L'ombre dans la pluie

💙 Dès les premières pages de ce roman, j'ai été happée par le style immersif de l'écriture.

💙 L'histoire est bien menée, par des bonds entre le présent et le passé des personnages qui sont très attachants de par leurs passifs difficiles.

💙 L'idée même de cette histoire m'a hypée à fond ! L'originalité couplée au travail de recherche et à la mise en scène m'ont emmenée à Rome...

💙 Du suspense, de la solidarité, de l'amour dans son état le plus pur. J'ai particulièrement apprécié de voir se croiser des points de vue divers sur un sujet millénaire, c'était très intéressant !

💙 Un vrai coup de coeur !!!

Je suis déjà en train de regarder tous les romans de Rozenn Illiano sur le net pour choisir le prochain que je lirai !

Je ne lis pas beaucoup de romans fantastiques autour du thème de l'exorcisme parce que je ne suis pas fan, mais je dois dire que j'ai bien accroché à cette histoire.

Ce n'est QUE le deuxième roman que je lis de Rozenn Illiano et je suis une fois de plus sublimée par sa plume. Cette manière de nouer les mots, de nous faire ressentir différentes émotions au travers de ses personnages un peu torturés et si charismatiques, elle est vraiment unique. Nager entre les ténèbres et la lumière, les cauchemars.

L'intrigue tourne autour de l'exorcisme d'un puissant esprit relié aux nombreux protagonistes que l'on croise. J'ai vraiment aimé cette tension constante avec le sentiment de danger et ce suspense maintenu tout le long. Du début jusqu'au dénouement, je n'ai pas décroché et j'avais réellement envie de connaître le fin mot de l'histoire.

L'univers est sombre, humide, triste, tout comme l'âme d'Oxyde, avec ses blessures et ses doutes. C'est le héros, pourtant je l'ai senti très peu présent, un peu en retrait par rapport à l'action dont ses complices prennent l'ascendant. Ils sont aussi importants que lui et il les assiste, se contient, de peur de perdre le contrôle et c'est ce qui fait tout son charme au final. Chacun apporte son énergie et son pouvoir dans cette grande fresque.

J'aime beaucoup la relation entre Oxyde et Edgar, leur amitié de longue date, entre soutien et complicité. J'étais très heureuse et surprise aussi de découvrir le pouvoir de psychométrie d'Edgar, que j'ai très peu vu en fiction.

Seule chose qui m'a dérangée, ce sont les chapitres flashbacks. Même si le passé d'Oxyde est intéressant et essentiel pour comprendre comment il en arrive là, je trouve que ça cassait un peu trop le rythme pour moi.

Dans l'ensemble, c'était une excellente lecture et une très bonne découverte. Je compte bien continuer d'explorer les autres univers de ce grand projet avec plaisir...

Pour commencer, je tiens à préciser que ceci est un SP.

Habitué des romans de R. Illiano, j’ai retrouvé ici tout ce que j’aime dans ses textes.

Une ambiance prenante, d’abord, entre pluie, édifices de pierre et rituels débordant de prières en latin. Car l’on suit là un mystère fait de fantômes, d’esprits, d’exorcismes ratés, de noms répétés et de sauts dans le passé teintés de sentiments doux-amers, d’échecs, de doutes et de questions.

Des personnages parfaitement ciselés, comme toujours. Avec un Oxyde terriblement intense, un Élias toujours lointain, et la découverte de nouveaux personnages, parfois déjà croisés au détour d’autres romans, de près ou de loin. J’ai aimé retrouver ceux que je connaissais déjà et apprendre à connaître les autres, voir leur psychologique se dérouler à mesure que je tournais les pages.

Et bien sûr la plume incroyable de Rozenn, fluide, sans fioriture, prenante, juste. J’ai du mal à décrire plus avant ce qui me touche et m’emballe à ce point dans son écriture, mais je sais chaque fois que j’ouvre un nouveau roman que ça va être un vrai régal.

À savoir que L’Ombre dans la pluie est un roman indépendant, même s’il fait partie du Grand Projet de l’autrice, et une bonne porte d’entrée dans son univers étendu. Vous pouvez donc y aller les yeux fermés.

Pour terminer, une petite citation du livre qui m’a particulièrement marquée :

« Parfois, les regrets nous hantent aussi sûrement que les fantômes…»