Un si fragile enchantement

J'ai personnellement adoré, mais c'était peut-être juste parce que je l'ai lu au bon moment et que c'était le livre qu'il me fallait : de la romance, un côté historique, et une petit dose de magie très intéressante.

J'ai aimé les personnages, les problématiques, ainsi que la résolution de tout ça. Les derniers chapitres m'ont un peu surprise sur la rapidité, mais au final ça allait quand même.

Le roman nous plonge dans un univers qui, à première vue, promet intrigues et frissons dignes des Bridgerton, avec son côté Régences et cancans, ses rumeurs croustillantes et son côté Gossip Girl...

Annonçant une lecture divertissante, où l'on s'attend à être emporté dans un tourbillon de secrets et de scandales.

Le début est prometteur, avec des enjeux sociaux qui semblent peser lourd sur les épaules des personnages, rappelant les tensions entre l'Angleterre et l'Irlande suite à la grande famine.

Je m'étais donc préparée à ce que ces enjeux soient le moteur d’une intrigue complexe et captivante, malheureusement, au fur et à mesure que l’histoire se déroule, on découvre que tout le potentiel aperçu dès les premières pages reste totalement sous-exploité.

Je dois admettre que je ne suis pas restée insensible à la personnalité de Niamh et la romance "Grumpy/Sunshine" qui se met en place, les joutes verbales et certaines scènes m'ont fait sourire, mais c'est sans appel, l'histoire, bien que plaisante, manque de profondeur et utilise beaucoup de clichés.

On était loin des rebondissements inattendus et de la critique sociale mordante, que je m'étais figurée, le contexte étant relégué à une simple toile de fond, d'autant plus que j'ai trouvés quelques facilités scénaristiques, comme la manière dont Niamh noue des liens avec la royauté les doigts dans le nez.

Concernant la magie j'ai trouvé cette dimension intéressante, mais même chose que pour le reste selon moi, il y a de l'idée, notamment concernant son utilisation ayant des conséquences funestes, sans que l'on sente réellement tout le poids de ces dernières.

Cela dit, ce n'en est pas moins une lecture agréable, les descriptions détaillées des toilettes et des bals en font un roman qui se lit facilement, un divertissement bienvenu, avec un goût de réchauffé, qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Bon alors, je suis très déçue de ne pas avoir aimé ce livre, j’ai la version fairyloot qui juste magnifique et toute ces fleurs, l’ambiance Bridgerton avec de la magie j’étais sûre de passer un bon moment… Et malheureusement ce ne fut pas le cas bien au contraire. Les personnages principaux sont plats et je n’ai ressenti aucune empathie pour eux, limite j’ai préféré les personnages secondaires ! Et il ne se passe pas grand-chose non plus c’est tellement dommage mais je sort de cette lecture avec l’impression d’avoir lu une pale copie de Bridgerton version Young Adult avec tous les défauts que l’on peut reprocher au genre.

Really disappointed by this book. I knew it was young adult but the entire book felt really immature even thought the characters had serious past and were supposed to act as « adults ». The worst part for me was the dialogues : they were flat, empty and felt middle grade level at best.

I stubbornly wanted to finish this book but it was a waste of time.

« A fragile enchantment » est une romance mêlant magie et vie à la cour.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Niamh, qui est une protagoniste attachante. J’ai aimé sa douceur, sa sensibilité et le fait qu’elle fasse de ses faiblesses sa force.

J’avoue avoir été un peu déçue par Kit, qui manquait de profondeur pour moi. Par contre, gros coup de cœur sur Rosa et Miriam, qui sont des personnages juste incroyable!

Le scénario est original, bien que j’aurais voulu que l’auteure développe plus le don de Niamh.

Une lecture simple et mignonne qui m’a fait passer un bon moment.

Fairyloot - janvier 2024. Quand j'ai reçu l'édition, je l'ai trouvé magnifique mais j'ai été déçue de voir que les gens l'avaient classé en "lu aussi" sur Booknode mais... à raison.

Lisant le résumé, je m'attendais à un style de Bridgerton mixé avec Enchantment of Raven où Niamh peut tisser des sentiments dans ses vêtements mais bof.

J'ai pas spécialement accroché - il faut se dire que c'est une romance avant tout, avec par derrière une intrigue mais je ne suis pas convaincue.

Les personnages sont peu exploités quand ils sont secondaires.

Je rejoins malheureusement les avis mitigés concernant cette lecture. J'ai passé un moment plutôt sympathique, mais dès le début, j'ai été frappé par la banalité de la dynamique entre les deux personnages. Sans doute parce que je venais de lire un roman qui y ressemblait fort (la fille impulsive qui n'a pas la langue dans sa poche et avec une détermination sans faille. Le gars acariâtre et alcoolique avec un passé douloureux).

J'aurais souhaité que ce point soit contrebalancé par l'intrigue ou le world building, mais la romance est au cœur de l'histoire et le reste est présenté de manière très accessoire. J'y ai trouvé un énorme potentiel et j'aurais adoré voir toutes les idées présentes exploitées avec un peu plus de rigueur.

Je le conseille à ceux qui aime les romances légères avec un petit côté Bridgerton et quelques touches de fantasy.

Une romance mignonne et facile à lire. Le roman ne me marquera pas sur le long terme mais j'ai passé un bon moment. Toute la dimension politique de ce monde est bien construite mais n'est pas bien développé, au même titre que la magie et les persos secondaires qui auraient mérités plus de consistance. Le côté Régence manquait aussi un peu de rigueur sur certaine règles référant à cette époque.

Je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture. En soi, j'ai passé un bon moment même si le rythme est assez lent et qu'il m'a fallu plusieurs chapitres pour véritablement rentrer dans l'histoire, mais j'ai aussi plusieurs critiques à faire.

Niamh est une protagoniste attachante en dépit de sa naïveté. Couturière et Machlish, elle a le don d'instiller sa magie dans ses créations ㅡ cela peut aller d'un manteau invisible à une robe qui incite la peur ou rappelle des souvenirs d'enfances. J'ai trouvé cette partie originale et intriguante, quoique pas assez exploité selon moi. Niamh a aussi une maladie génétique qui pourrait bien raccourcir sa vie de plusieurs années comme cela a été le cas pour d'autres membres de sa famille. Elle vit donc au jour le jour, avec ce poids sur ses épaules, et éprouve peu d'égard envers sa propre personne.

Son altruisme et sa candeur vont vite clasher avec le j'en-foutisme brut de Kit Carmine, le frère du prince régent qui est sur le point de se marier. Sans surprise, ils tombent amoureux l'un de l'autre alors qu'elle est sa couturière attitrée.

Leur relation, bien que prévisible et apparue un peu de nulle part, reste touchante et mignonne. L'un comme l'autre souffrent de la solitude et du poids des attentes de leurs proches.

Mon personnage préféré reste Sinclair : drôle, sympathique et un poil torturé. Rosa, avec son humour noir et sa stoïcité exemplaire, aurait mérité plus de place dans l'intrigue.

La psychologie des personnages est bien travaillée, j'ai trouvé que l'autrice parlait plutôt bien de sujets comme les traumas générationnels, les comportements d'auto-sabotage que l'on adopte sans le vouloir pour se protéger, la santé mentale ou encore les luttes des classes.

Cela étant, le worldbuilding m'a fait un peu tiquer. Les Machlish sont, de ce que je comprends, très certainement inspirés du peuple Irlandais (et Avaland = Angleterre, Castilia = Espagne). Dès le troisième chapitre, le génocide des Machlish par les Avlish est mentionné, et Niamh, sans l'avoir directement vécu, en garde malgré tout les séquelles. Durant tout le roman, bien que la romance reste le focus principal, les discriminations envers les Machlish sont récurrentes et une rébellion se profile à l'horizon alors que leurs voix sont ignorées par le prince régent, Jack. Je m'attendais à ce qu'il y ait au minimum quelque chose qui évolue vers la fin du roman, mais non, pas vraiment. Disons que ça se finit en suspens, avec les prémices d'un futur potentiellement meilleur.

L'autrice critique clairement l'inaction de Jack et les atrocités qu'ont commis les Avlish, mais cette critique reste pauvre et peu développée, ce qui donne un sentiment d'incomplétude et de superficialité.

De plus, on a encore droit à une romance entre un oppresseur (Kit) et une oppressée (Niamh). Bien que l'autrice ait réussi à donner un portrait nuancé des deux personnages et de la situation politique, il y avait certains passages où on aurait dit que Niamh essayait de trouver des excuses à Kit ou de justifier l'inaction de son frère, le prince régent, ce qui m'a dérangé.

Beaucoup de choses ne faisaient pas vraiment sens non plus. Niamh mentionne plusieurs fois les "Fair Ones" (sorte de faes?), mais ils n'apparaissent à aucun moment dans l'histoire et n'ont, au final, pas du tout d'importance, donc pourquoi en parler si fréquemment? La haute société d'Avaland est très stricte et codifiée comme à l'époque de la Régence, pourtant les personnages comme Kit, Sinclair ou même Jack ne me donnaient pas cette impression. Le semblant d'intrigue concernant les raisons du mariage arrangé était plutôt pauvre et mal amenée.

De plus, la fin est hâtive, tout se résout en un claquement de doigt comme par magie concernant la romance, mais rien n'est résolu concernant la situation des Machlish ou de la condition des travailleurs au service de la noblesse...

Je n'ai donc pas accroché autant que je l'aurais voulu, même si cela reste correct pour un roman Young Adult.

le pitch me semblait original : l'héroïne est une couturière capable de mettre de la magie dans ses robes, elle est chargée de confectionner les tenues de mariage pour un prince et sa fiancée, ce qui l'amène malgré elle au coeur de marriages arrangées, complots politiques, rébellion du peuple etc. Bien sûr elle tombe amoureuse du prince.

c'est plein d'incohérence et de détails peu crédibles, le prince qui veut qu'on l'appelle par son prénom, le prince régent qui paie directement la couturière, ... dans la romance, Niamh qui était FF devient hétéro sans se poser de question. Il y a des ellipses sur toutes les scènes romantiques, donc on a leurs baisers et on imagine le reste, c'est frustrant, mais peut-être fait pour de la litt . jeunesse ?