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Commentaires de livres faits par Kesciana

Extraits de livres par Kesciana

Commentaires de livres appréciés par Kesciana

Extraits de livres appréciés par Kesciana

https://aliceneverland.com/2017/11/02/la-magie-de-paris-tome-1-le-coeur-et-le-sabre-olivier-gay/

J’ai découvert Olivier Gay avec l’un de ces précédents titres, Faux-frère, Vrai secret, auquel je n’avais pas du tout accroché. J’avais donc envie de retenter l’aventure avec cet auteur, avec un livre qui m’emballait vraiment, tant par son résumé que par sa couverture magnifique.

Contrairement au roman précédent, je suis très vite rentrée dans l’histoire cette fois. Il faut dire que cette histoire est vraiment entrainante. J’ai donc suivi Chloé dans ses découvertes avec un vrai plaisir. Par le plus grand des hasards, cette dernière va découvrir l’existence de la magie dans notre monde, et va se découvrir liée à tout cela. Pourquoi ? Comment ? Elle va partir à la découverte de tous ces mystères en compagnie de Thomas, un camarade de classe.

Ce premier tome pause les base d’une intrigue captivante. Chloé se pose énormément de questions mais ne va obtenir que peu de réponses. Le mystère reste donc entier, et Olivier Gay nous entraine tout au long des chapitres à la recherche de la vérité. J’ai eu un peu de mal avec le personnage de Chloé, je trouve que cette dernière a des réactions parfois incohérentes, qu’elle accepte un peu trop facilement la situation, surtout au départ. J’ai bien plus accroché avec le personnage masculin, Thomas, qu’avec elle.

J’ai également trouvé que le récit restait un peu trop classique dans son genre. Oui, le lecteur a envie de savoir la suite, oui le mystère est entier et les personnages attachants, mais, si le résultat final est plutôt pas mal, j’avais l’impression de retrouver des ingrédients maintes et maintes fois vu et revus dans le genre. De ce côté là, je n’ai pas trop été surprise, et j’aurais aimé que l’auteur sorte un peu plus des sentiers battus pour apporter une touche d’originalité qui aurait rendu son histoire unique.

Pour conclure : j’ai passé un bon moment avec ce premier tome qui reprend tous les éléments classiques du genre. Olivier Gay nous transporte dans son univers sans aucune difficulté et pose, dans ce premier tome, les bases d’une intrigue intéressante et accrocheuse. Je regrette simplement un certain manque d’originalité, mais peut être que les prochains tomes sauront me surprendre sur ce point. Dans tous les cas, les amoureux du genre se régaleront sans souci !
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https://aliceneverland.com/2017/11/01/chroniques-de-zombieland-tome-1-alice-au-pays-des-zombies-gena-showalter/

J’avais entendu énormément de bien de cette série, du coup je pense que j’en attendais un peu trop. Alors, oui, je n’ai pas eu de coup de cœur, mais il n’empêche que j’ai tout de même été agréablement surprise par ce premier tome qui pose un univers plutôt original bien loin de ce que je m’imaginais.

Oubliez les zombies décharnés mangeurs de chairs : Gena Showalter revisite complètement ces créatures et leur offre un univers qui leur est propre. On est bien loin de l’univers post-apocalyptique auquel on s’attend dès qu’on parle de zombies. Ici, le décor est celui de la vie de tous les jours. Pas de fin du monde proclamée, pas de crise épidémique, les gens vivent sans savoir qu’ils côtoient des êtres éthérés issus de leurs pires cauchemars.

Ces zombies évoluent dans un autre plan dimensionnel duquel ils ne peuvent s’échapper qu’à certains moments précis afin de se nourrir. Seules de rares personnes peuvent les voir et les combattre. Si Alice a baigné dans ce monde depuis sa naissance, elle ne l’avait jamais cru réel pour autant. Jusqu’au jour où cette réalité va s’imposer à elle, de la plus terrible des façons… Alice va ainsi découvrir toute une vérité cachée, mais aussi des secrets qu’on lui a longtemps caché. Elle va voir sa famille sous un nouvel angle, mais va surtout devoir apprendre à vivre dans ce monde où les zombies apparaissent une fois le dernier rayon de soleil parti.

L’histoire souffre parfois de quelques longueurs. D’un autre côté, quand on voit la richesse de l’intrigue que Gena Showalter met en place morceau après morceau, cela s’explique. Mais j’ai vraiment apprécié l’ambiance sombre et un peu glauque qu’elle installe dans son roman, sans pour autant nous abreuver de chair putréfiées et autres éléments auxquels on pourrait s’attendre quand on parle de zombies. Et, pour une fois, j’ai vraiment aimé le développement de ces créatures !

Pour conclure : j’ai beaucoup aimé la façon dont Gena Showalter se réappropriait ces créatures monstrueuses. Elle nous embarque complètement dans cet univers sombre et prend le temps de développer son intrigue. A la fin de ce premier tome, mon intérêt pour cette série s’est accru et je suis très curieuse de découvrir quelle direction et quelles réponses l’auteur va nous apporter avec les tomes suivants.
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date : 01-11-2017
https://aliceneverland.com/2017/10/31/boss-man-vi-keeland/

Par un étrange concours de circonstance, Reese se retrouve employée par l’entreprise de Chase. Sauf qu’il y a entre deux une attirance indéniable. Mais, après une expérience malheureuse lors de son précédent poste, il est hors de question pour Reese de succomber au charme de son patron, malgré les belles paroles de ce dernier. Ils se lancent alors tous deux dans une lutte sans merci : une lutte l’un contre l’autre, mais également une lutte contre eux-mêmes, et contre leurs sentiments.

L’histoire de Boss Man est simple, sans chichi : une romance pleine de pétillant, d’humour, de quoi faire passer un délicieux moment au lecteur. Personnellement, j’ai immédiatement accroché. Pourtant, Boss Man ne brille pas par son originalité, mais Vi Keeland nous prouve avec cette histoire que cela ne sert à rien d’en faire des tonnes et de verser dans le mélo pour nous servir une romance exquise et sensuelle à souhait.

Je me suis donc régalée avec cette histoire. La plume de Vi Keeland est simple mais regorge d’humour, de sensualité et de douceur à en faire frémir mon petit cœur de romantique. J’ai adoré le personnage de Chase, bien loin de l’aspect dominant que l’on pourrait en attendre. Quant à Reese, elle est l’image même de la femme forte mais pas non plus entêtée. Deux personnages normaux en somme, qui nous présentent leur histoire toute mignonne comme il faut. Le genre de romance que j’adore lire et relire et qui fait un bien fou !
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date : 01-11-2017
https://aliceneverland.com/2017/10/31/november-9-colleen-hoover/

L’histoire de November 9 est très simple : Fallon et Ben se rencontrent le 9 Novembre, et on peut parler d’un véritable coup de foudre, d’une évidence même. Mais tous deux n’ont que 18 ans, et Fallon doit partir à l’autre bout du pays quelques heures seulement après leur rencontre… Sentant qu’ils risquent de passer à côté de « quelque chose », Ben propose alors à Fallon de se retrouver là où il se sont rencontrés chaque année à cette même date, et de voir où tout cela pourrait les mener.

Même jour, même heure, même endroit, on va ainsi découvrir l’histoire de Ben et de Fallon via cette unique journée. Au départ, j’étais sceptique : comment Colleen Hoover allait-elle réussir à développer cette relation à travers une seule journée ? J’avais peur de tourner en rond et d’avoir une histoire pas assez développée. Mais j’oubliais que Colleen Hoover est Colleen Hoover, et qu’il faut tout simplement lui faire confiance les yeux fermés.

Car, oui, avec cette seule et unique journée par an, la force et la puissance des émotions sont au rendez-vous. Soupirs, espoirs, désillusions, tristesse… Colleen Hoover nous transmet tellement de sentiments durant cette lecture ! Mon cœur a cru, mon cœur s’est brisé, j’ai eu la gorge nouée à de multiples reprises.. Mais ce sont toutes ses évolutions dans le récit qui rendent cette romance si touchante, si vraie, si puissante. Et j’ai adoré, tout simplement.

Il va s’en passer des choses à travers cette unique journée annuelle. Chaque date anniversaire ne se ressemblera pas, et, si le postulat de départ paraissait assez simple, le lecteur se rend vite qu’entre ce que désire nos deux héros, et ce qui va réellement se passer, il y a tout un monde. Il y aura des révélations et de l’inattendu, Colleen n’est pas là pour mettre des petits cœurs dans nos yeux et n’hésitera pas à faire souffrir ses personnages. J’ai d’ailleurs eu la surprise de croiser Miles et Tate de Ugly Love, et j’ai adoré ce clin d’œil. Par contre, j’avais assez rapidement deviné le lien qui reliait Ben et Fallon, même si je ne m’attendais pas à un tel background…

Pour conclure : un nouveau Colleen Hoover, et encore une merveilleuse histoire ! Même si je n’ai pas eu de véritable coup de cœur, j’ai quand même ressenti toute l’intensité et la force des émotions que nous décrit l’auteur. La révélation sur Ben et Fallon ne m’a pas surprise vu que je m’y attendais, mais la façon dont Colleen Hoover met cela en place est tout simplement saisissante. Avec cette nouvelle parution, Colleen Hoover nous confirme une nouvelle fois son talent indéniable. N’hésitez donc pas, si vous cherchez une romance forte et atypique !
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https://aliceneverland.com/2017/10/26/extreme-risk-tome-1-enfievre-tracy-wolff/

J’ai toujours entendu énormément de bien des romans de Tracy Wolff. J’ai donc profité de la sortie de sa nouvelle série, Extrême Risk, pour découvrir cette auteur. Surtout que j’aime les romances qui se mélangent à l’univers du sport : ce premier tome ne pouvait donc que me plaire !

Z et Ophelia sont deux êtres que tout oppose : Z ne vit que pour l’adrénaline, jouant avec sa vie, tandis qu’Ophelia cherche à reprendre ses études et à retrouver une vie tranquille. Pourtant, ils sont tous deux attirés l’un par l’autre ; les évènements vont les réunir et ils vont se découvrir de nombreux points communs.

J’ai été transportée auprès de Z et Ophélia sans aucun problème ; leurs deux histoires m’ont touchée et j’ai aimé la façon dont chacun s’appuie sur l’autre pour panser ses blessures. Chacun va devenir la force de l’autre, mais aussi sa faiblesse, ils vont s’en rendre compte et c’est ce qui va apporter toute l’intensité et l’émotion à cette romance.

J’ai encore plus aimé le décor enneigé de cette histoire, et son cadre sportif au sens le plus extrême. Z ne craint pas la mort et serait même prêt à l’accueillir à bras ouvert. Il aborde donc sa discipline, le snowboard, sans aucune limite et cherche à tout prix à ressentir, à vivre à travers chaque figure, chaque descente, chaque glisse. Il prend constamment des risques insensés sans qu’aucun de ses amis n’arrive à lui faire entendre raison, jusqu’à sa rencontre avec Ophélia. Ce petit bout de jeune femme va être la lumière de ses ténèbres et va lui permettre petit à petit à reprendre goût à la vie et à retrouver un réel espoir en l’avenir.

Pour conclure : ce premier tome est des plus réussi et nous embarque dans une joyeuse bande très liée autour d’une passion commune : le snowboard. Les histoires de Z et Ophélia sont très touchantes, et on ne peut rester insensible face à ce que ces deux jeunes personnes ont déjà traversé jusqu’ici. Mon petit bémol viendra de là également car, si les évènements qu’ils ont déjà vécu sont éprouvants, j’avais l’impression que l’auteur, parfois, en faisait trop, rajouter une couche de dramatique sur du dramatique. La fin va d’ailleurs en ce sens : même si elle me donne immédiatement envie de lire la suite, j’ai toujours ce sentiment que l’auteur en fait trop, comme si elle voulait à chaque fois nous faire sortir les mouchoirs. J’espère donc que le prochain tome gardera toute cette intensité émotionnelle sans pour autant verser de trop dans le pathos…
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https://aliceneverland.com/2017/10/25/sword-art-online-tome-6-alicization-turning-reki-kawahara/

S’il y a bien un light novel que je suis plus assidument que d’autres, c’est sans conteste Sword Art Online. Ayant tout d’abord succombé au charme de l’anime, je me suis très vite intéressée à sa version novelisée, cette dernière étant bien plus complète. Mais aussi, et surtout, le light novel étant beaucoup plus en avance sur la série.

Nous avions commencé l’ARC Alicization avec le tome 5 : Alicization Beginning. Un ARC qui fait beaucoup parler de lui et que j’attendais avec impatience, et j’avais redécouvert avec un immense plaisir le monde des VRMMORPG.

On retrouve Kirito, enfermé dans l’Underworld, une réalité virtuelle créée secrètement par le gouvernement afin de mettre en place des intelligences artificielles proches de la perfection. Kirito est toujours à la recherche d’un moyen de se sortir de l’Underworld. Accompagné d’Eugeo, Kirito va découvre les sombres secrets que recèle l’Underworld…

Je ne sais pas comment fait Reki Kaahara pour améliorer son univers et sa série au fur et à mesure des tomes, mais c’est indéniablement ce qu’il se passe avec Sword Art Online. J’étais déjà fan de la série de base, mais chaque nouvel opus me faire craquer à chaque fois plus encore. Je suis toujours autant admirative du travail de l’auteur : on se rend vite compte, en effet, que des détails insignifiants liés aux tomes précédents peuvent s’avérer aussi cruciaux que déterminants. En effet, Reki Kawahara ne laisse rien au hasard, et je suis toujours aussi stupéfaite quand je vois les rouages s’enclencher là où je ne les attendais absolument pas.

Kirito et Eugeo forment un duo tout simplement fantastique. Les actions de ce tome sont brillamment pensées par l’auteur, et ce dernier arrive parfaitement à nous transmettre l’atmosphère pesante et tendue du roman. Mais, surtout, il tourne et retourne les situations dans tous les sens, à un tel point que, lorsque je pensais avoir saisi un élément important, Reki Kawahara renversait à nouveau la situation. Tout en nous posant les bonnes questions. Car la grande force de SAO, au delà de son univers futuriste, est le questionnement que la série nous apporte quand au limite d’une telle virtualité, pourtant parfaite sur le papier.

Pour conclure : avec ce tome, aussi époustouflant qu’intelligent, Reki Kawahara nous prouve une nouvelle fois qu‘il maitrise complètement son univers et que l’on a encore bien des domaines à explorer aux côtés de Kirito et ses amis. Je suis toujours autant admirative du travail de l’auteur, mais aussi de l’univers qu’il a créé et qu’il maitrise d’une main de maitre. L’ARC Alicization n’a décidément pas fini de nous surprendre !
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https://aliceneverland.com/2017/10/25/rezero-tome-2-tappei-nagatsuki/

C’est avec une réelle curiosité que j’étais partie à la découverte de cette licence dont l’annonce de son arrivée en France avait fait beaucoup parler d’elle. J’avais beaucoup aimé l’intrigue de départ, même si j’étais un peu perdue dans ce nouvel univers, à l’instar de Subaru, notre héros. J‘étais donc toujours aussi curieuse de le retrouver dans la suite de ses aventures.

On retrouve Subaru dans le manoir du marquis de Roswaal. Et, avec stupeur, un nouveau cycle recommence, dans lequel Subaru meurt à chaque fois. Sauf que lui seul se souvient de ses morts et, peu importe ce qu’il fera, l’issue de sa journée lui sera toujours fatale. Une nouvelle fois, on va donc suivre Subaru tout au long de cette journée répétitive, tout en en découvrant un peu plus encore sur cet univers.

J’ai, une fois de plus, éprouvé énormément de difficultés à me remettre dans l’histoire. Il faut dire que Subaru ne fait rien pour arranger les choses, et, plus j’avance dans l’histoire, plus son personnage m’insupporte. Si je lui avais laissé le bénéfice du doute après le premier tome, j’avoue que je m’attendais à ce que son comportement et son attitude s’améliorent par la suite. Malheureusement, ce ne fut pas le cas, et c’est ce qui m’a énormément dérangée dans ma lecture.

Alors, quand Subaru retombe dans une nouvelle boucle fatale, cela n’a pas suffit à relancer mon intérêt. Pourtant, l’intrigue est là et arrive une nouvelle fois à me donner envie de découvrir la suit ; il faut dire que le potentiel de cette série est énorme et peut nous réserver de très belles surprises. Mais, avec la version light novel, je n’arrive pas à m’attacher aux personnages et je ressors de cette lecture plus agacée qu’autre chose. Peut-être qu’avec l’anime ou les mangas cela passerait mieux mais, pour ma part, je pense arrêter cette série avec ce tome, étant bien trop exaspérée par le personnage de Subaru…
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date : 18-10-2017
https://aliceneverland.com/2017/10/17/mirror-mirror-cara-delevingne/

J’ai souvent peur quand une parution fait énormément de bruit par rapport au nom de son auteur, et non pas pour son contenu. A vrai dire, quand je vois que toute la publicité est faite autour de l’auteur et non pour l’histoire, je suis assez sceptique et m’attends donc à être déçue par ces romans. Ce qui, on est d’accord, n’est jamais une excellente chose et ne met pas dans les meilleures conditions de lecture…

Pour autant, Cara Delevingne est une artiste un peu touche à tout : mannequinat, cinéma… Pourquoi pas l’écriture ? Ayant déjà eu une belle surprise avec le roman Elixir d’Hilary Duff, je me suis dit que je pouvais l’être tout autant par celui de Cara Delevingne. Surtout que le résumé nous dépeint des personnages bien éloignés des clichés habituels, et un mystère que je souhaitais découvrir. Il ne m’en fallait pas plus pour partir à la découverte de ce roman.

Malheureusement, les promesses liées à la quatrième de couverture ne sont restées que des promesses, et j’ai découvert un récit qui ressemble tout simplement à des centaines d’autres. L’histoire n’est pas mauvaise, loin de là, et, malgré quelques maladresses, elle se laisse lire sans aucun problème. C’est juste que je n’ai pas eu ce « plus » que je m’attendais à découvrir – surtout vu le battage médiatique autour de ce roman – et qui me laisse complètement sur ma faim.

L’histoire est assez simple dans les faits et, malgré de bonnes idées, je regrette quelque peu que l’auteur ne soit pas allée jusqu’au bout des choses, ne restant qu’en surface tout au long du récit. C’est ce manque de profondeur qui m’a principalement dérangée et qui rend, au final, cette histoire peu crédible à mes yeux. Pour autant, les personnages sont sympathiques, et il est assez aisé de se retrouver un petit peu dans chacun d’entre eux. On s’attache facilement à leur bande, même si je n’étais pas vraiment d’accord avec certains de leurs choix.

J’ai également beaucoup aimé les thématiques très actuelles dans la construction de l’identité des adolescents que l’auteur aborde même si, là encore, j’aurais aimé que Cara Delevingne aille jusqu’au bout de ses idées. Un premier roman plaisant donc qui ravira le lectorat visé, mais dont le manque de profondeur ne m’a pas plus convaincue que cela.
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date : 16-10-2017
https://aliceneverland.com/2017/10/16/prejuges-et-orgueil-lynn-messina/

Je suis toujours très attirée par les adaptations et réécritures des romans de Jane Austen, un fait assez paradoxal puisque je n’ai jamais lu un seul des romans de cette écrivaine – honte à moi. Alors, quand j’ai entendu parler de cette parution, j’étais curieuse de découvrir de quelle façon l’auteur allait transposer le si célèbre Orgueil et préjugés en une romance moderne du vingt-et-unième siècle.

Bennet Bethle est collecteur de fonds pour un petit musée souvent oublié des grandes fortunes. Accompagné de son frère, John, ils sont tous les deux chargés de prendre contact auprès de ces riches personnes afin d’obtenir des subventions pour entretenir le musée et ses collections. Alors, quand leur directeur apprend l’arrivée de Charlotte Bingston, une richissime héritière, il envoie les deux frères lui porter une invitation à un gala organisé dans leur musée. A leur plus grande surprise, cette dernière accepte de venir avec plaisir, et vient même accompagnée de sa meilleure amie Darcy, une jeune femme hautaine, snobe et qui ne cache pas son ennui, au grand déplaisir de Bennet…

Il m’a fallu un certain temps pour être prise par l’histoire car le style de l’auteur avait du mal à me captiver. Et c’est de là que viendra mon principal reproche à ce roman. En effet, je m’attendais à une revisite moderne du roman. Et si on retrouve cette modernité dans l’époque du roman, le style en lui-même, trop lourd et trop pompeux, a eu du mal à me séduire. Il faut dire que, faire parler des gens du XXIème siècles comme des personnes de l’époque de Jane Austen, cela me paraissait complètement aberrant par moment. De même au niveau des comportements. Si cela peut passer dans une romance historique, dans une romance contemporaine cela apparait complètement décalé.

C’est ce décalage qui m’a pas mal gênée dans ma lecture. Je m’attendais à une vraie revisite, donc à une transposition moderne qui soit fluide et qui possède le romantisme de l’œuvre originale dont j’ai toujours entendu parler. Mais j’ai eu l’impression que l’auteur avait repris des pans de dialogues d’il y a deux siècles tout en les attribuant à des jeunes trentenaires de notre époque. Et même si Darcy appartient à la haute société, j’ai eu trop de mal à m’imaginer toute cette situation comme réelle.

L’histoire en elle-même reste mignonne, et je me suis amusée à faire le parallèle avec l’histoire originale – dont je connais tout de même les grandes lignes, merci l’édition manga du roman ! Sans nul doute, les amoureux de Jane Austen seront plus que conquis par cette révision de l’histoire. Pour ma part, je m’attendais surement à une réelle revisite moderne de cette romance, que je n’ai pas trouvée dans cette histoire. Dommage que Lynn Messina ne soit pas allée jusqu’au bout de son idée, le cadre contemporain du roman étant en parfaite discordance avec le style et la narration…
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https://aliceneverland.com/2017/10/12/rebelle-du-desert-tome-2-la-trahison-alwyn-hamilton/

Cette suite, je l’attendais impatiemment ! Le premier tome avait été un vrai coup de cœur, et j’avais adoré la mythologie qu’avait créée l’auteur. Entre empire de sable, créatures du désert et autres pouvoirs mythiques, j’en avais pris plein les yeux et j’étais impatiente de retrouver Amani et la Rébellion.

Et je peux vous dire que l’attente en valait largement la peine. Pourtant, il m’a fallu quand même un moment avant de re-rentrer dans l’histoire. Il faut dire que l’univers d’Alwyn Hamilton est très riche et complexe ; surtout, j’avais un peu de mal à me resituer tous les personnages. Mais, heureusement, l’auteur n’hésite pas à faire des rappels quand ils sont nécessaires et, au bout de quelques chapitres, j’étais à nouveau plongée dans le tumulte du désert.

En général, les seconds tomes souffrent quelque peu au niveau de l’intrigue. Dans cette série, ce n’est absolument pas le cas, bien au contraire. Alwyn Hamilton continue à développer son histoire. Et, si cette dernière paraissait déjà assez intense, elle devient de plus en plus subtile et dense. Jeux de pouvoir, jeux de masques, retournements de situation… : l’histoire ne souffre d’absolument aucun temps mort.

Même si l’action réelle n’intervient que dans le dernier tiers du roman, le reste de l’histoire ne reste pas vide pour autant, et on mesure ainsi toute la délicatesse avec laquelle Alwyn Hamilton a imbriqué tous les éléments de son histoire. Sincèrement, de nombreux éléments trouvent leur justification dans ce tome, et la complexité avec laquelle l’auteur tisse son récit est tout simplement saisissante.

Les personnages ne sont pas en reste, et Amani porte une nouvelle fois le roman avec brio. Même dans la plus délicate des situations, elle ne se laisse pas abattre mais, surtout, apprend toujours de ses erreurs. J’ai aussi été époustouflée par le personnage du sultan qui, avec le simple pouvoir de ses mots, a failli me faire adhérer à sa vision des choses. Un personnage qui s’avère être aussi redoutable que dangereux, y compris pour le lecteur.

Avec un tel titre, je m’attendais également à une trahison plus que surprenante, sachant que l’auteur ne fait pas les choses à moitié dans ses romans. Et pourtant, une fois face à cette dernière, j’étais été littéralement scotchée : je ne l’avais absolument pas vue venir et je n’osais y croire. Même dans l’attente de cette fameuse trahison, l’auteur a donc réussi à me surprendre et j’en suis restée bouche bée.

Pour conclure : s’il m’a fallu un peu de temps pour reprendre mes marques, je me suis tout simplement régalée avec ce second tome. Alwyn Hamilton nous prouve une nouvelle fois qu’elle maitrise parfaitement son univers, mais aussi qu’elle nous réserve de belles surprises, aussi soudaines qu’imprévisibles. L’univers des Djinns m’a une nouvelle fois happée, et je me suis régalée de toute cette mythologie aux accents orientaux. Je suis toute aussi impatiente d’en découvrir le prochain tome !
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https://aliceneverland.com/2017/10/09/pour-le-jeu-rs-grey/

Les romances se déroulant dans le milieu du sport sont un de mes péchés mignons et c’est toujours avec un vrai plaisir coupable que je pars à la découverte de l’une d’entre elles. J’avais donc cette nouveauté de la Collection Emoi dans le viseur depuis son annonce il y a des semaines de cela, et j’étais impatiente de me plonger dans cette nouvelle histoire.

Dès le premier chapitre, je savais déjà que ça allait être un sacré coup de cœur ce bouquin. La raison tient en un seul mot : Kinsley. Il faut dire que notre héroïne est d’un pétillant sans nom, d’un humour débridé, d’une personnalité délirante et d’une loyauté sans faille. Sérieusement, je ne sais pas combien ils sont dans sa tête, mais qu’est ce que j’ai ri à ses côtés ! Dès le départ, j’ai accroché avec sa façon d’être et de voir les choses. Exigeante envers elle-même, elle profite de la vie tout en ne perdant, à aucun moment, de vue ses objectifs. Kinsley est tout simplement une vraie bouffée d’oxygène, rafraichissante et délurée juste comme il faut : je l’ai adorée !

L’autre point fort de cette romance reste son intrigue, simple mais addictive. RS Grey ne part pas dans le dramatique, elle n’est pas là pour nous tirer les larmes, juste pour nous faire passer un excellent moment. Et ça marche. Le couple formé par Kinsley et Liam est attendrissant mais aussi sexy en diable, on ressent très vite une véritable alchimie entre ces deux personnages et je me suis rapidement prise d’affection pour leur relation naissante. Mais je me suis également passionnée pour cet univers sportif : le football féminin reste le décor de ce roman, et, si j’étais un peu sceptique au départ, je ne vous cache pas que je m’en suis vite imprégnée.

Pour conclure : Pour le jeu est une romance simple mais diablement efficace. Je ne pensais pas me régaler autant mais, il faut dire que la personnalité de Kinsley, solaire, est complètement éblouissante et illumine véritablement ce roman, lui permettant ainsi de se détacher du lot. J’ai eu le sourire aux lèvres tout au long de ma lecture, j’ai ri, j’ai gloussé et je me suis régalée. Une romance que je ne peux que vous encourager à découvrir !
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https://aliceneverland.com/2017/10/10/les-insurges-tome-2-addiction-elle-kennedy/

Le premier tome de la série m’avait vraiment surprise, retrouvant une auteur aux antipodes de celle que j’avais connue dans sa précédente série, Off-Campus. Pour autant, si le style était plus cru, j’étais tout de même intriguée par le monde dystopique découvert et j’avais vraiment envie d’en apprendre bien plus encore.

A ce titre, ce second tome apporte de nouvelles perspectives et révélations. On quitte le camp de Connor et d’Hudson et on part découvrir celui de Forxworth, dirigé par Reese, personnage dont on avait beaucoup entendu parler dans le premier tome.

J’ai beaucoup aimé la romance entre Lennox et Jamie même si j’ai trouvé que, encore une fois, l’auteur ne prend pas trop le temps de l’installer. Heureusement, le passé liant nos deux tourtereaux permet d’expliquer l’évolution de leur relation, mais je regrette que tout aille toujours trop vite. Par contre, si les scènes érotiques sont toujours aussi chaudes et sauvages, je savais cette fois à quoi m’attendre, et cela ne dénotait absolument pas avec l’ambiance de la série. En effet, le sexe est vu comme un plaisir, alors pourquoi se limiter à un certain classicisme quand on peu jouir de la vie, et des autres ?

Encore une fois, Elle Kennedy met parfaitement en avant cette façon de vivre au jour le jour mais, elle nous laisse également voir dans ce tome la peur de nos Insurgés de ne pas savoir de quoi demain sera fait. Comment se projeter avec quelqu’un, comme se fixer quand on ne sait même pas si on vivra demain ? Ce sentiment d’urgence est plus que présent dans ce tome, des alliances se font et se défont et l’on sent que quelque chose se préparer. Sur ce point, j’ai vraiment hâte de voir ce que l’auteur nous réserve pour le prochain tome.

Pour conclure : même si je regrette quelque peu la précipitation avec laquelle Elle Kennedy traite une fois encore ce tome, j’ai beaucoup aimé en apprendre plus encore sur ce monde futuriste. On ressent parfaitement l’urgence et la précarité de la situation dans laquelle les Insurgés se trouvent, mais aussi que le prochain tome va se révéler déterminant pour leur avenir à tous. J’ai hâte de voir quel final nous réserve le troisième tome !
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https://aliceneverland.com/2017/10/06/wonder-woman-warbringer-leigh-bardugo/

J’ai beaucoup entendu parler de ce roman dès sa parution en VO. Il faut dire qu’il collait parfaitement avec la sortie du film dans les salles. Ayant vu ce dernier, et m’étant régalée, j’étais impatiente de retrouver l’univers de Wonder Woman. J’étais aussi curieuse de voir comment Leigh Bardugo, connue en France pour sa série Six of Crows, allait réussir à s’approprier l’univers de cette héroïne si connue.

J’avais quand même un peu peur de trouver une histoire répétitive par rapport au film. De ce côté là, mon inquiétude s’est vite envolée étant donné que l’auteur reprend véritablement les origines du mythe des amazones. Pour la dingue de mythologie que je suis, je ne pouvais rêver mieux, et j’ai tout simplement adoré la façon dont Leigh Bardugo nous présente l’importance du rôle que ces créatures mythiques représentent.

Je suis tombée encore plus en admiration devant l’histoire et le passé de Wonder Woman. Surtout que, cette fois, on plonge véritablement au cœur de Themiscyra, l’île abritant les amazones qui y vivent comme durant les temps anciens. Diana, encore jeune fille, va vite prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur ses épaules, mais aussi sur le rôle de son peuple. En sauvant Alia, dont le bateau s’est échoué près des côtes de l’ile des amazones, Diana va aller à l’encontre de toutes les règles régissant Themiscyra.

L’intrigue, les personnages, la mythologie.. Tous ces éléments m’ont enchantée et j’ai adoré la façon dont Leigh Bardugo réussit à nous en faire partager l’univers enchanteur des Amazones. Diana est encore jeune et a tout à apprendre, mais sa fougue et sa témérité reflète complètement la jeune femme héroïque qu’elle va devenir.

Pour conclure : j’ai adoré découvrir les origines des amazones et en découvrir plus encore sur le personnage de Diana. Leigh Bardugo arrive complètement à nous immerger dans cet univers et se l’approprie d’une main de maitre. Un livre surprenant et idéal pour se replonger dans l’univers de Wonder Woman !
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https://aliceneverland.com/2017/10/05/calendar-girl-tome-10-octobre-audrey-carlan/

J’étais pressée de retrouver Mia ce mois-ci, tout comme je redoutais un peu ce que j’allais découvrir en Octobre. Surtout que je n’avais pas trop accroché avec le rebondissement qu’Audrey Carlan avait installé dans Septembre. J’espérais donc en découvrir un peu plus.

On sent que la fin se rapproche – plus que deux tomes maintenant ! Et cela se ressent parfaitement dans Octobre. Si Mia a encore un nouveau client, ce dernier l’embauche simplement pour passer dans son émission. Mia arrive au bout de son aventure et songe de plus en plus à ce qu’elle va devenir une fois les douze mois écoulés. Elle va donc profiter de son client d’octobre pour faire ses premiers pas à la télé.

C’est donc l’occasion rêvée pour Mia de réfléchir à son avenir et d’ouvrir les portes d’un monde télévisé qui l’avait toujours attirée. Et c’est un aspect que j’ai vraiment aimé, on ressent parfaitement l’évolution de Mia durant ces dix mois, et je suis presque nostalgique en voyant tout le chemin qu’elle a parcouru jusque là.

C’est aussi le moment pour en apprendre plus sur Wes et sur ce qu’il a subit durant septembre. Et là, je n’accroche toujours pas. J’avais déjà eu du mal dans le tome précédent : c’est pour moi une thématique qui mérite beaucoup plus de développement psychologique, ce que j’espérais retrouver ce mois-ci. Sauf que, finalement, cela sert simplement de nouveau prétexte pour des scènes érotiques et, malheureusement, je ne suis toujours pas séduite par la façon dont Audrey Carlan traite ce sujet, bien trop grave pour être évoqué aussi légèrement.

J’attends donc, encore une fois, énormément des deux derniers mois, tant sur le développement du personnage de Mia que sur la façon dont Audrey Carlan va aborder le comportement post-traumatique et les blessures psychologiques de Wes. Si, jusque là, Mia m’étonne et me surprend par son évolution, j’avoue être quelque peu consternée par les choix de l’auteur sur son couple alors que la fin se rapproche…
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https://aliceneverland.com/2017/10/02/covenant-tome-1-sang-mele-jennifer-l-armentrout/

J’ai retrouvé, en lisant Covenant, les mêmes sensations lors de ma découverte de Lux. Quand on sait à quel point Lux est ma série préférée, ma référence en YA fantastique, c’est pour dire. Mais, vraiment, j’avais les mêmes papillons dans le ventre en découvrant Covenant.

Dans cette série, Jennifer L. Armentrout nous sert un nouveau monde fantastique à mi-chemin entre les vampires, démons, dieux grecs et autres mythologies. Un monde fait de sangs-purs, descendants des dieux, et des sangs-mêlés, fruits des amours entre ces demi-dieux et les mortels. C’est dans ce monde qu’a grandi Alexandria.

Alex est une sang-mêlée. Elle n’a jamais connu son père, un humain, et a été élevée dans l’optique d’intégrer les Sentinelles, le corps protecteur des sangs-purs. Pourtant, alors qu’elle avait quatorze ans, sa mère est venu la sortir du Covenant, son lieu d’apprentissage, et l’a entrainée dans une fuite continue. Mais, alors qu’Alex est contrainte de revenir à Covenant trois ans plus tard, son retour va entrainer bien des bouleversements et autres révélations…

A l’instar de Lux, qui m’avait rappelé Twilight dans ses premiers chapitres, je n’ai pu m’empêcher de faire un certain rapprochement entre Covenant et Vampire Academy. Mais, si certains points sont assez similaires, Jennifer L. Armentrout a su créer une mythologie qui lui est propre et qui recèle bien des mystères. J’ai adoré partir à la découverte des hématoï et de leur histoire ; l’auteur nous sert un récit formidablement bien construit, et les découvertes s’enchainent et ne se ressemblent pas.

Le gros point fort de la série en reste les personnages, notamment le duo formé par Alex et Aiden. Mon petit cœur est parti en vrille à de multiples reprises, et j’ai tout simplement adoré les voir évoluer tous deux. Alex reste au centre de ce premier tome, et elle porte formidablement bien le roman sur ses épaules. Les secrets de sa mère se répercutent sur elle, et elle va découvrir des éléments qui vont complètement changer sa vision des choses. Alex est une guerrière, une battante bien (trop) consciente de ses capacités. Téméraire, parfois trop, elle n’a pas la langue dans sa poche et il m’a été très facile de m’attacher à son personnage, même si elle a un peu trop tendance à agir avant de réfléchir, ce qui va lui jouer des tours. Mais ce côté irréfléchi va de pair avec son insolence, et je sens que les épreuves et les difficultés vont la faire grandir bien trop rapidement dans les prochains tomes.

Pour conclure : je me suis tout simplement ré-ga-lée avec ce premier tome qui pose les bases d’un univers qui m’a captivée sans aucune difficulté. J’ai retrouvé le même émerveillement que lors de ma découverte de la saga Lux et j’ai adoré la mythologie que nous sert Jennifer L. Armentrout ici. Tout comme les personnages : Axel et Aiden sont délicieux et forment un duo qui nous promet de beaux moments. Pour ma part, je suis conquise, et j’ai déjà hâte de découvrir la suite de cette série !
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https://aliceneverland.com/2017/10/03/the-curse-tome-2-the-crime-marie-rutkoski/

Il est bien rare, dans une trilogie, de découvrir un second tome à la hauteur des espérances du lecteur. Pour ma part, je suis souvent quelque peu déçue de ces tomes qui ne réussissent pas à me ravir autant que le premier. Mais, force est de constater qu’avec The Crime, Marie Rutkoski signe une suite bien meilleure que le tome précédent.

Nous avions découvert Kestrel, Arin, Herran et la Valorie lors du tome précédent. Marie Rutkoski nous avait donné toutes les cartes pour qu’on en comprenne les enjeux de guerre, de pouvoir et de politique qui liaient tous les éléments de cet univers entre eux. Dans cette suite, les pions sont avancés, les dés sont jetés, et la partie commence véritablement.

La pression va crescendo, à un tel point que je n’ai eu de cesse de m’inquiéter pour Kestrel. Cette dernière va jouer à un jeu dangereux, et je me sentais constamment oppressée à ces côtés, comme si je ne pouvais qu’assister, impuissante, à ses multiples prises de décisions, bonnes comme mauvaises.

Marie Rutkoski ne se gêne pas pour dépeindre les cruautés de la cour impériale et de l’Empereur lui même. Ce dernier instaure un sentiment de crainte et d’incertitude qui se ressent parfaitement. On ne sait jamais sur quel pied danser avec lui, ni s’il est sincère dans ses dires. De ce fait, l’auteur arrive parfaitement à nous faire ressentir comment il règne sur son palais et sur son empire, avec cruauté et indifférence, mais aussi de quelle façon il contrôle absolument tout.

Avec l’Empereur, le danger est omniprésent pour tout le monde, et Kestrel va vite s’en rendre compte. Véritable jouet entre les mains de la couronne, elle va devoir prouver sa loyauté à maintes reprises tout en essayant de cacher les raisons qui l’ont poussée à négocier avec l’Empereur. Un double jeu hasardeux qui happe littéralement le lecteur et l’embarque dans une véritable partie de poker où bluff et autres tromperies vont diriger l’intrigue.

Pour conclure : avec cette suite, Marie Rutkoski ne nous laisse absolument aucun moment de répit. Le rythme est effréné, il se passe sans cesse quelque chose et l’intrigue est constamment renouvelée. Si le premier tome nous avait présenté un fantastique univers, l’auteur développe son fil conducteur de main de maitre dans cette suite et nous dévoile tout un pan de l’histoire que l’on avait fait qu’entr’apercevoir jusque là. Et je ne vous parle même pas de la fin, aussi insoutenable que celle du premier opus, qui nous promet une attente impossible pour le troisième et dernier tome…
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date : 27-09-2017
https://aliceneverland.com/2017/09/27/harper-in-summer-hannah-bennett/

C’est avec cette lecture légère et très rafraichissante que j’ai conclu le cycle de mes lectures estivales de cette année. Il faut dire qu’Harper in Summer fait partie de ces romances jeunesses idéales à lire l’été au bord de l’eau, mais aussi pour se détendre sous sa couette. L’histoire est simple mais très fluide, du coup les pages s’enchainent sans aucune difficulté et c’est tout simplement ce que j’adore dans ces lectures.

Harper se retrouve contrainte de passer les vacances en famille dans la vieille maison au bord du lac de son hippie de grand-père. Heureusement, son meilleur ami et la famille de ce dernier seront de la partie, ce qui sauve quelque peu la perspective des jours à venir. Entre mise au point familiale, premiers amours et révélations, ces vacances vont s’avérer être bien plus enrichissantes que prévues…

J’ai beaucoup aimé suivre les déboires d’Harper, même si elle peut paraitre longue à la détente par rapport à certains points – notamment sa relation avec Josh. Pour le reste, Harper est une jeune fille à l’humour mordant et cynique, j’ai adoré le second degré qu’elle met dans toutes ses phrases, et, je l’avoue, j’ai bien rigolé en découvrant certaines de ses analyses.

En somme, Harper in summer est une lecture simple et divertissante, mais qui nous accroche du début à la fin. Drôle, légère, cynique et intelligente, cette romance a tout pour plaire et pour nous faire passer un agréable moment.
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https://aliceneverland.com/2017/09/25/les-amours-de-lara-jean-tome-3-pour-toujours-et-a-jamais-jenny-han/

Il y a des séries que l’on adore, sans pouvoir expliquer pourquoi. C’est une évidence, tout simplement. Et c’est ce que je ressens avec cette saga.

Les deux premiers tomes avaient été de vraies douceurs ; des petits plaisirs presque coupables pleins de guimauve, de pétillant et de fraicheur. Ce troisième tome est exactement sur la même lignée ; il conclue formidablement bien cette série tout en restant aussi intelligent, drôle et émouvant que les deux premiers.

Pourtant, l’histoire n’est pas rocambolesque. Mais l’écriture de Jenny Han possède ce petit quelque-chose en plus qui nous fait instantanément du bien au moral : apaisante, délicieuse mais aussi très simple, à l’instar de son héroïne, Lara Jean.

Lara Jean est une jeune fille de presque dix huit ans. Elle a un petit ami adorable, deux sœurs avec qui elle forme un clan matriarcal plus que soudé, une future belle-mère avec qui elle s’entend bien, et un père aimant et tendre. Elle est appréciée de ses camarades de classe et de ses professeurs. En somme, pas de drame : Lara Jean est normale, et pourtant tellement singulière dans sa personnalité. Et c’est ce qui la rend si attachante.

J’ai vu grandir Lara Jean, je l’ai vu passer de jeune fille à jeune femme. Elle arrive au point où sa vie va prendre un tournant radical ; cette période charnière où l’on quitte le lycée, et l’enfance, pour rentrer de plein pied dans le monde adulte et se lancer sur les chemins universitaires. Lara Jean va devoir faire des choix, pour son avenir à elle, mais tout en prenant soin également de son entourage. Et on ressent parfaitement cette dualité qui s’opère dans Lara Jean, à mi-chemin entre la nostalgie de l’insouciance du lycée et cette envie de voler de ses propres ailes et de voir de quoi le futur sera fait.

C’est ce qui fait la beauté de cette série : Lara Jean est une jeune fille simple et à l’histoire toute aussi simple, mais d’une sensibilité hors norme ; altruiste, elle fait souvent passer les autres avant elle. Lara Jean est humaine, et c’est ce qui la rend tout simplement extraordinaire…
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date : 20-09-2017
https://aliceneverland.com/2017/09/20/shadow-magic-tome-1-joshua-khan/

Le résumé de ce roman avait tout pour convaincre la fanatique de fantasy que je suis de partir à la découverte de cette histoire. Il ne m’aura donc pas fallu beaucoup de temps avant d’en découvrir le contenu.

J’ai été très étonnée de découvrir un univers assez sombre. Même si la couverture le laisse présager, étant donné l’âge recommandé – dès 12 ans – , je ne pensais pas que cela le serait autant.

Alors que Lilith, treize ans, est devenue l’unique héritière du royaume de Géhenne, elle est contrainte d’épouser le fils de la maison Solaire. En effet, dans ce monde fantasy, les femmes ne peuvent prétendre à la magie. Bien loin d’accepter son sort, Lilith, aidée de Ronce, un assassin, va lever le voile sur des aspects bien mystérieux…

Il y a de quoi faire avec les personnages, tous bien développés. Lilith est une héroïne très courage, bien loin d’être naïve malgré son jeune âge. Son innocence est toujours là, mais elle se retrouve plongée bien malgré elle dans un monde où le danger guette. J’ai vraiment beaucoup aimé ce personnage, et je trouve que le duo qu’elle forme avec Ronce porte formidablement bien ce premier tome.

Entre jeux de pouvoirs, magie noire, nécromancie, fantômes et autres créatures pas si tendres, l’ambiance du roman est assez surprenante, bien loin de ce à quoi je m’attendais. Les premières pages nous mettent immédiatement dans le bain ; la quête que va mener Lilith et Ronce va révéler bien des secrets, qui auraient dû rester enfouis…

Pour conclure : ce premier tome m’a véritablement surprise, dans le bon sens, et je me suis retrouvée captivée par cette histoire fantastico-médiévale. Les rebondissements ne nous laissent aucun répit, et l’auteur nous entraine de main de maitre dans les méandres de son histoire pleine de mystères et de secrets. Je me suis régalée, et j’ai vraiment aimé l’univers que j’ai découvert dans ce premier tome. J’ai hâte de découvrir la suite !
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date : 20-09-2017
https://aliceneverland.com/2017/09/20/attachement-rainbow-rowell/

Après de merveilleux coups de cœur pour les histoires de Rainbow Rowell, j’étais impatiente de la retrouver dans cette réédition de Attachement. Je me suis donc lancée sans attendre dans cette lecture.

Pourtant, au départ, j’étais assez déstabilisée. A vrai dire, j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire. Le style narratif m’a désarçonnée et, si j’ai très vite accrochée avec le personnage de Lincoln, doux et altruiste, j’avais du mal à me focaliser sur Beth.

Il faut dire que l’histoire est « épistolaire ». Si on découvre la vie de Lincoln, son passé et sa façon de voir les choses, Beth est complètement inaccessible. On ne rencontre pas vraiment son personnage, on assiste plutôt à ces échanges de mails avec Jennifer, une de ses collègues de travail. Des échanges que Lincoln va découvrir également, étant chargé du contrôle des messages internes de l’entreprise.

Lincoln va vite tomber amoureux de Beth, qui se dévoile complètement dans les messages internes qu’elle envoie à sa meilleure amie. On la découvre en couple, un brin délurée, et désireuse de mordre la vie à pleines dents. L’exact opposé de Lincoln, très réservé, qui se satisfait de sa vie sans risque. Pourtant, plus il va en découvrir sur Beth, plus il va se sentir attirée par elle. Elle va devenir son secret inavoué, lui le voyeur qui ne peut plus s’empêcher de lire ses messages.

La distance entre Lincoln et Beth est ce qui m’a le plus dérangée dans cette romance qui parait à sens unique. On est loin de la narration traditionnelle et il m’a fallu un certain temps avant de vraiment accrocher avec cette romance. Nos deux héros ne vont quasiment pas se rencontrer tout au long de l’histoire. C’est donc une romance sans en être une, on voit naitre des sentiments entre deux personnages alors qu’eux mêmes se sont à peine croisés… Pas de quoi faire battre mon petit cœur fleur bleue.

Heureusement, le personnage de Lincoln a, pour moi, sauvé ce roman. Il est complètement atypique, un peu nerd sur les bords, peu sûr de lui, et bien loin de l’image des bad boys que l’on retrouve dans les romances actuelles. Difficile de ne pas s’attacher à ce garçon, et j’avoue que ce sont ses différences qui le rendent aussi charmant et adorable.

Pour conclure : Attachement est une romance assez décalée, bien loin des schémas actuels. J’ai retrouvé le style poétique et un peu décousu de Rainbow Rowell que j’avais découvert dans Eleanor & Park, mais j’ai eu un peu plus de mal avec cette romance qui ne m’a pas vraiment faite rêver. La narration trop atypique et inattendue m’a surprise, et il m’aura fallu un long moment pour rentrer dans l’histoire et me passionner pour la « relation » entre Lincoln et Beth. Une histoire surprenante qui m’aura, malheureusement, un peu trop désarçonnée, mais qui ravira celles qui aiment découvrir des romances loin d’être convenues.
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https://aliceneverland.com/2017/09/15/frigid-tome-2-a-demi-mot-jennifer-l-armentrout/

Après ma lecture de A huis-clos, j’étais pressée de retrouver le quatuor d’amis que l’on avait découvert dans le premier tome. C’est donc au tour de Tanner et d’Andrea de nous dévoiler leur histoire.

Et, il faut dire, je ne m’attendais pas à une histoire aussi profonde. Surtout qu’au départ, on découvre le badinage et les joutes verbales qui définissent la relation entre Tanner et Andrea. Un ton léger et drôle qui nous laisse voir la personnalité explosive d’Andrea.

Et puis, tout au long de l’histoire, on sent que quelque chose cloche. La relation évolue magnifiquement entre Tanner et Andrea et, pourtant, j’avais l’impression que cela allait précipiter la chute de notre héroïne. Comme si je ne pouvais qu’assister, impuissante, à sa descente aux enfers.

Andrea a tout pour elle : forte de caractère, aimée par sa famille et ses amis, et d’une beauté sans pareille. Mais cette Andrea n’est qu’une façade et je me suis vite rendue compte qu’il y avait un problème avec elle. Et, effectivement, tandis que les romances permettent en général aux héroïnes d’éclore et de se magnifier, ici, cela va avoir l’effet inverse.

Tanner n’est pas vraiment en cause. Le gus est quand même parfait et n’hésite pas à faire passer le bonheur d’Andrea avant le sien. Tel un chevalier, il va partir à la conquête du cœur de la rouquine et va, petit à petit, abaisser les barrières entourant Andrea. Même si le drame n’est jamais bien loin…

Je ne vous en dirai pas plus sur l’histoire, car j’avoue que c’est cet effet de surprise qui m’a énormément séduite. Mais, une fois encore, Jennifer L. Armentrout nous sert une romance mignonne et addictive, avec des personnages attachants qui, loin d’être parfaits, mènent leurs propres combats. L’alchimie entre Tanner et Andrea était tout simplement sublime, et j’ai littéralement dévoré l’histoire de leur couple. Une très belle histoire qui aura su conquérir mon coeur !
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date : 14-09-2017
https://aliceneverland.com/2017/09/14/viens-on-saime-morgane-moncomble/

J’aime beaucoup les romances dont la situation initiale parle d’une amitié homme-femme ; j’aime voir l’évolution de la relation d’abord amicale, mais qui devient de plus en plus intense. Je trouve que cela apporte une vraie force à la romance, et c’est vraiment une thématique qui m’a toujours attirée. Je ne pouvais décidément donc pas passer à côté de cette nouveauté !

Violette et Loan vivent dans le même immeuble et se rencontrent pour la première dans l’ascenseur, tandis que ce dernier décide de faire grève. Ils vont ainsi apprendre à se connaitre et c’est un vrai coup de foudre… amical. Il faut dire que tout autre sentiment serait déplacé : en effet, Loan vit avec sa copine, avec laquelle il est en couple depuis cinq ans. Un an plus tard, on retrouve Violette et Loan en colocation. La situation est toute autre, puisque Loan est désormais célibataire, tandis que Violette débute une toute nouvelle relation amoureuse…

Évidemment, on sait déjà comment les choses vont se finir. Il n’empêche que j’ai beaucoup aimé découvrir le quotidien de cette colocation et de ce groupe d’amis. Si Violette et Loan restent au centre du récit, Morgane Moncomble n’oublie pas de développer les personnages secondaires, à un tel point qu’ils semblent tous prendre vie devant nous. Ces derniers paraissent bien réels, et on s’attache immédiatement à cette joyeuse bande.

La relation entre Violette et Loan reste tout de même au centre du récit. L’auteur nous fait bien comprendre la force de leur amitié platonique, cette façon qu’ils ont d’être le centre de l’univers de l’autre, de se chercher constamment du regard, tout en conservant une certaine innocence malgré la situation. Leur amitié est la chose la plus importante pour eux, et ils sont prêts à tout pour la conserver telle quelle. Malheureusement, il va leur être difficile d’aller à l’encontre des élans de leurs cœurs et de leurs sentiments qui vont devenir de plus en plus fort, jusqu’à les étouffer complètement et les emporter vers quelque chose de différent.

Pour conclure : j’ai beaucoup aimé cette lecture qui reprend une de mes thématiques préférées en romance. Morgane Moncomble a vraiment parfaitement développé ses personnages et son histoire, même si je regrette une certain manque de surprise à ce niveau là. Pour autant, je me suis régalée, et j’ai cru à l’histoire entre Loan et Violette sans aucun problème. Viens, on s’aime est une romance pétillante et rafraichissante comme je les aime, et je ne peux que vous la conseiller si, vous aussi, vous êtes fans du genre !
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https://aliceneverland.com/2017/09/14/les-insurges-tome-1-conquete-elle-kennedy/

Un nouveau Elle Kennedy ? Je ne pouvais pas rater ça, surtout après mon immense coup de cœur de l’an dernier pour sa série Off-Campus. Je n’ai donc pas hésité une seule seconde avant de me lancer dans cette lecture.

J’avais vaguement lu le résumé il y a quelques semaines, donc je ne savais plus vraiment de quoi ça parlait. C’est peut être pour cela que j’ai pas mal été déstabilisée dans un premier temps. Oublié Off Campus, l’histoire n’avait strictement rien à voir, le style non plus. Et c’est ce changement de genre qui m’a surprise, mais plutôt dans le bon sens.

Les insurgés est une série dystopie et érotique assez sombre prenant place dans un futur post-apocalyptique violent et sauvage. Certes, il y a de la romance, mais l’érotisme prend le pas sur l’histoire entre Connor et Hudson. Il y a des scènes plutôt torrides, parfois trop, que je ne m’attendais pas à retrouver. Il faut dire que les Insurgés sont des rebelles qui profitent de l’instant présent, l’avenir étant bien trop incertain pour eux. A un tel point qu’il leur est rare de fonder une famille, ou même de s’installer dans un endroit précis. Une vie au jour le jour faite d’excès et de plaisir ; le lecteur a donc droit à du voyeurisme, de la masturbation en public, des plans à trois et bien d’autres choses encore.

Pour autant, Elle Kennedy ne tombe pas dans le hardcore. Et c’est là où j’ai pu apprécier son écriture, sa façon d’aller dans des ébats exacerbés sans basculer dans le malsain. Car le consentement est la base de toutes les relations dans ce monde. Les partenaires ne vont jamais au-delà des limites de l’autre. Il y a vraiment une sorte de respect dans ces relations, et l’auteur arrive vraiment à nous le faire ressentir malgré les situations somme toute assez libertines et très explicites.

J’ai également beaucoup aimé le monde dystopique qu’Elle Kennedy a mis en place. A vrai dire, c’est un monde futuriste que j’ai pu facilement me représenter étant donné qu’il ne paraissait pas du tout aberrant. Le Conseil Mondial est une organisation qu’il est assez aisé de s’imaginer, de même que le mode de vie des Insurgés dans ce monde complètement ravagé, entre anarchie et reconstruction totalitaire.

Je garde un petit bémol pour l’histoire d’Hudson et de Connor . Si j’ai aimé leur couple, je n’ai pas vraiment cru à l’installation de sentiments amoureux entre eux. Pas dans un tel contexte, et je trouvais que c’était l’aspect qui manquait vraiment de développement dans ce tome. J’ai cru à leur attirance sexuelle sans aucun problème – il faut dire que l’auteur nous réserve de très (trop) nombreuses scènes – mais de là à parler d’amour, surtout vu leur passif à tous les deux… J’ai été moins convaincue.

Pour conclure : j’ai beaucoup aimé l’atmosphère de ce premier tome même si j’ai été assez désarçonnée au départ. Il faut dire que l’auteur s’éloigne complètement du style que l’on avait découvert dans la série Off Campus, nous proposant une romance très érotique. Mais, une fois cet effet de surprise passé, je me suis par contre beaucoup attachée aux personnages que l’on rencontre, que ce soit ceux du camp de Connor ou ceux que l’on croise tout au long de l’histoire. J’ai hâte d’en découvrir un peu plus à leur sujet dans les prochains tomes !
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date : 12-09-2017
https://aliceneverland.com/2017/09/12/lotto-girl-georgia-blain/

Lotto Girl nous raconte l’histoire de Fern dont la vie bascule du jour au lendemain. Suite à un tirage au sort, elle doit quitter sa maison, sa famille et tout ceux qu’elle connaissait. En effet, elle a été choisie pour être une Lotto Girl : chaque année, quatre jeunes filles sont sélectionnées afin d’être transformées génétiquement et de se voir dotées de pouvoirs exceptionnels. Fern fait donc partie de cette sélection, mais elle va vite se rendre compte que ce qui était présenté comme un rêve possède une face cachée bien plus sombre…

L’histoire est construite de façon parallèle entre des points de vue passés et présents. Fern nous raconte, via des retours dans le passé, comment le fait d’être devenue une Lotto Girl a irrémédiablement changé sa vie. Pourtant, la narration du présent nous montre la situation actuelle de Fern, et elle n’a rien d’enviable. Cette construction parallèle permet vraiment de mettre en opposition l’idéal et sa réalité, et c’est un aspect que j’ai beaucoup aimé.

Pour le reste, je ne m’attarderai pas vraiment sur l’héroïne étant donné qu’elle ne m’a absolument pas convaincue. C’est typiquement le genre de personnage que l’on a envie de secouer du début à la fin. De plus, si la trame de l’intrigue m’a séduite, je suis quand même restée sur ma faim. En effet, j’ai trouvé qu’il y avait souvent des temps morts. L’histoire a du mal à démarrer, d’ailleurs j’étais complètement désarçonnée au départ, l’auteur ne délivrant les éléments de son monde qu’au compte goutte. Difficile donc de s’attacher à l’univers et à ses personnages quand on a déjà du mal à saisir dans quoi l’auteur veut nous embarquer et que cette dernière a du mal à développer toutes ses idées.

Pour conclure : Lotto Girl possède tous les bons éléments pour en faire une super dystopie. Cette thématique de la modification génétique est toujours intrigante, et cela n’a pas loupé ici. Malheureusement, l’auteur n’arrive pas à organiser son récit ; le début est flou et il m’a été difficile d’en saisir toute les spécificités. Un roman qui, malgré ces quelques défauts, ravira sans nul doute les amoureux du genre.
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https://aliceneverland.com/2017/09/11/frigid-tome-1-a-huis-clos-jennifer-l-armentrout/

Kyler et Sydney sont des amis d’enfance. Depuis toujours, l’un ne va pas sans l’autre et ce même si les années ont passé. Pourtant Syd n’arrive plus à réfréner les élans de son cœur : les sentiments qu’elle éprouve envers Tyler vont bien au delà de la simple amitié. Elle est tout de même consciente qu’elle est loin de faire le poids face aux conquêtes de Kyler, elle, qui se trouve si fade et banale. Mais, alors qu’elle se retrouve coincée avec Kyler dans un chalet en pleine tempête de neige, cela pourrait bien faire changer les choses…

L’histoire est donc assez simple, mais je trouve que c’est ce qui lui donne tout son charme. Syd est très attachante, et son amour à sens unique commence à faire vaciller le peu de confiance qu’elle avait en elle. J’ai beaucoup aimé la voir sortir de sa chrysalide et, plus elle s’affirme, plus son personnage devient solaire. Kyler, quant à lui, est loin de l’image qu’il donne de lui dans les premières pages. Au delà du beau gosse, on découvre un homme protecteur, prêt à tout pour le bien être de Syd. Quitte à rester en retrait…

Je me suis donc beaucoup attachée à ces deux personnages, et j’ai aimé les voir avancer tout doucement dans les prémices de leur relation. Voir leur amitié évoluer en quelque chose de plus fort, plus intense, sans perdre l’éclat lié à leur passé commun… Alors, certes, l’histoire prend un tournant assez imprévu, mais cela ne m’a pas plus dérangée que cela. Ce revirement s’intégrait assez bien dans le cadre de l’histoire, et j’ai vraiment apprécié l’ensemble que tout cela offrait.

J’ai donc retrouvé tout ce que j’aimais dans l’écriture de l’auteur : des personnages attachants aux multiples facettes et plein de sensibilité, une romance adorable pleine de cœur et de guimauve, et une histoire addictive. Le seul petit bémol qui me vient est que ce récit reste assez prévisible malgré tout, et dès le départ on sait qui se cache derrière les mésaventures que subissent Kyler et Sydney dans leur chalet. De plus, j’ai trouvé qu’ils ne s’étonnaient pas vraiment de la situation alors que, vu les indices, on sentait qu’il y avait quelque chose de pas très net derrière… Mais en dehors de cela, j’ai passé un très bon moment !

Pour conclure : j’avais lu tellement de points négatifs à propos de cette histoire que je m’attendais au pire. Du coup, j’ai été agréablement surprise par ma lecture et par l’histoire toute mignonne de Kyler et de Sydney. Jennifer L. Armentrout nous entraine une nouvelle fois dans une romance addictive qui a su faire vibrer mon petit cœur fleur bleue.
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https://aliceneverland.com/2017/09/07/hopeless-tome-2-5-finding-cincerella-colleen-hoover/

Je rêvais de découvrir cette suite depuis que j’avais discuté avec Colleen Hoover lors de son premier passage en France. En effet, alors que l’on évoquait ses personnages masculins, elle avait avoué que son préféré était celui de Daniel, que l’on avait découvert dans Hopeless. Je mourrais donc d’envie de découvrir l’histoire de ce dernier dans Finding Cinderella, alors j’étais plus qu’enchantée de découvrir cette parution.

Finding Cinderella est une courte nouvelle qui nous permet donc de découvrir l’histoire de Daniel, le meilleur ami d’Holder, et de Six, la meilleure amie de Sky. Je ne vous en dirais pas plus sur cette histoire étant donné le nombre de page. Mais une chose est sûre : même si ce récit est plus court que les autres, on y retrouve toute l’intensité de Colleen Hoover, la beauté de ses mots et la puretés des émotions qu’elle partage avec son lecteur à chaque roman.

Que j’ai aimé le personnage de Daniel ! Ce dernier possède un humour frais et léger qui correspond parfaitement à ce jeune homme sans prise de tête, ainsi qu’une loyauté sans faille, et il est très difficile de ne pas succomber à son charme. Sincèrement, j’ai adoré ses blagues et sa façon de penser. Et, pourtant, derrière ce ton léger, on découvre une maturité exemplaire. Daniel n’est pas parfait dans ses actions et ses réactions, mais c’est ce qui le rend si vrai, si touchant. Pour ma part, ce sont ces petites imperfections qui m’ont faite craquer, et je l’ai trouvé émouvant de sincérité.

Six, quant à elle, est plus distante. J’ai eu un peu de mal à la cerner d’ailleurs. Très secrète, on sent très vite qu’elle cache bien des mystères. Mais j’étais loin de m’imaginer lesquels. J’ai quand même adoré sa façon de répondre à Daniel, leurs piques verbales sont justes parfaites, et leur jeu de séduction l’est tout autant. Et puis tombe la bombe, la révélation. Et, une fois encore, Colleen Hoover a su me faire pleurer à de nombreuses reprises. Je ne pouvais que constater, les larmes aux yeux, la force et les conséquences de l’amour liant Daniel et Six.

En somme, si cette histoire est courte par sa taille, elle ne l’est pas de par sa force en émotion. Colleen nous prouve une nouvelle fois qu’elle maitrise parfaitement le dosage des émotions, et nous livre des personnages hauts en couleurs des plus réalistes de par leurs imperfections, mais aussi un récit fort, poignant et émouvant. J’en ai eu la gorge nouée, j’en ai pleuré, et j’ai savouré comme il se doit l’histoire des meilleurs amis d’Holder et de Sky.
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