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Récits du Vieux Royaume, Tome 1 : Gagner la guerre



Description ajoutée par Sadess 2010-07-27T13:33:37+02:00

Résumé

Au bout de dix heures de combat, quand j'ai vu la flotte du Chah flamber d'un bout à l'autre de l'horizon, je me suis dit : «Benvenuto, mon fagot, t'as encore tiré tes os d'un rude merdier.»

Sous le commandement de mon patron, le podestat Leonide Ducatore, les galères de la République de Ciudalia venaient d'écraser les escadres du Sublime Souverain de Ressine. La victoire était arrachée, et je croyais que le gros de la tourmente était passé.

Je me gourais sévère.

Gagner une guerre, c'est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d'orgueil et d'ambition, le coup de grâce infligé à l'ennemi n'est qu'un amuse-gueule. C'est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l'art militaire.

Désormais, pour rafler le pactole, c'est au sein de la famille qu'on sort les couteaux.

Et il se trouve que les couteaux, justement, c'est plutôt mon rayon.

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Classement en biblio - 684 lecteurs

extrait

Je n'ai jamais aimé la mer.

Croyez-moi, les paltoquets qui se gargarisent sur la beauté des flots, ils n'ont jamais posé le pied sur une galère. La mer, ça secoue comme une rosse mal débourrée, ça crache et ça gifle comme une catin acariâtre, ça se soulève et ça retombe comme un tombereau sur une ornière ; et c'est plus gras, c'est plus trouble et plus limoneux que le pot d'aisance de feu ma grand-maman. Beauté des horizons changeants et souffle du grand large ? Foutaises ! La mer, c'est votre cuite la plus calamiteuse, en pire et sans l'ivresse.

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Commentaires les plus appréciés

Argent

Une oeuvre vraiment incroyable .

Une oeuvre déroutante , on est directement propulsés dans une bataille navale, on se demande mais qu'est ce qu'il se passe, on assiste, impuissant , on contemple les agissements d'un Benvenuto qui sera tout aussi paumé que nous par la suite. Un double du lecteur ? Surement et c'est en parti pour cela qu'il devient attachant . Ce qui est, aussi, assez intéressant et confortable , ce sont les nombreuses adresses faites par Benvenuto aux lecteurs, on se sent proche de cet assassin, on est guidé par la main. On en vient à l'aimer cet anti-héros ;)

L'écriture de Jaworski est hypnotisante. Une écriture vraiment fine, rythmique et agréable . Je me suis souvent délectée de certaines tournures en souriant bêtement.

Oh et puis cette façon de briser les codes de la fantasy. Souvent dans la fantasy , pour construire une intrigue, un personnage , on a un passage obligé par les parents. On en apprend des tonnes en général et bien là... que nenni, c'est même envoyé balader par notre cher serviteur en personne.

Bref je vais m'arrêter là mais il y aurait tellement de choses à dire sur cette oeuvre si dense et si particulière. Enfin juste une chose, ce fut une belle rencontre :)

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Diamant

Unique en son genre...

Un style splendide, déroutant, séduisant... indescriptible.

Un personnage plein de finesse, d'une grande profondeur que l'on suit avec plaisir... non avec exultation au fil de ces pages.

Une intrigue juste passionnante, riche en détours, surprise et découverte.

Un univers riche et fascinant, qui tout en utilisant quelques classique du bestiaire de la fantasy (sorciers, elfes...), parvient à les réinventer à sa manière.

Une fin... mais une fin! Un délice! On en frissonne de frustration, et quelque part l'auteur doit bien ricaner...

Que dire de plus? L'essentiel est là. Ah si... à lire absolument!

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Commentaires récents

Diamant

Mazette, quelle plume !

Bien après toute la communauté SFFF, j’ai le roman le plus connu de Jean-Philippe Jaworski, et je m’y suis plongée avec délice.

Pourtant, ce n’est pas un homme respectable, ce Benvenuto. Dans une Ciudella imaginaire inspirée des villes de la Renaissance italienne et dont le système politique a des airs de République romaine, cet ancien tueur à gages, membre de la Guilde des Chuchoteurs, est devenu l’homme de main du Podestat Ducatore — l’un des deux chefs élus par les grandes familles. Envoyé dans une guerre avec Ressine, inspirée par l’Orient, notre « héros » est impliqué dans les pires coups tordus, avant de revenir dans sa chère ville puis s’exiler un temps à Bourg-Preux, bourg moyenâgeux. Le surnaturel est rare mais sombre et puissant : quelques sorciers qui tirent les ficelles dans l’ombre, des elfes inquiétants, des sorts terrifiants et des spectres à faire frémir.

Benvenuto trucide, trahit et est trahi, s’enfuit et retombe sur ses pieds avant d’être à nouveau en très mauvaise posture. Les jeux de pouvoir diaboliques, les plans sous les plans, les faux-semblants, les complots et les meurtres sont l’âme de cette ville. et Benvenuto, le jouet du destin. Mais on ne va pas le plaindre : être amoral sans être cruel, rugueux et talentueux, il nous offre une virée époustouflante.

J’avais lu que Jean-Philippe Jaworski était sans doute le plus grand styliste actuel de la langue française, et je suis d’accord. N’importe quel autre auteur nous aurait conté les aventures de Benvenuto en deux ou trois fois moins de pages. Mais Jaworski aime écrire, décrire, relater, jouer d’une gouaille virevoltante entre les bas quartiers et les ors de la République (hu hu), entre les lascars de mauvaise vie et les chefs impitoyables. Il aime les mots, et cisèle une plume travaillée, à la fois légère et exigeante, fine et caustique, lettrée et irrévérencieuse.

Pas un seul personnage du roman n’est positif : homme, femme, vieillard, criminel endurci ou fils de grande famille, tous offrent un tableau acide de l’âme humaine. Benvenuto, notre narrateur, n’est pas le pire d’entre eux. Il nous permet de découvrir les arcanes d’un univers très développé et les secrets de la politique, avec une fin de haute volée.

Des pages et des pages dans les profondeurs d’une âme acerbe, qui se bat et défouraille à tout va, désabusé et tacticien hors pair, manipulé par plus stratège que lui. Et c’est jouissif.

Bref, si vous ne connaissiez pas Gagner la Guerre, ne faites pas comme moi : n’attendez pas.

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Diamant

Très belle écriture, approche originale teintée d'une forme de cynisme particulièrement délicieuse

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Diamant

J'ai adoré ce livre plein d'action. L'écriture est incroyable, elle nous plonge dans l'histoire.

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Diamant

Bon alors que dire de ce livre...?

Bah juste j'ai totalement adoré, il m'a fallut un peu de temps pour bien comprendre et m'imprégner dans l'univers, les personnages, qui écrivait. Mais une fois dedans, impossible de ce détacher du livre. Je suis tombé totalement fan

Une originalité surprenante, un auteur double, à la fois Jaworski qui es le réel écrivain de ce livre, mais également Benvenuto, qui est celui qui es censé avoir écris ce livre, j'ai trouver ça totalement passionnant. L'histoire et l'univers est magnifique, ces jeux d'intrigues politiques, d'univers de fantasy, de magie, de combat, de meurtre, de sang, j'ai réellement adoré. L'écriture est fluide, les traits d'esprits de notre amis Benvenuto sont réellement à tomber, tant dans le mal que dans le pire, un personnage principal particulièrement agaçant, mais non je ne lui en veux pas pour tout ce qu'il as fait, et de toute façon c'est un roman de fantasy pas une réalité, même si ça empêche de ce plonger dans le personnage, cela ne m'a pas déranger

Hâte de lire d'autres de ces livres. J'ai malheureusement été un peu déçus de la fin, étant une fin ouverte (enfin pas tant que ça...). J'aurais aimé que l'histoire continue encore et encore, mais bon 1000 pages ça faisait déjà un sacré paquet XD

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Or

J'ai laissé une seconde change à ce livre, que j'ai retenté d'écouter en audio, et j'ai bien fait car j'en suis venu à bout ! Et je ne regrette pas, j'ai finalement beaucoup apprécier cette lecture audio, je me suis vraiment attaché à ce Benvenuto Jesufale, qui vit des choses terribles, passe par toute sorte de combats, il à même tout juste la chance de s'en sortir vivant plusieurs fois, même après avoir été presque égorgé :O

Il est vraiment très robuste, mais vraiment c'était une sacré épopée.

Et l'écriture est vraiment MA-GNI-FIQUE, presque poétique.

Vraiment une bonne écoute, et je pense lire d'autres livre de cet auteur, car sa plume est vraiment très agréable à lire.

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Or

Cela n'aura pris trois jours avant de me décider où classer se livre dans ma bibliothèque et quoi écrire dans ce commentaire. En général, j'ai vraiment bien apprécié ma lecture. Premièrement, Jean-Philippe Jaworski écrit vraiment très bien, on plonge complètement dans l'ambiance du livre, rien à redire là dessus. Ensuite, le développement des personnages, wow. Je n'ai pas lu beaucoup de livres encore avec des personnages à la morale "grise", je n'ai donc pas beacoup de comparatifs, mais j'ai vraiment aimé la manière dont l'auteur a construit le personnage de Benvenuto. On ne va pas se le cacher c'est un vrai ****hole, mais on ne peut s'empêcher de prendre pour lui tout le long du roman, suivant son histoire avec avidité. Ça me donne vraiment envie de lire plus de livres avec des personnages du genre.

Là où ça a plus accroché de mon côté, je dirais que c'est au niveau du scénario. En réalité, j'ai vraiment accroché à l'histoire pour la majeure partie du roman, c'est vers la fin que ça s'est gaché. Si j'ai vraiment beaucoup apprécié la première partie entre combats navals et négociations de guerre ainsi que le retour de Benvenuto à Ciudalia toujours en conflit politique et tous les ennuis qui s'en sont suivis, j'étais moins sûre de la suite. J'ai d'ailleurs mis le roman sur pause au départ de Benvenuto, et ce, pendant plus d'un an. J'ai néanmoins beacoup plus apprécié ce passage à ma seconde lecture Spoiler(cliquez pour révéler)et particulièrement le passage de Benvenuto parmi la compagnie folle et sa rencontre avec les elfes. C'est à partir du retour de Benvenuto vers Ciudalia que le scénario s'est mis à moins me plaire. Tout semblait comme un peu trop facile: la fuite de Benvenuto qui est sauvé inextremis par Belisario & Sassanos, la rentrée à Ciudalia, le coup d'état du podestat, l'attentat de Benvenuto et particulièrement la mort de la sorcière. C'est peut-être au fond que j'avais des attentes trop grandes, mais je m'attendais à une résolution plus grandiose à la dernière minute, dans le même esprit que Mauvaise donne et là, je suis un peu restée sur ma fin. Également, j'ai trouvé que cette fin laissait beaucoup de points "irrésolus" ou en suspens. Spoiler(cliquez pour révéler)On est jamais revenu réellement sur le Macropunto (ou peu importe comment ça s'écrit) après le retour de Benvenuto à Ciudalia, ni le rapport de Benvenuto avec sa mère, pourtant mentionnée à de nombreuses reprises et finalement, j'ai été déçue de la fin pour l'histoire de la Sperenza. Même si cela fitais quand même avec le tempérament du personnage principal, cela faisait quand même une impression d'irresolution. C'est donc à cause de ma "déception" face à cette fin qu'il se retrouve en biblio d'or plutôt que Diamant, car pour le reste, j'ai vraiment adoré. Vivement plus de récits du vieux royaume !

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Argent

Une plutôt bonne découverte. Don Benvenuto est un narrateur qui sort de l'ordinaire et même s'il est difficile de s'identifier à lui (certains de ses agissements ou de ses réflexions étant discutables), son histoire n'en reste pas moins fascinante du fait de toutes les magouilles politiques qui la jonchent, sans parler de la manière qu'il a de la narrer - avec une pointe d'ironie et beaucoup de bagou.

Il s'agit donc d'un roman de fantasy très mature, avec un worldbuilding aux petits oignons : les descriptions de Ciudilia et d'autres lieux, par exemple, sont tellement détaillées qu'on a vraiment l'impression d'y être.

Malgré tout, j'ai fini par trouver le temps long, parce qu'on ne peut pas nier que ces descriptions et certaines digressions nuisent un peu au rythme de l'intrigue et d'autant plus que celle-ci connaît un vrai moment de creux à un moment donné. Je m'attendais également à une fin un peu moins ouverte, dans le sens où celle qui nous est proposée ici semble ouvrir sur une suite qui n'existe pas (ou pas sous forme de roman).

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Bronze

Vaste et dense roman que nous propose ici le grand monsieur de la fantasy française, j’ai nommé Jean-Philippe Jaworski. Gagner la guerre nous fait suivre, sur pas loin de 1000 pages (tout de même), les aventures de Benvenuto Gesufal au sein de la République de Cuidalia. Au rythme des intrigues politiques qui rythment la vie de la ville, de quelques éléments magiques, Jaworski nous plonge dans un monde sans pitié, où toutes les combines pour arriver à ses fins sont permises.

Benvenuto nous est présenté comme un exécutant du Podestat Léonide Ducatore, maître-espion mais également assassin émérite de la guilde des Chuchoteurs. Envoyé par-delà le pays afin de mener à bien les projets personnels de son maître, il va se retrouver malgré lui sur le devant de la scène politique mais surtout au sein d’un complot qui dépasse largement ses (modestes) fonctions.

Passant d’une espèce de brute vulgaire, adepte de l’humour noir et de bonnes bagarres à un personnage politique de première envergure et cela, jusqu’à sa chute, il va parcourir le pays pour tenter de redorer son blason. Entre trahisons, combats sanglants sur terre ou sur mer, mésaventures diplomatiques et fidélité à son maître (mais également à sa ville), l’homme aura décidemment tout vécu.

Notre personnage principal ne cessera, tout au long du roman, de nous surprendre par sa posture, son phrasé, ses insultes (même le lecteur y prend pour son grade), sa détermination et sa volonté de comprendre des forces qui le dépassent, qu’elles soient humaines ou non. Le roman alterne entre machinations politiques et batailles, parfois sanglantes et nous faisons face à un héros qui n’en est pas vraiment un. Ici, l’histoire se vit du côté des méchants, de ceux qui planifient les assassinats des opposants politiques, trichent, trompent et souhaitent s’accaparer le pouvoir au détriment des autres.

La ville de Cuidalia, quant à elle, est autant pourrie jusqu’à la moelle que ses dirigeants politiques, qui ont abandonné depuis longtemps la posture de despotes éclairés pour n’en devenir par moins que des tyrans égoïstes. Pour ce qu’il en reste, on croirait presque une balade dans une cité italienne de la Renaissance.

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Or

Super livre, au style décapant et absolument addictif ! Très peu voire aucuns personnages féminins en revanche, et quand on se paie le luxe de mettre des races comme les elfes et les nains dans son bouquin sans mettre aucun personnage de la gent féminine, je trouve ça dommage.

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Diamant

Livre fort

Hero hyper attachant malgré lui

Lecture adictive

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Date de sortie

Récits du Vieux Royaume, Tome 1 : Gagner la guerre

  • France : 2015-03-15 - Poche (Français)

Activité récente

Isarene l'ajoute dans sa biblio or
2024-04-19T10:51:55+02:00

Distinctions de ce livre

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 684
Commentaires 92
extraits 69
Evaluations 226
Note globale 8.79 / 10

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