Lady Helen, Tome 1 : Le Club des mauvais jours

Un peu long à mettre en place, mais pas mal comme lecture, hâte de lire le tome 2.

Histoire : J'ai bien aimé cette trame même si elle met du temps à se mettre en action. On suit Lady Helen dans sa découverte du monde. Mais pas seulement un seul monde, il y en a deux. Le premier est celui de la noblesse, dans lequel Lady Helen va devoir se présenter pour trouver un mari. Le second, plus caché et discret, celui des démons. Car oui, dans cette histoire, il y a des démons, des sortes de vampires qui aspirent les âmes des gens, et cela, peu importe la classe. Jusqu'à la dernière page, on assiste à une dualité entre ces mondes parce que Lady Helen va devoir choisir : tout oublier ou sauver le monde.

L'univers de cette histoire est bien décrit, avec précision et même si on n'est pas à la même époque que la série Downton Abbey, on a l'impression d'y être. Bon certes, il faut aimer, mais j'aime bien ces époques-là, ça rappelle un peu le steampunk mais sans les machines. En fait, on est dans le style Downton Abbey avec un soupçon de Buffy contre les vampires.

Personnage : Lady Helen est le personnage principal de ce roman, voire trilogie. On apprend à la connaître, on suit son évolution et sa tourmente entre les deux mondes. À côté, on a plusieurs personnages secondaires, plus ou moins importants. Chacun a sa place, le tout est bien équilibré. Deux points négatifs selon moi : trop de personnages "tertiaire", j'ai eu du mal à m'y retrouver par moment. Et un manque de vrai méchant. On en a quelques-uns comme l'oncle de Lady Helen mais on reste juste en surface, c'est seulement de la provocation. On n'a pas un véritable méchant qui sème la zizanie même s'il est évoqué et que l'on peut se douter que par la suite, on va le voir.

Par contre, un personnage que j'adore, c'est Lord Carlston. Énigmatique, charismatique, fragile, j'adore vraiment ce personnage et j'espère le découvrir plus dans la suite.

Couverture, titre : La couverture attire mon oeil donc le job est fait. Par contre : "le club des mauvais jours" pourquoi cette traduction quand le titre original est "The Dark Days Club" ? Je trouve que cela ne colle pas bien à l'histoire. Mais bon, c'est un choix, il faut le respecter.

Plume : Certes l'action est un peu lente, mais il ne faut oublier que l'on est sur un roman jeunesse. Le tout est finement installé et quelle fin ! Ce qui est très appréciable, c'est que l'auteur a poussé ses recherches très loin pour coller au maximum avec la réalité. Honnêtement, c'est très appréciable. Le mélange des deux styles se fait avec habileté.

Bref, même si j'ai eu du mal sur la longueur à cause d'un long rythme, j'ai vraiment aimé cette histoire et je vais me lancer dans le tome 2 !

Je pensais que j'allais adoré ce livre, pourtant je n'ai vraiment pas accroché.

Je m'attendais à de l'historique, je me suis retrouvée du fantastique. J'aurais du lire le résumé me direz-vous, mais je déteste cela. Je préfère me laisser surprendre avec une histoire dont je ne sais rien.

Ici je n'ai pas accroché, cela arrive.

Rafraîchissant!

Je ne sais pas vous mais par moment on arrive à aboutir sur des romans dont on sait qu'ils vont inévitablement être des délices. Et celui-ci adhère pleinement au groupe cité.

Ce fut une lecture plus que satisfaisante, narrant l'histoire stupéfiante de Lady Helen, se déroulant au XIX ème siècle remplie d'un excellent suspense et des personnages charismatiques. Vu que j'ai un énorme faible pour les histoires à l'epoque victorienne, romantique et fantastique en plus de cela, je me suis aisément laissée ravir par les légendes et compagnes du Club des Mauvais Jour.

Je suis vraiment impatiente de commencer le deuxième tome.

Le club des mauvais jours est à la fois très plaisant à suivre mais aussi particulièrement long à se mettre en place, ce qui pourra en décourager plus d’un.

D’un côté, nous sommes réellement plongés dans cet univers victorien, avec beaucoup de descriptions, donnant le sentiment que l’autrice s’est vraiment investie dans son roman. Il est facile de visualiser les lieux, les vêtements, les coutumes de l’époque et j’avoue que c’est un aspect qui m’a plu.

Mais de l’autre, il faut avouer que l’intrigue avance avec une lenteur qui pourrait en décourager plus d’un. On va passer une première partie du roman à simplement suivre Helen et son introduction à la Reine, sans qu’il n’y ait vraiment grand-chose à se mettre sous la dent. On va parler chiffon, bon parti et nécessité de redorer le blason d’une famille qui a vécu une trahison de la part d’un de ses membres. Je conçois facilement qu’on puisse laisser le livre de côté avec une introduction aussi longue.

Le personnage d’Helen aura été plaisant à suivre, pour ma part, même si j’ai moins aimé ce début de romance avec Spoiler(cliquez pour révéler)Lord Carston qui apparait sur la fin. Ces interrogations étaient pertinentes, même si j’ai pu noter quelques répétitions dans ses hésitations. Néanmoins, le tout m’a paru particulièrement cohérent, pour le peu que je connais de l’époque. Il en même de même pour les autres personnages, qu’ils soient principaux ou secondaires. Ils ont tous bénéficié d’un traitement soigné.

Le style se veut un peu « pompeux », tel qu’on imagine l’époque d’alors. Rien qui ne m’a choqué en soi. Ce fut une lecture plaisante mais un peu laborieuse tout de même. Je pense me lancer dans l’aventure du deuxième, car je reste curieuse de voir l’évolution de l’œuvre.

Vous avez aimé La Chronique des Bridgerton et Lockwood & Co et vous voulez une saga historique avec du paranormal, vous allez adorer Lady Helen, le club des mauvais jours !

Je ne sais pas par où commencer… Lady Helen est une femme exceptionnelle, donc c’est dommage qu’entre sa famille et lord Carston, elle passe pour une jeune fille naïve et manipulable. Oui, manipulable, c’est subtil, mais c’est l’impression que cela donne.

Quant à lord Carston justement, c’est un personnage très bien construit, complexe, avec sa part d’ombre. En fait, je pourrais dire cela pour quasiment tous les autres. Chacun à son rôle et entre deux secrets, l’on découvre certaines choses chez quelques-uns d’entre eux.

Pour ce qui est des démons, je trouvais la raison de leur présence dans le monde et leur manière d’évoluer, trop contemporaine, mais ça marche très très bien. En réalité, j’ai la sensation que si l’histoire ne se passait pas en 1812, mais aujourd’hui cela fonctionnerait aussi bien, car c’est totalement ce qui se fait. Et c’est ça qui est impressionnant, l’autrice a pris un genre et l’a envoyé à une autre époque. Ça peut être considéré comme un pari risqué, mais qui a marché. Il n’y a qu’à voir le succès des livres.

Malheureusement, l’aventure s’arrête là pour moi… Malgré tous ces points positifs, je n’ai pas réussi à trouver l’étincelle qui me ferait continuer. Tout est là, pourtant j’ai quand même le sentiment que quelque chose manque…

Mais évidemment, ça ne change rien au fait que je vous le recommande à 100 %

Un très bon premier tome dans une ambiance à la Jane Austen mélangé à la fantasy. L'univers est très bien décrit, et pose de bonne base pour la suite de la trilogie. J'ai hâte de lire la suite !

Ce livre est un parfait mélange pour les personnes aimant les romans historiques et la Fantasy. Je me disais que le cadre allait servir d'excuse, mais que nenni, le décors est vraiment travaillé et on oublie presque qu'on lit un roman de Fantasy. Quand les premiers éléments arrivent, on est toute perturbée. Je me réjouis de lire la suite pour plus creuser les personnages. En tout cas lecture très originale !

Ce livre est resté une éternité dans ma PAL, c'est vrai que c'est une sacrée brique ! J'ai mis plusieurs mois pour le lire mais j'ai beaucoup aimé ma lecture. La reconstitution historique est vraiment géniale, on est plongé dans une autre époque. Les personnages sont attachants. L'intrigue est intéressante mais malheureusement il y a beaucoup de longueurs on apprends beaucoup de détails mais l'histoire principale avance très lentement et après plus de 500 pages elle n'a pas vraiment avancée. J'ai hâte de savoir la suite mais j'espère ne pas retrouver les même longueurs que dans le tome 1.

J'ai lu ce roman une première fois en 2016, l'année de sa sortie, et j'avais un souvenir très agréable de ma lecture. Une relecture s'est imposée et je suis toujours aussi fan que ce soit de l'univers, des personnages et de la plume. J'ai même davantage apprécié les thématiques que la première lecture, étant plus âgée et ayant un plus grand bagage littéraire, j'ai aimé l'histoire, la politique et bien sûr la représentation des femmes dans un monde d'homme et la lutte pour espérer obtenir une place. Alison Goodman a mené de profondes recherches sur cette époque qui font de son roman une très bonne fiction historique. La plume est très fluide et se lit sans problème, elle n'est certes pas immensément poétique ou avec de très longues descriptions, mais ça fonctionne parfaitement. Elle maîtrise son sujet historique et la touche de fantastique qui agrémente son univers est bien trouvé, elle crée de nouvelles créatures plutôt qu'utiliser celle que nous connaissons tous et c'est appréciable de ne pas avoir des vampires, des loups-garous ou des faes pour une fois.

Son intrigue nous plonge dans un mélange des livres de Jane Austen, avec le beau monde londonien, les bals, la présentation des jeunes femmes au monde, la bienséance et les commérages de l'Angleterre de 1812, mais aussi d'une fantasy noire avec des morts, la luxure, la violence et les vices de l'humanité pour la noirceur. Ce mélange est tout simplement parfait. Les révélations sont parfois un peu trop rapides comme certains rebondissements, néanmoins cela ne m'a pas dérangé pour ma part puisque les plots twists ne sont pas facilement visibles non plus. Nous avons aussi une romance slow burn avec des love interest intéressants qui n'ont pas révélé tous leurs secrets.

Les personnages principaux et secondaires ont tout mon amour, enfin mis à part Shelburn et l'oncle d'Helen que je ne peux pas me voir en peinture. Les personnages secondaires apportent beaucoup de cachet à l'histoire et gravitent autour des personnages principaux avec leurs propres choix qui n'avantage pas toujours nos protagonistes. Dans ce premier tome, mon cœur va clairement à Millicent, Derby, Quinn et M. Hammond qui ont su me parler grâce à leur caractère et leurs actions malgré leur différence.

Nos deux protagonistes ont une grande place dans mon cœur alors, je ne suis pas très objective les concernant. Lord Carlston est un de mes premiers bookboyfriend, il est mystérieux, sombre, froid et hautain, mais cela s'explique par son histoire et une part d'humanité est présente chez lui quand il est en présence de certaines personnes qui ne sont pas prêtes à lui planter un couteau dans le dos.

Lady Helen de son côté est une fille avec une vivacité d'esprit et une intelligence parfaite, elle est sarcastique et se moque de l'étiquette. Toutefois, j'ai trouvé dommage que l'on explique ce caractère qui lui viendrait de sa mère ou de ce qu'elle est plutôt parce qu'elle a envie d'être comme ça. Néanmoins, j'ai aimé qu'elle ne maîtrise pas tout de sa condition sans entraînement, même si elle est clairement une ''élue'', elle est obligée d'apprendre pour devenir puissante, ce qui fait du bien à lire.

J'ai vraiment apprécié ma relecture et j'ai eu le même coup de cœur pour cette série que par le passé, j'ai hâte de relire la suite.

Juste génial, dans mon top 5. A lire et à relire ;)