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Commentaires de livres faits par Kesciana

Extraits de livres par Kesciana

Commentaires de livres appréciés par Kesciana

Extraits de livres appréciés par Kesciana

https://aliceneverland.com/2017/05/22/wait-for-you-tome-5-jeu-dattirance-jennifer-l-armentrout/

Il m’aura fallu un petit moment avant de sortir ce cinquième tome de ma PAL. Il faut dire que, avec Jennifer L. Armentrout, je sais toujours que je vais passer un bon moment livresque. J’ai donc préféré attendre une période un peu plus calme pour pouvoir mieux en profiter.

Au bout de cinq tomes, l’engouement est certes moins présent à chaque nouvelle sortie. Il faut dire qu’on s’est peu à peu éloigné de l’environnement du campus auquel on avait eu droit dans les premiers opus et que je suis moins fan du cadre de la ville de Plymouth Meeting. Pour autant, la magie de la plume de l’auteur est toujours là, et c’est toujours un régal de se replonger dans les nouvelles romances qui agrandissent peu à peu le cercle initial de Cam et Avery.

J’ai beaucoup aimé la romance entre Nick et Stephanie. Elle est toute belle, toute mignonne, et c’est avec douceur que l’on découvre leur couple prend forme avec tranquillité. Ils se découvrent, s’apprennent, et on assiste à la naissance d’une très belle histoire.

Le groupe n’est pas en reste puisque l’on retrouve toute notre joyeuse bande qui évolue à chaque fois. J’éprouve toujours une certaine nostalgie quand ils refont leur apparition, et je suis heureuse de pouvoir continuer à observer la façon dont ils avancent dans la vie. Ils forment le vrai fil rouge de cette série. Un fil rouge de plus en plus consistant et qui voient nombre de ses ramifications revenir à lui, toujours plus importantes. Et c’est tout bonnement génial.

Jennifer L. Armentrout est un génie quand il s’agit d’allier histoires simples et émotions intenses. Ce fut une nouvelle fois le cas ici. Nick et Stephanie se tournent autour d’une façon certes assez prévisible, on sait dès la première page comment tout cela va se terminer. Mais l’auteur m’a une nouvelle fois alpaguée dès le départ par la force qu’elle met dans ses mots. J’ai été très touchée à plus d’une reprise par les évènements et révélations qui surviennent ; on a envie de prendre les personnages dans nos bras et de leur dire de ne pas s’inquiéter malgré les difficultés, que tout ira bien..

Pour conclure : j’ai retrouvé avec plaisir la plume de Jennifer L. Armentrout, une auteur que j’adore et dont le style me transporte toujours autant, tout comme j’ai adoré retrouver ce groupe que l’on a vu grandir au fil des tomes. La romance entre Nick et Stephanie est très belle, simple, douce mais pleine de tendresse et de passion. Je suis toujours sous le charme de cette série, et l’auteur m’a prouvé une nouvelle fois qu’elle maniait les mots et les émotions avec une délicatesse et une intensité superbes !
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https://aliceneverland.com/2017/05/17/red-queen-tome-3-kings-cage-victoria-aveyard/

Red Queen est une série que j’aime beaucoup. Le premier tome avait été un vrai coup de cœur mais le second m’avait quelque peu déçue. En effet, le personnage de Mare m’avait agacée, et je n’avais pas du tout retrouvé la jeune fille qui m’avait séduite dans le premier tome.

J’étais tout de même impatiente de retrouver l’univers de Victoria Aveyard. Surtout après la fin du second tome. J’étais aussi persuadée que ce troisième opus serait le dernier, et je m’attendais à connaitre le fin mot de toute cette histoire avec. Quelle ne fut donc pas ma surprise, une fois la dernière page tournée, de constater qu’un quatrième tome était prévu ! King’s Cage est ainsi un beau bébé de plus de 600 pages. Et il s’en passe des choses dans ce tome. Tant et si bien que j’étais incapable de prévoir quoique ce soit. De toute façon, on sait qu’il faut s’attendre à tout de la part de l’auteur…

Deux parties distinctes s’y trouvent. Durant la première, où Mare est captive de Maven, il ne se passe pas grand chose. Et pourtant, j’ai trouvé que c’était la plus importante. Car on se concentre principalement sur le duo Mare – Maven. Mare m’avait exaspérée dans le second tome. Ici, durant toute cette première partie, on apprend à la redécouvrir en même temps qu’elle même prend conscience de ses erreurs. Elle se remet en cause et accepte de reconnaitre qu’elle avait tord, tant dans sa façon d’être que d’agir. Elle perd certes de son assurance mais elle redevient – enfin – la personne qu’elle était avant que toute cette histoire ne lui tombe dessus.

On en apprend également bien plus sur la psychologie, certes tordue, mais très intéressante, de Maven. Mare elle-même n’hésite pas à parler de lui comme du « roi-enfant », et c’est effectivement l’impression qu’il nous donne. En apparence, on pourrait se dire que la mort de sa mère n’a rien changé. Et pourtant, on découvre un Maven dont l’esprit est brisé et qui ne sait même plus qu’elles étaient les actions qui lui étaient propres et non dictées par la Reine. Cela n’enlève en rien à sa cruauté, mais le lecteur réussi à comprendre toute la dualité et l’opposition constante qui composent ce personnage.

La seconde partie n’est pas avare en rebondissements et révélations. Les évènements s’enchainent et on retrouve avec plaisir ce qui rend la série de Victoria Aveyard si unique. L’auteur ne nous laisse aucune seconde de répit. Les sentiments, les actions.. tout est exacerbées et nous offrent une intrigue qui se développe plus encore. C’est intense, le rythme est soutenu, mais ce fut un vrai régal, tout simplement.

J’ai été heureuse également de découvrir des points de vue des personnages secondaires, notamment ceux d’Evangeline. Et c’est ce qui permet à l’histoire de prendre un tournant que je serai curieuse de découvrir. Quant à la fin, je ne m’en remets toujours pas. J’ai eu envie de hurler contre l’auteur. Car tous ces jeux politiques peuvent paraitre épuisants, et pourtant ils apportent une profondeur sans égale au récit.

Pour conclure : j’ai eu envie d’étriper l’auteur à plus d’une reprise, mais je suis retombée complètement sous le charme de cette saga. J’ai enfin retrouvé tous les éléments qui rendent cette série unique en son genre. Mais, surtout, Victoria Aveyard donne une profondeur surprenante et puissante à son intrigue. Je me suis régalée, j’ai adoré, et j’ai tout simplement hâte de retrouver Mare, Cal et leurs comparses dans le prochain tome, même s’il faudra faire preuve de patience…
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https://aliceneverland.com/2017/05/13/la-mort-dune-princesse-india-desjardins/

J’ai toujours beaucoup entendu parler d’India Desjardins, l’auteure du Journal d’Aurélie Laflamme. Mais, trouvant cette série un peu trop jeunesse, je n’ai jamais osé me lancer. J’ai donc profité de la parution de son nouveau roman, plus adulte, pour enfin découvrir cette auteure…

On fait ici la connaissance de Sarah alors que sa vie a tout du conte de fée. Mais, après une énième déception amoureuse, elle se renferme complètement et ne se focalise plus que sur sa vie professionnelle. Trahie par l’homme qu’elle aimait, elle a ainsi renoncé à l’amour. C’est donc une Sarah avec une vision assez cynique sur l’amour – et sur la vie plus généralement – que l’on retrouve des années plus tard.

Peut-être que parfois on rêve si fort que nos illusions prennent le dessus sur la réalité.

Cette histoire est un immense cri de réalisme sur une génération qui se retrouve quelque peu désabusée. Certes, Sarah ne croit plus en l’amour, mais cela ne l’empêche pas de profiter de la vie comme elle l’entend. Avec un ton mordant mais bourré d’humour, India Desjardins nous fait énormément réfléchir.

Je m’attendais à quelque chose de très introspectif et, pourtant, j’ai été surprise de rire à de nombreuses reprises. Car c’est drôle, Sarah ne s’apitoie pas sur son sort, elle se relève, fière et conquérante, et prend la vie comme elle vient. Une vraie leçon de vie qui fait du bien et que l’on savoure à sa juste valeur.

J’ai passé un bon moment avec ce livre d’une très belle justesse. Impossible de ne pas se reconnaitre par moment dans les choix et les pensées de Sarah. Chaque femme a été une Sarah à un période ou à une autre de sa vie. Je me suis retrouvée des années en arrière et j’ai pu apprécié le chemin parcouru jusque là. Une très jolie lecture, une écriture très délicate pour cette histoire drôle, intelligente et surprenante !
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https://aliceneverland.com/2017/05/12/sous-ta-peau-tome-1-strong-scarlett-cole/

ayant déjà été séduite par l’univers des tatouages à travers la série Marked Men, j’étais curieuse de me replonger dans ce monde d’encres et d’aiguilles via une nouvelle auteure.

Ici, le tatouage n’est pas abordé comme un embellissement pur et simple. Mais plutôt comme une renaissance, un moyen de cacher les cicatrices du passé, au sens propre comme au figuré, et de recommencer à vivre.

Harper porte sur son dos les marques d’un traumatisme qui l’a poussée à mettre sa vie sur pause. Loin de ses amis et de sa famille, elle fuit cette douloureuse épreuve qui se rappelle chaque jour à elle. Un jour, elle décide de pousser la porte du salon de tatouage de Trent, reconnu pour être un expert dans son métier, mais aussi pour ces talents vis-à-vis des cicatrices. Et, tandis que ce dernier va apprendre tout doucement à apprivoiser la personne effrayée qu’est Harper, cette dernière va reprendre gout à la vie.

L’histoire de Harper est très intense, touchante et affreusement réaliste. Si, souvent, on se retrouve dans la new romance avec des héroïnes portant de lourds fardeaux et des blessures indélébiles, ici, ces dernières sont plus que présentes, physiques mais aussi émotionnelles. Le traumatisme qu’a subi Harper nous est expliqué avec pudeur. Scarlett Cole n’est pas là pour nous en mettre plein la vue avec cette histoire. Au contraire, elle cherche à nous faire comprendre les épreuves qu’a pu traverser Harper tout en gardant un ton neutre et un équilibre qui l’évite de basculer dans le « trop ». Résultat : on s’attache à notre petite héroïne, on la voit s’ouvrir tout doucement au monde dont elle se cache depuis des années, et c’est tout simplement superbe à observer.

Trent, quant à lui, est typiquement ce genre de faux bad boy que j’adore. Physiquement, il pourrait faire peur, avec ses tatouages et sa carrure intimidante. Mais il fait preuve d’une véritable douceur envers Harper. Il va prendre soin d’elle tout en cherchant à la comprendre ; apprendre à la connaitre, elle, ainsi que son histoire, mais ne va pas la juger pour autant. Il saura, à chaque fois, trouver les mots justes pour éviter qu’Harper ne se renferme sur elle. Tout deux forment alors très vite un duo dont l’alchimie se ressent immédiatement et intensément. J’ai adoré voir l’évolution de leur couple, tellement naturelle qu’elle coulait de source.

Quant à l’intrigue, elle reste un chouia trop prévisible pour ma part. Dès le départ, on sait que le passé de Harper va refaire surface, et pas de la meilleure des façons. On sent que quelque chose va se produire, la seule inconnue restant le où – quand – comment. Véritable épée de Damoclès, plus les pages défilaient, plus la tension montait. Harper se retrouve ainsi acculée en même temps que le lecteur, et j’en venais presque à espérer que « cela » se produise rapidement afin de pouvoir voir notre couple avancer pour de bon.

Pour conclure : je me suis très vite retrouvée emprisonnée dans les rouages de l’intrigue. Mais, même si je sentais à l’avance ce qui allait se produire, je me suis immédiatement attachée à Harper et à son histoire. Cette dernière se cache depuis des années et, pourtant, c’est ce qu’elle considère comme sa faiblesse qui va être sa plus grande force. La voir reprendre gout à la vie malgré ses épreuves est merveilleux à découvrir, et Trent est le compagnon idéal pour cela, véritable thérapeute par son art et sa personne. Cette romance est belle, et naturelle malgré la dureté du thème abordé. Je me suis régalée et j’ai vraiment hâte de retrouver toute la bande du Second Circle Tatoo dans les prochains tomes !
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date : 11-05-2017
https://aliceneverland.com/2017/05/11/with-you-amheliie-mayrhage/

J’ai toujours beaucoup entendu parler de ce duo d’auteurs. Alors, sachant que j’allais surement les rencontrer lors du Festival du roman féminin ce week-end, j’avais envie de découvrir un de leur titre. Quoi de mieux, alors que je suis en pleine découverte de la dark romance, que leur nouveau livre With You ?

Il y a dix ans, Reagan et Vic se sont enfuis après quatre ans de séquestration. Kidnappés à quelques heures d’intervalle, à seulement quatorze ans, ils ont connu l’horreur de ce qu’une telle captivité peut laisser penser. Pourtant, au milieu de tout ce désespoir, ils se sont découverts et se sont aimés. Aujourd’hui, dix ans après la fin de leur calvaire, ils se retrouvent alors que le procès les mettant face à leur bourreau va commencer.

La Dark romance est un genre que l’on m’avait toujours décrit comme étant des plus dérangeant. Jusque là, j’avais trouvé que, malgré quelques scènes assez dures, la philosophie de ces livres restait belle, pleine d’amour et d’espoir. Un univers sombre mais où la beauté de l’amour contrebalançait directement.

Pourtant, dans ce titre, on ne peut pas dire que l’on trouve vraiment cette beauté. On est dans le dark le plus sombre, le plus noir. A la lecture du résumé, je m’y attendais un peu, mais rien ne pouvait me préparer à la dureté des scènes décrites. Heureusement que ces dernières ne sont que des flashback ; en effet, on sait ainsi que Reag et Vic s’en sont sortis malgré tout. Car, sinon, difficile de garder espoir devant de telles scènes.

Pour autant, l’amour qui lie Reag et Vic est beau à découvrir. Il n’est pas soudain, ce qui se comprend étant donné la situation, et les auteurs prennent le temps d’explorer la dualité qu’apporte cette « relation », cette bouffée d’espoir et d’avenir dans un univers qui ne leur en offre plus. Cette envie de rêver à un futur sans entraves où ils seraient libres d’être eux-mêmes, libres de ne plus avoir peur de s’aimer. J’ai trouvé que c’était très judicieusement traité et j’y ai cru, sans aucun souci.

Là où j’ai eu le plus de mal, c’est avec la partie juridique de toute cette histoire. A vrai dire, je ne pense pas que cela aurait pu se produire ainsi. De plus, le retournement de situation de la fin m’a également laissée dubitative. Pour moi c’était complètement incohérent et cela ne collait pas du tout à toute la cohérence apportée justement par ces auteurs durant la partie « captive ».

J’aurais aimé également en découvrir un peu plus sur la psychologie, la folie de leur bourreau. A ce niveau là, même si un semblant de légères réponses est apporté vers la fin, de nombreuses questions me subsistent et je reste complètement sur ma faim. Cooper n’est finalement qu’un nom ; il me manque un peu plus de consistance à ce niveau pour en refermer le livre sans interrogation.

Pour conclure : With You est une belle histoire d’amour, née dans un cadre horrible et monstrueux. Ce livre aborde la partie la plus noire, la plus sombre de la dark romance et nous offre des scènes dures et insupportables par moment. Et, même si je m’y attendais étant donné le résumé, je ne vous cache pas que j’en ai eu le coeur brisé et que j’ai, par moment, sauté quelques passages étant donné l’inhumanité de ces scènes. Je reste plus mitigée sur la partie juridique qui ne m’a pas du tout convaincue. Impossible pour moi d’imaginer un tel retournement, surtout avec la consistance d’une telle histoire. Ce fut une belle lecture malgré tout, dérangeante et insoutenable, mais qui donne naissance à quelque chose de beau et de vivant.
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https://aliceneverland.com/2017/05/11/driven-tome-5-slow-flame-k-bromberg/

Driven est une série à laquelle je me suis attachée au fur et à mesure des tomes. Pourtant, ce n’était pas gagné, car j’étais très mitigée au départ. Mais, force est de constater que K. Bromberg a su me faire revoir ma copie tout au long des trois tomes suivants.

Avec ce cinquième opus, on s’intéresse cette fois à la relation entre Haddie et Becks, les meilleurs amis respectifs de Riley et Colton. Pendant que ces derniers sont en plein voyage de noces, Haddie et Becks vont se rapprocher lentement mais surement, suite à une seule et unique nuit qui les aura marqué tous les deux.

Bon, j’avoue, j’ai eu un peu de mal à me replonger dans le bain. Il y a plus d’un an que j’avais quitté les protagonistes de cette série et, si je me rappelais des grandes lignes de l’histoire entre Riley et Colton, celles de Beck et de Haddie m’étaient complètement sorties de l’esprit. Résultat : l’auteur évoque des évènements et des personnages passés que j’avais du mal à resituer. La mort de la sœur de Haddie, ou encore son ex-petit ami… Sincèrement, je ne m’en rappelais plus du tout. J‘ai donc passé un bon gros premier tiers de cette histoire sans réussir vraiment à y retrouver mes marques ; j’étais un peu perdue et complètement détachée, et j’avais du mal à me saisir du fil conducteur.

Il m’aura donc fallu un long moment avant de m’attacher au duo Becks et Haddie. Surtout que cette dernière m’a assez énervée, refusant de reconnaitre ses sentiments et s’enfermant dans une spirale infernale où elle passe un long moment à s’apitoyer sur elle. La voir se rendre triste, volontairement, et faire des erreurs, tout aussi volontairement, pour continuer de fermer les yeux et de ne pas vouloir être heureuse.. J’ai eu beaucoup de mal. Certes, je comprends son histoire et sa tristesse, je comprends qu’elle soit en train de sombrer suite à la perte de sa sœur. Alors, si elle estime ne pas pouvoir être heureuse à cause de cela, je le comprends complètement. Mais sa façon de se plaindre, alors que c’est elle qui a voulu être dans cette situation.. Non, ça ne passait pas.

A l’inverse, j’ai trouvé que Becks avait une patience d’ange. Sincèrement, il fallait vraiment être amoureux de Haddie pour supporter toutes ses crises et apitoiements incessants. Bon, certes, on arrive à comprendre Haddie par la suite. Mais il n’empêche qu’il en faut du courage pour affronter la situation comme l’a fait Becks, avec élégance, droiture et panache.

Malheureusement, je suis restée assez détachée de cette histoire. Certes, si Haddie m’a énervée par son comportement durant une grosse partie, les révélations qui surviennent font que l’on commence à la comprendre et à se dire qu’elle avait peut être raison. Pour autant, j’ai du mal à m’attacher quand cette thématique est abordée. Pour l’avoir vécue dans ma famille proche, j‘ai plutôt tendance à fuir les histoires qui en parlent, qui sont trop réalistes et qui me rappellent ces mauvais souvenirs.

Je pense que c’est surtout ce fait qui m’a empêchée de pleinement m’attacher à Becks et Haddie. Leur histoire est belle, le courage de Haddie est superbe, et Becks est un héro tout simplement parfait. Mais, malgré tout, je n’ai pas réussi à savourer leur romance comme il se doit. Je sais que d’autres se régaleront et seront touchés par la force des sentiments que l’on retrouve ici. Mais ce tome n’était pas pour moi, et j’ai tout simplement hâte de passer au prochain…
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https://aliceneverland.com/2017/05/10/dissonance-tome-2-resonance-erica-orourke/

Le premier tome de cette série avait été un gros coup de coeur, et j’en attendais la suite avec impatience. J’ai donc replongé dans le Multivers avec délice avec ce second et dernier tome et je suis partie retrouver mes Marcheurs préférés.

L’histoire reprend quelques semaines après le clivage et la disparition de Simon. Pourtant, à la surprise de Del, ses Echos sont toujours présents dans les multiples mondes, signe que Simon aurait donc survécu. Le retrouver devient son seul objectif et elle est prête à tout pour cela, quitte à s’allier aux Marcheurs Libres.

Je me rappelais du premier tome sans soucis, même si, je vous avoue, j’avais un peu oublier les dispositifs spécifiques à ce monde. Le Multivers, les pivots, Échos et autres éléments se sont ainsi rappelés à moi et j’ai éprouvé le même soucis que lors de ma découverte dans le premier tome. En effet, mon esprit trop « rationnel » essaie à chaque fois de se représenter ce monde et ses multiples dérivés, et j’ai toujours autant de mal à le concevoir. Du coup, il m’a encore fallu un petit moment avant de réussir à lâcher prise et d’arrêter de tout vouloir me représenter, ce qui m’embrouillait plus qu’autre chose.

Une fois cette étape de franchie, je me suis une nouvelle fois ré-ga-lée ! Je suis toujours autant surprise de voir la créativité et l’inventivité de l’auteur dans sa série. La richesse des détails de ce monde, la complexité de la mythologie qu’elle a su mettre en place, et la cohérence qu’elle apporte à toute son histoire.. Cela ne ressemble en rien à ce que j’ai pu lire jusque là. Erica O’Rourke prend le temps de détailler ses personnages et son intrigue et, force est de constater que c’est tout simplement parfait.

L’intrigue, justement, prend un véritable tournant et gagne en profondeur. Des secrets et des mystères cachés depuis des années sont révélés, et cela met une nouvelle fois en lumière le fait que rien n’a été laissé de côté dans cette histoire. De ce fait, le rythme est plus qu’haletant et s’intensifie chapitre après chapitre. L’auteur nous fera d’ailleurs passer par un ascenseur d’émotions : joie, bonheur, tristesse.. Mon petit coeur s’est serré à plus d’une reprise, et Erica O’Rourke ne fait pas dans la dentelle. Des moments durs sont à prévoir, aussi imprévisibles que déroutants. Mais aussi de la douceur, de la tendresse qui contrebalancent parfaitement l’intensité du reste du roman.

Je suis toujours autant charmée par ce second et dernier tome, tant et si bien que je mourrais d’envie de reprendre le début de cette série que je n’étais pas prête à le quitter. Je ne comprends pas pourquoi on en parle si peu, car cette histoire a tout ce qu’il faut pour nous faire passer de superbes moments de lecture. Pour ma part, c’est une excellente surprise : j’ai savouré ce tome aussi intensément que le premier. Tout est judicieux ; l’auteur ne va pas dans la simplicité mais c’est ce qui permet à cette série d’être aussi surprenante qu’addictive. Si vous aimez les univers complexes et originaux, ne passez pas à côté de ce petit bijou ; cette duologie fut un réel coup de coeur, et elle restera dans es saga YA préférées !
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https://aliceneverland.com/2017/05/09/my-dilemma-is-you-tome-1-cristina-chiperi/

On trouve de plus en plus de livres young adult publiés en premier lieu sur Wattpad, où ils fédèrent des millions de lecteurs. Mais je ressors très souvent assez déçue de ces lectures. Pourtant, à chaque fois, je suis séduite par le résumé qui m’intrigue et m’intéresse grandement. Et je me dis que c’est toujours l’occasion pour découvrir enfin la perle rare dans ces publications qui foisonnent actuellement en librairies.

Malheureusement, ce ne sera pas ce livre. Sincèrement, j’ai senti, dès les premières pages, que ça n’allait pas le faire, mais alors pas du tout. Comme si j’étais « trop jeune » alors que le YA, c’est mon dada. Je ne comprends donc pas vraiment pourquoi j’ai autant de difficultés avec les auteurs Wattpad… Est-ce parce que ces auteurs sont trop jeunes ?

En effet, j’avais l’impression que l’auteur fantasmait complètement une improbable vie de lycéens, entre l’héroïne qui copine avec la bande ultra populaire sans trop savoir comment, héroïne devant qui, d’ailleurs, les mecs tombent en pâmoison alors qu’elle est d’une banalité affligeante, ou encore un « héros » complètement lunatique, cliché du beau gosse mais capricieux comme pas possible. Sans oublier également le cliché de la porte du cagibi qui se bloque (comme par hasard) ou encore le fantastique jeu de la bouteille qui voit s’embrasser un certain duo (comme par hasard – et deux fois s’il vous plaît)… Bref, au bout de dix minutes à peine, j’en arrivais à lever les yeux au ciel à chaque paragraphe.

De plus, l’écriture très enfantine dessert complètement le roman. L’emploi du présent fait penser à une simple succession d’événements sans aucune liaison. C’est limite du « Je me lève – je suis en retard – je cherche quoi mettre – je m’habille – je pars en courant – j’arrive à l’école en retard ». Sans compter les rebondissements à la truelle qui surviennent. L’héroïne en devient encore plus horripilante. Je n’ai ainsi pas cru une seule seconde à ses ressentis ; c’était trop pré-fabriqué, sans aucun naturel, et elle m’a royalement agacée tout au long de ce livre.

Pourtant, j’ai persisté. De un, parce que j’espérais voir une évolution des personnages, de deux, parce que j’avais déjà pu voir, à travers la série D.I.M.I.L.Y, une évolution également au niveau de l’écriture. Sauf que cela ne s’est jamais produit. Alors, est-ce que c’était vraiment trop jeune pour moi ? Je ne sais pas, car je suis généralement peu exigeante sur les YA. Mais ce fut une torture de finir ce livre, à un tel point que je n’arrive même pas à trouver de points positifs pour contrebalancer cet avis. Dans tous les cas, une chose est sûre : je n’en lirai pas la suite.
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date : 08-05-2017
https://aliceneverland.com/2017/05/08/toi-moi-lui-tijan/

En temps normal, j’ai tendance à fuir les histoires qui évoquent les triangles amoureux. J’avais donc l’impression que ce fameux triangle allait avoir une place assez prépondérante dans cette histoire, étant donné son titre. Mais, comme je suis une adepte de l’amour interdit dans les familles recomposées – c’est une thématique qui m’attire énormément –, et comme les titres de la collection New Way m’ont toujours agréablement surprise, je me suis donc lancée dans cette lecture malgré mes a priori.

Des a priori que j’ai très vite oubliés. Car, dès les premières pages, je me suis glissée dans cette histoire comme dans des chaussons tout doux. J’étais bien, en mode cocooning, et je me suis tout simplement laissée entrainée par les chapitres.

Comment vous décrire le plus justement cette lecture ? A vrai dire, je ne peux pas vous dire précisément ce qui, concrètement, m’a fait passer un si bon moment. C’est plutôt un tout, avec des personnages parfaitement bien construits, ayant des points forts et des faiblesses. L’histoire également est très bien développée, sans chichi, pleine d’amours, d’amitiés et de relations familiales et fraternelles. Nos héros se trouvent et se découvrent, grandissent et évoluent d’une façon naturelle et cohérente.

Cohérence. C’est vraiment le mot le plus adéquat pour parler de ce livre. L’auteur n’extrapole pas, elle n’est pas là pour nous en mettre plein la vue ou pour embellir ses héros via des évènements hallucinants. Non, tout est réaliste, et j’avais l’impression d’observer de la plus belle des façons ces jeunes adultes se construire petit à petit dans une vie simple, joyeuse et pleine de leçons de vie.

Une vie où des étudiants font la fête sans excès, de façon normale, et où les beuveries ne tournent pas au drame. Une vie où on nous présente ces mêmes étudiants qui ont conscience du monde dans lequel ils vivent et qui ne tournent pas dix ans autour du pot. Qui grandissent à travers leurs expériences de la vie, et qui savent ce qu’ils veulent. Bref, un cadre tout simplement « vrai », avec des personnages tout aussi « vrais » qui auraient très bien pu exister.

Mais le plus gros point fort, pour ma part, est que cette histoire ne tourne absolument pas autour de ce fameux triangle. Bien au contraire. L’héroïne ne s’enferme pas dans une vieille histoire, elle ouvre les yeux devant la situation et réussi très vite à savoir ce qu’elle veut vraiment. Ce qui est tout à son honneur. De plus, l’auteur elle-même nous relate les faits tels qu’ils sont, on ne s’attarde pas sur le passé, ce qui fait que l’histoire ne stagne à aucun moment.

Pour conclure : cette histoire est racontée d’une façon très judicieuse. Si j’avais peur au départ d’être dans un récit assez fermé, avec une héroïne tergiversant passant d’un homme à un autre, j’ai été, au contraire, très agréablement surprise ici. Bien loin de ce que je craignais, Toi + Moi + Lui est une histoire douce et extrêmement addictive qui nous entraine dans la vie étudiante de jeunes adultes qui se découvrent eux-mêmes. Le ton est juste, l’atmosphère réaliste et les personnages attachants. Je me suis régalée, comme dans une belle histoire doudou, et je me suis laissée embarquer sans aucun souci. Une superbe découverte avec cette histoire simple, mais dont cette simplicité en est sa plus grande force.
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date : 07-05-2017
https://aliceneverland.com/2017/05/05/la-loi-du-coeur-tome-2-le-chant-du-coeur-amy-harmon/

J’avais été très mitigée par La loi du cœur. Si l’histoire restait touchante, pour ma part, j’avais eu l’impression d’être en décalage complet avec ses personnages. Pour autant, la seconde partie n’était que pure merveille, d’une puissance émotionnelle sans égale, et j’ai donc eu envie de donner une seconde chance à cette série.

Surtout que le personnage de Tag m’avait beaucoup plu dans le premier tome. J’étais donc curieuse de découvrir son histoire et d’en savoir un peu plus sur lui. Mais qu’elle ne fut ma surprise en découvrant le schéma narratif de ce récit, bien loin des constructions habituelles. En effet, on retrouve Moise, le personnage central du premier tome, qui nous raconte lui-même l’histoire de Tag et Millie. C’est étonnant, mais aussi assez déroutant, je ne comprenais pas pourquoi l’auteur avait choisi un tel principe. Il m’aura donc fallu un certain temps avant de m’y habituer, et avant de me laisser transporter par les évènements.

On cherche ainsi à comprendre pourquoi Tag a disparu, mais on découvre également son histoire à travers des cassettes qu’il a laissées à Millie. Je brulais d’impatience de découvrir comment on avait pu en arriver là, pourquoi Tag était parti, je voulais savoir, je devais savoir ! Mais il m’a fallu prendre mon mal en patience, car Amy Harmon prend le temps de construire le cadre de ce récit. Résultat : si j’ai trouvé par moment l’histoire assez lente, ma curiosité est restée intacte tout au long du récit, tant et si bien que je me suis facilement laissée entrainée par ce dernier.

J’ai retrouvé Moise et, par lui, j’ai découvert Tag, son histoire, son passé. Il a réussi à avancer dans sa vie, malgré les épreuves, grâce aux combats, puis a rencontré Millie dont il est tombé amoureux. Millie, à laquelle je me suis surtout énormément attachée. J’ai pris connaissance de son environnement, je me suis inquiétée à ses côtés, je me suis prise d’affection pour son frère… J’ai vraiment partagé cette histoire avec elle, à ses côtés

Mais la plus grande beauté de ce roman en reste sa force émotionnelle, très profonde. Le lecteur se trouve happé dans un tourbillon de sentiments, positifs comme négatifs. C’est très fort, parfois violent, mais c’est ce qui m’a empêché de poser ce roman. J’étais captivée, prisonnière de la plume d’Amy Harmon et de son histoire. Je ne pourrais pas vous en dire plus, car ce récit s’apprécie véritablement en aveugle, sans trop en savoir. Mais Amy Harmon nous attrape, nous vide émotionnellement et nous laisse complètement à plat une fois la dernière page tournée.

Pour conclure : si le premier tome ne m’avait pas énormément transportée, je ne vous cache pas que ce fut complètement différent avec ce second tome. La construction narrative de l’histoire est perturbante mais elle permet d’en découvrir plus, tant sur Tag que sur Millie, ou encore Moise. J’avais peur de ce que j’allais découvrir dans cette histoire, et à juste titre. Car Amy Harmon ne nous laisse pas tranquilles, elle nous choppe et nous embarque dans une histoire dont on ne ressort pas indemnes. C’était fort, puissant et éprouvant, et, pourtant, Le chant du cœur est une magnifique histoire, de toute beauté…
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https://aliceneverland.com/2017/05/04/calendar-girl-tome-5-mai-audrey-carlan/

Quel plaisir de retrouver Mia dans ses nouvelles aventures ! Calendar Girl est vraiment devenu un rendez-vous mensuel que je prends plaisir à retrouver à chaque début de mois. Curieuse de découvrir quel allait être notre Mister Mai, je suis donc partie en exploration dans ce nouvel opus…

Après deux mois plutôt calmes, je me doutais que celui-ci allait être plus intense et plus explosif. Et ce fut le cas. Pourtant, si ça m’avait vraiment dérangée durant le mois de février, je ne vous cache pas que j’étais moins frileuse ici, surtout après la déconvenue sur Wes lors d’Avril (Mia a eu beau lui trouver des excuses, pour moi ça ne passe pas vraiment). Du coup, le fait de retrouver une Mia complètement libérée ici ne m’a pas du tout gênée, et j’ai profité de cette histoire comme elle venait, de la même façon que Mia.

On partage d’ailleurs un petit bout de quotidien entre Mia et sa sœur. Et j’ai beaucoup aimé cet interlude où Mia endosse son rôle de grande sœur. On ressent tout l’amour qu’elle porte à Maddy, ce qui nous la rend plus réelle. Et c’est surement l’aspect du récit que j’ai le plus apprécié, cette normalité malgré le cadre enchanteur d’Hawaï et l’aspect surréaliste de l’histoire.

Concernant Mister Mai, j’ai beaucoup aimé sa personnalité, son esprit de famille et la poésie avec laquelle il savoure et patiente dans la vie. Je reste un peu plus sceptique sur ses qualités physiques, trop anormales peut-être (tant de qualités exceptionnelles au lit me laissent souvent dubitative …
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https://aliceneverland.com/2017/05/03/malenfer-tome-4-les-terres-de-magie-cassandra-odonnell/

Quel plaisir de retrouver Cassandra O’Donnell dans ce nouvel arc de Malenfer ! Malenfer est une série fantastique jeunesse que j’avais beaucoup aimée, et je suis donc ravie d’en découvrir la suite, même si ce quatrième opus peut être lu indépendamment des trois précédents.

En effet, Cassandra O’Donnell parsème le récit d’explications, ce qui permet de se replonger dans le récit – ou d’en découvrir la série – sans aucun souci. Ainsi, on retrouve Gabriel et Zoé après leur départ du village où ils ont grandi jusque-là. De nouvelles aventures s’annoncent, et on rencontre alors de nouvelles créatures et de nouveaux personnages. Elfes, trolls, dragons, sorcières… On est bien servi de ce côté-là !

Ce fut un plaisir de retrouver Gabriel et Zoé. Tous les deux ont bien grandi depuis le tout premier tome, et je me suis vraiment attachée à ces deux personnages. Zoé est toujours aussi mature pour son âge, très réfléchie et sensible, et parvient parfaitement à contrebalancer le caractère souvent impulsif de son frère. Pourtant, elle a du mal à se faire à ses pouvoirs, à la prophétie, et elle semble prête à tout pour l’oublier, contrairement à Gabriel, qui parait comme un poisson dans l’eau. Son désir d’apprendre, d’en savoir toujours plus sur la magie est renforcé par le lien qui l’unit à Elzmarh, son dragon. C’est rafraichissant au possible, apportant une touche d’humour cynique grâce à Elzmarh.

Gabriel et Zoé forment ainsi un duo des plus attachants. Têtus, mais toujours aussi courageux, ils se découvrent toujours plus encore, et c’est un vrai régal de les voir petit à petit évoluer malgré les épreuves. Ils sont très similaires, mais aussi très différents. Chacun apporte un véritable plus à l’histoire ; ils ont une vision différente sur les évènements qui se produisent mais restent toujours très liés malgré les tensions liées à la tragédie de Wallangar.

Pour conclure : l’univers de Malenfer s’enrichit considérablement avec ce tome. Gabriel et Zoé ont bien grandis et en découvrent toujours plus encore sur leur pouvoir et la fameuse prophétie. C’est un vrai plaisir de les retrouver et de les suivre dans leurs nouvelles aventures. Ce nouveau cycle s’annonce tout aussi magique que le précédent, et j’ai hâte de voir jusqu’où Cassandra O’Donnell va nous embarquer !
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https://aliceneverland.com/2017/05/02/a-la-place-du-coeur-saison-2-arnaud-cathrine/

Quand j’avais entendu parler d’une plus-que-probable saison deux, j’étais assez sceptique. Il faut dire que j’avais été très touchée par le premier tome qui, plutôt que de tomber dans le voyeurisme suite aux évènements tragiques de Charlie Hebdo, apportait une véritable réflexion sur la nouvelle génération qui apprend à « vivre avec » le terrorisme.

Donc, un second tome, alors que le premier était superbe d’humilité et de justesse ? Non, j’avais du mal, surtout que j’avais peur que cela donne trop l’impression que l’auteur « surfait » sur les attentats ayant marqués la France ces dernières années.

Mais, lors du salon du livre de Montreuil, j’en avais beaucoup discuté avec l’auteur et son éditeur, qui avaient réussi à me rassurer sur ce point. Alors, oui, j’avais envie de lire cette suite, et pourtant je la redoutais énormément…

Que dire donc sur cette suite… Si, dans le premier tome, Caumes et ses amis découvrent l’horreur des attentats sur le territoire français, ils essaient, dans cette suite, de se construire et d’apprendre à composer avec cette menace permanente. Comment vivre pleinement sa jeunesse avec Daesh qui menace constamment la France ? Peut-on encore sourire, vivre et être heureux malgré cette épée de Damoclès permanente au-dessus de la tête ? Alors, quand, malgré tout, Caumes commence à oublier, à sortir de son mutisme, et à se dire que tout ira pour le mieux, de nouvelles tragédies surviennent…

Encore une fois, c’est l’écriture d’Arnaud Cathrine qui fait toute la force de ce roman. A travers ses mots justes, forts, poignants, violents et parfois bien assez crus, il donne une fois encore la parole à cette jeunesse, cette génération perdue qui ne sait plus si elle doit se calfeutrer ou continuer à vivre malgré tout. Et c’est tellement réaliste, tellement vrai, tellement fort et tellement marquant que j’en ai eu les larmes aux yeux à de nombreuses reprises.

Car c’est là toute la « beauté » de cette histoire. Cette justesse fantastique avec laquelle Arnaud Cathrine parvient à évoquer ces faits si monstrueux. Mais, une fois encore, il a su trouver le bon équilibre. Il ne tombe pas dans le voyeurisme, il n’est pas là pour rajouter de l’horreur. Cette horreur est déjà bien assez présente dans notre quotidien. Mais il arrive à mettre les mots sur ces faits cruels et à apporter une réflexion bouleversante et intelligente sur ce qu’il s’est produit.

Comment parler de terrorisme avec nos jeunes ? On voudrait les garder dans l’enfance, leur dire que rien ne leur arrivera, ou encore qu’ils ne sont pas assez grands pour comprendre. Et pourtant, ce sont eux qui sont visés, qui sont les premiers touchés par ce terrorisme. Ce sont nos enfants qui se font attaquer, notre jeunesse, alors peut-on réellement les protéger de cette horreur ?

Avec cette seconde saison, Arnaud Cathrine a su se renouveler en nous surprenant par la narration et la construction de son récit. Pour autant, il a gardé toute la force, la justesse et la puissance émotionnelle qui rendait la première saison d’A la place du cœur aussi exceptionnelle. Il m’aura fallu du temps pour trouver LE bon moment pour lire cette suite et je sais qu’il m’en faudra tout autant pour découvrir la troisième saison prévue. Mais cette série d’Arnaud Cathrine est merveilleuse de réalité, poignante de justesse… A faire découvrir à toutes les générations, mais surtout à celles qui sont en train de se construire…
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https://aliceneverland.com/2017/05/01/marked-men-tome-6-asa-jay-crownover/

Difficile de se dire que, ça y est, nous sommes en présence de l’ultime tome sur nos Marked Men. Et je peux vous dire que cela m’a fait bizarre de me dire que j’allais terminer cette série qui m’aura accompagnée de longs mois durant. Pour autant, j’étais curieuse d’en découvrir un peu plus sur Asa, le frère d’Ayden. Un personnage intriguant, qui a bien des choses à se reprocher mais qui, pourtant, m’a de plus en plus intéressée au fur et à mesure que les tomes défilaient.

Car on a rencontré Asa dans des circonstances qui ne sont pas forcément les meilleures. Et pourtant, c’est ce qui va permettre à son personnage de grandir tout au long des tomes, jusqu’à conclure en beauté cette série.

Asa, on l’a détesté : il était haïssable, égoïste au possible, et je ne comprenais pas comment Ayden pouvait avoir envie de garder un frère si nocif auprès d’elle. Mais, il faut dire qu’Asa a bien évolué depuis, il a compris ses erreurs et a tout fait pour ne pas gaspiller la seconde chance qui lui était donnée. Quitte à devoir mettre sa vie entre parenthèse pour s’absoudre de ses péchés.

L’auteur ne nous cache en rien le passif d’Asa. On comprend très vite qu’il cache des secrets inavoués et inavouables. On en découvre quelques uns, et on sent qu’il y a encore bien des squelettes dans son placard. Mais, au milieu de toute cette friche, de toutes ces ordures, il y a une lumière qui apparait, qui s’installe doucement et qui éclaire d’une douce chaleur cet environnement pourtant si sombre.

Royal, quant à elle, est bien plus complexe que ce qu’elle avait laissé apparaitre auparavant. Au-delà de sa personnalité enjouée, mais aussi de son uniforme, elle est bien loin d’être aussi sûre d’elle qu’elle ne le montre. Sa fragilité n’est pas douce, elle est tout simplement touchante : Royal se pose les questions que l’on s’est tous posées à un moment charnière de notre vie, et j’ai beaucoup aimé en découvrir plus sur cette femme flic qui possède une assurance et une force qu’elle ne soupçonne même pas avoir, inconsciente qu’elle est de ses propres capacités.

Ainsi, avec Asa, Jay Crownover conclut en apothéose sa série sur ses hommes marqués. Asa n’est pas forcément un membre originel de la bande des tatoueurs ; d’ailleurs il est plutôt leur barman, et il a du mal à trouver sa place, à se sentir légitime au milieu d’eux. Pourtant, il est marqué lui aussi, plus profondément même que les autres, car ses marques à lui ne se voient pas physiquement. Et ce fut un délice de le voir tout doucement s’en affranchir, de reprendre gout en une vie qu’il n’osait plus imaginer. C’était beau, tout simplement.
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date : 27-04-2017
https://aliceneverland.com/2017/04/26/nightfall-jake-halpern-peter-kujawinski/

Je suis une vraie froussarde donc, en général, j’ai tendance à fuir les romans qui promettent de grosses frayeurs. Pourtant, pour de rares livres, le résumé m’intrigue tellement que mon envie de le découvrir surpasse complètement ma peur. Je n’hésite donc pas à sortir de ma zone de confort pour ces livres, même si je sais que je vais le regretter ensuite. Et ce fut exactement le cas pour Nightfall.

Attention, je ne parle pas de regrets dans le sens où la lecture fut mauvaise. Juste que je sais d’avance que, une fois le livre terminé, le sommeil va me fuir, que je vais royalement baliser dans mon lit et que les cauchemars vont pointer le bout de leur nez (quand je dis que je suis froussarde, je ne plaisante vraiment pas !). Et, avec ce livre, j’ai grave flippé !

Il faut dire que j’ai eu la très mauvaise idée de commencer Nightfall à 23h. Ha ha, la bonne blague… Car je n’ai pas pu m’empêcher de le dévorer durant cette même nuit. Je ne pouvais pas le poser avant d’en avoir tourné la dernière page, c’était impossible. L’ambiance, le suspens, l’angoisse, la peur de découvrir ce qu’il se passe vraiment dans ce village une fois la Nuit venue… Tout fonctionne, et cela nous donne une atmosphère phénoménale et addictive au possible.

J’avais cette impression de voir le Jour descendre petit à petit et d’assister à l’arrivée de la Nuit et de ces mystères. D’évoluer dans le noir, dans le brouillard, dans ce monde de silence où le moindre bruit fait sursauter. Car la tension monte doucement, j’avais vraiment le frisson à l’idée de découvrir ce qui allait se passer à la page suivante.

Je garde juste un petit bémol sur la fin, qui n’en est pas vraiment une étant donné qu’on ne peut pas faire plus ouvert. Je n’aurais pas été contre un petit épilogue, même si, d’un autre côté, je comprends la volonté des auteurs qui ont seulement voulu se concentrer sur cette Nuit et ses secrets.

Pour conclure : certes, Nightfall n’est pas forcément révolutionnaire dans le genre. Mais l’histoire est bien trouvée et les éléments de sa mise en place sont tout simplement accrocheurs. Franchement, une fois la dernière page tournée, j’avais vraiment peur d’éteindre la lumière. Et, bien entendu, avec une nuit de seulement trois heures, et les cauchemars qui ont suivis, j’avais une vilaine tête au réveil ! J’ai adoré l’atmosphère de ce livre, ainsi que cette frénésie que l’on ressent tout au long de l’histoire et qui nous pousse à tourner les pages avec un frisson non dissimulé. Une superbe découverte que j’ai payée de ma nuit, mais qui aura parfaitement rempli son contrat !
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https://aliceneverland.com/2017/04/24/coup-de-foudre-a-manhattan-tome-1-nuit-blanche-a-manhattan-sarah-morgan/

J’avais adoré la série précédemment publiée de l’auteur, La danse hésitante des flocons de neige. Avec elle, j’avais découvert la plume pleine de douceur de Sarah Morgan. Alors, quand j’ai entendu parler de la sortie de cette nouvelle saga, je n’ai pas vraiment résisté, séduite à l’idée de retrouver cette auteur que j’avais beaucoup aimé dans un cadre plus citadin.

Paige s’attendait à recevoir une belle promotion dans l’entreprise évènementielle au sein de laquelle elle travaille depuis quelques années déjà, en compagnie de ses deux meilleures amies. Or, c’est face à un licenciement qu’elle se retrouve. Décidant de profiter de cet évènement à bon escient, elle décide donc de monter sa propre boite sur les conseils de Jake, le meilleur ami de son frère. Si seulement son cœur pouvait ne pas autant battre la chamade en sa compagnie, et si seulement elle ne s’était pas dévoilée entièrement, corps et âme, devant lui il y a des années de cela…

J’ai beaucoup aimé la façon dont l’histoire entre Paige et Jake évolue. On découvre vite que de lourds évènements et qu’une longue histoire les lie l’un à l’autre, ce qui renforce la profondeur des sentiments entre eux. J’ai compris les incertitudes de Paige, que ce soit envers Jake, envers ses deux meilleures amies ou encore envers ce nouveau challenge qu’est le lancement de son activité. Paige m’a vraiment beaucoup touchée, surement un peu plus que Jake qui reste assez en retrait et qui m’a, par moment, énervée dans sa façon de se retrancher derrière de vieilles promesses.

Ainsi, je me suis régalée avec cette nouvelle histoire. Sarah Morgan a le don de nous emporter dans ses romances, et ce fut une nouvelle fois le cas ici. Alors, certes, le cadre de New York n’est pas aussi magique que celui de Snow Crystal, mais ça fonctionne sans soucis. Surtout que l’auteur aborde les difficultés de la vie dans cette grande ville, mais aussi les joies, les petits bonheurs que cela apporte à nos protagonistes. J’aime toute la positivité que l’on retrouve tout au long de l’histoire, ça fait du bien, ça nous fait sourire, et on profite tendrement de toute cette belle histoire.

Pour conclure : difficile de ne pas comparer Nuit blanche à Manhattan à la précédente série de Sarah Morgan. Pourtant, les deux sont très différentes. Avec cette nouvelle série, l’auteur explore la vie citadine, ses challenges quotidiens, la hargne avec laquelle il faut se démener pour réussir, mais aussi cette vie où tout est possible et où les rêves se réalisent pour peu que l’on s’en donne les moyens. Et, avec toutes ses ondes positives, le charme opère indubitablement. On s’attache à cette joyeuse bande, et on découvre avec délice le duo Paige&Jake. J’ai déjà hâte de tous les retrouver dans les prochains tomes !
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date : 21-04-2017
https://aliceneverland.com/2017/04/21/heartless-tome-1-mercy-ker-dukey/

Si l’histoire reste assez basique dans son aspect new adult, la partie plus sombre fait toute la différence. On découvre le personnage de Blake, policier qui parait bien sous tous rapport, mais qui cache de noirs et profonds secrets. Il a quasiment élevé seul son petit frère Ryan après que ce dernier ait vécu un évènement traumatisant dans son enfance. Ainsi, il n’a pas hésité à vendre son âme au diable afin de garantir l’avenir de Ryan.

Melody est une jeune étudiante rayonnante et solaire qui partage un cours en commun avec Ryan. Pourtant, après une épreuve éprouvante qui va la briser complètement, elle va se retrouver liée à Blake d’une façon peu commune. En tant que lecteur, on a toutes les cartes en mains, et on voit cette romance évoluer petit à petit vers quelque chose de puissant malgré les évènements. Et je ne vous cache pas que c’est quelque chose qui m’a mise mal à l’aise car je ne voyais pas comment tout cela pourrait avoir une fin heureuse.

C’était sans compter sur l’imagination, assez sordide avouons-le, de l’auteur. J’avoue que je ne m’attendais pas à de telles révélations sur un des personnages – je ne vous en dirai pas plus histoire que vous en gardiez la surprise. Mais, malgré son comportement déviant, je n’avais pas imaginé une telle perversité de cette personne. A un tel point que j’ai presque peur d’en lire le second tome…

Ainsi, j’ai beaucoup aimé cette insertion de touche de dark romance dans une romance new adult qui aurait pu être assez banale dans le genre. Mais l’auteur joue avec notre perception du bien et du mal, mais aussi avec la psychologie de ses personnages. Comment peut-on trouver la rédemption auprès d’une personne que l’on a complètement brisée ? Mais, surtout, comment peut-on éprouver autant de plaisir en faisant du mal à ceux qui nous aiment ? Peut-on vraiment ne ressentir aucun sentiment ?

Je ne vous cache pas que cette histoire me hante pas mal, psychologiquement parlant, et j’ai peur de découvrir ce que l’auteur nous réserve sur la suite. Dans tous les cas, le dépaysement est total, et je reste ébahie devant la puissance psychologique que l’auteur développe, mais aussi par la façon dont elle m’aura surprise à de nombreuses reprises. Une vraie découverte qui m’interpelle encore…
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https://aliceneverland.com/2017/04/20/before-i-fall-le-dernier-jour-de-ma-vie-lauren-oliver/

J’ai toujours été intriguée par Lauren Oliver dont j’entends énormément parler. Surtout avec la sortie de Before I fall sur Netflix, adaptation du roman Le dernier jour de ma vie déjà publié en France. A cette occasion, et Hachette ré-éditant ce livre, je me suis dit que c’était l’occasion idéale pour découvrir cette auteur ainsi que cette histoire…

Sam a tout pour elle, et pourtant, ce jour est le dernier qu’elle va vivre. Elle va mourir. Mais, à son réveil, elle se rend compte qu’elle est bel et bien vivante. Le soulagement ne sera que de courte durée, car ce nouveau jour n’est que la répétition du précédent. Et, elle aura beau essayer de comprendre comment elle a pu en arriver là, elle reste enfermée dans cette boucle sans fin…

Sam est typiquement ce genre d’héroïne que l’on déteste : hautaine, imbue d’elle même, elle est au sommet de la pyramide populaire du lycée et elle le sait. Ce n’est pas du tout le genre d’héroïne à laquelle on s’attache, bien au contraire. Moqueuse, elle n’hésite pas à rabaisser et à profiter de ceux qui l’entourent. En fait, elle fait juste partie de ce genre d’héroïne que l’on déteste, et cela nous fait presque plaisir. Mais peut-on, de là, en souhaiter la mort ?

« Il faut savoir que rien ne vous prépare à cela. Le matin même, vous ne vous réveillez pas le ventre noué par un mauvais pressentiment. Vous ne pensez pas à dire à vos parents que vous les aimez ou, dans mon cas, à leur dire au moins au revoir. »

J’avais peur que l’histoire ne soit trop répétitive, avec l’enchainement de ces jours qui se ressemblent. Mais force est de constater que l’auteur a parfaitement bien réussi à gérer son schéma sans tomber dans la redondance. Car chaque jour apporte son lot de surprise, de révélations et de nouveautés. De plus, j’ai tout simplement adoré détester le personnage de Sam, puis apprendre tout doucement à découvrir ce qui se cache derrière toutes ses couches. Sincèrement, ce jour qu’elle va vivre et revivre a complètement changé ma vision d’elle tout comme cela va également changer sa perception des autres.

Car ce livre fait réfléchir. Beaucoup. A la mort, mais aussi à la vie en communauté, avec les autres. A ce que l’on ferait si on était dans la même situation. Et que dire de la fin. Si belle, si imprévisible mais tellement prévisible finalement quand on voit l’évolution de Sam tout au long du livre…

Pour conclure : dans cette histoire, les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. Pourtant, c’est bien une seule et même journée que va vivre et revivre Sam. Une journée qui va tout changer dans sa perception des autres, mais aussi de la vie. Une très belle leçon pour une histoire bouleversante qui m’aura laissée dans l’incertitude jusqu’à la toute fin. C’était beau, magnifique et intelligent de surcroit. Une lecture que je ne peux que conseiller à un plus grand nombre, et qui m’aura profondément marquée…
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https://aliceneverland.com/2017/04/20/immaculee-tome-2-transcendante-katelyn-detweiler/

J’avais beaucoup aimé le premier tome qui traitait avec un certain mysticisme la grossesse de Mina, dix-sept ans et vierge. Mais, au-delà de cet aspect mystique, c’était surtout la façon dont la grossesse était vécue par Mina elle-même, mais aussi par ses parents, sa famille et ses amis. Et cette histoire faisait énormément réfléchir sur ce point.

Pour autant, cet évènement est resté inexpliqué jusqu’à la toute fin. Alors, quand j’ai entendu parler de cette suite, je savais déjà que j’allais l’attendre de pied ferme, ne pouvant terminer cette histoire sans véritable fin. Aujourd’hui, Iris, le bébé miracle de Mina, a dix-sept. Mais son monde va complètement basculer alors que des terroristes font exploser Disney World. Iris va ainsi découvrir ses origines improbables et inexpliquées…

Avec un tel sujet, impossible de ne pas penser aux évènements dramatiques que notre civilisation traverse aujourd’hui. Terroristes, attentats… Nous avons la tristesse de trop bien connaitre ces thématiques, et je suis toujours assez refroidie quand je les retrouve en littérature. A vrai dire, je trouve que notre monde est assez horrible comme cela pour que l’on en rajoute. Mais j’avais tellement envie de découvrir ce que l’auteur avait prévu avec cette suite et fin que je me suis lancée malgré mon appréhension.

Ce fut donc un plaisir de retrouver et de découvrir Iris, ce bébé miracle devenue jeune fille et qui va, du jour au lendemain, se retrouver dans une situation qu’elle n’aurait jamais pu imaginer. Son monde s’écroule, elle se rend compte que sa vie entière n’est basée que sur des mensonges. Pourtant, loin de s’enfuir, elle va accepter son rôle. J’ai vraiment adoré le personnage d’Iris, forte, réfléchie, et si… normale. Lorsque les attentats se produisent, je me suis complètement retrouvée dans ses analyses. Cela m’a tout autant touchée qu’elle, comme si je vivais ces évènements à travers son personnage.

Car, force est de constater que, une fois encore, la plume de Katelyn Detweiler est toujours aussi sincère et profonde, portant de forts messages d’amour, d’espoirs et autres valeurs puissantes. Le genre de plume qui fait du bien au coeur malgré les circonstances de l’histoire et que l’on prend plaisir à lire. C’est un aspect qui m’avait bouleversée dans le premier tome, et que j’ai retrouvé ici pour mon plus grand plaisir. L’auteur manie les mots avec tact, délicatesse mais aussi énormément d’intelligence, cela se voit et se ressent, et c’est tout simplement formidable.

Pour conclure : j’étais curieuse de voir où l’auteur allait nous embarquer avec cette suite mais aussi, et surtout, comment la naissance miraculeuse d’Iris allait trouver son sens. Et je n’ai absolument pas été déçue avec ce que j’ai découvert. Katelyn Detweiler a complètement réussi le pari de renouveler son histoire, de ne pas retomber dans un schéma répétitif tout en créant un vrai parallèle entre les situations vécues respectivement par Mina puis par sa fille, Iris. Le tout en nous servant une écriture puissante et sensée, véhiculant de profonds messages. J’ai adoré cette suite, traitée aussi intelligemment que le fut le premier tome. Une excellente série, très atypique dans son sujet, que je vous recommande fortement !
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https://aliceneverland.com/2017/04/19/ma-vie-amoureuse-en-16-garcons-stephanie-kate-strohm/

Je suis toujours très friande des romances young adult que publie De la Martinière. A un tel point que je n’hésite pas à découvrir leurs nouveautés dans ce genre sans trop savoir à quoi elles correspondent.

Avec Ma vie amoureuse en 16 garçons, je m’attendais alors à une romance lycéenne toute mignonne, comme on en retrouve assez souvent. J’ai doncété très surprise en l’ouvrant, car cette histoire se présente sous une forme atypique qui m’a vite interpellée.

En effet, alors qu’elle doit rédiger un devoir sur l’histoire orale, Avery saisit cette occasion pour arriver à comprendre « l’incident » qui s’est produit au lycée il y a quelques jours et qui a littéralement fait exploser son monde.

« L’histoire orale, pour faire court, c’est de l’histoire basée sur des conversations. On interroge les gens sur un fait auquel ils ont assisté et on reconstitue le passé à travers leurs témoignages. »

A dix jours du bal du lycée, Avery se fait donc larguer. Elle, la fille populaire que tout le monde adore, que tout le monde envie (ou presque), présidente, de surcroit, du Comité du bal de l’école, se retrouve donc sans cavalier. Mais, même si c’est la première fois qu’elle se fait plaquer, elle va quand même profiter de cet incident pour comprendre pourquoi toutes ses histoires d’amour, depuis la maternelle, se sont mal terminées. Elle va ainsi partir à la recherche de ses seize ex-petits amis et découvrir la façon dont ces derniers percevaient leur « histoire ».

L’intrigue en elle-même correspond parfaitement à ce à quoi que j’attendais. Dès le départ, je savais déjà comment tout cela aller finir, mais c‘était intéressant d’observer Avery évoluer durant ces quelques jours grâce aux confessions de ses ex. Elle va se découvrir complètement à travers leur regard, leur vision de leur histoire et cela va lui faire ouvrir les yeux sur sa situation actuelle.

A ce niveau-là, rien à redire, c’est doux, mignon et sucré comme j’aime. Mais c’est la construction même du récit qui m’a époustouflée. Car on a là le devoir d’histoire orale qu’a rédigé Avery. Ainsi, ce n’est pas une narration à proprement parler, ce sont des traces de conversations entre plusieurs protagonistes sur un évènement précis présenté en début de chapitre. Et c’est ce qui fait toute la différence. Pourtant, j’étais sceptique, au départ, quand j’ai commencé ma lecture, mais j’ai très vite accroché et j’ai joué le jeu avec le plus grand des plaisir.

Pour conclure : si Ma vie amoureuse en 16 garçons est un YA tout beau tout mignon et un brin prévisible, sa construction est tout simplement atypique au possible. J’ai adoré la façon dont l’auteur nous présente son récit, c’est original et accrocheur. On découvre la vie d’Avery à travers des bouts de conversations, et ça marche très bien. Une très jolie surprise à laquelle je ne m’attendais absolument pas !
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https://aliceneverland.com/2017/04/19/les-100-tome-4-rebellion-kass-morgan/

Voilà un tome dont je n’avais pas du tout entendu parler avant que la Collection R ne parle de sa publication. Car, personnellement, la série des 100 me paraissait terminée, et je ne m’étais donc pas du tout intéressée à une possible suite. J’étais donc vraiment curieuse de voir de quelle façon Kass Morgan avait prolongé l’expérience dans son univers à succès.

Car, rappelons-le, Les 100 sont également devenus une série télévisée, plutôt bien réussie d’ailleurs. Sauf que cette dernière a pris certaines libertés par rapport aux livres dont elle est tirée. De plus, je me rappelais très bien de la version télévisée, mais moins des livres. C’était donc un peu délicat de reprendre cette saga étant donné les changements qu’il y avait eu dans la série TVentre temps.

Pour ma part, j’ai beaucoup aimé me replonger dans cet univers que j’avais adoré malgré un manque de consistance au niveau de l’intrigue. Et c’est une nouvelle fois le ressenti général que j’ai pour ce nouveau tome. C’est toujours un régal de retrouver Clarke, Bellamy, Wells et Glass, et de découvrir comment ils s’habituent à leur vie sur Terre et ses dangers. Pour autant, l’histoire avance doucement, et elle reste assez prévisible.

J’aurais vraiment aimé que Kass Morgan aille jusqu’au bout de ses idées, qui sont toujours aussi bonnes. Mais elle ne fait qu’effleurer le tout, me laissant à chaque fois insatisfaite dans mon envie d’en voir plus, d’en découvrir plus. Pourtant, la matière et là, et il y a vraiment de quoi développer et en faire une histoire explosive. Mais j’ai toujours cette impression que l’auteur n’ose pas aller jusqu’au bout des choses, et elle me laisse une nouvelle fois complètement sur ma faim, dans l’attente d’un « quelque chose » qui ne vient pas…

Pour conclure : même si j’ai adoré retrouver les personnages originaux des 100, même si je me suis régalée devant la relation qu’entretiennent Clarke et Bellamy, je reste une nouvelle fois déçue par l’intrigue. L’auteur ne va pas jusqu’au bout des choses alors que les idées sont là et qu’il y a vraiment matière à faire quelque chose de phénoménal. Mais tout est trop poussif et parait bien fade en parallèle de la série qui nous a habituée à un rythme plus qu’intensif et à des rebondissements imprévisibles. J’ai tout de même passé un bon moment en compagnie de ces personnages que j’adore sur cette Terre aussi incertaine qu’hostile.
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https://aliceneverland.com/2017/04/18/sous-la-lumiere-the-field-party-2-abbi-glines/

Abbi Glines est une de mes auteurs new romance préférées. Aussi, je n’ai pas hésité à la retrouver dans un registre plus jeune avec la parution de Dans un silence qui fut une belle surprise et un beau coup de cœur. J’étais donc impatiente de retourner auprès de cette bande d’amis et de découvrir l’histoire de Willa.

Willa revient en ville après des années d’absence. Mais c’est une toute nouvelle personne que vont redécouvrir Brady et Gunner, ses anciens meilleurs amis. Car Willa a vécu une expérience horrible dont elle en porte encore une écrasante culpabilité. Que faire, comment réagir quand on estime ne plus avoir le droit d’être heureuse, mais que le cœur et les sentiments s’en mêlent ?

Si Dans un silence m’avait enchantée, j’avoue avoir été un peu moins transportée par Sous la lumière. Non pas que ce soit la faute de Willa, dont l’histoire m’a énormément touchée. Sincèrement, je ne sais pas comment j’aurais pu continuer à vivre après une telle douleur. Gunner, quant à lui, m’a énormément surprise et j’ai complètement redécouvert son personnage dans ce tome. Et, là aussi, quelle histoire ! Ça prend aux tripes, ça nous emporte dans un tourbillon de sentiments tous plus contradictoires les uns que les autres, et j’ai ressenti énormément de tristesse et de compassion envers son vécu.

Mais mon bémol viendra sur l’aspect « triangle amoureux » que l’auteur instaure dès le départ. Quand j’ai vu que l’on avait un récit à trois points de vue, j’avais peur que l’auteur prenne cette direction, et c’est malheureusement ce qu’elle fait. Sauf que ce triangle parait très déséquilibré ; les personnages de Willa et de Gunner sont saisissants et étouffants d’émotions, tandis que Brady et ses petits tracas paraissent bien fades en comparaison. Et, moi qui avais beaucoup aimé le cousin de Maggie dans le premier tome, j’avoue qu’il ne m’aura pas du tout fait rêver ici…

Pour conclure : une fois encore, Abbi Glines nous sert une histoire forte et puissante en émotions. Je regrette malgré tout qu’elle ait choisi le principe du triangle amoureux pour mettre en place son histoire. A vrai dire, je trouve qu’il ne sert strictement à rien ici. Pire encore, les points de vue de Brady paraissent complètement inutiles et futiles en comparaison de ceux de Gunner et de Willa. Pour autant, j’ai tout de même passé un très bon moment avec cette histoire, et c’est là toute la force de la plume d’Abbi Glines : des récits forts, intenses et qui nous font passer par de multiples émotions. Un régal…
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date : 17-04-2017
https://aliceneverland.com/2017/04/17/transferes-kate-blair/

Voilà une histoire qui m’a immédiatement intriguée, surtout étant donné la société dans laquelle on vit de nos jours. En effet, qui ne souhaiterait pas trouver un « remède » miracle pour éradiquer toute maladie ? J’étais donc curieuse de voir la réflexion qu’en faisait l’auteur sur ce sujet à travers cette histoire fantastique.

Dans un monde futuriste, lorsqu’une personne tombe malade, son virus est immédiatement transféré aux criminels. C’est le moyen qu’ont trouvé les scientifiques pour éradiquer les maladies de la société, même les plus bénignes. Alors, quand Talia, fille d’un riche homme politique, doit se rendre dans un centre de transfert suite à un petit rhume, elle va se rendre compte de toute l’injustice de cette situation…

J’ai vraiment beaucoup aimé la façon dont l’auteur avait développé son idée de départ. En effet, cette solution, qui peut s’avérer idéale sur le papier, cache bien des déviances. Comment peut-on se permettre d’inoculer certains virus mortels à des personnes, certes criminelles, mais qui vont irrémédiablement en mourir ? Comment peut-on juger que la valeur de la vie d’une personne riche est plus importante que celle d’un habitant du ghetto ? Surtout que, en « contaminant » ces personnes pauvres, les virus ne sont pas pour autant éradiqués puisqu’ils se propagent auprès des habitants des bas-fonds. Alors, cette solution est-elle vraiment aussi parfaite ?

C’est là toute la réflexion que le lecteur se fait, mais à laquelle Talia va également avoir droit alors qu’elle sauve Tig, une fillette. Elle va ainsi ouvrir les yeux et j’ai beaucoup aimé la voir petit à petit changer de position sur la question, elle, la fille du possible futur gouverneur de la ville, qui va donc se rebeller contre la doctrine de son père. J’ai quand même eu beaucoup de mal avec le personnage de Talia, énervante au possible, surtout au départ, alors qu’elle est pleine d’a priori. Heureusement que cette dernière va vite revoir sa copie…

Pour l’intrigue, je reste malheureusement quelque peu sur ma faim. L’auteur part sur une excellente base et nous fait énormément réfléchir. Pour autant, je trouve que l’histoire possède de nombreux creux où le soufflé retombe ; le rythme redémarre puis s’arrête constamment. Et, même si j’avais envie d’en découvrir plus à chaque chapitre, je trouve dommage que l’auteur n’ait pas réussi à gérer le « rythme » de son récit, surtout que ce dernier est un one-shot d’à peine plus de 250 pages… De plus, à trop vouloir expliquer les actes de tout le monde, on en vient à se dire que personne n’est méchant. Résultat, j’avais du mal à saisir contre qui se battait vraiment Talia étant donné l’aspect poussif du « mal » dans cette histoire…

Pour conclure : la réflexion sociétale qu’apporte Transférés est vraiment excellente et pousse le lecteur à réfléchir sur la frontière entre le bien et le mal. Tout ne parait pas seulement blanc ou noir, et il y a une vraie vision manichéiste derrière cette histoire. De plus, l’évolution de Talia reste agréable à observer, même si j’étais assez sceptique sur son personnage au départ. C’est le manque de rythme qui pêche un peu et qui fait que, malgré un intérêt certain pour l’intrigue, j’ai trouvé que certains passages étaient vraiment creux et que l’auteur n’allait pas au fond des choses. Transférés reste une bonne lecture, même si j’en attendais bien plus…
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https://aliceneverland.com/2017/04/15/lux-tome-5-opposition-jennifer-l-armentrout/

Difficile de se dire que c’est le dernier, l’ultime tome de cette série, et pourtant… il y a presque trois ans, je trouvais que l’attente allait être impossible. Maintenant, je me dis que tous ces tomes ont défilé bien trop vite. J’étais donc aussi impatiente de découvrir la fin de cette série que craintive d’en tourner la dernière page…

Dans ce dernier tome, le monde entier doit faire face à l’arrivée de milliers de Luxens sur Terre. Et ces derniers n’ont pas vraiment de bonnes intentions envers les humains. Après le final auquel nous avions eu droit précédemment, j’étais curieuse de découvrir la façon dont l’auteur allait résoudre toute cette histoire.

Jennifer Armentrout m’aura ainsi transportée dans son monde tout au long de ces cinq tomes sans aucune difficulté, et toujours avec une addiction intacte depuis le tout début. J’ai succombé au charme ténébreux de Daemon dès le départ, et Katy m’aura séduite par sa combattivité et sa force de caractère.

Cinq tomes plus tard, l’addictivité était toujours là et j’ai englouti les chapitres les uns après les autres. C’était un vrai délice de retrouver Daemon, Katy, Archer et les autres. Les personnages de cette série en sont indubitablement son gros point fort, et Jennifer Armentrout confirme cela avec ce tome. Daemon est toujours aussi agaçant et sexy, et Katy se révèle de plus en plus. On est bien loin de la jeune fille peu sûre d’elle et qui faisait toujours de mauvais choix jusque-là. J’ai beaucoup aimé retrouver Hunter et Serena, tout comme Luc qui cache décidément bien des cartes dans sa manche.

Je ne savais pas vraiment comment l’auteur allait conclure sa série, surtout avec l’arrivée des Luxens sur Terre, Force est de constater qu’à ce niveau-là, elle m’aura pleinement satisfaite. Certes, l’enchainement des évènements reste assez prévisible, mais toutes nos questions trouvent enfin leurs réponses. C’est une très belle conclusion, le tour a été fait, et Jennifer L. Armentrout termine sa série avec brio.

Pour autant, je n’ai pas vraiment eu de coup de cœur pour ce dernier tome, car j’ai trouvé que les choses s’enchainaient de façon assez simple. A ce niveau-là, je n’ai pas été aussi surprise que j’avais pu l’être dans les tomes précédents, même si l’histoire reste tout de même cohérente dans sa résolution. Mais il m’aura juste manqué ce petit piquant qui rendait cette série si spéciale.

Elle restera tout de même une de mes préférées dans le genre. Daemon Black est THE book boyfriend par excellence, et Katy une héroïne bien badass qui ne se laisse plus marcher sur les pieds. C’est avec une vraie nostalgie que j’ai tourné la dernière page de cette série, même si on pourra prolonger un peu plus la magie de Lux avec la sortie de Oubli qui reprendra les trois premiers tomes de la série, mais d’après le point de vue de Daemon. Rentrer dans la tête de Daemon… je sens que cette expérience sera des plus agréable qu’il soit !
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date : 14-04-2017
https://aliceneverland.com/2017/04/14/passenger-tome-1-alexandra-bracken/

J’ai eu beaucoup de difficultés au départ à cerner ce qu’il se passait. Sincèrement, enter le changement des points de vue, alors qu’il venait de se produite quelque chose, et le fait de retrouver les personnages bien plus tard, dans d’autres époques, alors que je me demandais toujours ce qui leur était arrivé.. Bref, j’étais complètement perdue, à un tel point que j’en ai stoppé la lecture pour ne la reprendre que quelques semaines après.

Résultat : il m’a fallu un bon moment avant de trouver mon rythme de croisière. J’avais à chaque fois l’impression que l’auteur insérait un élément intéressant pour tout simplement passer à autre chose/quelqu’un d’autre en me laissant complètement démunie. Et ça m’a pas mal agacée car j’avais le sentiment de courir derrière les informations.

Petit à petit, je m’y suis fait, et j’ai découvert cette histoire fantastique dont le voyage dans le temps en est sa principale caractéristique. En tout cas, l’univers d’Alexandra Bracken est vraiment riche en éléments et en complexités ; l’intrigue fourmille également de révélations, et on s’interroge énormément. Heureusement, l’auteur a pensé à tout pour éviter que le lecteur trouve de multiples incohérences dans le récit. Ainsi, de nombreuses règles régissent ces voyages dans le temps et nous permettent d’apprécier cette histoire à sa juste valeur.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Nicholas, mais, surtout, la position qu’il incarne dans l’histoire en tant qu’homme de couleur et enfant illégitime de surcroit. C’est un parti pris intéressant, et je trouve qu’Alexandra Bracken développe comme il se doit cet aspect et l’évolution de sa perception dans les mœurs au fil des années et des siècles. J’ai également été fascinée par le patriarche de la famille Ironwood, qui incarne comme il se doit l’image même d’un homme qui se croit tout puissant. J’ai eu plus de mal avec Etta, l’héroïne, qui est caricaturale au possible. J’espère vraiment que cela s’améliorera par la suite…

Pour conclure : j’ai vraiment eu beaucoup de mal à appréhender l’univers, ou plutôt le style de l’auteur, qui m’a complètement perdue durant les premiers chapitres. Mais, même s’il m’aura donc fallu un certain temps avant de réussir à me sentir à l’aise dans son récit, j’ai beaucoup aimé la rigueur avec laquelle elle a construit son histoire. Elle a pensé au moindre détail pour que le lecteur n’en décèle aucune faille, et c’est un fait que j’ai énormément apprécié. Pour autant, je trouve que son héroïne dessert complètement son récit, ce qui est bien dommage car l’histoire est là. Mais elle m’aura fait tellement lever les yeux au ciel que, pour ma part, le prochain tome sera déterminant…
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https://aliceneverland.com/2017/04/14/the-effigies-tome-1-les-flammes-du-destin-sarah-raughley/

Sarah Raughley ne prend pas de pincettes : elle nous plonge directement dans le bain de cet univers alternatif au notre. En effet, on se croirait presque dans notre monde contemporain, si ce n’est que celui-ci est attaqué par les spectres depuis le XIXème siècle. Seuls des systèmes anti-spectre protègent les villes et leur population des attaques de ces monstres cauchemardesques. Car, la seule arme efficace contre eux, ce sont les Effigies : quatre jeunes filles dotées de pouvoirs représentant chacun des quatre éléments. Quand une Effigie meurt, son âme, ainsi que tous ses souvenirs, sont transférés à la personne suivante, celle qui prend la relève. Alors, quand Maïa se retrouve, du jour au lendemain, Effigie du feu, elle comprend immédiatement que sa vie ne sera plus jamais la même..

Dès les premières pages, New York est attaquée. On découvre ainsi, sous nos yeux, les principaux éléments mis en place dans l’univers de Sarah Raughley, que ce soient les Effigies, les spectres ou encore les systèmes anti-spectres. Et cela donnera le ton pour tout ce premier tome : action ultra présente, retournements de situations… On ne s’ennuie définitivement pas, le rythme est intense pour un univers riche et complexe.

J’ai vraiment beaucoup aimé le mythe des Effigies que met en place l’auteur. Entre secrets et mystères, on ne sait pas grand chose sur ces jeunes filles, et pourtant, ce que l’on découvre petit à petit laisse sans voix. J’ai vite senti que quelque chose de plus grand était à l’œuvre ; je ne sais pas vraiment ce que nous réserve l’auteur sur ce point mais le peu que l’on découvre dans ce premier tome nous promet quelque chose de phénoménal.

Nos quatre Effigies ne sont pas en reste. Maia, notre narratrice, est très lucide sur les évènements qui se produisent. Certes, elle est la nouvelle Effigie du feu, mais elle n’est pas (encore) une super héroïne. Alors quand elle se retrouve au milieu d’une attaque de spectres, elle ne sait pas comment réagir, clouée sur place par la frayeur. Mais, plus l’histoire avance, plus son côté « humain » prend de l’ampleur : elle va devoir apprendre à être une Effigie, mais cela ne l’empêche pas pour autant d’essayer de résoudre les problèmes, à sa façon même si dans une moindre mesure.

Les autres Effigies sont loin de l’image que l’on pouvait avoir d’elles. D’ailleurs, Maïa se fera avoir à plus d’une reprise, mais elle sera également la première à reconnaitre ses torts (un aspect de sa personnalité que j’ai tout simplement adoré). Et, plus on les découvre, plus on se pose de multiples questions à leur sujet. Il faut dire qu’elles sont très différentes les unes des autres ; l’auteur a vraiment travaillé ses personnages et cela les rend si réelles que l’on se retrouve un peu dans chacune.

Pour conclure : je me suis tout simplement régalée avec ce livre qui se dévore en un temps record. Ce premier tome met en place l’intrigue et les personnages de nos Effigies et, même s’il peut paraitre assez introductif, ce qu’il laisse apercevoir reste plus qu’accrocheur. Sarah Raughley a construit un univers spectaculaire qui nous donne immédiatement envie d’en découvrir plus encore. Et les mystères qu’elle dissémine ici et là renforce ce côté addictif de cette série. Une très belle découverte, j’ai hâte d’en découvrir bien plus encore sur ce monde !
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