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Katie



Description ajoutée par annick69 2024-05-01T10:37:17+02:00

Résumé

Lorsqu’en 1871, la désargentée et intrépide Philomela Drax reçoit une lettre de son richissime grand-père déclarant qu’il craint pour sa vie à cause d’une famille peu scrupuleuse, les Slape, elle se précipite à la rescousse.

Mais le temps presse, car Katie Slape, une jeune femme dotée d’un don de voyance et d’un bon coup de marteau, est sur le point d’arriver à ses fins…

Démarre alors une traque endiablée, des rues poussiéreuses d’un village du New Jersey aux trottoirs étincelants de Saratoga, en passant par les quais de New York, Philo poursuit Katie… à moins que ce ne soit l’inverse:? Car personne n’échappe à Katie la Furie:!

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Classement en biblio - 346 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par FerialeRavenclaw 2024-05-20T23:49:42+02:00

« Katie contient certains de mes meurtres les plus effroyables. C’est sans doute mon livre le plus cruel. C’était très amusant à écrire. » - Michael McDowell [1950 - 1999]

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Nero_BlackWord 2025-05-25T15:00:49+02:00
Pas apprécié

Bon…

Michael McDowell…

J’ai personnellement découvert cet auteur avec le premier tome de la série « Blackwater », attiré comme beaucoup par la beauté de la couverture, et, en résumé, ce fut l’une de mes pires lectures.

Retrouvez ma critique à ce lien : https://black-word.over-blog.com/2023/11/blackwater-la-crue.html

Ainsi que ma reprise d'un des meilleurs passages du livre : https://black-word.over-blog.com/2023/04/la-crue-de-blackwater-de-michaella-mcdowell.html

Mais, comme on dit, il ne faut pas rester sur un échec. J’ai donc décidé de retenter la lecture d’un de ses livres et mon choix s’est finalement porté sur « Katie » !

Sans raison particulière.

L’histoire est celle de Philomela Drax, surnommé Philo, et sa vie misérable.

Se faisant rabaisser et moquer par Jewel, la fille Varley, menacée d’expulsion par Jacob, le père Varley, elle prend le temps de faire la fugace rencontre de Henri Maitland, cousin de Jewel, avant que n’arrive la providence.

La lettre de son grand-père Richard Parrock, prometteur d’une petite fortune, souhaitant être sauvé de sa belle-famille, les Slape, vivant avec lui dans la ferme familiale.

C’est alors que Philo, se faisant passer pour une bonne, va rencontrer Hannah Jepson, son mari John Slape et la fille de ce dernier, celle possédant un puissant don de vision ; celle pour qui est consacrée le prologue ; celle donnant son nom au titre du livre, Katie Slape.

Nous suivrons en parallèle la vie criminelle des Slape, faite de divinations, de soirées théâtres, de meurtre et de fuite.

Je m’étais d’est lors attendu à un huit clos, le reste du livre se consacrant à Philo et Richard Parrock luttant le plus discrètement possible contre le trio de tortionnaires.

Philo devant en apprendre le plus possible sur eux, devant se faire discrète, rodant la nuit en ce lieu inconnu, encourageant et soutenant son grand-père qui, de son côté, se retrouverait à lutter malgré l’âge tout en trouvant mille excuse afin de faire patienter les trois malfrats, pendant que ces derniers deviendraient de plus en plus soupçonneux, devenant plus attentif, se faisant menaçant face à la jeune femme mais enquêtant dans le secret sur elle, Katie devenant une véritable menace avec ses visions, décidant même de s’amuser avec leur bonne par pure sadisme au détriment de ses parents, pendant que, si l’on extrapole un peu, tous trois devraient faire bonne figure face au voisinage, alors que tout le monde pourrait craindre la réaction des personnes extérieurs encore en lien avec Richard ainsi que les divers employés travaillant à la ferme, dont certains pourraient soudainement prendre de l’importance, qu’elle soit positive ou négative, face aux enjeux.

Mais, comme avec « Blackwater », il n’en est rien.

Encore une fois, l’idée de base n’est pas faite pour durer. Ce passage à la ferme prenant fin à, à peine, un quart du livre.

L’histoire en elle-même semble intéressante mais perd, malheureusement, tout intérêt dans son exécution.

Tout particulièrement quand elle se consacre à Philo. Son quotidien oscille constamment entre malheur et bonheur, entre pauvreté et richesse, et il devient rapidement difficile de ne pas s’ennuyer. Surtout que cette protagoniste n’accomplit pas grand-chose d’important pour la trame principale et ne connait aucune évolution, se laissant simplement porter par l’histoire.

Cela se ressent bien moins du côté des Slape qui, eux, agissent au quotidien. Leurs discussions, leurs magouilles et leurs crimes, bien que beaucoup trop long, s’avèrent plus divertissants.

Mais c’est sans parler des fins de ces quatre personnages. Toutes plus ou moins décevante.

Pour revenir sur les personnages, Philo se fait voler et aider facilement, prouvant la teneur sa bonne âme à une ou deux reprises, ne connaissant qu’un moment de bravoure et de réussite qui s’avère rapidement oublié.

Katie Slape est, un peu, plus intéressante, agissant et prenant des décisions, même si leur impact est limité. Son histoire reste quand même plus intéressante avec Hannah Jepson, le cerveau caractériel du trio, et John Slape, le gros bras qui n’a aucun sens des responsabilités.

Le reste des personnages sont, pour la plupart, monolithique, certains étant très effacés et d’autres ayant un semblant de développement, sans oublier ceux qui s’avèrent être proprement ridicules. Comme la famille Varley.

*

Je vous laisse ici un lien vers ma critique complète du livre, dévoilant l’intégralité de son contenu : https://black-word.over-blog.com/-0

*

En conclusion, après cette, trop, longue critique, que dire ?

L’histoire et les personnages en eux-mêmes étaient à la hauteur de l’auteur et de son écriture. Très fluide et simple mais trop étendue, sans plus d’intérêt.

« Katie » ne m’a pas énervé comme l’avait fait le premier « Blackwater » mais ça ne vole pas bien plus haut. Je suis globalement déçu et j’en ressors avec une profonde lassitude.

Petit aparté sur l’écriture de Michael McDowell.

En une rapide recherche sur Wikipédia, je suis tombé sur un ou deux détails intéressants. Mais d’avance, étant donné ma source, il est possible que, à la suite d’une recherche plus poussée, ce que je vais écrire là devienne vite désuet.

Patrick Marcel, qui traduisit Toplin, décrivit le ton de l’auteur comme étant « Détaché, ironique et légèrement cynique. » De mon point de vue : Détaché, il semblerait bien. Cela pourrait expliquer le manque d’implication sérieuse, mais ce n’est que théorique. Ironique et légèrement cynique… je suis moins sûr. Le peu de sous-entendu ou de second degré que j’ai pu ressentir jusque-là m’apparut bien oubliable.

Aussi, McDowell, interviewé par Douglas E. Winter, a déclaré à propos des différences de l’horreur entre les films et les livres : « Réfléchissez un peu à la différence entre les films d’horreur et la littérature d’horreur. Les films se déroulent en temps réel, il est donc possible d’avoir des événements soudains – une main qui surgit par une porte le fera en direct. Mais dans un livre, ça ne se passe pas comme ça. Alors comment ralentit-on un lecteur, comment le fait-on accélérer et comment le fait-on lire rapidement ? Ce sont des choses qu’il faut apprendre, mais c’est difficile. Stephen King est très doué dans ce domaine, et je crois que moi aussi je le suis. Ces effets, grosso modo, on les obtient avec des mots longs, des mots courts, des phrases longues, des phrases courtes, la sonorité des mots – des mots abrégés ou des mots étirés – c’est une des choses qu’on apprend en écrivant beaucoup. Certaines personnes n’y parviennent jamais, peu importe combien de temps elles écrivent, mais les bons écrivains si. »

Je n’ai personnellement, à l’heure où j’écris ces lignes, jamais ressentis la moindre once de peur dans un livre de McDowell, contrairement à King.

Au moins, avec ce dernier, je me suis déjà attaché aux personnages et j’ai eu peur pour eux.

J’imagine aisément la difficulté que ce travail représente mais, jusqu’à preuve du contraire, je me permets de douter du talent de notre auteur. Et je doute que la longueur des mots et des phrases, ainsi que leurs sonorités, est une véritable influence dans le domaine, contrairement au contenu de l’histoire.

McDowell, dans cette interview, a également dit « Je suis un écrivain commercial et j'en suis fier. ». Je suppose alors qu’il aurait aimé voir les rééditions aux couvertures chatoyantes quelques années après sa mort.

Cela étant dit, ma source étant Wikipédia, il se peut, encore une fois, que cet aparté perde rapidement en intérêt. Mais je tenais à toucher un mot sur l’écriture de McDowell, que je trouve simpliste et rapide à lire, mais finalement aussi oubliable qu’un livret d’utilisation d’un lave-linge. En moins essentiel.

J’ajoute que, d’après ce que j’ai entendu dire, les livres de Michael McDowell étaient loin d’être des succès avant que Pedro Oyarbide et Monsieur Toussaint Louverture viennent les prendre en main. Notamment avec les superbes couvertures des livres.

Cela étant, un bel emballage ne change pas une poignée de boue en une poignée d’or.

« Ne jugez pas un livre à sa couverture ! »

Je dirais donc simplement : gagner du temps et intéressez-vous à de bien meilleurs auteurs.

Adeline Dieudonne ; Éric-Emmanuel Schmitt ; Howard Phillip Lovecraft ; Agatha Christie ; Mary Shelley ; John Lang ; Hvedrung Laymore ; Terry Pratchett ; Dmitry Glukhovsky ; Pierre Boule ; Stephent King ; Eric Karwat ; Kei Wonder ; …

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Commentaire ajouté par Nessabook 2025-04-23T06:54:01+02:00
Argent

Pour avoir lu Blackwater du même auteur, j’avoue que j’ai eu peur de tomber un peu dans le même schéma … mais rien à voir.

Et tant mieux! J’ai adoré le côté sombre de Katie et l’ambiance un peu malaisante. Je pensais par contre suivre l’histoire de celle-ci et non c’est celle de Philomène qu’on va principalement suivre. Mais Katie n’est jamais loin.

Les deux protagonistes principales sont totalement à l’opposé l’une de l’autre et c’est ce qui fait le charme de cette lecture.

L’une est cul cul la praline et l’autre trash à souhait. Un bon équilibre pour ne pas s’ennuyer ni trouver de longueur dans ce roman.

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Commentaire ajouté par Anartiste 2025-04-18T10:53:34+02:00
Argent

Un plaisir de retrouver la plume familière et si fluide de Michael McDowell dans cette fresque du XIXe siècle qui suit les aventures pas si banales d'une famille un peu excentrique d'un côté, et l'arrivée dans la vie d'adulte de la jeune Philomela Drax, ponctuée de mésaventures et de belles rencontres.

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Commentaire ajouté par Fantaisiecherie 2025-03-26T10:26:55+01:00
Diamant

🔨1863. Nous suivons l’histoire de la jeune Philomena Drax qui part à la rescousse de son grand-père. Une famille très inquiétante, les SLAPE, s’est installée chez lui et en veut après son héritage. Philo va vite découvrir qu’ils sont prêt à tout pour récupérer cet argent, et ils n’hésiteront pas à commettre des actes terribles et sanglants pour arriver à leurs fins…🔪

🔨L’auteur met bien en avant le contraste entre Katie et Philomena. L’une est douce, serviable et courageuse, tandis que l’autre est cruelle, sadique et dangereuse ! 😱J'ai adoré détester ce personnage complexe, doué de dons de voyance, qui arrive toujours à trouver des subterfuges pour arriver à ses fins.

🔨Avec sa plume pleine de noirceur, l’auteur nous plonge dans une ambiance victorienne d'une Amérique de la fin du 19e siècle 🇺🇸 Il dresse un décor assez noir de la société de l’époque, fondée sur la hiérarchie des classes sociales et sur l’appât du gain.

Il évoque également le problème des jeunes femmes pauvres et naïves qui débarquent à New York et qui deviennent les proies faciles pour les hommes de la haute société.

🔨Ce roman est très prenant, les chapitres sont courts, je l'ai dévoré! Je vous invite à découvrir cette histoire pleine de rebondissements et de suspense, foncez!🤩

@fantaisiecherie

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Commentaire ajouté par paulette42 2025-03-12T18:00:46+01:00
Diamant

Un livre intriguant, beaucoup de rebondissements, on est plongé dans l ambiance des années 1870, l auteur décrit très bien les lieux les personnages la vie à cette époque

J'ai adoré philoqui n a pas de chance et Katie qui aime bien son marteau

La fin est étonnante

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Commentaire ajouté par AmandineStuart 2025-02-17T12:13:21+01:00
Argent

On ne présente plus Michael McDowell, auteur (entre autres) de la saga Blackwater et des Aiguilles d’or – parus chez les magnifiques éditions Monsieur Toussaint Louverture, qui ont poursuivi la collection avec Katie, débarqué en librairie en avril dernier. Après avoir tenté une première lecture numérique en octobre (où je me suis rendu compte au bout de 25% que je n’étais pas dans le bon mood), je l’ai finalement mis de côté pour le reprendre fin janvier – mais dans sa version audio cette fois, lue par Ariane Brousse.

Clairement, Katie est le roman de Michael McDowell que j’ai le moins aimé jusqu’à présent – bien qu’il soit loin d’être nul, ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit.

Niveau histoire, c’est du Michael McDowell tout craché, avec des rivalités familiales et des vengeances bien sanglantes. C’est noir, violent, légèrement inquiétant, mais aussi assez jubilatoire pour nous grâce à son écriture fluide, pleine d’humour et de piquants. J’ai admiré la capacité de résilience de Philo, autant face à tous les malheurs qui lui tombent sur le coin du nez que face à ses coups de chance qui ne la rendent jamais trop sûre d’elle ou imbue de sa personne. C’est une jeune femme posée et réfléchie, peut-être un peu trop blanche colombe parfois – mais qui fait parfaitement le contre-poids de la famille Slape, avec leur cupidité, leur bêtise et leur immoralité.

À l’audio, la voix douce d’Ariane Brousse fonctionne bien avec cette narration et l’image que je me suis faite de Philo Drax. Cette version audio est donc tout à fait à la hauteur !

Ce que je reproche à ce roman, c’est son problème de rythme, car il y a finalement peu de confrontations entre Philo (l’héroïne) et les Slape (qui ont causé tous ses malheurs) et que la fameuse vengeance promise dans le résumé n’est pas du tout au premier plan du récit. Proportionnellement, on suit bien plus la vie que Philo essaie de se construire, plutôt que ses déboires avec les Slape. J’ai donc adoré toute la première partie (celle qui se déroule à Goshen) et la dernière (qui vient conclure l’histoire, bien que de manière étrangement précipitée), mais tout le milieu m’a semblé assez fade.

Autre point, qui tient plus du détail cette fois, mais qui me turlupine quand même : J’ai un peu de mal à comprendre pourquoi le roman s’appelle Katie et pas Philomela. J’admets tout à fait que la première est la méchante flippante (avec son marteau en guise de doudou et ses visions), mais elle est finalement très peu développée comme personnage et l’on ne suit son point de vue que pendant deux ou trois chapitres. Alors que, même si Philo manque un peu de charisme, son statut d’héroïne aurait dû donner son nom au livre. Mais encore une fois, c’est peut-être moi qui me fais des nœuds au cerveau pour rien ^^

Bref, malgré tout ça, Katie de Michael McDowell était une lecture sympathique, sanglante comme sait les faire l’auteur, et avec une bonne qualité d’interprétation dans la version audio.

https://desrevesdanslamarge.com/katie-michael-mcdowell/

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Commentaire ajouté par Delissia 2025-02-07T09:39:12+01:00
Diamant

Encore un superbe roman de cet auteur. J'ai adoré l'ambiance américaine des années 1870. Comme toujours ce roman est sombre et n'épargne rien au lecteur. Philo est une héroïne attachante qui joue continuellement de malchance. Un roman empli de rebondissements et qui reflète bien l'ambiance de l'époque.

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Commentaire ajouté par Julma 2025-02-07T08:44:58+01:00
Or

Et bien je ne m'attendais pas du tout à ça et j'ai adoré !

On est dans un scénario assez classique : milieu du XIXe siècle, Philo, une jeune femme qui vit seule avec sa mère dans une pauvreté absolue, cherche désespérément à se constituer un avenir. S'ensuit alors toute une série de péripéties qui vont la conduire à croiser le chemin de la famille Slape, la faisant passer de la misère à la fortune et de la fortune à la misère en quelques pages.

Car les Slape sont des tueurs nés, ils éliminent les obstacles sur leur chemin à coups de marteaux et de cadavres dans la cave.

J'ai trouvé que le contraste entre les expériences mondaines de Philo dans la bonne société new-yorkaise très feutrée et la violence gore – limite horrifique – des Slape créait en fait un ressort comique. Le décalage est parfaitement maîtriser et pousse au sourire plutôt qu'à l'épouvante.

Les personnages sont extrêmement caricaturés, surtout les Slape, qu'on imagine sans mal en héros de cartoons qui tentent désespérément d'attraper un certain Beep-Beep (ici l'argent) via tous les stratagèmes possibles. À la différence qu'ils s'en sortent mieux que Vil Coyote en l'occurrence ^^

Et enfin, la cerise sur le gâteau : j'ai adoré (et franchement éclaté de rire) la lecture du dernier paragraphe

Spoiler(cliquez pour révéler)J'ai juste trouvé un peu dommage que la faillite de la banque soit donnée en 1873, ce qui signifie que l'argent avait bien de la valeur en 1871, au moment où l'intrigue se déroule. Ç'aurait été encore mieux que le magot ne vale rien pendant la quête de Philo pour le récupérer

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Commentaire ajouté par Mykado 2025-02-05T19:01:04+01:00
Or

Katie est une héroïne fascinante, à la fois glaçante et captivante, avec des réactions qui nous poussent constamment à nous interroger sur elle.

Le récit va droit au but, sans temps mort, et pourtant, il reste toujours cette tension, comme si quelque chose d’encore plus terrible allait se produire à chaque page. McDowell joue avec nos nerfs, mais sans jamais tomber dans le trop gore ou le trop sensationnel.

Ce roman, c’est comme un piège : on est attiré par son apparente simplicité, mais une fois dedans, on ne peut plus en sortir, je l’ai lu d’une traite. C’est noir, c’est brillant, et ça restera en tête longtemps après avoir refermé le livre, j’en suis certaine.

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Commentaire ajouté par Gryfondor 2025-02-01T17:47:27+01:00
Argent

Le moins que je puisse affirmer, c'est que les histoires que j'ai lues jusqu'à présent de Michael McDowell sont excellentes.

Embarqué à peine les premières lignes lues, en immersion complète au beau milieu des douloureuses pérégrinations de Philomela Drax, cette jeune femme à qui pas grand chose n'est épargné, il m'a été difficile de ne pas vouloir sans cesse y retourner.

Il se passe toujours quelque chose, impossible de s'ennuyer un seul instant, les chapitres s'enchaînent sans que l'on se rende compte du temps qui défile.

Peut-être qu'un peu plus de nuances au niveau des personnages aurait rendu l'ensemble encore plus bénéfique, mais franchement la barre est déjà très haute.

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Date de sortie

Katie

  • France : 2024-04-19 (Français)

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