Un amour impossible

Je n'ai pas réussi à vraiment m’intéresser au fond car la forme est très fade, bâclé. Je ne pourrais pas le classer, car je ne l'ai pas aimé mais pas détesté non plus. Je pense également que la polémique autour de cette ouvrage et de l'autrice en lui même m'a dérangé.

Christine ANGOT témoigne avec beaucoup de dignité sans déballages inutiles.

Magnifique roman

Autobiographie. L'histoire est racontée comme un récit, un journal de bord. Christine nous raconte sa vie. Elle nous raconte la rencontre de sa mère, Rachel, juive, pauvre, qui travaille à la Sécurité Sociale, avec son père, Pierre, intellectuel, de classe bourgeoise, travaillant au Conseil de l'Europe. Dès le départ, Pierre laisse entendre à Rachel qu'il ne l'épousera pas, en prétextant qu'il veut rester libre, ne veut pas s'attacher. Rachel tombe enceinte. Pierre ne sera pas là pour l'accouchement et Rachel devra élever Christine toute seule. Pierre ne rencontrera Christine que très ponctuellement. Il se marie avec une allemande, également d'origine bourgeoise. Après le décès de son père, Pierre accepte de reconnaître Christine comme sa fille, parce que Rachel insiste. Christine rencontrera régulièrement son père et se rendra compte qu'il est très intelligent, qu'il connaît beaucoup de choses et de lieux, qu'il est riche. Elle revient à chaque fois de mauvaise humeur. Mais Rachel pense simplement qu'elle n'a pas envie de revenir à la maison, chez elle. C'est un ami de Rachel qui lui dit ce qui se passe : Christine est violé par son père ; c'est un inceste... Christine aura beaucoup de mal à s'en remettre ; elle aura beaucoup de problèmes psychologiques, au niveau de son couple avec Claude et au niveau de sa relation avec sa mère. Elle discutera énormément avec sa mère, après le décès de son père, Pierre, de ce qu'elle aura vécu, de ce qu'elle a ressenti. Elles arriveront à nouveau à avoir une bonne relation mère/fille. C'est un livre très dur, une histoire dramatique. Je pense que Christine avait besoin de cette écriture, de sortir tout ce qu'elle avait gardé en elle, pour arriver à vivre. Le livre est intéressant, mais la façon dont il est écrit est un peu déstabilisant et plus d'une fois, j'avais envie d'en arrêter la lecture.

Ayant entendu parler de cette auteure Christine Ango , j'ai voulu lire un de ses livres !Dès le début j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire ... description sans vraiment d'intérêt ! histoire d'amour entre un homme et une femme dont on connaît déjà la fin tragique pour leur descendance ...A postériori , je l'ai trouvé...surprenant mais efficace. Une incroyable sincérité dans un roman . Tout parait vrai, décrit au jour le jour et on en sent la portée générale. On a l'impression d'une réalité douloureuse mais digérée et sublimée. Mais c'est très traumatisant pas du tout distrayant !!!! Ce n'était évidemment pas le but du livre...un côté exhibitionniste !

Surprenant mais efficace. Une incroyable sincérité dans un roman . Tout parait vrai, décrit au jour le jour et on en sent la portée générale. Un livre de maintenant mais aussi de tous les temps. On a l'impression d'une réalité douloureuse mais digérée et sublimée. C'est toujours aussi égocentrique pour ne rien dire, après Houellebecq, on nous fait que nous avons un autre grand écrivain, en l'occurrence, cette romancière qui n'a même pas l'air de croire en ce qu'elle écrit quand elle en parle.....

J'ai été horrifié !!! Victime sans aucun doute. Auteur, certainement pas, comme le constate Frédéric Pagès dans le Canard Enchaîné.

C'est un quai de gare sur la photo. C'est un roman de gare pour faire frissonner le bourgeois coincé.. Mal écrit a mon avis !

La thérapie par l'écriture vire à l'exhibitionnisme littéraire ! Souhaitons lui de se retrouver un jour en chemin, longtemps après qu'elle ne sera plus à l'image de notre fin de cycle culturel, intellectuel et moral, en pleine décadence. Oubliez il y a heureusement d'autres auteurs sachant manier notre chère belle langue si riche pour exprimer, tant de belles choses, poétiques, nourrissants et crédibles !

Autant j'ai aimé le contenu, autant l'écriture m'a insupportée. N'ayant lu aucun autre de ses livres, j'ai été déçue et frustrée qu'elle passe outre l'événement principal qui a poussé à l'écriture de ce livre et d'autres aussi je suppose. Si je veux en savoir plus je devrai supporter encore son style parataxique et un peu décousu.

Une écriture fade, aseptisée de tout sentiment, saccadée . Les phrases sont écrites "à la hache". Ambiance malsaine dans laquelle semble se complaire l'auteure. NEXT

Je suis passé par de nombreux sentiments en lisant ce livre. Je l'ai classé dans "Lu aussi" car je n'en garderais pas un mauvais souvenir même si l'écriture a été mon plus gros souci.

Je ne dirais pas qu'elle écrit mal, car ce serait mentir. Christine Angot a une façon unique d'écrire, et on y adhère ou pas.Pour ma part, ce sera la seconde option. Son écriture est trop saccadé, trop rapide et sèche pour moi et ses discours à base de répétitions, je trouve que c'est insupportable. J'ai d'ailleurs failli lâcher le livre à plusieurs reprises lors des passages de discours tant l'écriture me tapait sur les nerfs.

Mais je ne l'ai pas fait car le fond m'intéressait et le personnage de la mère est tellement mystérieux que je voulais en savoir plus.

Et au final, je suis ravie de l'avoir terminé puisque les dernières pages de dialogue entre les deux femmes ont permis beaucoup d'éclaircissements, et j'ai trouvé sa manière de traité le sujet tout au long du livre très intéressant.

Car il ne s'agit pas uniquement d'un inceste, mais surtout d'une relation mère fille. Car c'est ça pour moi, qui a vraiment primé dans le livre.

J'étais mal à l'aise lorsqu'on lisait les lettres du père. Cet homme m'a filé une angoisse malsaine tout au long du roman.

Ce livre ne m'a donc pas laissé indifférente même si je ne peux pas non plus dire que j'ai aimé, cependant, je suis contente de l'avoir fait, car cette auteure a du potentiel.

Cette auteure m'a toujours bouleversée dans chacune de ses oeuvres. Sa manière d'écrire que beaucoup trouve brute, sans style, voire banale... vous ne savez pas lire ! Tout est dans son écriture ! Ce livre raconte comment un homme d'une classe dite "supérieure" contrôle absolument tout jusqu'au moment de prendre la main de la femme, c'est lui qui décide quand il la prend et quand il la retire, jamais elle. Il la dénigre complètement mais toujours de manière détournée, il va toujours refusé de mélanger les deux classes sociales : haute à laquelle il appartient et populaire dont elle fait partie, il va donc refusé de reconnaître l'enfant car sinon ce serait admettre le mélange et quand enfin il autorisera à donner son nom à l'enfant, il va encore bafoué les règles sociales avec l'inceste : regarde je suis au-dessus des règles sociales et en plus je retourne ta fille contre toi !

Ce n'est pas un livre joyeux, ce n'est pas un livre à lire comme ça juste pour une histoire, c'est un récit qui demande de faire attention aux détails, aux mots, à la ponctuation car il y a des paroles banales puis un point d'exclamation qui transforme cette parole en un cri, un hurlement. Etre attentif et découvrir le talent de l'auteur : c'est un peu le devoir du lecteur au fond.

Il ne faut pas juger cette auteure en simple apparence mais scruter, analyser, chercher et mettre en lumière les différentes pièces qui composent son récit. C'est avec cette auteure que j'ai appris à lire, à essayer de comprendre ce qu'un texte disait et comment lire le texte.

Un livre à découvrir car il est bouleversant !