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Tout est triste dans le château délabré du baron de Sigognac. Ce jeune homme, dernier rejeton d'une famille noble mais ruinée, s'ennuie à mourir entre son chien, son cheval et son vieux serviteur. Lorsqu'une troupe de comédiens cherche abri chez lui, le baron se réveille, la vie est entrée dans le château. La laisser repartir ? Pas sans lui. Il accompagnera la troupe à Paris pour y chercher fortune. Pendant le voyage, il se fait comédien et prend un nom de guerre : il sera le capitaine Fracasse ! Et de quels exploits ne serait-il pas capable, pour les jolis yeux de la belle Isabelle, délicieuse ingénue... S'inscrivant dans un genre fort à la mode au XIXe siècle, Théophile Gautier tisse un grand roman d'époque (XVIIe siècle) et de cape et d'épée : son Capitaine est fin bretteur et ne refuse pas un duel, qu'il remporte toujours. Son roman est aussi un bel hommage au théâtre et à ses serviteurs, les comédiens. Sans une ride, Le Capitaine Fracasse est toujours aussi séduisant. Le style de l'auteur, merveilleusement vivant, peut remporter sans problème les suffrages des jeunes lecteurs d'aujourd'hui, pourvu qu'ils ne se laissent pas impressionner par le nombre de pages : il suffit de lire les premières lignes pour se laisser convaincre de galoper avec Fracasse jusqu'au bout du roman.
Un vieux chat noir, maigre, pelé comme un manchon hors d’usage et dont le poil tombé laissait voir par places la peau bleuâtre, était assis sur son derrière aussi près du feu que cela était possible sans se griller les moustaches, et fixait sur la marmite ses prunelles vertes traversées d’une pupille en forme d’I avec un air de surveillance intéressée. Ses oreilles avaient été coupées au ras de la tête et sa queue au ras de l’échine, ce qui lui donnait la mine de ces chimères japonaises qu’on place dans les cabinets parmi les autres curiosités, ou bien encore de ces animaux fantastiques à qui les sorcières, allant au sabbat, confient le soin d’écumer le chaudron où bouillent leurs philtres.
Ce chat tout seul, dans cette cuisine, semblait faire la soupe pour lui-même, et c’était sans doute lui qui avait disposé sur la table de chêne une assiette à bouquets verts et rouges, un gobelet d’étain, fourbi sans doute avec ses griffes tant il était rayé, et un pot de grès sur les flancs duquel se dessinaient grossièrement, en traits bleus, les armoiries du porche, de la clef de voûte et des portraits.
Qui devait s’asseoir à ce modeste couvert apporté dans ce manoir sans habitants ? Peut-être l’esprit familier de la maison, le genius loci, le Kobold fidèle au logis adopté ; et le chat noir à l’oeil si profondément mystérieux attendait sa venue pour le servir la serviette sur la patte.
Quelle lecture agréable et quel beau vocabulaire :heart_eyes:. On peut lui reprocher les descriptions à rallonge mais c’est fait d’une telle manière qu’on a vraiment l’impression d’un hôte qui vous prend par le bras pour vous faire découvrir sa maison et son jardin. J’ai découvert pas mal de mots qui ont disparu de la langue française ou qui appartiennent à un vocabulaire spécialisé (de l’architecture par exemple).
Ah je l’ai aimé ce Capitaine Fracasse, ce jeune baron de Sigognac qui s’est engagé dans une troupe par amour et qui a un honneur et un amour sans tâche. Spoiler(cliquez pour révéler)Courageux, excellent bretteur, patient, fidèle, jeune, beau, noble mais pauvre. L’homme idéal en somme, l’argent gâtant souvent l’humeur des gentilhommes.
Bref, une excellente lecture que je conseille à tous, un beau roman d’aventure, de capes et d’épée et d’amour tout à la fois avec quelques phrases truculentes pleines d'humour :+1: :+1:
Très bon livre, un peu long et ennuyant ( surtout dans la vieille édition ) au début mais très intéressant au fur et à mesure. Une belle histoire pleine de rebondissement et d'épreuves avec un superbe fin malgré tout.
Un roman de capes et d'épées lu dans le cadres scolaire, en 4ème.
J'avoue que je m'attendais à mieux, alors qu'un peu trop de passages m'ont paru bien ennuyant. Je préféré (et de loin) Les trois mousquetaires, que j'ai lu de moi-même après celui-ci. Mais les scènes de combat étaient intéressantes !
Un conte d'artagnanesque, un chevalier en détresse et un princesse qui le sauve, puis qui se retrouve en détresse et est sauvée par lui, sur fond de romance et de combats à l'épée...
Je n'ai pas aimé ce livre car j'ai eu du mal à le lire, il y a plein de notes par pages (certaines inutiles) qui gênent la fluidité de lecture. je ne conseille pas ce livre, je l'ai lu pour le collège, c'est une édition abrégée...
Résumé
Tout est triste dans le château délabré du baron de Sigognac. Ce jeune homme, dernier rejeton d'une famille noble mais ruinée, s'ennuie à mourir entre son chien, son cheval et son vieux serviteur. Lorsqu'une troupe de comédiens cherche abri chez lui, le baron se réveille, la vie est entrée dans le château. La laisser repartir ? Pas sans lui. Il accompagnera la troupe à Paris pour y chercher fortune. Pendant le voyage, il se fait comédien et prend un nom de guerre : il sera le capitaine Fracasse ! Et de quels exploits ne serait-il pas capable, pour les jolis yeux de la belle Isabelle, délicieuse ingénue... S'inscrivant dans un genre fort à la mode au XIXe siècle, Théophile Gautier tisse un grand roman d'époque (XVIIe siècle) et de cape et d'épée : son Capitaine est fin bretteur et ne refuse pas un duel, qu'il remporte toujours. Son roman est aussi un bel hommage au théâtre et à ses serviteurs, les comédiens. Sans une ride, Le Capitaine Fracasse est toujours aussi séduisant. Le style de l'auteur, merveilleusement vivant, peut remporter sans problème les suffrages des jeunes lecteurs d'aujourd'hui, pourvu qu'ils ne se laissent pas impressionner par le nombre de pages : il suffit de lire les premières lignes pour se laisser convaincre de galoper avec Fracasse jusqu'au bout du roman.
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