que puisqu’il s’agit en réalité d’un passage inédit du conte revisité par Disney. Nous retrouvons donc Belle et la bête juste après la fuite de la jeune fille dans la forêt, au moment où la bête lui présente sa bibliothèque. Alors que Belle en explore les nombreux titres, elle découvre un livre caché, Nevermore, qui semble dissimuler bien des secrets. Mais, dans un château maudit, frappé d’un sortilège depuis des années, il n’est pas vraiment sage de faire confiance à la magie…

J’ai beaucoup aimé cette histoire qui renforce le côté « magique » de l’adaptation de Disney. Les interventions de l’Amour et de la Mort insufflent une nouvelle dimension à l’histoire, et j’ai également aimé la façon dont Jennifer Donnelly apporte sa petite touche personnelle à un conte plus que connu. Mais, surtout, cet interlude permet de marquer un tournant dans la relation de Belle et de la bête, et il était très intéressant d’observer comment, petit à petit, Belle se rend compte de l’humanité se cachant derrière l’apparence monstrueuse de son geôlier qui va devenir, au court du récit, un hôte et un ami.

Ainsi, le gros point fort que cet interlude apporte au conte, c’est la façon dont Jennifer Donnelly a réussi à nous faire partager la psychologie des personnages. Sincèrement, alors que j’en connais par coeur les tenants aboutis, j’ai trouvé l’interprétation qu’en fait l’auteur très aboutie, et bien loin d’être inintéressante. La bête n’est plus aussi colérique, à vrai dire on apprend à la connaitre, et j’ai vraiment été touchée par ce que l’auteur nous laisse entr’apercevoir. Quant à Belle, elle est plus que cette jeune fille curieuse qui rêve de vivre « autre chose que cette vie ». Même si elle apparait un peu trop crédule dans cette histoire, on aperçoit également son manque d’assurance, cette peur de la solitude, mais aussi son angoisse envers son père qu’elle pense avoir abandonné, et le manque de la présence de sa mère.

Pour conclure : j’ai beaucoup aimé la façon dont Jennifer Donnelly apporte sa petite touche personnelle au conte de Disney. Mais surtout, j’ai vraiment apprécié de découvrir une facette méconnue de la personnalité de nos héros. L’histoire en elle-même renforce le côté magique de la malédiction, et c’est intéressant d’en observer l’origine. En somme, un livre qui plaira aux amoureux du conte et qui ravira les fans de la Belle et la bête. Pour ma part, la magie a opéré sans soucis, et j’ai été transportée dès les premières pages dans le palais enchanté de la bête…
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https://aliceneverland.com/2017/03/28/ne-mappelez-pas-blanche-neige-gally-lauteur/

Je suis très friande des réécritures de contes, alors je n’ai donc pas hésité à découvrir cette version contemporaine de celui de Blanche-Neige. Surtout que la couverture était vraiment divine et, faible comme je suis, je ne résiste que très peu face à cet argument.

Pourtant, et j’en suis la première étonnée, je n’ai pas du tout compris dans quoi l’auteur nous embarquait. A vrai dire, durant les premières pages, je me suis dit que c’était un style assez étrange, un mélange plutôt bizarre, mais qui pourrait peut être fonctionner par la suite, sait-on jamais.

Sauf que la sauce n’a pas pris, mais alors pas du tout. J’ai eu le sentiment de me retrouver dans un gros WTF, où on prend dix mille ingrédients qui fonctionnent habituellement en littérature YA, que l’on mélange ensemble sans se soucier de savoir si on restait cohérent ou autre, et puis, paf, on se retrouve avec « ça ».

L’écriture est très rapide et manque vraiment de subtilité. On passe souvent du coq à l’âne sans trop savoir comment on a pu en arriver là. Les évènements s’enchainent sur un rythme assez soutenu, mais paraissent vraiment trop gros pour être vrais. Alors, oui, on est sur un remake contemporain de Blanche-Neige, avec une petite touche de fantastique. Mais il n’empêche que ce style me laisse plus dubitative qu’autre chose.

De plus, Blanche fait partie de ce genre d’héroïne que tout les personnages adorent, que tout le monde se dispute alors qu’elle est d’une banalité affligeante. Ses réactions devant les évènements qu’elle traverse m’ont plus atterrée qu’autre chose, je n’arrêtais pas de lever les yeux au ciel. Bref…

En définitive, je n’ai pas du tout réussi à comprendre dans quoi l’auteur nous embarquait. L’histoire m’a parue complètement absurde et bourrée de clichées en-veux-en-voilà ; l’héroïne est plate, complètement dénuée d’intérêt, et les évènements s’enchainent sans qu’on ne sache d’où ils viennent. Une histoire beaucoup trop grosse, qui manquait vraiment de subtilité, et qui, malheureusement, ne m’aura absolument pas séduite…
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date : 27-03-2017
https://aliceneverland.com/2017/03/27/syberia-dana-skoll/

J’ai découvert le jeu vidéo Syberia il y a de nombreuses années, et j’avais été enchantée son histoire extrêmement riche et complexe. J’ai passé des heures devant des énigmes d’une logique imparable mais très recherchées. Tant et si bien que, même si je n’avais jamais fini le jeu du haut de mes quatorze ans, je me suis toujours souvenue de son univers, de Kate, de Momo et de son mammouth, et de ce monde plein d’automates.

C’est donc avec une vraie curiosité que je me suis plongée dans ce livre dont la sortie coïncide avec celle du troisième volet du jeu vidéo, mais qui, pourtant, reprend l’histoire à son commencement. Rassurez-vous, si vous ne connaissez pas les jeux vidéo originels, vous pouvez sans soucis découvrir cette version romancée. Pour ma part, j’ai donc retrouvé avec un plaisir non-dissimulée cet univers qui m’avait tant enchantée.

Le monde de Sybéria est assez spécial, entre monde contemporain et monde steampunk, très représenté par les automates ici. En effet, Kate Walker, avocate américaine, est envoyée dans un village français, en pleine montagne, afin de finaliser le rachat de l’usine d’automates Voralberg. Mais, une fois sur place, elle apprend qu’il en resterait un héritier, disparu en Europe de l’Est alors qu’il était parti à la recherche des derniers mammouths vivants. En se lançant à sa poursuite, Kate Walker ne se doutait pas un seul instant qu’elle allait mettre les pieds dans une histoire dépassant la plus fertile des imaginations…

S’il y avait bien une chose que j’avais adoré dans le jeu vidéo, c’était le décor dans lequel Benoit Sokal avait implanté son jeu. Hiver sybérien, usine d’automates, train conduit par une de ses machines… Je craignais de ne pas retrouver cette magie dans le livre, mais force est de constater que tous les éléments sont présents. Une fois de plus, la recette fonctionne et j’ai profité de ces grandes scènes décoratives qui encadrent l’histoire de la plus belle des façons.

L’histoire, quant à elle, m’a fait immédiatement replonger dans cet univers bien familier. Avec un avantage des plus certains : celui de ne plus se retrouver des jours entiers sur une même énigme. Résultat : les révélations et découvertes s’enchainent pour mieux soulever de nouvelles questions, et c’est la que l’on découvre toute la complexité se cachant dans le monde de Benoit Sokal.

Pour conclure : j’avais adoré le jeu vidéo, et j’ai encore plus adoré ce livre qui m’a fait retrouver avec délice un univers dont j’en avais apprécié le décor et l’histoire. Une nouvelle fois, le monde plein d’automates de Benoit Sokal fascine, et sa version littéraire n’a pas à rougir de son origine des jeux vidéo. Les amoureux de Syberia se régaleront de pouvoir se replonger dans les origines du premier opus, mais les néophytes pourront également apprécier toute la beauté et la complexité de ce monde fascinant et enchanteur…
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https://aliceneverland.com/2017/03/24/tuto-n1-embrasser-comme-une-deesse-brianna-shrum/

Le speech de départ est assez simple : afin de financer le voyage à New York qu’elle veut faire avec son club de maths, Renley a une idée de génie : lancer sa chaine de tutoriels sur les choses qui peuvent intéresser le plus de monde possible tout en monétisant ses conseils. Les sujets sont variés : comment résoudre une équation difficile, comment faire un œuf dur, comment se maquiller pour avoir un œil de biche… ? Elle, Renley, la reine des équations, la fille transparente de son lycée et la plus nulle du cours de cuisine, va donc se démener pour apporter toutes ces réponses à ses abonnés. Jusqu’à la question fatidique : comment flirte-t-on ?

L’histoire en elle-même peut paraitre prévisible. Mais c’est typiquement ce genre de lecture douce et sucrée, mignonne à souhait, qu’on lit sans se prendre la tête, pour se détendre et passer un bon moment. Ce fut exactement le cas ici : j’ai ris devant les déboires de Renley, j’ai été touchée par son manque d’assurance et sa situation familiale compliquée, et j’ai soupiré devant certaines scènes toutes choupinou-trognonnes…

Pour autant, Renley m’a également énervée. Certes, il est impossible de ne pas s’attacher à elle quand on comprend les difficultés qu’elle a eues – et qu’elle a encore – à se construire malgré l’absence de sa mère. J’ai vraiment eu mal pour elle, et cela explique bien des choses dans son comportement. Mais elle m’a tout de même agacée à de nombreuses reprises, et j’avais bien envie de la secouer comme un prunier pour lui faire ouvrir les yeux. Car la demoiselle ne sait plus trop ce qu’elle veut et, plus l’histoire avance, plus elle se perd elle-même…

Pour conclure : l’idée de ce roman est simple, mais l’histoire fonctionne. Malgré une héroïne qui tergiverse du début à la fin, on passe un agréable moment. C’est typiquement le genre de romance adolescente toute sucrée, avec ce qu’il faut d’épaisseur pour apporter une profondeur à l’histoire tout en conservant une légèreté qui fait du bien. C’était mignon comme il fallait, exactement ce à quoi je m’attendais : Tuto n°1 : embrasser comme une déesse a parfaitement rempli sa part du contrat.
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https://aliceneverland.com/2017/03/23/elements-tome-2-the-fire-brittainy-c-cherry/

Logan et Alyssa ont une relation qui dépasse tout entendement. En effet, on ne peut pas faire plus opposé que ces deux là. Logan est brisé, complètement tordu et baignant dans la noirceur, tandis qu’Alyssa est lumineuse, enjouée et toujours optimiste. Pourtant, ils cachent tous deux des blessures profondes et un certain manque de confiance qui va être la base, le ciment d’une amitié forte et inégalable, aussi belle que destructrice.

J’ai beaucoup aimé la façon dont la relation entre Logan et Alyssa est abordée. On ne peut s’empêcher d’y voir un beau conte de fée, un amour prévisible mais magnifique que rien ne pourra détruire. Pourtant, on sent dès le départ que tout cela est voué à l’échec. C’était un sentiment bizarre mais j’avais l’impression d’avoir une belle épée de Damoclès au dessus de la tête durant toute la première partie. A la façon de Logan, je n’arrêtais pas de penser que tout cela était trop beau pour être vrai et, qu’au bout d’un moment, cela allait partir en fumée.

La seconde partie du récit m’a incroyablement touchée, abordant une thématique que j’ai tendance à fuir en temps normal, mais que j’ai trouvé très bien dosée ici par l’auteur qui évite de tomber dans le pathos. On ne reste plus focalisé sur Logan, et l’histoire s’ouvre sur les autres personnages de la même façon que Logan s’ouvre petit à petit aux autres, à sa manière.

Pour autant, si j’ai beaucoup aimé cette histoire et que j’ai été incroyablement touchée à de multiples reprises, que j’ai eu la gorge nouée de nombreuses fois, je ne peux pas vraiment dire que j’ai eu un coup de cœur. Certes, les émotions sont puissantes, les évènements nous prennent aux tripes et je ne suis pas restée de marbre face à tout cela. Mais j’ai tout de même été exaspérée par le personnage de Logan, à tel point que j’en venais parfois à me dire que c’était mérité, couru d’avance, ce qui lui arrivait. Une réaction qui m’horrifiait mais que je ne pouvais m’empêcher de ressentir.

Car, dans le genre affable-je-me-laisse-porter-par-les-évènements-je-n’ai-plus-envie-de-me-battre, Logan est pas mal. Alors, oui, sa situation n’est pas rose et il m’était difficile de me mettre à sa place étant donné la dureté de sa vie. Pour autant, j’étais énervée par son manque de combativité, son apathie et sa façon de rejeter constamment la faute sur les autres. Et c’est ce qui m’aura empêché de ressentir une réelle empathie envers son personnage.

Pour conclure : The Fire est une histoire qui nous prend aux tripes et qui est loin de nous laisser ressortir indemnes. Brittainy C. Cherry a le don de nous faire ressentir des choses incroyables alors que l’histoire possède une certaine prévisibilité. Mais elle n’enjolive pas les choses, elle nous dépeint une réalité brute et sombre dans laquelle un simple évènement peut transformer en rêve ce cauchemar. Même si le personnage de Logan m’a agacée, je suis quand même admirative de la beauté que l’auteur arrive à glisser même dans les moments les plus difficiles. C’est triste, beau, violent et plein de douceur ; une dualité qui caractérise parfaitement la plume de cette auteur qui m’aura, une nouvelle fois, transportée tout au long de cette histoire.
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https://aliceneverland.com/2017/03/21/sword-art-online-tome-5-alicization-beginning-reki-kawahara/

Aaaaaah ce tome !!! Je l’attendais depuis son annonce à la Japan Expo l’été dernier. Et je me rappelle avoir défailli quand je me suis rendue compte qu’il me faudrait attendre encore des mois et des mois avant de pouvoir dévorer cette suite inédite tant attendue. Pourtant, quand je l’ai eue entre mes mains, je n’ai pas pu me résoudre à le lire immédiatement. Non pas par manque d’envie, car cette dernière était belle et bien présente, mais tout simplement parce que je redoutais à nouveau ce moment où, une fois fini, il me faudrait encore patienter pour en découvrir la suite…

Un ARC complètement inédit donc puisqu’il reste jusque-là non adapté ni en manga, ni en anime. Et ô combien j’en avais entendu parler ! Tout le monde l’évoque comme le meilleur ARC jamais fait dans cette série. Je me suis donc replongée avec délice dans ce monde virtuel dont je suis complètement fan.

Je ne connaissais strictement rien de l’histoire, et c’était assez inhabituel puisque, en général, j’avais toujours vu les épisodes des animés avant (ou pendant…). Ici, c’était un voyage inconnu sur un terrain plus ou moins connu. Car l’histoire nous plonge dès les premières pages dans un nouvel univers dont on ne sait rien.

J’ai quand même été un peu perdue au départ. On se questionne énormément sur la façon dont on a pu en arriver là. Et si on retrouve quelques réponses à nos questions laissées en suspens dans les précédents tomes, je ne vous cache pas que je ressors de cette lecture avec plus d’interrogations encore.

Reki Kawahara pose les bases de ce nouvel ARC dans la première partie de ce tome, et je pense que l’on n’est pas au bout de nos surprises… On découvre un nouveau monde virtuel, l’Underworld, plus médiéval que les précédents, même si la magie est présente. Et si, dans la base, on est assez proches des VRMMO déjà rencontrés, Reki Kawahara nous offre ici de multiples nouveautés…

Concernant l’histoire, cette dernière est centrée sur Kirito, Eugeo et Alice, la fille du chef de village, qui va disparaitre. Sans surprise, Kirito et Eugeo vont donc partir à sa recherche. D’autres nouveaux personnages font également leur apparition et enrichissent considérablement le monde de l’Underworld. Mais quid des personnages précédents, et de Asuna ? Ce sera principalement dans le monde réel qu’on les retrouvera. Et, si on peut croire qu’ils passent ainsi au second plan, ils auront pourtant un rôle prépondérant dans l’intrigue, surtout Asuna…

La seconde partie de l’histoire, Alicization Running, rentre plus dans le vif du sujet. Apprentissage, combats et rivalités seront au cœur de l’histoire. Eugeo et Kirito vont ainsi apprendre à se battre et à devenir plus forts afin de devenir l’ultime épéiste. On se rend compte que l’Underworld cache bien des secrets et semble étroitement lié au monde des hommes… Pour autant, tout au long de l’histoire, on sent une arrière présence de SAO assez flagrante, que ce soit dans le monde virtuel comme dans le monde réel. Comme si le jeu n’avait toujours pas quitté les esprits de ceux qui l’ont connu, mais aussi comme si sa destruction avait eu des conséquences bien plus importante encore…

Pour conclure : j’attendais le début de cet ARC, le plus long actuellement de la série, avec une impatience phénoménale et je n’ai absolument pas été déçue. Je me suis plongée avec délice dans cette nouvelle histoire, et j’ai découvert le monde virtuel de l’Underworld avec un ravissement non-feint.

L’histoire en elle-même joue sur plusieurs plans, entre « passé » et présent, virtuel et réel, et, une fois encore, on se rend compte à quel point la frontière parait bien mince entre ces deux notions. J’ai eu du mal à saisir le pourquoi du comment, mais, une fois le déclic effectué, je me suis une nouvelle fois imprégné du monde de Reki Kawahara.

Sword Art Online : Alicization nous réserve bien des surprises encore. L’auteur nous embarque dans une histoire fantastique entrainante, mais aussi dans des réflexions plus poussées des plus intelligentes. Il se lâche complètement, comme s’il n’avait plus rien à prouver. Pour notre plus grand plaisir !
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https://aliceneverland.com/2017/03/20/girl-online-tome-3-girl-online-joue-solo-zoe-sugg/

Je n’avais pas du tout entendu parler de ce troisième tome des aventures de Girl Online mais, ayant bien apprécié les premiers, je n’ai donc pas hésité à le découvrir.

Le principe de ce nouvel opus repose sur la même trame que les précédents. On suit une nouvelle fois Penny en tant que jeune fille qui se cherche, mais aussi en tant que blogueuse influente en ligne. Mais si, auparavant, les intrigues tournaient autour de sa relation avec Noah, chanteur à succès, cette fois-ci ce dernier est quasiment absent. Il faut dire qu’il a complètement disparu depuis la fin du second tome, et depuis c’est silence radio. Penny doit donc apprendre à vivre sans lui alors qu’il était un de ses principaux points de repère.

J’ai beaucoup aimé la façon dont elle prend son envol. Penny va chercher à découvrir ce qui fait qu’elle est telle qu’elle est ; elle va affiner sa passion, trouver son style, son petit quelque chose en plus. Et puis, c’est aussi l’occasion de faire de nouvelles rencontres, de lier de nouvelles amitiés et, qui sait, de faire la connaissance de nouveaux garçons ?

C’est vraiment le tome du renouveau. Penny a grandi, et cela se ressent. Alors, même si l’histoire reste prévisible à des kilomètres à la ronde, et même si certains retournements de situations, certains hasards restent gros comme une maison, on passe un très bon moment.

Girl Online joue solo me transporte donc une nouvelle fois au pays des bisounours, où tout est beau, tout est rose, où tous les vilains deviennent gentils et où tout est bien qui finit bien. Ça fait du bien au moral, c’est tout sucré-guimauve comme il faut tout en donnant de belles leçons de vie et d’optimisme. Encore une fois, j’accroche complètement !
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https://aliceneverland.com/2017/03/18/ce-que-je-noserai-jamais-te-dire-bruno-combes/

Immédiatement, on rentre dans l’histoire par le moment clé de cette intrigue : cet instant où Joy abandonne Guillaume le jour même de leur mariage. Un évènement que rien ne permettait de deviner et qui, de ce fait, surprend tout le monde, y compris son mari.

Sans surprise, j’ai été prise de suite par cette histoire, j’ai cherché à comprendre Joy et Guillaume, ainsi que les raisons qui ont pu les amener à cet instant précis. Et c’est pour moi le gros point positif de ce roman. Car la plume de Bruno Combes nous permet de nous attacher instantanément aux personnages, à leur histoire, leur passé et leur envie d’avenir.

J’ai quand même eu du mal avec Joy, car je n’arrivais pas à comprendre son acte radical et sa fuite. Et ce malgré les explications qui nous sont données ; j’ai trouvé son geste plus égoïste qu’autre chose. Pour autant, je me suis quand même plongée avec facilité dans son histoire et j’ai beaucoup aimé la découvrir ainsi. Concernant Guillaume, j’avais l’impression de mener cette quête, cette recherche en même temps que lui et c’est ce qui fait que je me suis sentie plus proche de lui.

L’histoire en elle-même est une histoire d’amour comme on en retrouve peu souvent. Elle aborde ce thème dans son ensemble, et pas seulement dans le contexte amoureux – entre deux personnes. Le côté émotion est amplement présent et Bruno Combes nous laisse très souvent avec les sentiments à fleur de peu. Et c’est un fait qui m’a surprise jusqu’à la toute fin, étant donné que je n’arrivais pas à prévoir quel genre de final allait nous réserver l’auteur.

Pour conclure : j’ai beaucoup aimé cette découverte, tant de l’histoire que de son auteur, qui m’aura fait passer un très bon moment. Pour autant, j’ai quand même eu du mal avec le personnage de Joy que je n’arrivais pas à comprendre malgré un certain attachement à son encontre. A vrai dire, même si ses raisons restent toutes à son honneur, le choix qu’elle fait le soir de son mariage me parait toujours bien trop radical. Ce que je n’oserai jamais te dire… reste tout de même une agréable lecture, et je serais bien curieuse de retrouver l’auteur dans une prochaine histoire…!
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https://aliceneverland.com/2017/03/16/dans-un-silence-the-field-party-1-abbi-glines/

Dans un silence est une histoire forte mais très douce. Je me suis retrouvée entrainée tranquillement dans ce livre, et pourtant le récit m’a incroyablement marquée. La douceur dont Abbi Glines fait preuve ici n’a rien des romances guimauves adolescentes que l’on peut retrouver. Bien au contraire. Car c’est triste, douloureux, puissant et intense. J’ai eu la gorge nouée à un moment donné, je me suis mise à pleurer, tant et si bien que j’ai du reposer le roman et interrompre m’a lecture quelques heures.

Maggie et West sont tous les deux incroyables. Maggie l’est à travers son passif et la façon dont elle apprend encore à se reconstruire et à refaire confiance aux gens qui l’entourent. A vivre aussi, tout simplement, et à se redonner le droit d’être heureuse malgré le poids sur ses épaules. West, quant à lui, est assez imparfait et maladroit dans sa façon d’appréhender l’épreuve qu’il traverse. Mais c’est ce qui lui donne sa profondeur, qui le rend si réel et si touchant. On pourrait le juger sur ses actes et paroles, on pourrait dire qu’il réagit d’une façon parfois inadaptée. Mais c’est sans aucune logique que ces difficultés se traversent, et c’est cet aspect qui la rendu bien plus réaliste à mes yeux.

L’histoire en elle-même n’est pas vraiment surprenante. On sait dès le départ qu’un drame s’est produit, et qu’un autre va survenir d’ici. Abbi Glines n’enjolive pas les choses, pas de miracle irréel au dernier moment. C’est juste, vrai et sans fioritures ; pas besoin d’en faire des tonnes quand on a un vrai équilibre au niveau des émotions et des sentiments.

Pour conclure : je suis tombée sous le charme de Maggie, West, Brady et toute leur bande. Mais, plus encore, je suis tombée amoureuse de cette histoire d’Abbi Glines, magnifique et profondément lumineuse, qui m’a attrapée, happée et transportée dans un tourbillon de sentiments et d’émotions. C’était beau, tristement douloureux, mais puissant de force et d’espoir. J’ai adoré, tout simplement.
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https://aliceneverland.com/2017/03/14/waterfire-tome-4-sea-spell-jennifer-donnelly/

Je suis une amoureuse de la thématique des sirènes dans la littérature, et la saga Waterfire est une de mes préférées dans le genre YA fantastique. Alors, ce dernier tome, je l’attendais avec impatience étant donné que j’avais hâte de découvrir enfin le fin mot de l’histoire imaginée par Jennifer Donnelly.

Nous avions déjà eu pas mal de révélations au cours des trois tomes précédents. Ici, on découvre enfin celles qui nous manquaient ; toutes les questions trouvent leurs réponses et l’auteur clôture sa saga en nous donnant toutes les clefs de son univers.

Un univers toujours aussi magique. Jennifer Donnelly a su créer un monde fantastique des plus cohérent et une mythologie aquatique fascinante. J’ai vraiment adoré la façon qu’elle a eu de mélanger des légendes connues de chez nous à cet univers sous-marin aussi dangereux qu’enchanteur. L’inventivité donc elle a fait preuve est toujours aussi captivante et addictive, c’est magique, magnifique et j’ai une nouvelle fois adoré me replonger dans cet univers.

On y retrouve l’intrigue là où on l’avait laissée. Et j’ai été étonnée de la place, de l’importance que prend Astrid dans ce tome, elle que l’on avait à peine croisée dans les deux premiers. Tout l’avenir des sirènes dépend de ses choix à venir, et j’ai été touchée par son personnage alors qu’elle m’avait parue si hautaine, si froide au tout départ.

C’est aussi l’heure de la grande bataille finale. Autant pour Cerulea que pour toute la Miromara et les autres royaumes marins. Le grand moment tant redouté par nos jeunes sirènes est arrivé et, si je regrette une résolution un peu trop facile pour un si grand méchant, je ne cache pas être ravie de voir que l’auteur a répondu à toutes mes questions et à toutes mes attentes.

Pour conclure : j’ai été fascinée par cette série dès le premier opus, et mon engouement n’a pas baissé tout au long des tomes. Jennifer Donnelly a traité la thématique des sirènes avec grâce et enchantement, sa plume fluide m’a transportée au cœur de la Miromara et j’ai adoré cette plongée dans ce monde fantastique regorgeant de légendes et de secrets. Une série que je prendrai plaisir à relire et qui m’aura émerveillée du début à la fin !
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https://aliceneverland.com/2017/03/13/nil-tome-3-la-colere-de-nil-lynne-matson/

Cette série s’est révélée être une merveilleuse surprise, et je suis toujours étonnée de voir que l’on n’en parle pas tant que cela alors que c’est un véritable petit bijou. Ainsi, après deux premiers tomes que j’ai tout simplement adorés, je n’ai pas hésité à me replonger dans cet ultime opus afin de retrouver Nil et d’en découvrir tous ses secrets..

Skye semblait avoir déjà bien mâché le travail durant le second tome. Nil s’était révélée, et l’auteur avait ainsi levé le voile sur la raison et l’existence de cette dernière. On pensait la boucle bouclée, et pourtant.. Nil est toujours là et est restée tapie dans l’ombre des pensées de Skye. Ainsi, alors que cette dernière pensait en avoir déjoué les pièges, elle s’est retrouvée prisonnière de sa toile.

C’est une nouvelle Nil que nous découvrons ici. En fait, cette dernière possède ses propres points de vue, et j’ai été surprise de découvrir ses pensées. Nil se joue de nous, elle m’a également rendue folle, tant et si bien que je ne savais plus du tout sur quel pied danser, ni ce que souhaitait véritablement cette dernière.

C’est donc avec plaisir que je me suis replongée dans l’intrigue aux cotés de Skye, Charley, Thad, Rives et les autres. Nil dévoile son jeu malsain, c’est un aspect très psychologique sur l’équilibre du bien et du mal, et j’ai vraiment été surprise par toute la profondeur et l’analyse que nous révèle Lynne Matson dans ce tome. Son univers foisonne de détails hallucinants, c’est d’une richesse incroyable et je suis toujours époustouflée par la façon dont elle a mis toutes ses idées en place.

Même si la fin me laisse un tantinet déçue (je la trouve un chouïa trop facile), je reste admirative face à cette série addictive qui m’aura entrainée dans une histoire bourrée de mystères et de secrets. Je me suis prise au jeu très rapidement et je me suis, moi aussi, retrouvée embarquée à chaque tome sur cette île. Cette trilogie est une agréable surprise, et j’ai passé de très bons moments de lecture à ses côtés !
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date : 10-03-2017
https://aliceneverland.com/2017/03/10/sous-le-meme-toit-jojo-moyes/

Même si j’ai beaucoup aimé cette histoire, je ne vous cache pas que je l’ai refermée un poil déçue. Surement parce que je m’attendais à quelque chose d’exceptionnel étant donné tout ce que j’avais entendu sur cette auteur. Et, parfois, à trop en vouloir, on finit par oublier d’en apprécier le contenu.

Je ne dis pas que l’histoire est mauvaise, bien au contraire. Juste que je m’attendais à un coup de coeur quasi instantané qui n’a pas eu lieu. Pour le reste, pour cette première découverte de l’auteur, je reste quand même agréablement surprise. L’auteur prend le temps d’installer son histoire, tant et si bien que je me suis parfaitement représentée le décor de cette vieille maison au sein de la campagne anglaise.

Je suis donc partie faire la rencontre de nos protagonistes : Isabel tout d’abord, jeune veuve que le sort n’a pas épargnée, et qui se retrouve finalement sans trop avoir compris comment à occuper cette vieille bâtisse en compagnie de ses deux enfants. Mais les personnages secondaires – et leurs histoires – ne sont pas en reste, puisque l’on apprend à découvrir, détester, apprécier, prendre en pitié les autres habitants du village, que ce soit ses voisins, l’agent immobilier, ou encore Byron..

C’est de là que viendra mon principal reproche sur ce récit. Car, à trop vouloir développer toutes ces histoires « annexes » qui expliquent, certes, le comportement de tous ceux qui gravitent autour d’Isabel et de sa maison, j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher à cette dernière. A vrai dire, elle est assez déconnectée de la réalité. Et si j’ai été touchée par son vécu, il m’aura fallu un loooong moment avant de croire en la profondeur de son personnage. A l’inverse, je me suis immédiatement prise d’affection pour ses enfants, qui sont d’une force et d’un courage exemplaires. et heureusement, car ce sont eux qui m’ont poussée à m’accrocher et à perdurer dans ma lecture, malgré un flottement au début du livre.

Pourtant, au bout d’un moment, j’ai senti que j’avais passé le cap et que je commençais à pleinement profiter de l’histoire que je découvrais. C’était fort, sincère et émouvant ; on en apprend un peu plus sur chacun, sur leurs raisons, leurs motivations, et ces révélations nous poussent presque à accepter toutes leurs actions. Les liens sont inextricables, les histoires entrecroisées, et c’est là que j’ai pu pleinement apprécier la magie de la plume de Jojo Moyes.

Pour conclure : à trop avoir entendu parler de Jojo Moyes, je m’attendais à être complètement renversée par cette lecture. Pour autant, le début m’a laissée mitigée, je n’arrivais pas à m’attacher à l’héroïne, et sans la forte présence de ses enfants j’aurais pu abandonner cette lecture. Heureusement, je me suis accrochée, pour mieux découvrir la profondeur de la plume de l’auteur. Car, passé un certain cap, plus l’histoire avance, plus l’intrigue et les émotions se renforcent. Souffrance, espoir, amour… Jojo Moyes nous transmet tout un camaïeu de sentiments, aussi bien positifs que négatifs. C’est fort, intense et puissant, et je serais curieuse de la retrouver dans une nouvelle histoire, en espérant que je m’attache plus rapidement à l’héroïne à ce moment-là…
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date : 09-03-2017
https://aliceneverland.com/2017/03/09/cocky-bastard-vi-keeland-penelope-ward/

L’histoire en elle-même pourrait paraitre assez simple, et pourtant.. Tout se passe dans l’émotion, dans cette transmission de l’amour que se porte Chance et Aubrey, mais aussi dans leurs peurs, leurs doutes, leurs faiblesses et leurs blessures. Et là, mon petit coeur a fait de multiples sauts périlleux. J’ai souri, j’ai soupiré, j’ai eu les larmes aux yeux et j’ai fortement espéré… Bref, tout un arc-en-ciel d’émotion qui m’a ébranlée à plus d’une reprise…

L’histoire se divise en deux parties. La première est assez légère, Chance et Aubrey se rencontrent et se découvrent ; leur road-trip est drôle et sensuel, une vraie parade amoureuse, et leur complicité se ressent immédiatement. J’ai adoré le répondant d’Aubrey face à Chance et son assurance, et je suis petit à petit tombée amoureuse en même temps qu’elle.

Et puis il y a eu ce point de rupture, ce moment où l’on sent que l’histoire bascule vers une autre direction. Et, si j’avais songé à mille et unes raisons, j’étais loin de m’imaginer une telle explication. J’en ai voulu à Chance, j’ai été touchée par le désespoir d’Aubrey et puis j’ai commencé à revoir l’histoire sous un autre aspect. Chance m’a faite fondre, et je menais sa reconquête à ses côtés, même si je le trouvais quelque peu flippant par moment…!

Pour conclure : si l’histoire démarre d’une façon assez classique dans le genre, j’ai adoré la façon dont les auteurs nous faisaient ressentir toutes les émotions de nos deux personnages. Je me suis très vite attachée à eux et j’ai partagé leurs ressentis comme jamais. L’originalité du twist, accompagnée de l’arrivée des points de vue de Chance, changent immédiatement la donne. Une histoire drôle et émouvante dans laquelle passion et sentiments mènent la danse… Une excellente lecture !
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