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Izumi, jeune mère célibataire, rencontre Chiyoko, lycéenne en classe de terminale, au moment où celle-ci s’apprête à se jeter sous un train. Quelques jours plus tard, elles feront l’amour sur la terrasse d’Izumi et ne se quitteront plus. Avec le petit Sosûke, le fils d’Izumi, elles trouvent refuge dans un village de montagne, sous le plus beau ciel étoilé du Japon, où Chiyoko donne naissance à la bien nommée Takara-le-miracle ; ils forment désormais la famille Takashima et dressent le pavillon arc-en-ciel sur le toit d’une maison d’hôtes, nouvelle en son genre.Il y a quelque chose de communicatif dans la bienveillance et la sollicitude avec lesquelles la famille accueille tous ceux qui se présentent : des couples homosexuels, des étudiants, des gens seuls, des gens qui souffrent, mais rien de tel qu’un copieux nabe ou des tempuras d’angélique pour faire parler les visiteurs ! Tous repartiront apaisés. Et heureux.Pas à pas, Ogawa Ito dessine le chemin parfois difficile, face à l’intolérance et aux préjugés, d’une famille pas comme les autres, et ne cesse jamais de nous prouver que l’amour est l’émotion dont les bienfaits sont les plus puissants.On réserverait bien une chambre à la Maison d’hôtes de l’Arc-en-ciel !
Son café ce jour-là n'était pas bon, loin de là. Non, je suis désolé de le dire pour elle qui avait eu la gentillesse de le préparer, mais il était vraiment immonde. Il avait le goût de toute la colère, la rage et la tristesse du monde réunies, brassées au hasard et infusées.
Ce roman est un hymne à la tolérance et une célébration de toutes les formes d'amour.
Izumi est une maman célibataire dont le chemin croise celui de Chiyoko, une lycéenne désespérée. C'est le coup de foudre : elles ne se quittent plus et décident de partir dans un village éloigné avec le fils d'Izumi, où elles∙il formeront leur propre famille avec ses propres règles.
Le roman est divisé en quatre parties, quatre périodes, avec quatre narrateur∙rice∙s différent∙e∙s. Il évoque le fait d'assumer son homosexualité ou un mode de vie atypique, l'amour avec une grande différence d'âge, la possibilité de débuter une nouvelle vie... Avec beaucoup de délicatesse, sans stéréotype, l'histoire se déroule un peu comme un conte.
J'ai envie de dire que c'est un roman feel-good, et même mieux : un roman feel-good que j'ai énormément aimé, dépourvu des clichés des feel-good occidentaux, atypique, tout en étant doux, parlant d'amour, de famille et d'acceptation de soi.
On retrouve un peu du Restaurant de l'amour retrouvé dans Le jardin arc-en-ciel, puisque les héroïnes ouvrent une maison d'hôtes tout comme l'héroïne du Restaurant ouvre son restaurant. C'est un parallèle qui ne m'a pas déplu ; j'aime l'idée que l'on se (re)construise en apportant aux autres, en leur donnant un peu de soi.
Je ne peux donc que vous conseiller ce roman, que vous ayez déjà lu Ito Ogawa ou non !
Ce livre est d'une beauté qui me laisse sans voix. C'est à la fois un hymne à la tolérance, à la vie, à l'amour et à la famille.
Ito Ogawa nous dresse ici le portrait de deux femmes qui s'aiment, envers et contre tout, et d'une famille avec ses hauts et ses bas, comme toutes les autres familles. Loin d'être dégoulinant d'un amour mièvre, naïf et qui triomphe de tout, comme malheureusement on le voit trop souvent dans les romans d'aujourd'hui, cette œuvre nous fait partager cet amour sincère, généreux et porteur d'espoir entre les différents membres de la famille Takashima.
Plus qu'un roman d'amour, l'auteure met en relief l'intolérance et les préjugées auxquels sont confrontés les couples homosexuels, mais aussi la complexité dans laquelle vivent ses familles, que ce soit face aux autres ou entre parents et enfants non liés par le sang. Pour ces couples, s'assumer au grand jour n'est pas toujours évident. Quant aux enfants, l'absence de lien biologique brise parfois leurs repères. Spoiler(cliquez pour révéler)Cette question prend tout son sens dans les dernières pages lorsque Takara demande à Izumi, qui n'est pas sa mère biologique : "Je pourrai revenir ici, alors ?" La beauté et la profondeur de cette question dans la bouche de cette adolescente m'ont bouleversée. Au fond, elle résume assez bien l'idée générale : la famille, ce n'est pas ceux qui partagent notre sang, mais plutôt ceux qui partagent notre cœur et notre foyer se trouve là où vivent ceux que l'on aime. Alors, oui, elle pourra y revenir car Izumi, quoi que les codes sociaux ou la loi en disent, est sa famille.
Mais la portée de ce livre ne s'arrête pas là, loin de là ! Leur amour est communicatif. Toute la bienveillance et la bonté qu'ils offrent autour d'eux, rendent, d'une certaine façon, le monde plus beau, plus coloré, comme un arc-en-ciel. Le thème de l'amour de la vie et de la joie de vivre est omniprésent, face au désespoir et au suicide. Tous les membres de la famille, à leur façon vont essayer d'aider les autres et d'améliorer le monde qui les entoure, sans attendre quoique ce soit en retour.
Spoiler(cliquez pour révéler)Cependant, point de Happy End à l'américaine, mais plutôt une fin toute en nuance où se mêle la mort et le renouveau de la vie entre espoir et douleur. Sur les 4 membres de la famille, il ne reste plus qu'Izumi et Takara en vie. Chiyoko est morte. Sa disparition est montrée avec simplicité, pudeur et naturel, afin de montrer que la mort fait partie de la vie. Pourtant c'est un déchirement incontestable pour ceux qui restent. La douleur, l'absence et les souvenirs poignants ne nous sont pas épargnés. Nous accompagnons les Takashima dans leur deuil. Quant à Sôsuke, il reste entre la vie et la mort. Si, à la fin du roman, son état reste inchangé, le doute est permis quant à son réveil.
Le plus beau message nous est donnée en guise de conclusion par nos deux survivantes qui continuent à vivre, pleine d'espoir et de projets, tout en conservant une place dans leurs cœurs pour ceux qui ne sont plus là.
Ce livre déborde d'amour et de bienveillance. Il est poétique et d'une beauté simplissime, comme les auteurs japonais en ont le secret. Il faudrait des pages et des pages pour dire tout ce qu'il y a de beau et grand dans ce livre que ce soit la profondeur et la complexité des personnages et de leurs relations ou bien leur rapport au monde, la thématique des couleurs, de la vie, la question de la sexualité, de l'identité sexuelle, de la mort, etc.
En bref, cette lecture ne vous laissera pas indifférent et vous touchera peut-être, comme je l'ai été, au plus profond de votre être.
Ogawa Ito fait partie de ces auteurs pour lesquels je sais que je vais apprécier le roman. C’est pourquoi je me suis plongée dans cette lecture sans apriori ni informations sur l’histoire en elle même.
Et franchement, je ne m’attendais pas à finir en larme comme j’ai pu l’être en lisant « le goûter du lion ». Il faut croire que cette autrice finit toujours par libérer mes émotions.
Si vous hésitez, il ne faut pas ce livre raconte magnifiquement une tranche de la vie d’une famille japonaise avec ses haut et ses bas.
Un savoureux mélange entre joie et tristesse, la plume d’OGAWA est toujours douce et délicate dans le choix de ses mots. Même s’il ne faut clairement pas s’attendre à un « Happy end », c’est un livre que j’ai trouvé à la fois foncièrement triste et beau à lire ☺️
Décidément, j'aime bien cette autrice, à la plume à la fois délicate et sans détour qui décrit si bien la vie telle quelle, sans fioriture ni jugement, tout en finesse.
Autant le début du livre ne m'a guère enthousiasmée (les évènements s'enchaînent rapidement et avec une facilité assez peu réaliste), autant je me suis ensuite laissée portée par l'écriture et l'histoire.
J'ai particulièrement apprécié que chaque partie du roman corresponde à un personnage après l'autre, de la plus ancienne à la plus jeune. Excepté le prologue, dont la narration en deux parties est celle de deux des personnages, qui prendra tout son sens en fin de lecture. Au point que je l'ai relu après avoir fini le livre.
Une belle réussite de cette autrice, une fois de plus.
C'est donc avec beaucoup de douceur et d'émotion que Ito Ogawa nous emmène dans Le Jardin Arc-en-ciel, un roman retraçant la construction d'une famille à la fois ordinaire qu'extraordinaire. Ses membres prennent la parole à tour de rôle pour raconter une période de la vie de cette famille et de la maison d'hôte. Bien que j'imaginais que la fondation de L'Arc-en-ciel servirait de prétexte pour amener plein de personnages différents et de thèmes différents, . Pour ma part, le récit reste avant tout sur les relations dans la famille Takashima et ce qu'elle traverse ce ne sont peut-être pas des personnages qui sont inoubliables, mais ils ont su vraiment me toucher lors de ma lecture et sont restés dans mon esprit quelques temps, ce qui déjà n'est pas rien. Le Jardin Arc-en-ciel, la plume très délicate de l'autrice et son côté vaporeux ont réussi à m'émouvoir et à me transporter, le tout en faisant passer de très beau messages sur la tolérance, la solidarité, les liens familiaux... et la vie de manière générale.
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- RÉSULTAT : 17/20. J'ai passé une très bon moment de lecture, et je recommande tout particulièrement Le Jardin Arc-en-ciel à une personne qui aurait envie de lire un très beau roman émouvant dans lequel elle aimerait se glisser pour contempler une vision positive et intimiste du monde.
J’avais presque oublié que les plumes d’Asie pouvaient m’emporter à ce point.
Et… ce fût un gros coup de coeur que ce formidable roman qui met en avant la communauté LGBTQIA+. L’histoire de Chiyoko et Izumi n’a absolument rien à voir avec ce que j’ai pu rencontrer dans des romans occidentaux et YA. C’est une approche complètement différente que je trouve parfaite parce qu’elle est excessivement réaliste. Izumi est mère célibataire et a une vie banale, Chiyoko est une jeune demoiselle dépressive à cause de ses parents rejettent son homosexualité. Rien d’extravagant, une situation banale en somme. Ce livre retrace leur histoire de leur rencontre à la “fin”.
Que c’est beau !
La plume de Ito Ogawa est si poétique et pudique : beaucoup de choses sont dans la suggestion et le ressenti du lecteur. Pas de situation irréelle : la vie de deux amoureuses qui doivent se construire jour après jour avec des gens qui ne les comprennent pas et leur passé qui les poursuit. Mais aussi avec de belles rencontres et de beaux projets. Tout est à construire et elles y vont pas à pas.
Les deux enfants sont aussi indispensables au livre : Takara parce qu’elle apporte une fraîcheur et une naïveté bienvenue face aux homophobes et Sosuke parce qu’il reste simple malgré les épreuves et les embûches (le calme de cet enfant m’a sidéré).
En plus de de l’homosexualité, la transidentité est aussi abordé dans ce roman. Tout comme la maladie et la difficulté de respecter les choix des autres parce qu’on les aime.
Et la fin est… un crève-cœur même si elle est absolument parfaite par rapport à tout ce qu’il s’était passé précédemment. La partie du voyage à Hawaï avec plusieurs événements qui s’y passe est absolument bouleversante. J’ai vraiment refermé le livre avec cette impression d’avoir été arraché à un univers incroyable et d’avoir perdu un proche.
Le début ne m’a pas convaincue mais très vite j’ai dépassé ce stade de l’histoire Spoiler(cliquez pour révéler)(le coup de foudre qui ne tient pas vraiment la route selon moi) pour plonger dans le récit ... et la fin a été très bouleversante, touchante !
Très belle et touchante histoire de deux femmes qui s'aiment. Se lit facilement. J'aurais bien aimé être reçue par ces deux personnes et leur famille dans leur restaurant, et passer un bon moment avec eux.
Résumé
Izumi, jeune mère célibataire, rencontre Chiyoko, lycéenne en classe de terminale, au moment où celle-ci s’apprête à se jeter sous un train. Quelques jours plus tard, elles feront l’amour sur la terrasse d’Izumi et ne se quitteront plus. Avec le petit Sosûke, le fils d’Izumi, elles trouvent refuge dans un village de montagne, sous le plus beau ciel étoilé du Japon, où Chiyoko donne naissance à la bien nommée Takara-le-miracle ; ils forment désormais la famille Takashima et dressent le pavillon arc-en-ciel sur le toit d’une maison d’hôtes, nouvelle en son genre.Il y a quelque chose de communicatif dans la bienveillance et la sollicitude avec lesquelles la famille accueille tous ceux qui se présentent : des couples homosexuels, des étudiants, des gens seuls, des gens qui souffrent, mais rien de tel qu’un copieux nabe ou des tempuras d’angélique pour faire parler les visiteurs ! Tous repartiront apaisés. Et heureux.Pas à pas, Ogawa Ito dessine le chemin parfois difficile, face à l’intolérance et aux préjugés, d’une famille pas comme les autres, et ne cesse jamais de nous prouver que l’amour est l’émotion dont les bienfaits sont les plus puissants.On réserverait bien une chambre à la Maison d’hôtes de l’Arc-en-ciel !
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