Commentaires de livres faits par tomodachi
Extraits de livres par tomodachi
Commentaires de livres appréciés par tomodachi
Extraits de livres appréciés par tomodachi
Zola y dépeint magnifiquement la nature humaine, ses bons et mauvais côtés. La plupart des personnages sont méprisables, quelques uns réussissent tout de même à relever le niveau notamment le Docteur Pascal, mais surtout Silvère et Miette, deux jeunes adolescents innocents et purs ne souhaitant que vivre l'un près de l'autre. Malheureusement il en sera autrement...
Plusieurs mondes s'affrontent: les riches et bourgeois face aux pauvres. Mais surtout aussi les républicains et les bonapartistes, convaincus ou faisant semblant d'être convaincus d'ailleurs.
J'ai beaucoup aimé ce roman pour l'intensité des personnages, leurs caractères, pour les paysages naturels dépeints, pour cette poésie qui enveloppe Silvère et Miette; en bref pour la FORCE de ce roman.
Tout d'abord, le parfum, c'est avant tout un panel d'odeurs, une fioriture d'essences olfactives qui bercent le récit. L'auteur réussit l'inimaginable; nous faire sentir les odeurs de l'histoire. Mais malheureusement ce génie d'indéniable de l'auteur peut devenir lassant voir même "écœurant". Trop de parfum, tue le parfum. En bref on n'a quelquefois l'impression que l'auteur ne sait que décrire les odeurs, à en perdre la tête.
Deuxième point que j'ai fortement apprécié dans ce récit, est le personnage même du meurtrier, Jean Baptiste Grenouille. Mes sentiments envers lui ont été pris entre deux feux: par moment j'éprouvais de la pitié pour cet être chétif, maladif, "incroyable" et "unique". Un être qui en fin du compte n'a jamais connu l'affection du quiconque, seul face à la misère et à la cruauté du monde. On peut même lui attribuer le sobriquet de vilain petit canard. Mais face à cette pitié qui transpire de Grenouille, on ne peut qu'éprouver de l'horreur, du dégout pour tous les meurtres qu'ils perpétue pour atteindre son but ultime... Le lecteur finit pour être dans le même état d'esprit que la plupart des personnages qui croiseront Jean Baptiste Grenouille: de la pitié mélangée à du dégout.
Le récit est rempli de touches d'humour noir qui allègent un temps soit peu le style d'écriture, qui peut paraître désuet et lourd par moment. J'ai particulièrement aimé l'humour qui se dégage du personne de Baldini, le maitre parfumeur de Grenouille.
J'ai adoré les décors, et l'ambiance générale du roman. L'époque dans laquelle se déroule l'histoire est propice aux "étrangetés", aux rêveries. En tout cas, pour ma part, j'ai toujours ressenti quelque chose de particulier face au roman se déroulant au XVII et XVIIIè siècle.
La chose qui m'a le plus déroutée est la fin du roman, qui est pour le moins très étrange et surprenante. Mais me direz vous, quoi de plus normal que cette fin pour un être aussi étrange que Grenouille?
En bref, un très bon roman que vous devez absolument lire rien que pour son originalité.
Intéressant par sa forme puisque le roman est construit sous forme épistolaire où s'entrecroisent fragments de lettres et journaux intimes des différents personnages, le roman souffre néanmoins de certains longueurs qui mettent en péril le rythme du texte. On rentre très vite dans le récit où s'installe très rapidement une ambiance gothique à souhait, peuplée des créatures maléfiques (loups, chauves souris, vampires) et où les pires superstitions sont de mise. Petite déception pour la fin du roman qui selon moi et beaucoup trop rapide... Sans être très original et surprenant, cela reste pour moi un roman très passionnant à lire.
Je tiens à préciser que l'adaptation cinématographique de Coppola est très différente de celle du roman. D'ailleurs je ne l'ai pas de tout aimé
...
Je fais donc partie de celles et ceux qui n'ont pas été sensible à l'amour passionné des deux amants de Vérone, je suis resté de marbre. Cela dit, je ne suis pas une fan d'histoire d'amour en général...
Bref un roman très riche, passionnant, beau, mais bouleversant. Un coup de cœur qui me donne envie de lire davantage de livres de cette auteure.
La deuxième chose qui m'a beaucoup ennuyé, est le manque de réflexions historiques et politiques. Je m'attendais à plus de descriptions sur les événements qui ont bouleversé le XIXème siècle. Ok, il y en a mais trop peu à mon goût.
En bref, un roman sans plus, qui m'a laissé pantoise et stoique.
La jalousie me laisse un goût amer. C'est une succession de description de lieux, de faits et gestes de personnes qui selon moi n'importe strictement vrai au roman. En résumé, je ne vois pas le but de celui-ci
.
J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ces nouvelles. En comparaison à l'unique nouvelle que j'avais lu d'Edgar Poe, double assassinat dans la rue Morgue, celles-ci ont un niveau bien au dessus. Ici pas de considérations métaphysiques et philosophiques, mais des récits remplis d'étrangetés et d'horreur. Les nouvelles se lisent très vite et sont très courtes. Alors pourquoi s'en priver? Celles que j'ai le plus apprécié sont: le chat noir, le coeur révélateur, le puits et le pendule.
Bref une lecture agréable tout de même mais qui ne casse pas des briques.