Les Enquêtes d'Enola Holmes, Tome 7 : Enola Holmes et la barouche noire

Je n'ai pas retrouvé la vivacité d'action d'Enola dans ce tome. Sa collaboration avec son illustre frère est divertissante, mais la série perd de son charme.

L'énigme est assez simple, les stratagèmes toujours là...et pourtant il manque un petit quelque chose !

Au vu du délai écoulé entre le tome 6 et le tome 7, j'avais peur qu'il y est une trop grande différence de style entre les livres mais finalement j'ai bien retrouvé les personnages qui sont resté les mêmes (quoique, j'ai trouvé Enola beaucoup plus mature dans ce livre que dans les précédents, ce que n'est pas une mauvaise chose, au contraire).

L'enquête était très agréable à lire, c'était vraiment super.

PS : J'ai trouvé ça amusant que dans ce septième livre Enola dise qu'elle n'oublie jamais de se nourrir même lorsqu'elle est plongée dans une enquête alors que dans les six premiers tomes, elle saute constamment des repas tant elle est concentrée.

En sortant de cette lecture, je dois admettre que je suis assez détachée, voir carrément indifférente quant à ce que j'ai lu. Ce n'était pas mauvais, mais c'était loin d'être aussi intéressant que les précédents.

L'enquête est affreusement inintéressante, les personnages superficiels et côté écriture, l'absence d'émotion n'a d'égal que le manque de tensions et de suspense.

La série des Enola n'a jamais été dans mes favorites mais les tomes précédents étaient au moins divertissants et intriguants. Ce tome-ci est plat. Quelconque.

Enola que je trouvais incroyable bien qu'encore très jeune semble avoir un peu grandit mais devient ici fade et encore c'est sans parler de sa soudaine capacité à devenir amie avec la première venue comme si elles étaient des sœurs qui s'étaient perdu de vue depuis longtemps. Où mieux encore, parlons de son amitié de longue date avec Tewkesbury qui débarque de nul part alors qu'on ne l'avais plus revu depuis le tome un, mais bien sûre ça n'a rien à voir avec le film hein !

Je ne peux pas dire qu'il était mauvais parce que je n'ai eu aucun mal à le finir et que je ne l'ai pas abandonné en cours de route, mais il n'était franchement pas à la hauteur des précédents.

La jeune Enola, 15 ans, soeur du célèbre détective Sherlock Holmes, tente de venir en aide à Letitia Glover. Miss Glover, dont la soeur jumelle, Felicity, est présumée décédée selon les dires de son époux, Lord Cadogan Rudcliff II, ne croit pas en cette supposée mort qu'elle trouve des plus suspectes. En effet, le corps de la malheureuse aurait été incinéré suite à une mystérieuse maladie contagieuse... Une rumeur prétend également que, le jour du drame, une voiture aurait été aperçue quittant discrètement la demeure des Rudcliff...

Futée, culottée, Enola Holmes est une héroïne intrépide et attachante. L'ensemble du récit proposé par Nancy Springer est rythmé et quelques touches d'humour viennent alléger une intrigue assez sombre (il est question ici d'internement psychiatrique forcé). On apprécie suivre Enola dans son enquête, mettant sur pied des stratagèmes ingénieux, quitte à se mettre parfois en danger. Bien entendu, l'adolescente sait toujours se sortir de situations problématiques avec talent et clouer le bec des hommes qui tentent de la freiner dans sa quête de vérité.

Ancré dans l'ère victorienne, ce récit foisonne d'anecdotes et d'informations liées à cette époque (moeurs, langage, vêtements...).

Un prologue, par Sherlock Holmes lui-même, informe le lecteur des précédentes enquêtes de la jeune femme. De même, l'épilogue est également "écrit" par Mr. Holmes et laisse envisager de nouvelles aventures en compagnie de la célèbre fratrie.

Une enquête menée tambour battant ! Un très bon moment de lecture.

J'ai découvert la série avec ce tome et c'était très agréable comme lecture. Bien que le mystère soit bien trop facile, l'écriture fluide m'a fait passer un bon moment. J'en lirai d'autres !