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XVIIIe siècle, au plus fort de la traite des esclaves. Effia et Esi naissent de la même mère, dans deux villages rivaux du Ghana. La sublime Effia est mariée de force à un Anglais, le capitaine du Fort de Cape Coast. Leur chambre surplombe les cachots où sont enfermés les captifs qui deviendront esclaves une fois l’océan traversé. Effia ignore que sa soeur Esi y est emprisonnée, avant d’être expédiée en Amérique où des champs de coton jusqu’à Harlem, ses enfants et petits-enfants seront inlassablement jugés pour la couleur de leur peau. La descendance d’Effia, métissée et éduquée, connaît une autre forme de souffrance : perpétuer sur place le commerce triangulaire familial puis survivre dans un pays meurtri pour des générations.
Navigant brillamment entre Afrique et Amérique, Yaa Gyasi écrit le destin d’une famille à l’arbre généalogique brisé par la cruauté des hommes. Un voyage dans le temps inoubliable.
Un livre très intéressant et très pédagogique. Les sujets traités sont larges et c’est un des points forts. On s’intéresse à un personnage par chapitre, chaque personnage permet d’en apprendre plus sur le contexte historique de l’époque. Mais du coup comme l’on déjà fait remarquer d’autres, ça se lit plus comme un recueil de nouvelle que comme un roman, il est donc plus difficile de s’attacher aux personnages.
Malgré tout le livre est tellement riche que cela donne envie de s’intéresser à chaque sujet de manière plus approfondie.
Le sujet est passionnant : issues d'une même ancêtre, deux familles nous font revivre l'histoire de l'esclavage et de la traite des noirs, l'une du côté des esclavagistes, et l'autre du côté des esclaves.
L'écriture m'a beaucoup perturbée, on change de génération et de famille à chaque chapitre, sans indication du temps passé ou de l'âge des protagonistes. J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, certains m'ont plus touchée que d'autres. Je pensais lire une grande fresque familiale, il s'agit presque d'un recueil de nouvelles auxquelles chaque personnage apporte sa vision de l'esclavage que cela se passe au Ghana ou aux Etats Unis.
Emballé par l’idée de départ, j’ai été ensuite déçu par le déroulement du roman, m’attendant à une ambitieuse fresque familiale ; puis à nouveau conquis, car ce dispositif narratif original fonctionne bien. Il est la métaphore réussie de ce lien filial fragile qui relie les générations. Seule frustration : on s’attache à peine à un personnage qu’on passe au récit suivant.
La fin est à l’image du livre, toute en finesse et suggestion, avec les retrouvailles des deux branches familiales, la victoire symbolique sur leurs phobies respectives (les cauchemars du passé), et la transmission du collier des origines. Néanmoins un assez beau roman.
Traitant de l’esclavagisme et des conditions de ces familles, le sujet aurait pu être intéressant. Mais il est desservi par la construction du livre et sa narration. Chaque chapitre du livre est consacré à une personne, à chaque chapitre on change donc de personnage principal, mais on change également de branche familiale (le récit démarre sur la séparation de deux sœurs). J’ai eu du mal à me repérer dans la chronologie, ce qui m’a obligé à plusieurs reprises à me reporter à l’arbre généalogique du début du livre. Cela casse le rythme de la narration et de la lecture.
On retrouve également une deuxième partie, qui n’est pas compréhensible puisqu’aucune rupture n’a lieu entre les deux parties.
Peut-être que moins de personnages auraient permis à l’auteure de décrire un peu plus le contexte humain, social, économique et politique de ces époques. Cela aurait pu aussi éviter la redondance dans les chapitres. On a l’impression de relire la même chose mais juste de changer de personnages.
J'ai beaucoup apprécié la structure en arbre généalogique avec l'écriture à plusieurs voix de tous les personnages qui se succèdent. Le livre est intéressant de par son sujet qui retrace la vie d'une famille ghanéenne au cours des ans mais aussi parce qu'il montre que ces événements (rattachés à des évènements historiques) sont plus récents qu'on ne le croit sur la traite, l'esclavage, la ségrégation, le racisme et la discrimination.
Complet, intéressant et nécessaire, ce roman nous plonge dans les racines d'une famille et nous montre toutes les conséquences du colonialisme/esclavagisme. Des premières victimes à celles qui en subissent encore les conséquences aujourd'hui, en Afrique comme en Amérique. C'est grâce à ce genre de roman-mémoire que les choses vont pouvoir avancer. Du moins, espérons-le!
Très forte cette histoire d'une lignée de femmes africaines et de leur descendance, depuis le milieu du 19eme siècle à nos jours. En filigrane des atrocités du commerce humai et de l'esclavagisme, la force et la poésie des mythes africains.
Résumé
XVIIIe siècle, au plus fort de la traite des esclaves. Effia et Esi naissent de la même mère, dans deux villages rivaux du Ghana. La sublime Effia est mariée de force à un Anglais, le capitaine du Fort de Cape Coast. Leur chambre surplombe les cachots où sont enfermés les captifs qui deviendront esclaves une fois l’océan traversé. Effia ignore que sa soeur Esi y est emprisonnée, avant d’être expédiée en Amérique où des champs de coton jusqu’à Harlem, ses enfants et petits-enfants seront inlassablement jugés pour la couleur de leur peau. La descendance d’Effia, métissée et éduquée, connaît une autre forme de souffrance : perpétuer sur place le commerce triangulaire familial puis survivre dans un pays meurtri pour des générations.
Navigant brillamment entre Afrique et Amérique, Yaa Gyasi écrit le destin d’une famille à l’arbre généalogique brisé par la cruauté des hommes. Un voyage dans le temps inoubliable.
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