L'abîme Ninja tome 1 : Les disparus

[...]

- Les ninjas... murmurai-je, le souffle coupé.

répondant à mon appel, le premier homme relâcha légèrement les rênes de sa monture, qui bondit dans ma direction. Malgré la distance qui nous séparait, je me savais perdue. Pourtant, je réagis au quart de tour, je lâchai mon sac et filai en direction des dernières villas. Complètement paniquée, je ne réalisai pas que le bruit de la galopade s'intensifiait de seconde en seconde. Un hennissement strident me fit rater un battement , à l'instant même où mon talon droit se brisa net. Ignorant la douleur, je ne cherchai plus a fuir et me jetai sur le côté. La main gantée d'un Ninja me frôla avant que je ne roule au sol. Le souffle court, je jetai un rapide coup d’œil à mon agresseur. Ayant raté sa cible, il faisait déjà faire demi-tour à son cheval, lancé à pleine vitesse, lancé à pleine vitesse. Allongé dans l'herbe de l'accotement, je me tournai alors vers la sombre foret. A découvert, je n'avais aucune chance de distancer l'assaillant. Mais si je prenais le risque de m'enfoncer dans se bois, la végétation le ralentirait et m'accorderait la protection dont j'ai besoin. Un coup d’œil en direction des autres cavaliers, momentanément disparus, m'électrisa.

Ils ne m'auraient pas aisément.

[...]

Une battue... Ma capture n'était plus devenue qu'une simple battue ...

[...]

Je reculai précipitamment sur les fesses et heurtai durement les antérieurs d'un puissant hongre, qui manqua de me mordre en guise de réprimande. Je compris alors pourquoi les journalistes qualifiaient les ninjas d"insaisissables". Juchée sur un hybrides génétiquement modifié,j'aurai, moi aussi, pu échapper à n'importe qu'elle police.

La chasse était terminée

[...]

Soudain ,alors que je me rapprochais dangereusement de la route, un fil relié à deux poids s'enroula prestement autour de mes jambes et me fit perdre l’équilibre.

Ils ne m'auraient pas!

- ne me touch...

Il bondit soudain, plus vif qu'un cobra. Je gémis lorsqu'il m'agrippa par la nuque et me maintient fermement au sol. Furieuse, je lui projetai le genou dans l'estomac, ce qu'il remarqua à peine. je lançai mon pied un peu plus haut, visant le visage . il esquiva et m’agrippa cette fois-ci par la gorge. Nos Nos figures se retrouvèrent à quelques centimètres l'une dans l'autre et je fus immédiatement plongée dans l’océan de ses yeux. Mon ennemi n'était que douceur, tristesse et souffrance. Toujours assis sur moi, il se redressa doucement.De sa main gauche, il immobilisa mes poignets et sa main droite, il finit d'attacher mes jambes. enfin, il souffla d'un voix rauque :

-Qu'est ce qu'on fait maintenant ? Est ce que ...

Un des hommes coupa court et affirma, tout en remontant prestement sur son cheval :

-On verra plus tard. Tu es un idiot. Assume.

L'intéressé se saisit d'un katana accroché a sa selle et le fit tournoyer dans ses mains.

- Désolé, murmura-t-il tout bas.

D'un geste sec , il m'assena un coup violent sous le menton.je ne ressentis même pas la douleur.

Je venais d'être enlevée.

Désormais, plus rien ne serait comme avant.

Plus rien ...