L'Empathie, Tome 1
Auteur
- Antoine Renand (Écrivain)
Série
L'Empathie (2 livres)
Classement en biblio - 360 lecteurs
extrait
s'il n'avait pas vu le jour dans le taudis que le démiurge avait choisi pour lui, peut-être serait-il devenu l'un d'eux. Il n'était pas moins intelligent qu'eux. Mais il était un homme debout, qui ne baissait jamais le regard.
Qu'est-ce que la vie avait à lui apporter, dans la société actuelle? Une femme, des enfants? Une retraite, un smartphone?
pauvres cafards...
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Ce livre m’a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans le thriller psychologique.
En effet, rares sont les livres écrits par des hommes, touchant à l’intime de soi lors de violences sexuelles. Les ressentis sont d’une très grande subtilité. En outre l’auteur n’hésite pas non plus à aborder des sujets tabous comme les effets de la pédophilie et du viol sur les hommes.
Peu d’auteurs s’y sont risqués ou l’abordent de façon très distante. Lui au contraire creuse afin de mieux montrer les dégâts psychologiques que cela engendre tant sur les victimes que sur les bourreaux eux-mêmes, ex victimes non traitées.
Ce thriller est dense et percutant, impossible à lâcher. Chaque partie a son importance et nous permet de mieux appréhender les différents protagonistes de l’histoire. Personnages tellement crédibles à la psychologie sans faille. Pas de scènes de personnes démembrées, pas de scènes ultra-violentes ou de complaisance malsaine. Non juste un thriller qui nous amène dans les tréfonds de l’âme humaine, dans sa noirceur, mais aussi dans sa beauté ! L’être humain et ses contradictions tout simplement !
En somme un thriller à lire en urgence et un énorme coup de cœur pour moi. A noter qu’il s’agit là d’un premier roman et un auteur que je vais suivre. Nul doute qu’il vous fera l’effet d’une bombe !
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J’aime quand les bandeaux-titres disent la vérité et ne vantent pas ce qui n’est pas.
En effet, on a beau avoir un système velux, on a tout de même peur de les laisser ouvert la nuit, même en position sécurité.
Oui, cette histoire fout la trouille et le lecteur n’en sort pas tout à fait indemne. Oui, ce roman est un page-turner assez addictif.
Oui j’ai aimé découvrir le passé des différents protagonistes au fur et à mesure, à attendre pour savoir. C’est le genre de procédé qui vous scotche les mains sur le livre.
Mais… Oui, vous l’aviez vu venir, ce "mais"… Comme on dit chez nous "Trop is te veel" ou, pour traduire en bon français « Trop c’est trop ».
Trop de violence annihile la violence, on ne la ressent plus, elle ne nous fait plus rien et bardaf, l’embardée, j’ai pris des distances avec le roman et, de ce fait, avec les victimes et les différents protagonistes.
La violence dans un roman ou un film ne me dérange pas lorsqu’elle est justifiée (si tant on peut justifier de la violence, mais on se comprend), ici, j’avais plus l’impression qu’elle était là pour donner un côté voyeurisme au viol sordide qui se déroulait sous mes yeux.
Oui, il se déroulait sous mes yeux car l’écriture de l’auteur est très cinématographique, ce qu’il écrit, on le voit. Mon cerveau a fermé ses portes et mis la clé sous le paillasson devant tant d’horreur.
Au niveau des personnages, j’ai éprouvé peu de sympathie aussi car trop caricaturaux, trop torturés, une fois de plus. Je leur donnerai tous leurs points pour leur prise en charge des victimes de viols, car ils étaient humains (des tas de victimes rêveraient de flics tels que ceux du livre).
Pour le reste, on est dans la caricature entre un flic gras, avec un secret, riche comme Crésus à la mère avocate castratrice et sa collègue qui a, elle aussi, un passé très lourd.
En ce qui concerne le méchant, le fameux Alpha, il a tout d’un super-héros, genre Spiderman (le balancement entre les immeubles en moins), invincible et ça ne le rend pas crédible du tout. Tiens, bardaf, lui aussi a souffert dans sa petite enfance (mais moins que sa frangine). Décidément…
Bref, j’en étais à me demander s’il y avait, dans ce roman, un personnage qui n’avait pas vécu un viol dans sa petite enfance (ouf, il y en avait). Désolée, mais autant de pauvres gosses violés au mètre carré, ça frôle l’exagération. Une concentration pareille, c’est lourd dans un roman (et dans la vraie vie, ce serait atroce).
Une fois de plus, je suis passée à côté d’un thriller que toute la blogo a saluée, que tous mes copinautes de Babelio ou de blogs ont encensés, parlant de la maîtrise de l’auteur, alors que c’est son premier roman et moi, ben non…
C’est ennuyeux, à la fin, de passer à côté de ce que les autres apprécient et mettent en avant. Ça m’arrive aussi avec des films dont la planète entière a hurlé au génie, au film magnifique (Lalaland, par exemple) et quand je suis devant, je me demande pourquoi ça bloque, qu’est-ce que les autres ont ressenti et que je ne ressens pas, qu’est-ce que je ne vois pas et qu’eux ont vu ?
Tant pis pour moi, tant mieux pour les autres. Ce ne devait pas être le bon jour pour lire ce roman, ou alors, il n’était pas fait pour moi. Je ne vais pas en faire une maladie et passer à une autre lecture, ce n’est pas ce qui manque chez moi.
Comme quoi, je suis de temps à contre-courant des chroniques et des ressentis de la blogo. Cherchez pas docteur.
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Commentaires récents
J’attendais beaucoup de ce thriller ayant reçu le prix « Nouvelles voix du polar » il y a quelques années et dont l’histoire tourne autour d’un violeur récidiviste qui sème la terreur mais je dois avouer que ce roman est une semi déception. Ceci est dû aux nombreuses interruptions du récit pour dresser le portrait psychologique et les traumatismes associés à chaque personnage qui créent un faux rythme et ne permettent pas d’entrer complètement dans l’enquête. En plus, le méchant suprême a un côté superhéros (un hybride entre Spiderman et l’incroyable Hulk) que je n’ai pas particulièrement apprécié. Il s’agit d’un premier roman et je pense que l’auteur a voulu trop bien faire en proposant un roman déstructuré afin de développer la psychologie des protagonistes de son histoire.
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Dans sa dédicace Antoine Renand m'a posé une question. Est ce que j'allais ressentir de l'empathie pour ces personnages.
La réponse est oui. Mais pas pour tous. Car, soyons honnête, tous ne la mérite pas. Je pense bien sûr à Alpha, ce bloc de muscles et surtout de haine, qui trouve un plaisir malsain à asservir ces victimes et à les faire souffrir. Mais ce n'est pas le seul. Il y en a d'autres, plus ou moins fourbes et glaçant.
Et puis il y a ceux, qui au fil de la lecture, gagnent notre sympathie, notre compassion. Car l'histoire, leurs histoires sont dures, violentes, laissent des séquelles profondes. Seules leurs volonté, leurs résiliences, les font se relever.
Vous allez voir. D'entrée de jeu, vous allez être happé par cette intrigue, par ces histoires à tiroirs. Les personnages sont complexes, leurs psychologie bien développées, et l'intrigue rondement menée. le point fort, c'est l'alternance entre moments forts et moments de répit, entre l'alternance passé/présent qui permet de mieux appréhender chaque protagoniste.
Le seul bémol pour moi, c'est le moment de flottement vers la fin du roman, juste avant le dénouement final.
Mais cela dit, c'est peut être une volonté de l'auteur. En tout cas, c'est une lecture qui ne va pas vous laisser de marbre, entre dégoût, peur et angoisse. Et surtout, plus jamais, vous ne laisserez une fenêtre ouverte.
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C'est excellemment bien écrit, mais pour ma part un peu trop téléguidé. Le statut des enquêteurs similaires et trop convenus. Un psychopathe à la limite de l'immortel. Des narrations parfois trop longues. Mais tout ceci est subjectif et ce qui m'a déplu plaira sûrement à d'autres. Un roman est un tout et celui-ci est réussi dans son ensemble. Je le finis en souhaitant vraiment lire le tome 2.
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J'ai tout simplement adoré et en effet comme le titre l'indique j'ai développé une empathie pour le receleur...franchement ce roman est fabuleux d'une haute intensité, un suspense à couper souffle en un mot: magistral!
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Sur la couverture, il est averti que lire ce livre risque de perturber le sommeil, que ce soit à cause de la peur provoquée par le thriller ou à cause de la volonté de terminer le livre malgré la fatigue. De plus, on découvrira rapidement qu'il n'y a pas de fenêtre qui apporte sécurité, peu importe l'étage où l'on se trouve.
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Il resta plus d’une heure debout, immobile, face au lit du couple. Sa grande idée lui vint ici. On en parlerait. Une apothéose. Cet homme, c'est Alpha. Un bloc de haine incandescent qui peu à peu découvre le sens de sa vie : violer et torturer, selon un mode opératoire inédit. Face à lui, Anthony Rauch et Marion Mesny, capitaines au sein de la "brigade du viol". Dans un Paris transformé en terrain de chasse, ces trois guerriers détruits par leur passé se guettent et se poursuivent. Aucun ne sortira vraiment vainqueur, car pour gagner il faudrait rouvrir ses plaies et livrer ses secrets.
En termes de thématique, ce roman m'a semblé particulièrement fort, particulièrement dur. L'auteur ne se contente pas de placer le viol au centre de son enquête ; au contraire, il le grave dans l'individualité de chacun de ses personnages. J'ai d'ailleurs été très secouée par leurs traumatismes passés, explicités dans des chapitres "suspendus", hors du temps et de l'axe narratif. J'ai aussi été touchée par Marion, sa détermination sans faille et sa relation (quoiqu'un peu malsaine) avec Anthony. En revanche, je me suis immédiatement sentie mal à l'aise face à Alpha ; intelligent, arrogant et violent, l'agresseur est en décalage total avec la société mais reste sûr de ses valeurs... Un protagoniste effroyable ! En outre, j'ai apprécié le minimalisme de l'objet-livre, les fortes émotions véhiculées par l'intrigue et la plume fluide malgré des chapitres un peu longs. Enfin, le dénouement m'a beaucoup plu, tout comme le livre dans sa globalité.
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Un roman haletant et prenant !
Une intrigue saisissante et bien ficelé. Une histoire dérangeante accentuée par une écriture à la fois fluide et percutante, voir cru, rien n'est laissé au hasard.
Une atmosphère très sombre règne tout au long de la lecture. Très addictive, on ne se voit pas tourner les pages.
Quant au personnage principal, je me suis même étonné d'éprouver de l'empathie et de l'indulgence envers Anthony Fauch malgré les horreurs de son passé. La psychologie de tous les personnages est remarquablement bien détaillé.
Le structure du roman est intéressante et originale.
A travers l'histoire, l'auteur traite d'un sujet grave et tristement d'actualité tout en y dénonçant les dysfonctionnements de la prise en charge des bourreaux/victimes.
Un roman à saisir et à lire.
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En concluant ce livre, je n'arrive pas à savoir ce que j'en pense... Antoine Renand m'a baladé tout le long des pages, non par son côté enquête et mystère mais bien par le côté révélations pour le moins inattendues. Surprise, j'en ai ressenti le besoin compulsif de tourner les pages jusqu'au bout !!!
Avec un langage parfois cru, j'ai eu mal en lisant certains passages.
En tant qu'humain je ne sais pas si j'ai aimé Anthony Rauch ou si au fur et à mesure je l'ai détesté. Je pense que c'est un personnage qui va me marquer justement à cause du conflit intérieur qu'il m'a fait ressentir !!!
J'ai aimé ce livre, j'ai accroché à l'histoire mais encore une fois j'ai été perturbé par les personnages peut être parce qu'il est facile (et la plume d'Antoine Renand aide beaucoup) de se mettre à la place des protagonistes (du moins en partie) et de comprendre ce qu'ils ont ressenti face aux diverses révélations de ce roman. Rare sont les livres qui me laissent indécise sur mon ressenti mais celui-ci en fait partie et je pense qu'il va me rester à l'esprit pendant un petit moment.
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Pouaaaah ! Quelle lecture ! J'ai adoré. Enfin... Comme toujours quand on lit ce genre de thriller / polar, ça me gêne de dire que j'ai adoré... Mais c'est quand même le cas.
J'ai dévoré de livre en moins de 48h tellement j'ai été happée par l'histoire. Les histoires.
En premier, j'ai été séduite par la plume de @antoine.renand ! Quel talent ! Le livre est construit de façon à ce qu'on apprenne la vie des personnages au fur et à mesure qu'on avance dans l'enquête.
Nous sommes à la place de Marion, d'Anthony, et même d'Alpha. Et plus on avance dans les crimes sordide, plus on en "comprend" l'auteur. Et ça, c'est fort.
Tout est parfaitement bien orchestré et on s'attache très vite aux personnages. En particulier à "la poire" qui reste, pour moi, le personnage le plus complexe de ce roman.
Il n'y a rien "en trop", la traque est vraiment hors du commun, et le suspens est haletant.
Il parrait qu'on ne peut plus dormir la fenêtre ouverte après avoir lu ce livre. En fait, on ne peut plus dormir du tout.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dates de sortie
L'Empathie, Tome 1
- France : 2019-01-17 (Français)
- Canada : 2019-03-20 (Français)
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Résumé
"Il resta plus d'une heure debout, face au lit du couple. Il toisait la jeune femme qui dormait nue, sa hanche découverte. Puis il examina l'homme à ses côtés. Sa grande idée lui vint ici, comme les pièces d'un puzzle qu'il avait sous les yeux depuis des années et qu'il parvenait enfin à assembler. On en parlerait. Une apothéose." Cet homme, c'est Alpha. Un bloc de haine incandescent qui peu à peu découvre le sens de sa vie : violer et torturer, selon un mode opératoire inédit.
Face à lui, Anthony Rauch et Marion Mesny, capitaines au sein du 2e district de police judiciaire, la "brigade du viol". Dans un Paris transformé en terrain de chasse, ces trois guerriers détruits par leur passé se guettent et se poursuivent. Aucun ne sortira vraiment vainqueur, car pour gagner il faudrait rouvrir ses plaies et livrer ses secrets.
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