L'Empereur blanc

Que se passe-t-il lorsque cinq auteurs de thrillers se fixent rendez-vous dans une maison isolée au creux d’une vallée perdue de l’Arkansas ? Vont-ils créer dans une ambiance propice à l’échange ou se phagocyter les uns les autres ? Une rumeur véhicule de biens étranges faits qui se seraient déroulés voilà un demi-siècle. L’écrivain Bill Ellison y aurait été assassiné par un groupuscule issu du Ku Klux Klan. D’autres racontent qu’il y aurait assassiné son épouse avant de se suicider. Qu’importe la réalité ! A mesure que les aiguilles glissent sur le cadran des pendules, l’atmosphère tend à se serrer et les nouveaux-venus se mettent à disparaitre successivement, laissant planer une impression morbide. S’agit-il d’un jeu ou une menace pèse-t-elle réellement sur le lieu ? Existe-t-il des liens entre ce qui se serait déroulé hier et aujourd’hui ? La réalité dépasse-t-elle la légende ? Armelle Carbonel recèle une vraie personnalité et parvient à poser le climat sans tergiverser. Les premiers chapitres reprennent les codes du slasher movie avant d’embrayer vers la terreur psychologique qui multiplie les références à Stephen King et à Agatha Christie. Par instants, on songe même à « Ils étaient dix » (ex « Les dix petits nègres »). Le procédé narratif n’est pas neuf, mais fonctionne parfaitement pour dénoncer la suprématie des blancs sur les descendants d’esclaves venus d’Afrique centrale. « L’empereur blanc » peut être également interprété contre une dénonciation du racisme et des populistes. Un thriller dur et pur !

✒ Certains lieux sont le théâtre de mystères. D'autres sont celui de la cruauté, de la peur. Les lourdes traces du passé hantent les lieux malgré les années. C'est le cas de Crescent house. C'est la demeure de la tragédie. Le symbole d'un racisme ancré dans les moeurs d'une petite ville qui tente de faire oublier ce passé sombre et les non-dits. Mais la réputation est tenace et la paranoïa et la curiosité prennent le dessus. Une ambiance pesante entre réalité et psychose collective. Une ambiance à laquelle j'ai instantanément adhéré.

Les retours dans le passé sont le coeur de cette intrigue. Grâce à eux le lecteur découvre la genèse de toute cette histoire. Une intrigue forte, des personnages authentiques. Armelle Carbonel nous fait voyager entre le thriller et le fantastique. Certains aspects du récit n'ont clairement rien à envier à un roman de hantise classique. Le suspense est insoutenable et les retournements de situations nombreux. La certitude n'est pas le maître mot dans L'empereur blanc. Le lecteur a systématiquement le cul entre deux chaises et c'est vraiment plaisant. Ça se lit extrêmement bien et ça se dévore à vitesse grand V.

Amateurs ou amatrices de l'étrange, de la noirceur de l'esprit et des enquêtes retorses je ne peux que vous le conseiller. Il saura vous faire passer un délicieux moment frisson et émotion.

"L'empereur blanc" ou l'art de la manipulation car je me suis laissée mener par le bout du nez par l'auteure de cet excellentissime thriller. Une pépite dans le genre noir, à la limite du fantastique.

🐦‍⬛ Le roman se découpe en 2 parties, l'une où l'on va suivre nos 5 auteurs qui se retrouvent dans cette maison apparemment maudite. Et, effectivement, rien ne se passe comme prévu. Les flash black, où l'on voit les derniers jours de l'écrivain Bill Ellison, rajoute énormément de tension, d'autant que les rumeurs sur sa mort sont loin de la vérité. Et puis, cette 1ere partie se finit brutalement, nous laissant avec d'énormes interrogations.

🐦‍⬛ C'est là qu'entre en scène un policier, qui m'a énormément plu, tant il est humain et en même temps cache bien son jeu par rapport à ceux qui le prendraient de haut. Son alliance avec une psychiatre va être redoutable.

🐦‍⬛ Et là, ça en a été fini de moi. Je suis allée d'interrogations en rebondissements, de plot twist en découvertes incroyables. Et je ne m'attendais pas du tout à ça ! Cette fois, le passé s'invite sous la forme de lettres et c'est tout simplement terrifiant.

🐦‍⬛ J'ai aussi beaucoup aimé la fin, qui a une moral qui me plaît assez mais qui, une fois encore, nous laisse avec des interrogations.

🐦‍⬛ La plume de L'auteure est à 200% au service du récit et quelle claque, je n'en suis pas encore remise .

🐦‍⬛ Si vous souhaitez lire un thriller qui vous laissera ébahi, si vous aimez être surpris et, plus simplement, si vous aimez les très bons thrillers, alors foncez découvrir "L'empereur blanc".

J’ai adoré Criminal Loft et Majestic Murder de la même autrice. J’ai rencontré l’autrice plusieurs fois dans les salons du polar.

J’aime la plume de l’autrice, je suis en totale immersion lorsqu’elle détaille les scènes.

Le récit est divisé en deux parties.

Une première où l’on rencontre cinq auteurs dans un manoir lugubre digne d’un film d’horreur. Il va y avoir plusieurs événements bizarres avec des disparitions. L’ambiance est oppressante et sous tension, on ne comprend pas ce qu’il se passe. On ne sait pas qui tire les ficelles dans ce huis clos.

Une deuxième où l’on rencontre l’officier Dudley et son second qui enquêtent sur une quintuple meurtre.

Les chapitres alternent avec des pages de journal d’un enfant.

Je n’ai pas été attaché aux personnages, je les trouve déplaisants, j’ai aimé les descriptions des scènes « d’horreur ».

Au départ, j’étais dans le flou, je ne comprenais pas pourquoi. Il y avait autant de protagonistes, mais avec quelques indices j’ai découvert la fin au trois quart de ma lecture.

Ça n’a pas été mon thriller préféré de cette autrice mais je continuerai à lire ses parutions !

Afin de renouveler l'inspiration de ses collègues et amis, Anton Desmond invite ses quatre acolites dans sa maison isolée de l'Arkansas pour le week-end.

Dan, Sue, Rachel et Steven découvre l'ambiance de Crescent House, la maison est semi habitée semi délabrée, les fenêtres sont closes et les volets condamnés.L'ambiance glauque promet l'inspiration des auteurs d'autant plus qu'on dit que la maison est hantée, il y eu un événement tragique en 1965,l'écrivain Bill Ellison aurait été assassiné par des membres du Ku Klus Klan mais d'autres rumeurs prétendent qu'il aurait sauvagement tué sa femme avant de se donner la mort.

Après la disparition de l'un d'entre eux et l'absence inexpliquée de l'hôte survient un événement tragique dans la ville voisine, une famille toute entière est massacrée.

Quel est le lien entre le passé et le présent ? Entre les locataires d'hier et d'aujourd'hui ? Entre les légendes et la réalité ?

Je découvre la plume d'Armelle Carbonel et quelle claque !

Il s'en est fallu de peu pour un coup de cœur. Une très belle intrigue, glauque et inquiétante à souhait, l'auteure nous maintient en haleine tout au long de notre lecture, donnant des indices minutieusement donnés au compte goutte et maintient ainsi le suspense..

Deux histoires sont décrites dans le passé et présent pour enfin se rejoindre à une toute autre réalité.

J'ai adoré ce thriller et pas que.

Bonjour amis lecteurs je vais vous parler de "L'empereur blanc" de @armellecarbonel .

Je suis cette auteure depuis ses débuts, et une nouvelle fois , elle ne m'a pas déçu, elle s'est même surpassée pour l'écriture de ce roman.

Elle a su me happer dés le début de son histoire.

Un huit clos , dans une première partie, 5 romanciers se réunissent dans une demeure, qui est hantée dans les yeux des habitants de la ville., des disparitions mystérieuses , inexpliquée., des tueries , rien ne se déroule normalement.

La deuxième partie est centrée sur l'assassinat, d'un couple mixte , par le KKK.

Armelle joue avec nos nerfs, du début à la fin, final que je n'ai pas vu venir, totalement bluffant.

Une histoire à multiples rebondissements, aucun temps mort.

Unr thématique totalement originale , traitée remarquablement.

Une lecture captivante, suffocante, oppressante,.

Un véritable roman noir et psychologique.

Une lecture qui nous tient en haleine.

On ne sort pas indemne de ce récit.

Elle m'a carrément scotché.

Un grand merci Armelle pour ce livre.

Ne passer à travers cette pépite.

La couverture, le résumé: 5 auteurs réunis dans une maison où un drame raciste a eu lieu. Tout laissait présager que j'allais me régaler.

Alors, bonne ou mauvaise pioche ?

Le roman se décompose en deux parties et on ne peut pas dire que la première m'ait happée. Je n'ai rien ressenti niveau émotion: je voulais de l'angoisse, du mystère, être tenue tellement en haleine qu'il m'aurait été impossible de lâcher le livre ! Malheureusement, rien de tout cela.

Malgré tout cette première partie se lit, c'est juste que j'attendais le frisson qui n'ai pas venu.

Puis vient la seconde partie: et là, bim c'est bon j'étais à fond dans ma lecture.

Le personnage du flic m'a beaucoup plu, le jeu d'enquête bien mené et puis je voulais absolument savoir le fin mot de l'histoire même si, personnellement j'ai vite compris dès de début de cette deuxième partie de quoi il en retournait. Mais ce n'était pas grave, car l'histoire est devenue vraiment accrocheuse.

J'ai particulièrement aimé les retours en arrière pour avoir le fin de mot et de l'histoire du crime raciste, mais également de ses conséquences sur l'un des personnages.

On ne peut être que mortifié de voir tant de haine persister, de voir des personnes arriver à en traiter d'autres comme cela sous prétexte que celles-ci ne sont pas de la même couleur de peau. Et surtout avoir peur de ce que l'être humain pourrait faire au vu de ce qui se passe actuellement dans le monde.

Alors au final, une bonne pioche car la seconde moitié du livre rattrape ma déception sur le début.

Une bonne enquête, un sujet qui fait mal à l'âme, mais ne vous attendez pas à frissonner d'épouvante ou autre.

Cinq auteurs se retrouvent dans une maison au sinistre passé. En 1965 un écrivain a été assassiné par des membres du Ku Klux Klan… Entre passé et présent il n’y a qu’un pas.

-> Quelle belle idée de base !

L’intrigue de départ m’a conquise : écrivains, huis-clos, mystère, angoisse, ségrégation, le livre avait tout pour me plaire. Tous les avis positifs que j’ai pu voir ont aussi renforcé cette première impression. Malheureusement j’ai rapidement déchanté…

-> Une première partie en demi-teinte

La première partie ne m’a pas particulièrement happée, je n’ai pas ressenti de tension ni d’angoisse, à part dans les passages concernant le passé qui sont très bien écrits et font même froid dans le dos. J’aurais aimé retrouver cette atmosphère dans les chapitres du présent.

-> Et côté personnages ?

J’ai eu du mal à m’attacher à eux. J’aurais aimé avoir peur pour eux mais cela n’a pas vraiment été le cas. Je n’ai pas passé un mauvais moment dans cette partie mais je m’attendais simplement à autre chose.

-> Une belle remontée pour la seconde partie

La deuxième partie du livre est plus entraînante, elle se lit rapidement et là j’ai enfin ressenti un peu de tension. Le personnage principal est aussi agréable à suivre.

-> Surprise ou non ?

J’avais compris une partie des révélations bien avant qu’elles n’arrivent mais cela ne m’a pas dérangée. J’ai été plutôt surprise concernant un point. Au final j’ai apprécié cette fin mais sans trop d’engouement non plus.

Malgré tout je suis contente d’avoir enfin découvert « L’empereur blanc » même s’il ne m’a pas autant convaincue que prévu.

Que se passe-t-il lorsque cinq auteurs de thrillers se fixent rendez-vous dans une maison isolée au creux d’une vallée perdue de l’Arkansas ? Vont-ils créer dans une ambiance propice à l’échange ou se phagocyter les uns les autres ? Une rumeur véhicule de biens étranges faits qui se seraient déroulés voilà un demi-siècle. L’écrivain Bill Ellison y aurait été assassiné par un groupuscule issu du Ku Klux Klan. D’autres racontent qu’il y aurait assassiné son épouse avant de se suicider. Qu’importe la réalité ! A mesure que les aiguilles glissent sur le cadran des pendules, l’atmosphère tend à se serrer et les nouveaux-venus se mettent à disparaitre successivement, laissant planer une impression morbide. S’agit-il d’un jeu ou une menace pèse-t-elle réellement sur le lieu ? Existe-t-il des liens entre ce qui se serait déroulé hier et aujourd’hui ? La réalité dépasse-t-elle la légende ? Armelle Carbonel recèle une vraie personnalité et parvient à poser le climat sans tergiverser. Les premiers chapitres reprennent les codes du slasher movie avant d’embrayer vers la terreur psychologique qui multiplie les références à Stephen King et à Agatha Christie. Par instants, on songe même à « Ils étaient dix » (ex « Les dix petits nègres »). Le procédé narratif n’est pas neuf, mais fonctionne parfaitement pour dénoncer la suprématie des blancs sur les descendants d’esclaves venus d’Afrique centrale. « L’empereur blanc » peut être également interprété contre une dénonciation du racisme et des populistes. Un thriller dur et pur !

#18 #LEmpereurBlanc @armellecarbonel 2021📖

@livredepoche 2022

Mon 3ème de cette autrice & il devient mon préféré !

Roman en 2 parties :

La 1ère Huis-clos dans une maison réputée hantée😱

La 2ème centrée sur l'Enquête policière👮‍♂️

Livre très addictif !! 09/10🧐

📚#PALÀJour2022📚